Alexandre Oluwafemi Adéléké

Ecrit par Yayira Bénédicte

Alexandre Oluwafemi Adéléké

 

-         Comment va l’enfant en question ? me demande mon père

-         Il va beaucoup mieux dad, ne vous inquiétez pas !

-         Oluwa oshé( Dieu merci en Yuruba( fait mon père. Je vais envoyer Oketchuku à ta place  au Ghana, assure toi que cet enfant se porte bien avant d’effectuer un autre voyage, et prends un chauffeur comme j te l’ai demandé. Je te passe ta mère

-         Femi ? ça va mon bébé ? comment ça va là-bas ?

-         Mummy ! arrête de ma m’appeler comme ça please. Je vais bien et ça va ici

-         DIEU merci, fais comme ton père à dis, d’accord ?

-         Oui mummy, bon je te laisse je dois aller à l’hôpital

-         D’accord, fais attention à toi. Bye

-         Bye mummy

Je me un jean et une chemise je prends ma couverture direction l’hôpital. Je me présente, Alexandre Oluwafemi Adéléké, Nigérian de père et de mère, 35 ans et fiancé. Je suis un homme d’affaire, je touche à un peu de tout mais mon domaine de prédilection s’est les médias, et la production de film, mais je gère en parallèle les affaires de ma famille avec mon frère cadet et mon père. Ma famille est dans la production de pétrole et sans me vanter c’est lui des familles les plus riches du pays. Je suis fiancé depuis 1 an maintenant à  Mayira Montenegro, un top modèle, elle est d’origine capverdienne mais de nationalité française, ma famille est un peu régissante, surtout ma mère, mais elle s’entend bien avec ma petite sœur Ifunanya. Je suis l’aîné d’une fratrie de 3 enfants, j’ai un frère cadet Majid Oketchuku Adéléké 32ans marié et père d’un garçon, c’est le principale gestionnaire des affaires de la famille après mon père, moi j’interviens juste en cas de besoin parce que je gère mes propres affaires  et y’a ma une petite ma sœur Ella Ifunanya Adéléké, 27ans, aucune activité à part se promener dans pour faire du shooping avec ma fiancé quand celle-ci n’est pas sur les podiums.

Je me gare devant l’hôpital au moment où Natasha et son petit ami sorte de la clinique, je suppose qu’elle le raccompagne. Je leur lance un bonsoir avant de les dépasser et rentré dans la clinique, lui et moi on ne gamme pas, je n’aime pas les enfantillages. Je trouve la mère de Natasha et les petites avec elle, comme à chaque fois qu’elle vient depuis une semaine que nous somme là

-          Tonton Alex ! fait aurélie en sautant dans mes bras

-          Ça va ma puce ? bonsoir maman

-          Bonsoir mon fils, ça va ? et le boulot ?

-          Ça va grâce à DIEU

-          DIEU merci, voici ta femme qui veut plus rester tranquille ici. Dit-elle en me passant la petite Mila alors que je posais s sœur au sol.

Je la pris en lui faisant des chatouilles, elle éclata de rire

-          Comment va mon champion ? dis-je en prenant place sur le lit de Bryan

-          Ça va bien tonton Alex, je vais très bien et je veux rentré à la maison

-          T’inquiète tu vas rentrer bientôt, le docteur  dis en fin de semaine n’est-ce pas ?

-          Oui tonton, mais on est mercredi et samedi ou dimanche c’est encore loin. Dit-il boudeur

-          Non ce n’est plus loin, tu verras que ça va arriver plus vite que prévu, et tu pourras enfin rentrer chez toi, d’accord ?

-          D’accord

-          dis tonton tu viendras à la maison quand Brayo ne serra plus à l’hôpital ? demande Aurélie

-          oui bien sûre, je viendrais voir si il respect les consignes du docteur sinon je le ramène ici

-          c’est quoi consigne tonton ?

-          je t’ai déjà expliqué ça hier Auré. Fit Bryan

-          mais j’ai oublié moi. dit cette dernière l’air de rien

-          une consigne c’est comme un ordre, quand je dis Aurélie ne mange pas de chocolat aujourd’hui c’est une consigne que je te donne, tu comprends ma puce ?

