Advine et le début de sa nouvelle vie.
Ecrit par Gilles N. ASSANI
Le Jeu
Chapitre 2: Advine et le début de sa nouvelle vie.
*****Advine*****
Je m’appelle Advine. Je suis une jeune fille âgée de 20 ans, élève en classe de terminale C. Je sais que vous vous demandez déjà comment ce fait-il qu’une élève de terminale série C se permet de découcher ! Bref, je n’ai pas d’alibis valables pour vous faire avaler. J’ai passé une nuit torride avec mon petit ami Castro. C’est un beau mec et avec lui je me sens telle une reine. Nous sortons depuis cinq mois, mais il est toujours resté le même, il est toujours un mec bien ; contrairement aux autres qui changent juste après avoir vu ta nudité. Oups !! C’est l’heure d’aller en cours !!
Une demi-heure après, je vins devant le portail de l’école où notre surveillant m’attendait déjà avec sa lanière en caoutchouc pour me faire une fête matinale.
Moi : bonjour monsieur.
Surveillant : jeune fille, dois-je vous rappeler que l’école n’est pas la chambre de votre petit ami pour que vous veniez avec cette coiffure extravagante ? Vous pensez que les séances de révisions sont des picknick ? D’abord, où se trouve votre tenu pour que vous veniez à l’école en mini-jupe ?
Oh mon Dieu, que me veut ce vieux porc avec toutes ces questions ? Je ne sais même pas à quelle question répondre vu qu’elles sont si nombreuses !
Surveillant : jeune fille je vous pose une question hein !
Vu que je ne répondais pas à ses questions, il me siffla deux bons coups de lanière sur mon dos. Ça me faisait tellement mal que je sautai de douleur. Je rentrai en salle avec une mine horrible pour que ce prof de mathématiques ne trouve pas l’occasion de m'interpeller. Mon plan à bien marché.
Après la sortie des cours, je rentrai à la maison toute fatiguée, mais apparemment il y avait un gros problème qui m’attendait. Mon oncle était partit dans ma chambre hier nuit, donc il avait comprit que je n’ai pas dormi à la maison.
Petit rappelle, je vis désormais avec mon oncle depuis que mon père a eut un accident mortelle et y était resté. Ne me demandez pas ma mère puisqu’elle est décédée jusqu’après ma naissance.
En fait, pour ne rien vous cacher, avant de quitter la maison, je formais avec mes habits, une jeune fille me ressemblant sur le lit et que je prenais le soin de bien couvrir avec la couverture pour que ça donne l’aspect d’une personne dormante. Ça marchait toujours jusqu’aujourd’hui à ce qu’il parait !
Oncle : Ado, avant que tu ne rentres dans ta chambre laisses-moi te demander là où tu avais dormi la nuit dernière ?
Mahou (Dieu en langue « fon») qu’est-ce que je peux lui répondre maintenant ? On dirait que cette journée est faite pour des questions bizarres !
Moi : euh…….. Je suis allée chez une amie hier nuit pour traiter une épreuve de mathématique. J’ai appris que c’est ce qui viendra au baccalauréat.
Espérons qu’il avale le morceau sinon je suis morte !
Oncle : humm….ok avant de te demander de me suivre pour qu’on aille chez cette amie qui risque de devenir bientôt inexistante, permets-moi de te demander si c’est toujours pour les études que tu escaladais la clôture de la maison chaque deux jours et que tu revenais sur la pointe des pieds à la maison ?
Je ne savais plus quoi dire puisqu’il y a longtemps qu’il avait découvert mon jeu, mais avait gardé le silence !
Oncle : je savais que tu ne pouvais avoir de réponse à me donner. Sur ce, laisses moi t’annoncer que tu ne vivras plus dans ma maison à partir d’aujourd’hui. En voulant mourir, je ne sais pas ce que ton père a laissé pour assurer ta survie !! Je suis fatigué de toi Advine. Rentres dans ta chambre et ramasse tes affaires et sors de ma maison, je ne veux pas te voir dans la maison dans 2 heures.
