À défaut de ce qu'on veut on se contente de ce qu'on trouve

Ecrit par Hübsch

_Alors mec tu comptes revenir ou tu pars une fois pour de bon. 

L'homme assis en face de moi n'avait pas l'air de m'écouter. Il était beaucoup trop perdu dans ses pensées pour m'accorder la moindre attention...

_Allô Roger ici la terre..... Nnnnnn tu penses à quoi comme ça. 

_Je ne sais pas Mec. Tout ce que je sais c'est que je dois penser à ma petite fille et le meilleur endroit pour elle présentement c'est le Gabon. Une fois que j'y serai je verrai ce que l'avenir me réserve. Le plus dur est que je vais devoir affronter mes parents. 

_D'accord Mec. Tkt ça va aller. On garde le contact.

Je me présente. Moi c'est Carl Foligo , comptable et meilleur ami de Roger. On s'est connu depuis le lycée et on a toujours été là l'un pour l'autre dans les bons comme dans les mauvais moments.Dans le passé on prenait la voiture de Roger pour attirer les jolies filles et son appartement (le notre vu que j'ai toujours squatté là bas ) les faisait toujours craquer. L'argent ce n'est pas ce qui manquait. Moi je viens d'une famille modeste mais avec Roger  j'avais pu comprendre ce que ça faisait d'être riche. Notre frigo était toujours plein, on mangeait ce qu'on voulait, on sortait et on dépensais de grosses sommes surtout dans les boîtes de nuit où on était des VIP. Alors j'ai décidé de travailler dur pour ne jamais manquer de rien. Finalement j'y suis bien arrivé, je gagne bien ma vie. Malgré sa situation financière Roger n'a rien d'un homme arrogant, il est bien plus généreux que je ne le suis. À sa place j'aurais poursuivi Maya en justice. Les femmes sont les êtres les plus dangereuses de cette terre. Voilà pourquoi se caser n'a jamais été une option, du moins pas complètement. Je baise avec qui je veux et je n'ai de compte à rendre à personne et même si un jour je décide de me marier ce n'est pas pour autant que je cesserai de baiser qui je veux. Bref j'aime la vie que je mène. Je viens de déposer mon meilleur ami à l'aéroport en route vers une nouvelle vie. Quant à moi j'ai bien envie de prendre un verre et de baiser ce soir. Je rentre chez moi prendre une douche et ressort tout frais dans un restaurant. Une fois à ma table je remarque deux jolies dames entrain de diner de l'autre côté de la salle. Celle qui attira mon attention était bien foutu, elle avait la peau chocolaté et portait une blouse ce qui m'empêchait vraiment de voir ce qu'elle portait en dessous. L'autre n'était pas mal non plus. Elle portait une jupe tailleur et une chemise.Elle était de teint clair, pas vraiment mon genre de femmes. Attention je ne prends pas non plus tout ce qui passe. Je demande alors au serveur de les apporter une bouteille de leur plus bon vin. Une fois que ce fut fait et qu'elles se retournèrent pour me dire Merci, je me lève de ma table pour aller les rejoindre. 

_Bonjour Mesdames. Vous permettez que je me joigne à vous ? C'est que je n'aime pas trop manger seul. 

_C'est qu'on a presque fini mais Merci pour le vin. 

Celle en blouse venait de prendre la parole elle était encore plus belle de près. Et ses lèvres Seigneur que j'ai envie de les emprisonner dans un baiser. 

_Ne sois pas agressive. Bien sûr que vous pouvez vous joindre à nous. 

_Moi c'est Carl et je suis expert comptable. 

_Enchanté. Moi c'est Sonia Kuessi et je suis responsable marketing. 

J'attendais que son amie se présente mais elle me regardait de marbre comme si je ne lui faisait aucun effet. 

_Lili ! Elle c'est Dr Liliane Watson, elle est gynécologue. Ses amies l'appelle Lili. 

_Enchanté. 

Elle ne m'accordait même pas un petit regard. Elle était plus concentré sur son verre de vin et sur son portable. Quand à Sonia on pouvait voir que je lui plaisais. Elle me regardait d'une manière particulière et se mordait les lèvres en passant. Bah à défaut de ce qu'on veut on se contente de ce qu'on trouve. 

_Bon je vais devoir retourner à l'hôpital. Je suis de garde aujourd'hui. Sonia on s'appelle après. Mr je ne sais quoi merci pour le vin c'était excellent. 

_je vous en prie. 

De ce pas elle quitta le restaurant après avoir donné une bise à son amie. Une fois partie j'approche ma chaise de Sonia et me décide à avoir plus d'informations sur cette fille. 

_Votre amie ne m'aime pas on dirait. 

_Ah Lili elle n'est pourtant pas comme ça. Peut être qu'elle est juste de mauvaise humeur. 

