ALLÔ POLICE

Ecrit par Phénix

********* LES FILLES EGNONKPON *********

Amanda : Je ne vous dis pas la honte qu’elle m’a mis cette fille de bas étage. Un vrai produit clair de Dantokpa. Fallait voir comment votre frère tremblait devant elle. Je ne m’en revenais pas. Nous pensions avoir résolu le problème avec le départ d’Anaïs, mais en fait celle-ci est juste grave. Je sens qu’elle est pire.

Armelle : hum ! A ce point ?

Amanda : Je vais te mentir pourquoi ? Cécil était sur le point de me signer ce chèque. Il était sur le point de le faire quand elle a débarquée comme une folle et lui a demandé de ranger ce chéquier parce qu’ils devaient en parler.

Nikita : elle sort d’où ? Tu la connais?

Amanda : la connaitre où ? C’est la première fois que je la vois et il dit même qu’elle est sa fiancée. Je me suis dit peut-être que vous avez déjà commencé à manger chez elle sans que je ne sois au courant.

Armelle : Qui vous ? Anaïs est partie depuis à peine trois semaines. Si je dois jeter une femme dans les bras de mon frère je vous l’aurais dit. Cette fille joue solo et elle veut nous emmerder en plus.

Nikita : Si Anaïs n’a pas réussi, ce n’est pas cette parfaite inconnue qui réussira. Je vais de ce pas dire deux mots à Cécil. C’est dimanche, il doit être chez lui.

Armelle (ramassant son sac à main): Je viens avec toi ma sœur

Amanda : On n’y va toutes alors. Comme ça si je croise cette idiote, je lui arrange le portrait une fois pour toutes.

Elles sont sorties en élaborant leur stratégie d’attaque. Au coin de la rue, elles ont emprunté un taxi et s’y sont engouffrées. Dix minutes plus tard, elles sont descendues devant la demeure de leur petit frère.

Le gardien : Bonjour madame

Nikita : Bonjour Moussa. Ton patron est là ?

Le gardien : Oui madame. Il est là.

Nikita : ok

Quand elles sont entrées Cécil, sourire aux lèvres était entrain de défaire les cheveux de sa dulcinée qui lui parlait en faisant de frands gestes.

Nikita( en tapant dans ses mains) : wééééééééééé !!!! CECIL !!! Qu’est-ce que tu fais comme ça ?

Les deux amoureux ont sursautés et Cécil a voulu se lever.

Laly : Assieds-toi et continue ton travail mon chéri.

Cécil : Oui mon amour

Il s’est assis, a repris la lame et s’est remis au travail sans plus se soucier de ses sœurs.

Nikita : Cécil qu’est-ce que tu as mon frère ? Qu’est-ce que tu as ? Eh Dieu, sauve mon frère oooo, sauve-le seulement parce que je ne sais pas où il a ramassé la poisse. D’abord c’était Anaïs et maintenant ça là ?

Cécil : Bonjour Nikita. Quel vent vous amène par ici ?

Nikita : Donc tu me reconnais encore ? C’est un vrai miracle. C’est qui celle-là ?

Cécil : je vous présente ma fiancée, Laly. Nous allons nous mariés.

Amanda : Laisse-moi rire hein ! Ici, c’est la maison d’Anaïs et toi. Tu vas te marier à quoi ? ca la ? D’ailleurs où es ta femme ?

Armelle : Oui, où es ta femme que tu as doté ? Celle que nous connaissons ? Parce que celle-là ne nous dit rien qui vaille hein !

Laly : Je dis hein, vous faites le bruit comme ça dans la maison de qui ? Vous n’avez rien à faire chez vous un dimanche matin ? C’est pourquoi vous venez déranger les gens chez eux ? Qui vous a invité ?

Armelle : Toi tu es qui  d’abord ?

Laly : C’est à moi de vous poser la question. Qui êtes-vous et que cherchez-vous chez moi ?

Amanda : Tu as bien regardé l’endroit où tu es ? Ça ressemble aux bas quartiers ? Je sais que mon frère est coureur de jupons mais ce coup-ci il a vraiment cherché n’importe quoi.

Laly : C’est ce n’importe quoi qui le tient au chaud, qui lui fait à manger, qui le met à l’aise.