Je commençai par pleurer à chaude l’arme puisque je voyais mon erreur et comment ma vie serait sans son soutien. Je m’accrochai à ses pieds mais rien du tout. Il avait prit tout son temps pour me haïr alors que j’ai juste fais ce que je voyais sa fille aînée faire presque tous les soirs. Après un temps, il vint avec un gros bois pour me chasser de la maison.
Je décidai alors d’aller chez Castro. Il est le seul qui puisse me sauver dans cette histoire puisque je n’ai nulle part où aller.
A mon arrivé, je toquai pendant une minute avant qu’il ne vienne m’ouvrir. En me voyant avec une valise, son visage changea automatiquement, mais il me fit signe d’entrer dans la chambre.
Castro : Ado tu as quoi ? Tu as les yeux enflés ! Que s’est-il passé ?
Moi : bb mon Oncle m’a mis à la porte parce qu’il est au courant de mes sorties nocturnes. Je n’ai plus nulle part où aller.
Castro : ok je ne trouve aucun problème à ce niveau, mais nous devrons aller voir ton Oncle pour lui demander pardon. Vas te reposer mon amour, il n’y a pas de problème sans solution.
Moi : ok merci bb.
Cette nuit, il ne me toucha pas. Je le voyais faire des allers-retours sous la véranda avec un verre de whisky en main. Alors, je m’en dormi.
*********CASTRO*********
Ce matin, il fait vraiment beau et il faut que je m’entretienne avec mon collègue Aniou sur la programmation des logiciels demandé par une société de la place. Je décidai de me rendre dans son bureau, mais à ma grande surprise, je constate qu’il est déjà entrain de travailler sur le projet sans même m’attendre. C’est étonnant puisque je suis celui qui devrait diriger ce projet.
Moi : bonjour Aniou, comment tu vas ?
Aniou : bonjour mon frère, je vais bien et chez toi ?
Moi : ça va très bien mon frère ! Seulement que je suis un peu surpris du fait que tu n’as pas cherché à m’attendre avant de commencer le travail !
Aniou : mon frère ce n’est pas ma faute. A mon arrivé au bureau ce matin, j’ai eu un entretiens avec le Boss et il m’a ordonné de démarrer les travaux et qu’à ton arrivé, faudrait que tu passes le voir dans son bureau. Je ne connais pas la cause de tout ceci.
Moi : ok, je vais le voir tout de suite.
Hmm…. Que c’est bizarre ! Que me veut ce sieur en cette belle matinée ?
Je toquai à sa porte et il me demanda de rentrer.
Moi : bonjour monsieur, comment allez-vous ?
DG : monsieur Castro, on ne vous avait pas appris qu’on ne demande pas à son supérieur « comment allez-vous » ? C’est au supérieur de vous poser cette question.
Moi : excusez-moi monsieur, c’est une erreur qui ne se répétera plus.
DG : bien sûr que ça ne va plus se répéter puisque je ne suis plus certain que vous passerez encore 2 (deux) heures de temps dans cette entreprise.
Qu’est-ce qui se passe enfin ? C’est une blague ou quoi ?
Moi : s’il vous plait monsieur, pouvez-vous me dire la cause de ce licenciement ?
DG : Vous savez ? Nous voulons des personnes responsables dans notre entreprise. Ce n’est pas des personnes qui peuvent se permettre de laisser une fille d’autrui passer la nuit chez lui sans être dans une relation officielle avec cette dernière. L’oncle de cette fille est celui qui a plus d’actions dans cette entreprise et il a donné l’ordre de te remercier. Je suis désolé Mr Castro.
Comment surmonter ce problème ? Celui à qui je voulais demander pardon pour qu’il reprenne sa nièce vient de me faire limoger de mon travail. Comment vais-je survivre avec tout ceci en ayant cette fille à la maison ?