journée de merde

Ecrit par Yayira Bénédicte

Assandy Natasha

 

J’ai eu une semaine chargé et difficile, on a été vraiment occupé, quand Décembre approche c’est infernal, on fait plus d’horaires entre les enterrements de vie de garçon, les soirées d’investisseur étrangers, les soirées privées ect… mais ça veut dire aussi plus d’argent et je ne vais pas m’en plaindre. Je suis particulièrement fatiguée, tout mon corps me fait mal, j’ai juste envie de prendre une douche  et dormir. Les enfants sont déjà à l’école et j’espère que ma petite Mila est entrain de dormir comme sa je file en douce prendre une douche et dormir comme un loir.

Je trouve maman assise au salon entrain de pleurer un papier

-          Qu’est ce qui se passe maman ? dis-je inquiète

-          Hélène m’a tué oh… sniffff…. Qu’est-ce que j’ai fais de mal avec cette enfant ?

-          Hélène a fais quoi maman ? pourquoi tu pleures ?

-          Je… je suis allé accompagner les enfants comme d’habitudes… snifff et quand je suis rentrée j’ai trouvé la petite Mila dans son berceau au salon avec se bout de papier sur elle. Elle me tend le papier

‘’ Maman, Natasha, je m’en vais. Je m’en vais loin d’ici avec un homme qui m’aime, je vous laisse Aurélie et Mila, elles ne me considèrent pas comme leur mère alors elles n’auront aucun problème à vivre sans moi. Natasha sache que je reste et demeure leur mère peu importe l’amour qu’elle te porte ou la ressemblance qui vous lis… prenez soin d’elles. Bye

                                                                                                                          Hélène Assandy ‘’

-          C’est une blague ?  maman ? dis-moi que c’est une blague ! Hélène n’a pas osé laisser ses enfants et s’en aller

-          Hummmm, Mila n’a même pas encore 6 mois sniff…. Qu’elle mère peut abandonner son enfant ainsi ? snifff

-          Maman arrête de pleurer tu…. Donc tu elle est partie en ton absence laissant la petite seule ici ?

-          Oui oh, quand je suis revenue la petite dormais dans son berceau, Hélène est méchante, elle est vraiment mauvaise

-          Comment peut-on faire cela ? comment ? dis-je me laissant aller contre le fauteuil

J’ai toujours su que ma sœur était folle mais pas à ce point, qui fait ça ? Qui laisse son bébé de même pas 6 mois et sa fille de 7ans pour allé je ne sais où ? La petite commence à geindre dans son berceau me tirant de mes pensant. Je vais la porter alors qu’elle commence à pleurer, je vérifie sa couche qui es pleine, la change alors qu’elle se met à pleurer fortement. J’essaye de la calmer pendant que je réchauffe son biberon. Je suis étonnée qu’elle pleur à ce point d’habitude c’est un bébé sans histoire, je prends le biberon, vérifie la température avant de lui mettre le bibi dans la bouche mais elle refuse, elle pousse ma main et se met à hurler de plus belle. Je n’y comprends rien, maman vient la prendre pour essayer de la calmer mais en vain. Mon portable se met à sonner à cet instant, je prends sans vérifier l’appelant essayant toujours de calmer Mila parce qu’elle refuse que maman la prenne, cette dernière aussi se met à pleurer

-          Allo c’est qui ? dis-je en décrochant

-          Allo, Natasha ? c’est la Directrice de l’école de Bryan

-          Désolé madame bonjour, y’a un souci ? dis-je inquiète. Mon fils est sensé être à l’école et si sa directrice m’appel c’est qu’il y’a un souci

-          Euh oui… euh… Bryan c’est fait renverser par une voiture

-          Quoi ? criais-je ! comment ça Bryan c’est fait renverser par une voiture ? il n’était pas censé être en classe à cette heure ?

-          Effectivement, nous somme actuellement à la clinique Sainte Cécile, DIEU merci le conducteur c’est arrêté et nous l’avons conduit à la clinique

-          Okay j’arrive.

-          Comment ça une voiture à renverser Bryan ? dit ma mère surprise !

-          Je ne sais pas maman je ne sais, dis-je en essayant de ne pas pleurer

Je le kangourou de Mila pour la mettre à l’intérieur parce qu’elle refuse d’aller chez maman et continue de pleurer

-          Je viens avec vous dit maman alors que je m’apprête à sortir du salon

-          Ok, on y va !

