Guerrière ou Amazone?

Ecrit par Lulu-marie

Chapitre 17: Guerrière ou Amazone ?

***Cindy***

J’ai demandé mon après midi auprès de mon responsable et il me l’a accordé. Je devrais déjeûner avec Daphnée pour arroser son cadeau mais je l’ai reporté. Je suis très contente pour elle. Elle vit sur son petit nuage avec son homme et ça me fait plaisir.

A quatorze Heure j’ai quitté le service.

Voilà comme je l’avais dit, entre mon mari et moi, il n’y a pas  de cachoterie. J'ai eu toutes les informations sur sa supposée maîtresse. Et comme Dieu est avec moi, on était là hier couchés l’un sur l’autre quand les messages de ma rivale sont tombés dans mes mains (levant les bras)  Eh Dieu m'aime. J’ai fait la conversation avec elle, elle pensait que c’était Orlando,[rire]. Yeuuuh à moi mon homme elle dit bisou chéri? Elle m’a envoyé le nom de son salon de coiffure, la zone, enfin bref tout son programme de la journée.

J’ai roulé jusqu’au quartier, je me suis garée au loin en observant. A chaque fois quand quelqu’un entrait, je me redressais pour bien voir. Elle s’est pointée à 15h. Je l’ai toute suite reconnu, c’était la même personne sur les photos. Elle était accompagnée d’une jeune femme. J’ai patienté deux heures de temps avant qu’elles ne finissent la coiffure et ressortent du salon. J’ai attendu qu’elles montent sur le zem avant de les suivre discrètement.

Elles ont atterries devant une boutique. Je me suis garée en face l’air de rien. Après une heure d’attente dans mon véhicule à écouté la bonne musique, elles sont sorties, je peux attendre toute la soirée [haussant les épaules] j’ai tout le temps ma chère et aujourd’hui je te casserai la gueule. 

Deuxième point de stationnement ; c’était dans un restaurant. Là j’ai encore prit mes aises. J’ai tout le temps hein Sandra, je ne suis pas pressée. Ce n’est qu’à 20H qu’elles se sont résignées à sortir du restaurant. Elles ont arrêtées zem. J’ai démarré à nouveau en les suivant jusqu’au quartier dont j’ignore le nom. J’ai garé au même moment  qu’elles en sortant du véhicule. J’ai prit la peine d’enlever mes chaussures. La première est rentrée et ma rivale l’a suivit. 

Elle : Ouuff je suis épuisée

L’autre : Et moi donc ? 

En voulant fermer la barrière, j’ai été très rapide en plaçant ma jambe

Moi : Sandra Essoumou ?

Ma rivale : C’est moi

PAAFFF

Elle a poussé un cri, en laissant tomber tout ce  qu’elle avait en mains. Elle ne l’avait pas vu venir celle là.

L’autre : Mais vous êtes qui ?

Moi : (Attrapant le col de l’habit de ma rivale) : Toi tu restes en dehors de ça

Elle a reculé, le regard effrayé. J’ai tiré mon amie en lui donnant une autre baffe sur la bouche. Elle se débattait et a envoyé sa main sur mon épaule

Ma rivale : La… La… lâche moi imbécile

Moi (des taloches dans le dos) : Je vais t’apprendre à ne pas t’approcher des maris d’autrui.

Paire de gifle, nous sommes allées au sol toutes les deux. J’ai été plus forte en me mettant au dessus d’elle en lui administrant des paires de gifles et des coups de poing un peu partout, je n’ai pas raté sa bouche oui surtout la bouche. La bouche avec laquelle elle fait "bisou" à mon mari. Elle se débattait en envoyant son pied en l'air. Tu vas te fatiguer chérie. Sa coiffure, deviner l'etat dans lequel elle était. Je l’arrosais sauvagement.

Ma rivale : Aaahhh quittes sur moi tu vas voir

Moi(gifle sur la bouche): Je pensais que tu avais la force.

 je ne sue à qu’elle moment des bras solides m’ont soulevés

Moi : lâchez moi merde je n’ai pas fini avec elle

Ma rivale (se précipitant vers moi en me donnant un coup) : Qui es tu vielle folle. Je vais te faire ça.