_Et dans quelle hôpital travaille t'elle ? 

_La clinique -Lumière - vous connaissez ? C'est au niveau de l'aéroport .

_Ah je vois .Elle me plaît votre amie elle a du caractère et c'est ce que j'aime. 

Après avoir terminé le repas nous avons terminé la soirée en boite. Sonia n'arrêtait pas de me coller avec ses fesses et je savais bien ce qu'elle voulait que je lui fasse. Mais j'avais jeté mon dévolu sur la doctoresse et ce serait un conflit d'intérêt de coucher avec les deux. Il faut savoir faire un choix dans la vie. Remue toi autant que tu veux Sonia je ne te toucherais pas mais je te garde quand même au frais au cas où la doctoresse décide de me soûler. 

Sonia Kuessi:

Je m'appelle Sonia Kuessi et si vous dites aux gens de mon quartier que j'allais une fois réussir dans la vie, ils vous diront que c'est la sorcellerie. Je suis la fille d'Olivier et Afiwa kuessi. Mes parents sont ce qu'on appelle des gens très pauvres. Mon père est un passe partout c'est à dire quelqun qui fait tout ce qui lui tombe sous la main. Maçon, menuisier, peintre, il peut même laver vos toilettes si vous le voulez contre de l'argent. Quand à ma mère elle était couturière et c'est avec ses pauvres revenus qu'elle s'occupait de toute la famille. Quand les choses étaient dur mon père se soulait et ma mère vendait de la bouillie. Quant à nous c'est à dire mon frère et moi on pouvait boire de la bouillie pendant une semaine. C'était soit ça ou du gari. Je transportais la bouillie et mon frère me suivait avec les galettes. On se promenait des heures durant sous le soleil chaud et dans le quartier tout le monde m'appelait -Zogbonto -(vendeuse de bouillie). Mon teint clair ne laissait pas les garçons insensible mais j'étais déjà très pauvre et je n'allais pas non plus me laisser enceinter pour avoir au final la même vie que celle que je veux fuir. Je savais que j'étais destinés à beaucoup plus et il n'était pas question que les petits mécanicien aient raison de moi. Je n'ai jamais été régulière à l'école parce qu'on me chassait toujours pour l'ecolage. J'étais la plus grande alors mes parents ont tout misé sur mon éducation se disant que j'allais être celle qui allait les sortir de là. Heureusement pour moi j'étais intelligente voilà comment clopin clopan j'ai fini par décrocher ce foutu Bac2. Je me souviens encore du jour des résultats. On avait rien à manger comme d'habitude. Après avoir vendu de la bouillie je me suis dirigé au centre où j'ai appris la bonne nouvelle. Mes parents étaient très contents. Ma mère n'arrêtait pas de danser fier que sa fille aille à l'université. Ce jour là elle avait préparé du riz avec du piment et je n'avais jamais été si heureuse de manger autre chose que de la bouillie. Mais le plus dur fut l'argent pour l'inscription. J'ai du travailler en vacances pour pouvoir réunir la somme. Une fois à l'université les petites tranches qu'on nous versait ne suffisait pas à survivre. Tout allait dans les photocopies et les fascicules. Je me rappelle que je marchait de notre quartier de Bé jusqu'au campus. Un jour lorsque je me tapais encore ma longue marche une voiture s'arrêta à mon niveau. C'était un homme qui essayait de me draguer. Je lui donna mon numéro. J'utilisais en ce temps un petit Nokia qui faisait des siennes. Une semaine après j'eus mon premier smartphone Samsung mini. Cet homme m'amenait dans des endroits que je n'avais jamais rêvé connaître. Il prenait soin de moi et je prenais soin de ma famille. Quand à mes parents ils n'ont jamais cherché à savoir d'où venait l'argent. Mais je suppose qu'il doivent bien se douter. Trois mois après je déménage dans deux chambres salon avec mes parents au frais de mon Sugar Daddy. Au campus c'était la mode, je n'étais ni la première, ni la dernière à me faire entretenir de la sorte même les garçons avaient des sugar mummy. Peu à peu ma vie a commencer par changer mes fringues aussi. Et puis un jour en plein supermarché une dame s'en est pris en moi soi disant que je couchais avec son mari. Elle m'a tiré par les cheveux jusqu'au parking et a commencé par me rouer de coups.je n'avais même pas la force de me défendre vu que j'étais coupable. Je cachais juste mon visage par mes deux mains pour ne pas qu'elle me l'abîme. J'attendais qu'elle se fatigue quand je sentis qu'on me tirait de ses mains. Ce n'est que la que j'ouvris les yeux pour trouver Jennie et Lili venir à mon secours. On étaient des amies au lycée  vu qu'on faisait partie des meilleures élèves. Mais c'était du