On emprunte un taxi compteur en direction de la clinique qui se trouve dans la commune de Treichville, la même commune que nous habitons, je connais la clinique pour y avoir déjà conduit mon fils, c’est une clinique de renom et ils font bien leur travail pour ce que j’ai pu voir les deux fois j’y ai conduit mon fils, c’est la clinique d’un Belge. Je me précipite vers la réception avec  Mila qui continue de pleurer

-          Bonjour madame, mon fils a été conduit ici, il a eu un accident de voiture. Dis-je à la réceptionniste

-          Calmez-vous madame, le nom de votre fils

-          Diarassouba Assandy Khalil Bryan, c’est sa directrice qui m’a appelé

-          Votre fils est actuellement entre les mains du médecin et de son équipe, vous trouverez ce qui l’on accompagné dans la salle d’attente qui se trouve devant vous

-          Merci

Je me dirigeais vers la salle de réceptionne suivie de maman, Mila continuais de pleurer et franchement ça commençait à m’énerver. Je vis la directrice qui se leva et vain à ma rencontre dès qu’elle me vit

-          Qu’est-ce qui c’est passé madame ? comment mon fils qui est sensé être en classe se trouve à l’hôpital ?

-          Calmez-vous Natasha

-          Ne me dite pas de me calmer, et ou se trouve le chauffard qui l’a cogné ?

Je vis un monsieur assez costaud se lever et venir vers nous

-          Bonjour madame, je suis dé…. Je ne lui laissais même pas le temps de terminer sa phrase que je lui mis deux claques

-          Vous êtes fou ? vous êtes malade ? vous ne savez pas conduit ? vociférais-je 

-          Ça suffit Nana fit maman en m’attrapant, calme toi ! tu cris la petite aussi pleure et on ne sait même pas encore ce qui c’est passé ni comment le petit va alors calme toi

-          Votre mère à raison ajouta la directrice vous devez vous calmez, je comprends ce que vous ressentez mais nous somme dans un hôpital et ce remue ménage n’est pas bon, en plus vous rendez la petite encore plus nerveuse quand vous crier

Je pris sur moi de me calmez, je commençais à faire les cents pas dans la salle avec Mila dans son kangourou continuant de geindre, j’essayais de la bercer mais elle ne voulait rien comprendre, je sortir avec elle dans la cour de la clinique pour éviter de dérangé les autres malades

-          Je peux ? entendis-je derrière moi, je me retournais pour tombé sur le chauffard

-          Quoi ? dis-je de façon agressive

-          Je peux la prendre ? dit-il doucement ?

-          Tchrrrrrrrr, fis-je après l’avoir bien lorgné. Je continuais mes cent pas

-          Elle pleur depuis que vous êtes là, ça ne vous coute rien de me la donner histoire de voir si j’arrive à la calmer

-          A cause de vous mon fils est dans un lit d’hôpital et vous voulez que je vous passe ma fille ?

-          Je suis désolé pour ce qui c’est passé avec votre fils, croyez moi j’assume l’entière responsabilité et je comprends votre ressentis vis-à-vis de moi. dit-il en se rapprochant de moi

Il tendit ensuite les mains à Mila qui à son tour tendit les mains  vers lui, je fus surprise parce que cette petite refuse les inconnus. J’ouvris le kangourou pour qu’il puisse la prendre, et quelque seconde plus tard elle cessa de pleurer, je la regardais choqué jouer avec la barde de cet inconnu comme si elle le connait depuis.

-          Nana ? le médecin veut te parler, fit ma mère venant me chercher

On la suivie précipitamment à l’intérieur, une infirmière nous conduisit au bureau du médecin

-          Bonjour docteur, je suis la mère du petit garçon

-          Bonjour madame prenez place, je suppose que vous êtes le père. Dit-il à l’endroit de l’autre là

-          Non non, je suis le chauffard qui a renversé le petit

-          Ah je vois, prenez place. Alors l’état de l’enfant est stable, il à une jambe fracturé et quelque hématomes. Pour sa jambe il devra porter un plâtre environ quelques semaines

-          Il va  bien docteur ?

-          Ouiii il va bien, il est endormi en ce moment à cause des sédatifs mais il sera très réveillé dans quelques heures

-          Il y’a-t-il quelque chose que nous puissions faire à notre niveu ? demanda le chauffard

-          Non pas vraiment, il est entre de bonne mains, nous allons le garder quelque jours histoire de voir comment il réagir et procéder à d’autre examens plus approfondit pour nous assurez qu’il n’a pas de commotion ou autre chose qui aurait pu nous échapper  

-          D’accord docteur, n’hésiter à faire ce qu’il faut au plus je m’occupe de tpout payer. Dit-il en arrangeant Mila qui c’était endormis dans ses bras

-          C’est parce que vous pouvez payer que vous avez renversé mon fils ? vous pensez que votre argent aurait pu le ramener à la vie si les choses s’étaient avérées pires ? tchrrrrr

-          Je comprends votre ressentir madame, mais nous devons être heureux qu’il y ait eu plus de peur que de mal, c’est un accident et je doute que le monsieur aurait fait exprès de renverser votre fils. Dit le médecin conciliant

On s’entretint avec lui quelques minutes avant de sortir de son bureau, maman vint à ma rencontre me demander ce que le médecin a dit, je lui expliquais avant de demander à la directrice ce qui c’était passé. Elle m’expliqua que la maitresse de Bryan n’est pas venue aujourd’hui pour cause de santé et que ce dernier avec des amis sont sortir de la cours de l’école sans que le gardien ne les voie pour aller dans un coin de jeu vidéo non loin de l’école. C’est donc en traversant la route qu’il s’est fait renverser.