Je n'ai rien senti

Un type (la tirant): Madame attention

Moi (me débattant) : Je vais t’apprendre que le mari d’une autre reste le mari d’une autre

Un monsieur : madame calmez-vous s’il vous plaît

Ma rivale (yeux rouges) : Je vais porter plainte vielle folle.

Moi : Vas y je n’attends que ça. Merde lâchez moi je vais lui refaire son portrait même ta mère ne te reconnaitra pas.

Je ne sais pas comment j’ai fait pour surgir à nouveau sur elle, en lui donnant une gifle recto verso sonore, plus sonore que toutes les autres. Elle a trébuché en allant au sol direct. J'ai tiré sur le bout de tissu qu'elle avait et c'est resté dans mes mains. Heureusement pour elle qu’elle était en jean sinon, sa foufoune serait au vue de tout le monde. Merde, je ne voulais pas qu’on s’interpose entre nous. 

Son amie : Madame s’il vous plaît

Moi : je t’ai dit de rester en dehors.

Ma rivale (se relevant) : Je vais porter plainte sorcière.

Moi (lui lançant sont habit à la figure): Message d’Orlando DOSSA. Je ne partage pas mon mari.

C’est en me retournant que je me suis rendue compte du monde qu’il y avait autour de nous

Moi : Le passage

Ma rivale (hurlant): tu vas me le payer vielle folle

Ils se sont écartés et je suis montée dans ma voiture, en quittant les lieux. J’espère qu’elle a compris le message. Je jette un coup d’œil dans le retroviseur, mes cheveux sont en batail ; ce n’est pas grave, c’est pour la bonne cause. C’est avec le sourire aux lèvres que je regagne mon domicile.

***Sandra***

Il y’avait des murmures dans la foule. 

Moi : vous regardez quoi ? Vous n’avez rien à faire ?

La foule : (chuchotements)

J’ai ramassé mes affaires et je suis rentrée en furie. 

Moi (cherchant): Mon portable se trouve où ?

Pam (derrière moi) : ici, tient.

Je le lui ai arraché des mains en la toisant. Et c’est pour composer le numéro de DOSSA il a mit du temps avant de décrocher

Lui (décrochant) : Allo ?

Moi (hurlant) : Viens voir les dégâts que ta folle de femme à causé sur moi

Lui: Qu’est ce que tu dis ?

Moi : Orlando ne m’énerve pas. Ta sorcière de femme est venue jusqu’ici se battre avec moi. Je vais portez plainte contre elle et ça ne se passera pas comme ça.

Lui : Sandra calme toi je ne comprends rien de ce que tu dis, expliques moi calmement

Moi :(criant de plus bel) : Je te dis que la sorcière que tu as mit sous ton toit et qui te sert de femme est venue se battre avec moi ici chez moi en plus et tu me dis que tu ne comprends pas ?

Lui: d’abord tu ne parles pas comme ça de ma femme d’accord ?

Moi (hurlant) : quoi mais ? Tu sais quoi, tu n’en vaux pas mieux qu’elle, vous êtes tous deux des malades et il va falloir que vous alliez consultez.

Lui : Merci

Moi : Tu me le payeras Orlando, ta femme et toi, vous me le payerez

Click

J’ai coupé l’appel en jetant le portable dans le canapé. Ils vont me le payer ces deux fous. 

Pam (un bol en main) : Sandra ?

Moi : QUOI ? Toi tu ne pouvais pas me venir en aide ? Tu… Tchrummm

Pam : Ah mais toi aussi tu as vu toute la force de la dame on dirait qu’elle a fait du Karaté. J’avais peur pour moi-même.

Moi (allant m’asseoir): Merci à toi.

Pam : J’ai fait l’eau chaude pour toi

Moi (la toisant) : Ça ne va pas non ? J’ai accouché je t’ai dit ?

Pam : mais pour tes bleues non ?

Moi : Pamela chez les blancs, ils mettent des glaçons tu comprends ? Des glaçons

Pam : Oh pardon madame la blanche. Que nous avons le réfrigérateur ici ?

Moi : tu fais exprès ou bien ?

Pam : moi je ne voulais que t’aider. Bon j’irai voir si je peux trouver de la glace à acheté.

