ABOU le fainéant suite 3

Ecrit par Pacifik225

#ABOU_et_MARIAM_La_vendeuse_d_oranges
#ABOU le fainéant suite 3
By Moussa TRAORÉ

Avec un gros effort, le jeune homme sorti son vélo et ensuite se mis à emprunter le long sentier qui mène à son établissement. Quand ABOU franchit le grand portait fixé à cette immense clôture qui entourait ce luxueux établissement, il était 10h00 et l'heure de la récréation.

Le groupe scolaire '' l'Elite '' est un établissement facilement localisable. Pareil, à l'une des nombreuses statues, du Président Tchaifari, expressément illustrées en plein milieu de grands carrefours de la ville de Boudrono, l'on ne pouvait être au voisinage du quartier résidentiel dans lequel '' l'Elite'' était construit, sans le repérer tout de suite. Il était beau, reluisant et occupait,  un très grand espace parce que contenant plusieurs bâtiments de types R+3 qui servaient de salles de classe et bureaux administifs. En son sein, il y avait trois cantines, un terrain de football, de basket et de handball, des préaux aux toitures faites de pailles, distillés un peu partout et un jardin public où élèves et enseignants profitaient pour certains réviser et pour d'autres se relaxer.
Cet établissement était connu dans toute la ville parce que son éloge était faite dans toutes les chaînes radio à travers des spots publicitaires, à caractérisation parfois exagérée , qui justifiaient son excellence avec chiffres très parlants; une école avec un taux de réussite de 98 pourcent, et fréquentée par les enfants de parents aisés.
À l'entrée principale, n'importe quel individu pouvait remarquer un monsieur, très bien bâti, au visage serré et balafré, habillé en tenu militaire, avec une matraque à la main; c'était l'un des éléments de l'équipe en charge de la sécurité de '' l'Elite'', l' ancien garde du corps du président Tchaifari lorsqu'il menait la  lutte pour un changement historique, l'instauration du multipartisme dans le pays.
Le monstre balafré, nom codifié et gardé confidentiellement entre les élèves, Zanzibou Bakari, était aussi un grand ami de ABOU. Lui qui quand ABOU, en qui, il voyait certaines choses dont lui seul en avait le secret, arrivait quelque soit l'heure, le laissait passer le portail à fin de rejoindre sa classe pour prendre part au cours restant de la journée.
ABOU lui même ne comprenait pas pourquoi le sévère vigile, membre de la sécurité, celui qui est craint de tous, à lui, faisait cette faveur. Et même lorsqu'il essayait de justifier son retard et sans même finir de parler, Zanzibou lui donnait l'ordre de rentrer en sifflant à son oreille '' fais moi plaisir de bien suivre les cours ''.

[pause]

Zanzibou voyait quoi en ABOU oh hum. Ce qui est sûre quand ça va pourrir la nous on va sentir...

Voila j'oubliais, J'ai été me confesser aujourd'hui. J'ai dis au prête j'ai beaucoup pêcher et que je suis venu lui donner pour lui. Il me répond que le péché ne se partage pas...Et il va prier pour que Dieu me pardonne. Or moi j'avais un panier rempli de gros poissons que je voulais l'offrir.

[ kia kia kia, Eh Moussa pardon continue l'histoire s'il te plaît ]

Aujourd'hui, Zanzibou eu un comportement qui pour ABOU était étrange. Comment cela se fait-il que son cher Zanzibou, dit le monstre balafré, lui donne des tapes sur le dos, sans rien dire en plus. Cette préoccupations trottinait dans son esprit à tel point qu'il n'eu même pas le temps de finir les beignets grillés à l'huile de palme qu'il avait acheté dehors.
Qu'ai-je fait pour qu'il me donne ces tapes qui font si mal dans le dos ? Les génies qui le permettait d'être doux avec moi sont ils partis ? Ou bien il en a eu marre de moi ? Tant de questions qu'il se posait jusqu'à ce qu'il fut retiré de ses pensées par la sonnette de fin de récréation; c'est l'heure de la reprise. Il souleva son gros sac rempli de livres et de cahiers, et entra en classe s'asseoir à sa place habituelle, le dernier banc au fin fond.
Au bout d'une heure intense de cours de sciences naturelles, ABOU se mit à dormir très profondément. Ne le réveillez pas, dit professeur Atanase aux élèves qui le connaissant, s'amusait à le réveiller chaque fois qu'il était plongé dans ce sommeil qui débutait toujours aux environs de 11h-11h30.
Comme une drogue, ABOU ne pouvait s'empêcher de dormir en classe à ces heures de la journée. Il pouvait dormir une ou deux heures. C'était une fâcheuse habitude mais l'on ne pouvait rien faire contre le dévouement de ABOU qui sans gêne observait une certaine posture, on dirait qu'il attendait que le sommeil vienne dans ses bras. Il souriait toujours à son réveil.
Sa voisine, Gigi, elle aussi ne se lassait pas de demander à son '' Maloko '' ce qu'il a vu dans son sommeil pour qu'il offre un si beau sourire dès son réveil. ABOU regarde Gigi un petit instant, ne dit rien et passe son regard vers le tableau pendant quelques minutes avant de sortir.

[pause]

Ça la je suis sûre que c'est les trucs bizarres bizarres la, du genre il est avec femme dans rêve. Eh ABOU itesabriwa (s'il te plaît pardon).

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À suivre 

ABOU et MARIAM la ve...