-          Maman faut que tu aille chercher Aurélie à l’école, il va bientôt être midi. Dis-je en regardant mon portable

-          D’accord, mais il faut appeler Ana ou Mohamed pour les avertir

-          Oui oui, je vais demander à Ana de passer à la maison quand tu y seras pour me ramener des affaires, fais un sac pour moi et pour Bryan stp

-          D’accord, et Mila ?

-          Rentre avec elle stp, ce n’est pas un endroit pour elle, avec les germes  et les microbes  qu’il peut y avoir

-          D’accord

Elle alla vers le type pour prendre Mila mais cette dernière était accroché à sa chemise malgré son sommeil, elle ne voulait pas le laisser, maman me regarda confuse. Je tentais de la prendre avec délicatesse pour ne pas qu’elle se réveille, elle fini par lâcher la chemise du monsieur et je la remis à maman. J’appelais ensuite Mohamed et Ana pour leur expliquer la situation et leur dire où nous nous trouvions. Le chauffard avait demandé à ce que Bryan soit transféré dans une salle VIP avec deux lits pour que je puisse facilement le veiller.

On nous autorisa à rentré dans la chambre lorsqu’il fut réveillé mais nous devions le ménager. J’étais assise sur le lit prêt de mon fils et le chauffard dans le canapé visiteur de la pièce.

-          Ça va mon bébé ? lui demandais-je ne lui caressant ses cheveux bouclé hérité du côté Peul de son père

-          Oui maman, j’ai soif et j’ai mal à la gorge, dit-il doucement

Je me levais pour lui servir à boire, le chauffard était sorti un peu plus tôt et avait ramené des bouteilles d’eau. Je reçu un message d’Anastasie qui m’informa qu’elle était devant la clinique, je sortie donc la chercher.

-          Bonjour monsieur. Dit-elle avant de se dirigé vers le lit de Bryan

-          Eh mon grand, ça va ? tu veux nous tuer avant l’âge ? dit-elle en lui touchant la jambe droite plâtré

-          Non tata. Dit mon fils timidement en souriant.

Elle discuta avec lui un moment, avant d’aller s’assoir près de l’autre là, je ne connais même pas son nom

-          Anastasie. Dit-elle en lui tendant la main

-          Alexandre, Alexandre Oluwafemi  Adéléké pour vous servir

-          Enchantée,  vous êtes Nigérian c’est ça ?

-          Oui effectivement

-          Je comprends, maintenant, donc c’est mon enfant vous voulez utiliser comme sacrifice humain ?

-          Pardon ? fit-il choqué alors que Anastasie me faisais les grands yeux

-          Toi-même pardon, on vous connaît vous les nigérians on sait tous comment vous gagnez votre argent

-          A vous voir mademoiselle de prime à bord on croirait qu’on a face de soit de soit une personne intelligente, une femme avec de la jugeote mais quand vous ouvrez la bouche, c’est pour étalez l’ampleur de votre idiotie. Dit-il calmement en me regardant droit dans les yeux

Je n’avais jamais été autant insulté de ma vie, attendez c’est à moi que ce type à parlé comme ça ? je voulais ouvrir la bouche pour lui répondre quand la porte s’ouvrir su Mohamed, je lui avait envoyé l’adresse de la clinique et le numéro de la chambre dans laquelle nous nous trouvions.

-          Bonsoir bb, fit-il à mon endroit en entrant accompagné d’une infirmière

-          Excusez moi mesdames et messieurs mais il ne peut pas avoir plus de deux personne dans la chambre avec le patient.

-          Okay, je vais aller attendre dehors. Dit l’autre là en se levant

-          C’est qui lui ? demanda Mohamed

-          Le chauffard qui a renversé Bryan

-          Ah c’est donc vous ! vous ne savez pas conduit ou vous êtes aveugle pour renversé un enfant en plein jour ? je vous préviens je vais portez plainte

-          Les bonnes manières voudraient que vous me saluez avant de m’adressez la parole, ensuite que vous me demandiez ce qui c’est passé avant d’ouvrir la bouche et de dire des inepties, vous allez portez plainte pour quels motifs si je peux me permettre de demander

-          …..