-          ah oui, je me rappelle maintenant, désoler Brayo, tu es fâché ? demanda-t-elle à son frère

-          non je ne suis pas fâché mais tu oublie trop vite

-          je ne vais plus oublier ce que tu m’apprends promis

Je les regarde en souriant, Bryan est très brillant pour son âge pour le peu que j’ai pu voir, Aurélie est aussi intelligente mais elle s’amuse plus, ce qui est normal ce n’est qu’une enfant et ma petite princesse Mila une vrai capricieuse, elle ressemble tellement à sa mère, j’espère qu’elle ne va pas prendre son caractère de sauvage. En parlant du loup, je la vois qui rentre et demande à sa mère de s’en aller parce qu’il est déjà 20h passé et que Aurélie à école demain, mais Mila refuse d’aller avec sa mémé et s’accroche à moi

-          Mila ne m’énerve pas hein, tu pars avec mémé. Tu sais bien que tu ne peux pas rester ici. Dit sa mère en lui tendant la main

Elle se laisse faire et part avec sa mémé. Natasha va ensuite s’asseoir sur le canapé t se met à zapper les chaines. Elle et moi on n’échange pas plus de deux phrases, quand je suis là chacun est dans son coin, on veille Bryan sans pour autant se parler pourtant nos actions sont souvent si synchro qu’on croirait qu’on s’entend pour faire certaines choses à certains moment. Je suis en Côte d’Ivoire en ce moment pour gérer mes affaires et me voilà en garde malade, l’homme propose DIEU dispose.

 

Assandy Natasha

 

Je regarde Mohamed faire les 100 pas dans la chambre alors que Bryan dort. Il est énervé parce que pour lui c’est moi qui tolère le fait que Alexandre vienne toujours dormir ici, pourtant j’ai beau lui expliqué que ce n’est plus la peine le lendemain il est là, qu’est-ce que je suis sensé faire ?

-          Ce type ne me respect pas et tu y es pour quelque chose

-          Qu’est-ce que j’ai fais moi ? dis-je dépassée

-          Tu lui donne trop de liberté, regarde comment il joue avec tes nièces comme si il les connaît depuis

-          En quoi est-ce que c’est ma faute ? les petites l’aime bien qu’est-ce que j’y peux ?

-          Je ne veux plus le voir ici, d’ailleurs Bryan rentre dans deux jours, et il va beaucoup mieux alors ce n’est pas nécessaire qu’il vienne dormir ici

-          Okay, je vais lui en parler quand il viendra ce soir

-          Okay, tu ne veux toujours pas que ma famille vienne voir Bryan ? dit-il en revenant s’asseoir près de moi

-          Non, je n’ai pas besoin d’eux près de mon enfant et je crois que le débat est clos

-          Mais l’enfant demande souvent après ses grands parents paternels

-          Je m’en fiche

-          Ne sois pas égoïste Nana

-          Je ne suis pas égoïste, mon enfant est bien sans eux dans sa vie et je ne reviendrai pas la dessus. Dis-je en haussant le ton

-          Ok, ça va calme toi

-          Quand il sera en âge de comprendre, je lui raconterai tout et s’il veut les voir ça sera à lui de décider, pour l’instant je refuse que qui que se soit vienne troubler la quiétude de mon enfant

-          J’ai dis c’est ok, j’ai compris, pas besoin de t’énerver pour cela

Il fini par s’en aller au bout d’une trentaine de minutes. Je comprends qu’il veut que son fils rencontre sa famille mais qu’est-ce qui prouve que cette famille qui m’a rejeté alors que je le portais en mon sein ne va pas le rejeter ? Je ne veux pas de ça pour mon enfant, je ne veux pas qu’il expérimente cela, comme je l’ai dis à son père, quand il aura l’âge de comprendre je le laisserai faire son choix. En ce qui concerne Alexandre je crois que Mohamed a raison, il en a fait assez, il a passé chaque nuit avec Bryan et moi depuis les premier jours. La journée il part bosser mais le soir il vient rester avec nous jusqu’au matin, les filles sont gaga de lui et je crois que Mohamed est un peu jaloux parce qu’elles ne sont pas trop proche de lui. Mais lui et moi on ne se parle pas vraiment, on se parle que lorsque c’est nécessaire, il ne parle et ne ris qu’avec maman et les enfants, à propos de rire, j’ai été surprise de voir qu’il avait des fossettes, cela change tellement son visage lorsqu’il sourit.

-          Tu penses à quoi comme ça ? jusqu’à tu ne sais même pas que je suis là. Fait lady en s’asseyant

-          A rien de bon ma chère, on dit quoi ?

-          Ça va, et vous ? comment va mon mari ?

-          Beaucoup mieux, on rentre après demain, il va garder le plâtre peut-être deux semaines de plus, en fonction de comment il réagit, Alexandre lui à payer des séances chez un thérapeute pour qu’il se fasse masser la jambe

-          Ah tonton Alex hein, il ne fait pas dans la dentelle

-          Tchrrrrr, pardon si tu n’as rien a dit là tais toi

-          Pourquoi il t’énerve autant même ?