genre on est ensemble mais on est pas les mêmes. Au lycée elles étaient toujours bien habillé et on venait les chercher en voiture. Bizarrement elles ne traînaient pas avec les autres filles populaires. Elles étaient juste toute deux inséparables .C'étaient le genre de filles qui ne manquaient de rien, le genre qui apportait des chocolats à toute la classe où des trucs que des filles comme nous n'auraient jamais eu la chance de goûter. Elles n'étaient pas discriminatoire, elles me laissait parfois en cours de route c'est comme ça que je profitais un peu du climatiseur. Elles m'invitaient même au restaurant parfois en ce temps là je prêtais les habits chez ma voisine pour ne pas qu'elles sentent ma pauvreté à travers mes fripperies. Elles n'ont jamais connu chez moi parceque je ne voulais pas. pour eux mon père était professeur et ma mère vendeuse bref une famille modeste. Surtout Jennie elle m'invitait chez elle pour qu'on révise ensemble et sa mère me donnait des vivres que je rapportais à la maison. C'était la fête chez moi quand ça arrivait. On se sentait fier de manger aussi la nourriture des riches pour une fois. Mais moi je rêvais d'avoir leur vie et j'étais prête à tout pour l'avoir. Des vacances en Europe et des vêtements de gamme. Elles sentait la classe. Même leur parfum était difficile à oublier. Bref c'est comme ça qu'elles m'ont sauvé la mise en me sauvant des griffes de cette furie .Ensuite nous sommes allés à la crémerie pour rattraper le temps perdu. Elles m'ont raconté commenté comment elles ont voyagé juste après le BAC toutes les deux. Lili est partie rejoindre ses parents en France et elle a fait médecine. Quand à Jennie elle devait aussi se rendre en France mais elle a perdu sa lettre d'admission à la dernière minute donc elle a du trainer une année en faisant des cours en ligne par correspondance.Bref inséparables je vous dis. Je suis sûr qu'elles ont choisi d'aller dans le même pays juste pour être ensemble. Moi je leur ai raconté que j'étais en Faseg au campus et qu'il me restait une année pour finir ma licence en marketing mais que j'ai du mal à tenir le coup à cause de l'économie du Togo. Jennie a proposé de m'aider. C'est comme ça qu'elle m'a obtenu un poste de secrétaire dans une entreprise ce qui m'a permis de continuer par payer notre appartement et de terminer mon année. Il était pas question qu'on retourne à Bé de toute les façons. J'ai toujours été redevable envers Jennie et je déteste avoir le sentiment que tout ce que vous êtes vous le devez à une seule personne et chaque fois que vous la voyez vous sourire vous avez l'impression qu'elle se moque de votre malheur à vous. J'ai oublié de vous dire que c'est grâce à elle si j'ai eu le Bac. Comme vous le savez j'ai toujours été chassé de l'école faute de moyens. Alors le jour où il fallait payer la quittance pour le Bac j'étais pas là. Et même si j'étais là je n'en avais pas. Jennie a payé la quittance à ma place. Oui ce simple billet de 10mil francs a fait de moi ce que je suis aujourd'hui et elle ne m'a jamais réclamé cet argent. Elle ne l'a même jamais mentionné. Normal elle n'en a pas besoin.Tout ce que je suis c'est grâce à Mlle Jennie Desouza et je déteste devoir être reconnaissante.D'ailleurs je ne lui ai jamais rien demandé. Aujourd'hui je suis responsable Marketing et je gagne bien ma vie. Je prends soin de ma famille et de moi même mais je n'ai aucunement la vie qu'elles ont.j'ai un petit ami et c'est sérieux. Il travaille dans l'assurance et il compte venir voir mes parents pour demander ma main. Jennie est une folle  et elle s'en fou de toutes les manières. Elle est partie au Ghana ça fait qu'il ne reste que Lili et moi. On a décidé de garder notre routine mais je sais que Lili ne m'a jamais aimé et moi non plus. J'ai toujours voulu prendre sa place dans le coeur de Jennie mais comme je vous l'ai déjà dit elles sont inséparables. Alors je suis la troisième roue du carrosse ce que je ne supporte pas. Si j'étais plus poche de Jennie je pourrais profiter de sa générosité. Alors quand ce gars tout frais et mignon c'est approché de nous et que j'ai remarqué qu'il s'intéressait à elle j'ai décidé  qu'elle ne l'aura pas et j'allais faire tout pour que cela arrive même s'il faut que je couche avec lui. Mon plan est tout élaboré et Carl sera mon pion. 

NB:S'il vous plaît les amis surtout n'oubliez pas de likez, de commenter et d'inviter vos amis aussi à lire.Restez scotché pour les autres aventures de Jennie.


Mademoiselle la pute