ABOU le fainéant suite 4
Ecrit par Pacifik225
#ABOU_et_MARIAM_La_vendeuse_d_oranges
#ABOU le fainéant suite 4
By Moussa TRAORÉ
Sa voisine, Gigi, elle aussi ne se lassait pas de demander à son '' Maloko '' ce qu'il a vu dans son sommeil pour qu'il offre un si beau sourire dès son réveil. ABOU regarde Gigi un petit instant, ne dit rien et passe son regard vers le tableau pendant quelques minutes avant de sortir.
Gigi Larissa Ehui, est une jeune fille de teint clair naturel, à la taille juste un peu élancée. Son beau visage au regard perçant, à sorti d'un nez pointu et avec de petits yeux faisant union avec une belle bouche mise en valeur par de dents blanches lorsqu'elle souriait. À la voir, sans vraiment la connaître, elle donne l'apparence d'une fille timide et calme. Certes elle parlais pas vraiment à tout le monde mais avec les personnes qu'elle était liée d'amitié, elle était irrécupérable parce que beaucoup bavarde. Différentes des autres filles de l'établissement, qui, elles préfèrent de courtes jupes se limitant au niveau des genoux, Gigi, elle aimait se vêtir de longues, grandes et volantes jupes.
La fille aux beaux yeux, Gigi, admirait beaucoup ce prince, qui dans son cœur gouvernait et réalisait tous ses rêves qui se matérialisaient par ces récurrentes pertes dans ces pensées dont elle était victime. La où l'on lui trouvait des défauts, elle lui trouvait des qualités. Gigi était amoureuse de ABOU.
Il eu des moments où elle voulu avouer sa flamme, mais chaque fois qu'elle osait, elle se rappelait de ce que disait ses copines, '' ne sois pas la première à dire tes sentiments à un homme. Attire le vers toi, laisse le te l'avouer, lui d'abord ''. Toutes ses tentatives étaient veines. C'était une peine perdue car malgré tout ce qu'elle faisait pour attirer son attention, ABOU ignorant de ses sentiments envers lui, ne s'accordait pas à se consacrer à elle tel qu'elle voulait. Bien au contraire, pour lui, elle était quand même parfois gênante et trouvait qu'elle parlait trop, et donc il l'évitait, surtout refusait d'engager la conversation. Mais malgré tout, elle forçait et continuait sans se décourager.
ABOU disait en son fort intérieur qu'elle abusait de sa bouche. Exactement, Gigi pouvait rester là à parler des heures avec ABOU sans que celui-ci ne sorte un seul mot. ABOU était toujours évasif, et beaucoup de fois, il lui arrivait de demander à Gigi de se répéter. Ce qui énervait Gigi, mais comme une lionne concentrée sur sa proie et en attente que celle-ci soit isolée afin de lancer son attaque, elle était patiente et espérante de ce que ABOU finira par lui accorder l'attention qu'elle mérite.
''ABOU pourquoi tu te comporte ainsi avec moi ? Tu ne réponds pas à ma question, tu me lance un sourire et ensuite tu sors. Oups ! Il m'a lancé un sourire aujourd'hui ! Attends moi s'il te plaît. Je veux m'asseoir avec toi, je veux qu'on mange ensemble.'' Demande Gigi à ABOU. OK viens, je t'attrape la main. Allons-y vite sinon nous n'allons pas avoir les bons morceaux de viande. Répliqua ABOU, avant que nos deux voisins main dans la main se dirigent vers la cantine destinée au élèves du premier cycle.
[Pause]
Et puis ABOU, en plus d'être paresseux, il aime les bonnes choses, ko sinon nous n'allons pas avoir les bon morceau de viande.
[On continue oh]
Très rapidement, Gigi et son prince, se mis dans le rang d'attente, plateau à la main chacun, afin d'être servis. Le rang n'était pas encore long et nos deux voisins n'eu de difficultés à arriver au niveau de la serveuse. ABOU choisit un plat de ragoût avec poulet et un plat d'Atiéké avec poisson pour Gigi qui lui avait demandé de faire à sa place son choix. Par la suite il s'installent, occupent l'une des tables à l'intérieur et juste à côté d'une fenêtre grandement ouverte. Pendant qu'ils étaient entrain de déguster leur plat, ABOU fixa Gigi. Soudain, d'un geste malencontreux, Gigi renversa le contenu de ce qui restait de son plat. ABOU se mit à sourire car il venait de réaliser que Gigi avait un faible pour lui.