Nikita : En tout cas, comme tu me vois ici là, c’est pour te mettre dehors. J’étais venue discuter avec mon frère mais comme je suis tombée sur une cuisse légère…

Paf.

C’est la gifle que lui a mis Laly, rouge de colère.

Laly(le regard plein de colère) : d’habitude je suis très calme et je ne réagis pas aux enfantillages de vieilles femmes. Mais quand elles poussent l’audace jusqu’à m’insulter chez moi, je les remets à leur place.

Sans crier gare, les jumelles se sont jetées sur elle et une lutte sans merci s’en est suivie. Cécil essayait de dégager sa dulcinée mais c’était peine perdue. Il criait, hurlait, mais personne n’écoutait. Quant à Nikita, elle appela sa mère au secours. C’est dans ce grand désordre qu’Anaïs est venue tombée. Elle a regardé la scène un moment puis a sorti son portable. Après avoir appelé, elle est rentrée s’asseoir au salon. Personne n’a remarqué sa présence.

Cinq minutes plus tard, la mère de Cécil est arrivée. Elle avait un pagne attaché à la hanche prête à se battre.

Maman Cécil : Que se passe t-il ici ? Qui ose s’en prendre à mes enfants ? Qui est cette personne ? Est-ce qu’on ne lui a pas dit qu’on ne s’en prend jamais à mes enfants ? C’est quoi ce bordel ? Cécil ?

Nikita retint sa mère qui voulait se jeter dans la mêlée. Les filles se lâchèrent enfin avec plein de griffures sur le corps. Laly se releva avec difficultés, sa peau était en sang. Cécil se précipita vers elle.

Cécil : Chérie, ca va ? Elles ne t’ont pas fait mal ?

Laly : Mets ces femmes dehors Cécil. Mets-les dehors avant que je ne fasse un malheur.

Cécil : Sortez de chez moi. Et toi aussi maman. Je n’ai pas besoin de vous ici. Qu’est-ce qui ne va pas chez vous ? Pourquoi vous mêlez-vous de ma vie ? je suis assez grand pour faire mes choix. Et j’ai choisi Laly. Et je vais l’épouser. Alors je vous en prie, partez et ne revenez jamais. La police entra juste à ce moment.

Un agent : Bonjour mesdames et monsieur. Nous avons reçu un appel nous priant de nous rendre à cette adresse.

Cécil : Personne ne vous a appelé

Anaïs : C’est moi qui vous ai fait appel messieurs.

Tous se retournèrent vers elle.

Anaïs : je voudrais vous demander de me dégager toutes ces personnes de ma maison. Quand je suis arrivée, elles étaient entrain de se taper dessus. Je vous prie de les amener s’expliquer au poste, vu que je n’ai invité personne.

Cécil : Quoi ? Tu es folle ? Ici c’est chez moi. Tu sors d’où pour me dire ce que je dois faire dans ma maison.

Un agent : Silence monsieur, vous irez vous expliquer au poste.

Anaïs : je vous en prie faites votre travail.

Les agents se mirent à menotter tout le monde

Amanda : Ana, tu es folle ? C’est quoi ton problème ? Mon frère t’a mis dehors non ? Comment oses-tu demander à la police de nous arrêter ? Que t’avons-nous fait ? Lâchez-moi ! Mes enfants m’attendent à la maison.

Armelle : Tu auras de mes nouvelles, pauvre fille. Idiote. Si tu étais si puissante, comment se fait-il qu’une autre se retrouve dans ta maison entrain d’exploiter ton mari ? C’est sur nous seule tu opères ta puissance ?

Anaïs : Non, pas la vieille. Elle n’a rien à voir dans tout ceci. Vous pouvez la laisser. Mais embarquez les autres. Et celui-là aussi. Dit-elle en pointant Cécil du doigt.

Maman Cécil : Ana, tu demandes d’arrêter ton mari pourquoi ? Ma fille c’est quoi cette manière d’agir ?

Cécil : Maman laisse-là. Quand je reviendrai, je lui règlerai son compte.

Un agent : Monsieur, nous sommes témoins des menaces que vous avez proférées contre la dame. Si jamais quelque chose lui arrive, on vous en tiendra pour responsable. Allez, passez devant.

Ils furent tous installés dans le pick-up des policiers et conduits au poste de police.