-          C’est la faute à qui si je suis bloqué ici depuis 10 jours maintenant ? je n’arrive pas à travailler rien, et la dernière fois il me demande si je ne travaille pas ?

-          Lool, il se demande surement puisque tu es n’es pas sortie de l’hôpital depuis que Bryan a été admit

-          Son problème est où ? pardon arrêtons de parler de lui, Marco est passé avant-hier voir Bryan et me rappeler qu’on est décembre et que le club a besoin de moi

-          C’est vrai que tu es très demandé, toi-même tu sais

-          Ne fais pas comme si je suis demander pour faire bonne chose, il m’a aussi dit que ça me fera un mois de plus sur le contrat

-          Ahhh Marco aussi, il ne cherche par tous les moyens à te garder

-          Je lui ai dit que c’est l’homme qui ment sinon les jours ne mentent pas, même s’il ajoute 5 autres années, ça finira par arriver et je vais m’en aller

-          Ça c’est sûre. C’est comment par rapport à tes demandes de stage, tu as eu des nouvelles ?

-          Non non, pas encore et c’est mieux ainsi même parce que actu si on m’appel ça sera compliqué avec la santé de Bryan

-          Si si, tu as raison

-          Comment va ton chéri sinon. Dis-je en riant me rappelant de leur dernière mésaventure qu’elle m’avait racontée

-          Je n’aime pas ça hein, tu m’as donné un chéri ? tchiiip

-          Je parle du pasteur non, ce n’est pas ton chéri ? ce n’est pas toi qui te déshabille devant lui ? dis-je en riant de plus belle

-          Tu n’as pas dis tu es mauvaise ? moque-toi bien de moi, ton calmeur va arriver tout à l’heure, en la personne de monsieur Adéléké

-          Tchrrrrn on parle de toi, tu parle de autre chose, moi je peux avoir calmeur ? même Mohamed a signé

-          On parle d’homme tu parle de garçon, Mohamed là c’est un homme ? je la regarde choqué

-          Tu as quel problème avec Mohamed même ?

-          Je ne sais pas mais, je n’aime pas sa tête.

-          Pourtant il ne t’as jamais rien fais, au contraire il est sympa avec toi

-          L’amour ce n’est pas forcé moi je l’aime pas

-          Moi aussi je m’en fou, je l’aime pian !

On papota jusqu’à ce qu’elle  s’en aille. Maman passa comme chaque soir avec les filles et comme chaque soir elle nous apporte à manger, avec l’accident de Bryan on a oublié Hélène mais depuis son départ Aurélie à demander où elle était qu’une seule fois et maman lui a dit qu’elle est en voyage et qu’elle  sera bientôt là, elle a juste répondu ok, quant à Mila, cette petite chipie s’en fou, son délire actuellement c’est Alexandre, comme si elle le connait depuis. Maman finit par s’en allé vers 21h, Mohamed est  aussi passé et en a profité pour déposer maman et les enfants à la maison.  C’est vers 22h30 que l’autre s’emmène

-          Bonsoir, désolé d’être venu tard. Dit-il en passant la porte

-          Ok, y’a la nourriture que maman a apporté dans les soupières

-          Ce n’est pas nécessaire j’ai déjà mangé, merci. Dit-il en manipulant son portable

-          Ok, je voudrais qu’on discute

-          J’écoute, dit-il en posant son portable

-          Je crois que ce n’est plus nécessaire que tu viennes passer la nuit ici, Bryan va beaucoup mieux et on rentre après demain

-          Ok, pas de souci. Pourrais-je néanmoins avoir ton contact ?

-          Pour ?

-          Pas vous faire la cours, rassurez vous. J’effectue un voyage demain et j risque de mettre quelque semaines, je voudrais pourvoir prendre les nouvelles de Bryan de temps à autre et vous pourriez me contacter en cas de complication, chose que je ne souhaite pas bien sure

-          Ok.

Je prends son portable et y compose mon numéro avant de le lui tendre, il manipule un moment avant de m’envoyer un Hi, sur whatsapp. On ne se dit rien, on a même beaucoup parlé pour aujourd’hui. Je vais me coucher sur le second lit de la chambre alors que lui s’installe dans le canapé, c’est là qu’il dort chaque soir. Bien sur que le canapé est trop petit pour sa carrure mais il a refusé de dormir dans le lit quand je le lui aie proposé, donc je le laisse avec son canapé.

 

 

 

La Kinda