Et ça se dit être une amie. N’importe quoi oui. J’ai essuyé mon corps avec une serviette et de l’eau. Je ne pouvais pas mettre de l'eau sur le corps. J’ai fait ma toilette, je me suis mise directement au lit sans attendre l’autre qui est partie cherchez de la glace. Tchip. J'ai simplement la rage. Sorcière.

***Orlando***

Mon Dieu Cindy est allée battre l'enfant d'autrui. Après l’appel de Sandra, je me suis allongé sur le lit les yeux fixés vers le plafond. Je ne sais pas quoi dire.

Cindy (entrant dans la pièce): Bonsoir Chéri

Moi (me redressant) : tu sors d’où ?

Cindy (pointant mon portable): Elle t’a déjà annoncé la bonne nouvelle ?

Moi : Cindy regardes toi

Cindy : Oh oui t’en fait pas pour ma coiffure, ce n’est rien comparé à l’état dans le quel se trouve l’autre.

Moi : Tu es toujours dans cette histoire ?

Cindy : j’espère qu’elle a comprit le message

Moi : Elle va porter plainte

Cindy : et puis?

Moi(les yeux grand ouvert) : Et puis?

Cindy (très calme) : j'attends de voir.

Elle s’est déshabillée et s’est rendue dans la salle de bain pour ne ressortir vingt minutes plutard toute propre. 

Cindy (passant devant moi) : je vais faire à manger.

***Aldrich***

Moi (posant la fourchette) : Waouh tu es sûre de toi ? 

Daph (me fixant) : Tu me vois blaguer sur un sujet pareil ? Je te dis que mon père veut te rencontrer

Moi : d’accord et ce sera quand ? 

Daph : quand tu seras libre dis le moi et je l’informe.

Mo : Ta mère en pense quoi ? 

Daph : Rien

Moi : ce n’est pas vrai, tu me caches quoi ? 

Daph : mais rien, je ne te cache rien

Moi : je ne te crois pas

Daph(agressive) : c’est parce que tu ne veux pas me croire.

Moi : Tu m’as dit la dernière fois qu’elle n’était pas pour. Et là tu veux me faire croire qu’elle accepte me rencontrer comme ça ? 

Daph (s’énervant): Aldrich, s’il te plait je ne tiens pas à me prendre la tète à cause de ça

Moi (calme) : et qui veut se prendre la tête ? Je veux juste savoir. Tu as quoi?

Daph (soupirant) : Je suis désolée chéri. C’est que pfff je ne suis pas d’humeur.

Moi : qu’est ce qui se passe ? 

Daph (voix brisée) : Maman 

Moi (me levant en la prenant dans mes bras) : hey Calme toi.

Daph : maman est restée ferme sur sa décision, elle ne veut pas de cette relation (pleure) elle a dit que tu ne seras pas le bienvenu.

Moi : Calme-toi 

Daph : je ne sais pas pourquoi elle est..

Moi : chuut ne dit rien, calme toi

Daph (essuyant les larmes) : Je suis désolée

Moi : Daphnée je ne veux plus voir une seule goutte de larme dans tes yeux. Et quel que soit le problème, se ne sont pas les larmes la solution.

Daph : désolée, je n’en pouvais plus

Moi : maintenant expliques-moi ce qui se passe

Daph : maman ne veut pas

Moi : Oui et ? 

Daph : et ? 

Moi : et tu comptes baisser les bras ? 

Daph : Non Mais

Moi (la coupant) : Alors comment se fait il que papa veuille me rencontrer ?

Daph : Papa n’est pas compliqué tu sais. Il a dit qu’il parlera avec maman.

Moi : Donc en attendant tu veux que j’aille le voir

Daph (me regardant) : Tu n’as pas envie ? 

Moi (souriant) : Je vais voir comment faire parce que tu dois m’aider avec les boissons.

Daph : boissons ? Quelle boissons?

Moi : tu ne voudrais quand même pas que j’aille chez mon beau père les mains vident non ? Quelle est sa préférence ? 

Daph : vin, whisky, (haussant les épaules)bon tout

Moi : Parfait, je suis prêt à n’importe quel moment. En attendant on espère que maman change d’avis.