Maman Cécil : Ana, je te jure que tu vas regretter ce que tu viens de faire. Oser t’en prendre à tes belles sœurs et à ton mari ? Où a-t’on jamais vu une chose pareille ? Quand je disais à mon fils que tu es une vraie hypocrite, une mauvaise femme, il ne me croyait pas. Voilà, il est menotté et emmené comme un vulgaire voleur maintenant à cause de toi.

Anaïs, sans un mot, fermait toutes les portes de la maison, talonnée de près par sa belle mère qui vociférait derrière elle en lui disant tout ce qui lui passait par la tête.

Maman Cécil : C’est normal, que peut-on attendre d’une fille comme toi ? Avec des parents minables comme ça ?je…

Ana : Tout sauf ça ! Je vous laisse dire tout ce que vous voulez maman, par respect pour votre âge et non pour votre personne parce que vous êtes tout sauf une personne respectable. Mais si vous poussez le vice jusqu’à insulter mes parents, je vous jure sur la tête de votre fils que vous allez me méconnaitre. Quand j’arrive chez moi et que vos filles sont entrain de se crêper le chignon avec la maitresse de mon mari, je dois prendre une chaise et m’asseoir pour suivre le spectacle ? Non ! Je remets l’ordre dans ma maison et je fais le ménage. Si ça ne vous plait pas, c’est votre problème. Maintenant quittez derrière moi avant que je ne décide d’oublier que vous êtes ma belle mère et une vieille femme.

Maman Cécil : Enfin tu me montres ton vrai visage. Je me demandais jusqu’à quand tu allais faire la gentille fille.

Ana : Je ne suis pas gentille, je suis juste respectueuse.  C‘est la seule raison pour laquelle je vous laisse dire et faire tout ce que vous voulez. On en dirait pas autant de vous et de vos filles. Toujours à chercher des problèmes là où il n’y en a pas. Mais venant d’elles cela ne m’étonne pas. Comment peut-on bien se comporter avec une mère qui se comporte mal ? Mes parents sont loin d’être minables et même s’ils l’étaient vous l’êtes beaucoup plus qu’eux

Elle bloqua de justesse la main de sa belle-mère qui essayait de s’abattre sur sa joue.

Ana : Ah non ! Il semble que vous ne comprenez pas madame. Je vous ai assez supporté. Si vous avez envie de passer le restant de votre vie derrière les barreaux d’une prison, essayez encore de me frapper. Je ne donnerai pas cher de votre peau. Maintenant ramassez vos insultes et partez de chez moi avant que je ne change d’avis.

Maman Cécil : C’est chez mon fils. Je ne bougerai pas d’ici. Fille ingrate, idiote. Après avoir bouffé nos deux millions, tu oses me manquer de respects. Tes macaques que tu appelles parents t’ont tellement mal éduqué que tu n’en vaux vraiment pas la peine.

Ana lâcha sa main et la quitta

Ana : Dit la femme qui n’a aucun respect pour elle-même. Et au cas où vous ne le sauriez pas, votre fils n’a jamais compté deux millions avant de me connaitre. C’est avec mon argent qu’il a joué les gars riche. Vous criez sous tous les toits une information erronée. Quand vous me regardez, c’est avec deux millions que je vis ? Sortez de chez moi vieille femme.

************* ANAÏS *************

Cette famille me met vraiment en colère. Je n’étais pas venue pour me fâcher. Mais juste pour avoir une discussion franche avec Cécil et voir ce qu’il y a lieu de faire. Mes parents ont commencé à me poser trop de questions auxquelles je n’ai pas vraiment de réponses. Jojo m’a mis la pression mais je ne veux toujours pas dire à mes parents que mon mari a levé la main sur moi. Je l’aime et je ne veux pas qu’on lui fasse du mal. Mais dès que je suis entrée, j’ai vu mes belles sœurs qui se battaient et j’ai aussi remarquée cette fille que Frédérique avait agressée au restaurant la dernière fois. Mon sang n’a fait qu’un tour. Comment ose t-il l’amener chez moi ? Parce que je suis pacifique ? Eh bien, c’était le moment de lui montrer une facette de moi. Et j’ai appelé la police pour violation à domicile. J’assume mon geste. Je vais de ce pas les rejoindre. Je crains qu’avec le langage que j’ai tenu tout à l’heure tout ne soit perdu pour moi. Mais même si je dois divorcer, ce sera après avoir remis chacune d’elle à sa place.