-          J’ai renversé votre enfant sans le faire exprès, c’est pour cela c’est un accident, et je suis là pour assumer mes responsabilités, alors la prochaine fois que vous vous adressez à moi faites en sorte de dire quelque chose de sensé. Dit-il posément avant de sortir de la chambre

Nous étions tous rester silencieux, sauf Anastasie qui se retenait de rire, même l’infirmière était bouche bé. J’ai jamais vu un homme dégagé autant de charisme et s’imposer avec autant de calme

-          Bon moi aussi je vais aller attendre dit Anastasie qui sortie accompagné de l’infirmière

-          Mais pour qui il se prend lui ? attend je rêve ou quoi ? c’est à moi Diarassouba qu’il s’est adressé de la sorte ? après avoir cogné mon enfant en plus ?

-          Calme toi bébé, ne fais pas attention à ce type. Dis-je en lui caressant la main

-          Hummm, comment va le petit ? excuse moi si je ne suis pas arrivé plus tôt, j’étais hors d’Abidjan, j’ai fais un tour sur mon chantier de Bassam

-          T’inquiète, Bryan va mieux, il s’est rendormis y’a pas longtemps à cause des médicaments.

-          Et que disent les médecins ? pourquoi sa jambe est plâtrée ?

Je me mets à lui raconter comment les choses se sont passés, ce que le médecin à dit, je lui demandais de rester avec Bryan le temps que je prenne une douche puisque Ana m’avait rapporté des affaire pour ma toilette. Il s’en allant peu de temps après, son portable n’arrêtait pas de sonner. Ana revint dans la chambre lorsque Mohamed s’en alla, elle m’informa que l’autre était partie et qu’il a dit qu’il reviendrait, faut même pas qu’il revienne même, tchiip. J’appelais ensuite maman pour lui donner de nos nouvelles et en prendre des leurs. Elle m’informa que Mila était calmé et qu’elle jouait même avec sa sœur qui a refuser d’aller à l’école cet aprèm, j’appelais ensuite Marco pour lui expliquer que je ne pourrais pas être là les prochain jours, il a été compréhensive et a promis passer dès le lendemain.

 Ana resta avec moi jusqu’à vers 20h avant de s’en aller, j’ai demandé à maman de ne pas venir ce soir parce que ce n’était pas nécessaire, qu’elle reste à la maison prendre soin des petite. J’étais entrain de nourrir Bryan quand la porte de la chambre s’ouvrir sur le chauffard, j’ai du mal avec son nom. Il portait un short blanc avec un t-shirt gris et des sandales homme à ses pieds. J’avais l’impression  de le voir enfin, parce que faut dire que depuis matin je n’ai pas pris le temps de vraiment regarder le type. Il fait environ 1m85 et est très costaud, il a un joli teint noir, plus foncé que moi et une barbe assez longue et touffu qui lui donne un certain genre

-          Maman ! m’appela mon fils que j’avais arrêté de nourrir à l’entrée de ce type

-          Bonsoir. Dit-il en posant les sachets qu’il avait en main sur la table en face du canapé et vint vers nous

-          Bonsoir. Dis-je en continuant à nourrir mon fils

-          Ça va champion ? comment tu te sens se soir ?

-          Ça va monsieur, dit-il timidement

-          Je sais que tu ne me connais pas, mon nom c’est Alexandre, je suis celui ta renversé avec la voiture, je suis vraiment désolé mon grand je ne voulais pas te faire mal

-          C’est aussi ma faute, maman dit qu’on ne cour pas pour traverser la route et moi je courrais, je suis désolé maman

-          C’est rien mon grand, le plus important c’est que tu aille bien

-          Je ne serais pas puni alors ?

-          Siiii tu seras puni, parce qu’au lieu d’être sagement en classe tu es all jouer au jeu vidéo pourtant tu connais les règles

-          Mais je suis malade maman, et on ne puni pas les malade n’est-ce pas tonton Alex ?

-          Euuh si, on ne puni pas les malades, t’inquiète maman ne te punira pas, en tout cas pas maintenant.

Il reçu un coup de fil et sortir de la chambre en parlant une langue bizarre. Je finis de nourrir mon fils qui s’en dormir presqu’aussitôt. J’avais à présent faim parce que la clinique ne s’occupe que du repas des patients.

-          Y’a un resto pas loin d’ici ? demandais-je à l’infirmière qui était venu chercher le plateau

-          Oui, y’en a un à quelque pas d’ici, vous prenez à gauche quand vous sortez de la clinique et vous allez tout droit. Dit-elle alors que l’autre faisait son entrée

-          Okay merci. Vous pouvez rester avec lui le temps que j’aille chercher à manger ? dis-je à l’endroit du chauffard

-          J’ai apporté à manger. Dit-il en m’indiquant les sachets posé sur la table.

Je voulais parler mais à quoi bon ? Il risque de me donner une autre réponse cinglante alors que je suis épuisé par cette journée, je veux juste manger et dormir un peu. 

La Kinda