Daph (petite voix) : Oui

Moi : Je me battrai jusqu’au bout pour qu’on soit ensemble.

Daph : Merci

Moi (me levant) : Viens il faut dormir, il se fait tard

Daph(se levant): je dois débarrasser la table

Moi (la tirant) : Non, demain tu le feras.

Daph : mais je n’aime pas ça

Moi : Je sais, il y a toujours d’exception aux règles. Tu le feras demain.

Daph (riant) : C’est toi qui le feras demain matin avant de partir au boulot

Moi : avec plaisir

Daph : Comme si tu avais ce temps.

[Au même moment]

***Suzanne***

Couchée sur le grand lit trois places de ma chambre, je réfléchis. Mon fils dort déjà dans la chambre de maman. Il est de plus en plus dans le cocon de sa mamie ces derniers temps. Je n’ai plus espoir, tout est perdu. Aldrich m’a montré un autre aspect de mon comportement, jamais je n’avais pensé ne serait ce qu’une seconde que mon départ l’avait fait mal et encore moins en le faisant, j'éloignais mon fils de son père. Je suis la seule responsable. Il a raison et peut être que si je n’étais pas partie comme ça, je serais aujourd’hui mariée à lui. Comment pouvais je imaginer cela d'ailleurs?Manque de reflexe, je n'avais pas réfléchi avant d'agir. Je suis en colère contre moi-même. 

Maman (derrière la porte) : Suzy tu es là ?

Moi : oui maman c’est ouvert.

Maman (entrant): Ah tu fais quoi ? 

Moi : Rien. Tu es rentrée quand ?

Maman :Je viens de rentrer. Carine m’a dit que tu n’as pas diné pourquoi ? 

Moi : Je n’ai pas faim. Tu as vu ton petit fils ?

Maman (fouillant son sac) : Oui il dort déjà, (sortant un sachet noir en le détachant) tiens c’est pour toi.

Elle me tend un petit flacon noir à couvercle rouge, je ne sais pas ce qu’il y a dedans, j’hésite à  prendre.

Moi (me redressant) : qu’est ce que c’est ?

Maman : tu as peur ? Mais prends d’abord

Moi : Maman ?

Maman : voilà, j’ai une bonne amie à qui j’ai parlé de ton problèm et...

Moi (la coupant) : quel problème ?

Maman : Mais le problème du père de ton fils, tu veux reconquérir Aldrich non ? Elle m’a emmené voir son père qui fait les médicaments, j’ai apprit qu’il avait fait un médicament pour sa fille qui a récupéré son homme parce qu’une autre femme avait détourné le regard de ce dernier.

Moi : mais depuis quand tu crois à ces choses la ?

Maman : Chérie, ce n’est pas ce que tu dis, c’est parce que j’ai vu de mes propres yeux, la fille de mon amie à récupéré son mari maintenant et ils sont heureux ensemble.

Moi : et tu penses que parce que pour sa fille marche que tu dois me faire la même chose et cela doit marcher ?

Maman : AH Suzanne, il suffit de croire, je t’assure que ça va marcher.

Moi : Non maman je ne veux pas récupérer Aldrich de cette manière. Se sont les fétiches. Et d'ailleurs depuis quand tu trempes dans ces choses?

Maman : qui te dit que se sont les fétiches, je te dis que c'est la feuille.

Moi : mais feuille et fétiche c’est la même chose non ? Les histoires d’incantations non je ne veux pas s’il te plaît ramène ça à ton amie moi je ne veux pas.

Maman : Ce n’est rien de sorcier Suzanne, il suffit de te frotter les mains et le visage chaque matin en appelant trois fois son nom, il va te revenir et toute suite il oubliera cette autre femme. Tu pourras former cette famille que tu désires tant et donner une chance à ton fils d’avoir son père à ses côtés (se levant). 

Elle a ouvert le tiroir d’en face en déposant le flacon

Maman : je dépose ça ici, penses à ton petit Suzanne.

Puis elle est sortie en me laissant seule (me passant la main au visage) ça veut dire quoi cette histoire. J’ai repensé à la conversation que j’ai eu tout à l’heure avec Aldrich et je me suis mise à fixé le tiroir.


A suivre….

Forcer le destin