-         Moussa, je ne veux voir personne dans la maison à mon retour.

-         D’accord madame.

Sans plus accorder d’importance à ma belle-mère j’ai démarré et je suis partie. J’ai roulé très lentement pour me remettre les idées en place. Je sais que je n’aurais pas dû faire embarquer mon mari comme un vulgaire voleur. Mais il m’a vraiment manqué de respect en faisant entrer sa maîtresse dans notre maison. Depuis que j’ai quitté la maison, il ne  m’a pas appelé ni écrit. Même pas une fois. Mes parents l’ont appelé pour savoir pourquoi il ne venait pas me voir, mais il n’a pas décroché. Benjie avait promis de faire une descente à l’hôpital mais j’ai refusé. Je ne veux pas d’interférence dans mon couple. Si on doit m’accuser de quelque chose, ça ne doit pas être d’avoir mêlé ma famille à mes histoires de couple.

J’ai garé devant le poste de police et je suis entrée. La scène m’a donné envie de rire. Armelle et sa jumelle étaient assise de dos, les vêtements en lambeaux et menottées ensemble. Quand à l’autre, elle était assise à coté de mon mari. Son regard était noir de rage. Et Cécil, il lui parlait aux creux de l’oreille.

-         Tu te montres enfin ? Tu ne perds rien pour attendre. Me dit Nikita qui venait de remarquer ma présence.

Je suis passée à côté d’elle pour me diriger vers le bureau du commissaire qui est un grand ami de papa.

-         Bonjour tonton Nicolas.

-         Eh la belle fleur ! ma petite Ana, comme tu as grandi ! Viens là me faire un bisou.

-          Tonton, tes barbes piquent !

-         Viens là, depuis quand tu as grandi pour refuser mes bisous même s’ils sont piquant!

Je lui fais la bise avant de m’asseoir en face de lui.

-         Alors ? qu’est-ce qui t’amène ici ?

-         Tonton, j’ai un souci avec ma belle famille. Je ne voudrais pas mêler papa à ça encore moins Benjamin qui a toujours le sang chaud

-         Ah toi-même tu connais ton frère !

-         Il y a environs trois semaines, j’ai eu une dispute avec mon mari et nous en sommes arrivés aux mains. Je ne voudrais pas me faire passer pour la victime. Nous sommes tous deux responsables. Je suis partie de chez lui et j’ai aménagé chez papa depuis. Il n’a plus demandé d’après moi depuis. Mais je le vois en ville avec sa maîtresse. Ce matin, je suis allée le voir pour qu’on puisse discuter. Quand je suis arrivée, ces sœurs étaient entrain de battre sa maîtresse qu’il a amené chez nous. J’ai appelé vos agents qui sont venus les ramassées. Ils sont actuellement dans le hall.

-         Ana ! comment peux-tu garder tout ça pour toi ? ton mari te frappe, c’est un délit passible de peine de prison. Et en plus il te trompe jusqu’à l’amener chez vous ? Pourquoi ne saisis-tu pas le tribunal ?

-         Non tonton. Je ne veux pas que cela soit porter à cet extrême.

-         Que veux-tu que je fasse ma chérie ? ordonne et ce sera fait.

-         Je voudrais juste que vous lui fassiez peur. Ainsi qu’à sa maîtresse. Je ne veux pas perdre mon mari parce que je l’aime. Les sœurs et la maîtresse peuvent rester en garde à vue pendant 24h, le temps de réfléchir à leur vie.

-         Ah ah ah ! compte sur moi chérie. Mais pense à mettre tes parents au courant. Il ne faudrait pas  qu’il t’arrive un malheur.

-         Ne t’inquiète pas tonton.

Il a appelé un agent et lui a demandé de les faire entrer. Ils sont venus tels que menottés. L’agent leur a retiré les menottes. Cécil a fait semblant de s’assoir.

Commissaire (la mine serrée) : Vous vous croyez où ici ? Vous ai-je demandé de vous asseoir ? Les femmes sont debout et vous voulez vous assoir ? Même pas une once de respect.

J’ai refoulé le rire qui voulait trahir mon contentement en baissant la tête.

Commissaire : Présentez vous monsieur

Cécil : Merci mon commissaire, Je m’appelle Cécil EGNONKPON, je suis le mari de la dame.

Commissaire : Quelle Dame ?

Cécil : La plaignante.

Commissaire (me regardant) : Madame, c’est votre mari ?

Moi (jouant le jeu) : Oui mon commissaire. C’est mon mari.

Commissaire (se tournant vers Cécil) : Bien. Nous avons reçu un coup de fil de la dame nous avertissant que des individus avaient envahi sa maison et y semaient du désordre. Qu’avez-vous à dire contre cela ?

Cécil Confus) : euh…

Commissaire : Si c’est pour bégayer, je vous envoie en cellule immédiatement.

Armelle : Mon commissaire s’il vous plait !

Commissaire : Oui madame ?

Armelle : Madame ANANI, mon commissaire. Je suis la sœur de Cécil et la belle sœur d’Anaïs. En fait c’est un véritable malentendu, n’est-ce pas belle-sœur chérie ? Nous étions passées dire bonjour au couple. Mais à la place de notre belle-sœur, nous avons vu cette femme qui nous a agressées. Alors nous avons riposté. Nous ne voulions pas déranger. Seulement que nous avons été surprises.

Commissaire : Monsieur, c’est cela ?

Cécil : mon commissaire, j’étais entrain de passer une agréable matinée avec mon amie que voici quand mes sœurs sont arrivées et lui ont sauté dessus. Ils l’ont presque tuée.

Ses sœurs (en chœur) : Cécil !

Commissaire : Silence vous là ! Donc vous allez semer la zizanie chez les gens facilement comme ça ? On est où là ? (se tournant vers la maîtresse de mon mari) madame, présentez-vous et dites-moi votre version.

Elle : Merci mon commissaire. Mon nom est Laly BIBI. Monsieur EGNONKPON est mon patron et collègue de service. Ce matin, nous devions travailler ensemble chez lui. C’est ce que nous faisions quand ces femmes sont arrivées.

Nikita : Défaire tes cheveux est un travail de médecin maintenant, on aura tout vu.

 Le commissaire lui lança un regard qui l’empêcha de continuer.

Commissaire : Continuez madame.

Elle : Merci mon commissaire. Nous étions entrain de travailler quand ces femmes sont arrivées et se sont mises à m’insulter. Alors j’ai riposté. Je ne les connais pas. Mais elles m’ont manqué de respect et j’ai réagi.

Commissaire : Madame, quelle est votre version ?

Moi : Monsieur, j’ai eu des soucis avec mon mari et je suis rentrée chez moi pour que les choses se tassent. Quand je suis arrivée ce matin, dans l’intention de discuter avec lui, j’ai remarqué qu’il y avait une bagarre entre ces sœurs et cette femme qui n’est rien d’autre que sa maîtresse. Je n’ai pas voulu m’en mêler, alors j’ai appelé vos agents pour mettre de l’ordre dans ma maison.

Commissaire : Vous monsieur, cette femme est votre maîtresse ? Et vous osez l’amener dans votre maison ? Votre foyer conjugal parce que votre femme est absente ?

Cécil :…

Commissaire : en fait, ce dossier me dépasse. Je devrais le confier au procureur de la république.  Vous abusez de la confiance de la pauvre dame.

Moi : pardon mon commissaire. Je vous en prie. N’allons pas jusque là !

Mes belles-sœurs : eh, pardon Commissaire. Nous on a rien fait oh ! On ne voulait même pas déranger.

Nikita : ma belle-sœur chérie, aide-nous oh ! On défendait juste ton foyer. Ne nous fait pas enfermer. Mes enfants sont à la maison ooo ! Mon mari va me tuer aujourd’hui

(J’avais tellement envie de rire. J’étais maintenant belle sœur chérie.)

Moi : mon commissaire, je vous en prie, réglons cela à l’amiable. S’il vous plait.

Commissaire : Madame vous êtes trop gentille. A votre place, je ferai enfermer ce monsieur.

Moi : c’est mon mari. Il a fait une erreur, pardonnez-lui. N’est-ce pas chéri ?

ENTRE AMOUR ET PASSI...