Amitié

Ecrit par Boboobg


*Farah


Le type  et je me souviens de qui c'est. 

Moi (lui souriant) : Karl ! 

Il vient me prendre dans ses bras comme des vieux amis pendant que celle qui l'accompagne nous regardent avec de gros yeux. Sans doute intrigué par cette familiarité. 

Karl (inspectant mon ventre) : wahoo mais tu es enceinte ma belle ! 

Moi ( touchant mon bidon) : oui oui, la petite graine s'est glisser en moi !

Karl : je suis tellement content de te revoir ! J'ai cherché à faire appel à toi de nouveau pour un barbecues deux semaines après la fête mais tu n'étais nulle part. L'hôtel n'avait pas tes coordonnées ! 

Moi : je suis rentré à Brazzaville le lendemain matin de la fête. Je n'aurai pas dû accepter de m'amuser, nous étions en train de travailler et toi tu nous a perverti ! 

Karl (touchant son cœur) : j'avoue, je suis un mauvais bougre ! Mais avoue que tu t'étais amusé et ose me dire que tu regrettes ! 

Moi : moi aussi j'avoue que je m'étais bien amusé même si j'ai oublié une partie a défaut d'avoir bu comme jamais !

Je lance un regard derrière son dos et la dame où demoiselle est presque rouge. 

Moi (la regardant) : tu me présentes ? 

Karl semble ne se rendre compte de la présence de celle ci qu'à cet instant. 

Lui : ho pardonne moi j'étais tellement heureux de te revoir que j'en oublié mes bonnes manières. Farah Clémence, Clémence Farah. Clémence est un amie et Farah est une amie ! 

Moi (lui tendant la main) : enchantée Clémence ! 

Clémence (le regard mauvais) : moi de même ! 

On a discuté un moment avec Karl qui est ici pour une semaine. Il a pris une chambre à l'hôtel Marina où il séjournera avec Clémence qui est sans doute plus qu'une amie. 

Nous nous sommes échangés nos numéro et je lui ai fait promettre de venir dîner à la maison demain soir . Cet homme est tellement plaisant et ça me fera de la compagnie autre que des filles. Je m'ennuie assez facilement ces derniers temps. 

Du coup j'ai pris le taxi pour le marché afin d'acheter des feuilles de manioc, du manioc, du poisson capitaine, ngolo (poisson d'eau douce) que j'adore vraiment beaucoup en ce moment, des légumes et le tralala afin de lui faire demain un bon dîner aux plats locaux. 

J'aime beaucoup ce genre d'homme. Je me rappelle qu'il avait été très gentil et aimable envers moi et les filles. Allant jusqu'à nous faire accompagner le lendemain matin par son chauffeur. En plus de nous avoir payer grassement ! C'est le genre d'hommes blancs que j'espère qu'était mon père. Mais quand je vois ma mère, je me dis juste qu'il devait être comme son ami là. Je ne me rappelle plus de son nom. 

Je finis par rentrer à la maison les bras chargés. 

Naomie (venant à moi) : maman tania(la bonne) est rentrée son fils est malade. J'ai essayé de t'appeler mais ton téléphone était éteins ! 

Moi : OK, appelle la et dit lui qu'elle peut rester chez elle demain ça ne me dérange pas ! 

Nao: ok

Je suis allé me changer en mettant  mon pagne sur la poitrine avant de m'installer devant grey's anatomie, un pot de glace à la main mon péché mignon . Belle est entrain de faire une sieste pendant que Erica a le nez comme toujours dans ses livres. 

(...) 

Depuis ce matin je suis de bonne humeur, car ce soir je reçois de personnes autre que les Itoua chez moi. 

Il est vingt heures quand le gardien vient m'annoncer que mes invités sont là. 

Je suis allé ouvrir à Karl et son amie. 

Moi (souriante) : bonne arrivée ! 

Karl (regardant partout) : c'est beau chez toi ! 

Moi :merci. Je te présente mes sœurs Naomie la plus grande et Erica. Et voilà mon petit cœur, Belle ! 

Karl (la portant) :et elle est aussi belle que le mot belle ! 

Et belle de rire aux éclats me faisant penser à sa mère. 

Je les ai installé dans le salon pendant que Erica et Naomie finissent de faire la table. 

Moi : Karl tu es plutôt vin ou whisky ? 

Karl (souriant) : du vin parceque je suis au milieu de femmes et d'enfants ! 

Moi (rire) : du vin alors. 

Il est vingt heures trente quand nous montons à table. Clémence boude un peu mais fini par sourire à un milieu du repas. 

Karl : mon Dieu que c'est bon ! 

Erica : on ne blasphème pas pour de la nourriture ! 

Karl (rire) : excuses moi !  

C'est dans une bonne ambiance que nous avons dîner. Clémentine a fini par m'apprécier. 

Nous nous sommes mis sur la terrasse pour prendre de l'air pendant que les filles ont rejoins leur chambre car demain il y'a école. 

Karl (me regardant) : je n'arrive pas à croire que tu vas être maman, à peine qu'on s'est rencontré à pointe noires, tu semblais si féministe ! 

Moi : je suis féministe, mais cela ne veut pas dire que je ne veuilles pas fonder une famille. 

Clémentine : les hommes croient toujours que féminisme rime avec égocentrisme ou encore frigidité ! 

Moi : ça c'est vrai. 

Karl : mon Dieu j'avais oublié que j'étais le seul mâle de l'assemblée ! 

(rire) 

Il est presque minuit quand mes invités prennent la porte me promettant de revenir avant leur départ. Cela m'a fait du bien de le revoir, c'est quelqu'un de tellement drôle et prévenant. 

(....) 

Moi (l'habillant) : tu ne peux pas te battre avec les gens à chaque fois qu'ils ont une différente opinion que toi Belle, ce n'est pas bien ce que tu as fais à ta camarades de classe ! 

Belle : c'est elle qui a commencé ! 

Moi : et ce n'est pas une raison de lui tirer les cheveux et lui mordre le nez. 

Belle : mais... 

Moi : je ne veux rien entendre. Si une de tes amis te provoque, dit le a la maîtresse mais ne l'attaque pas a moins qu'elle qu'elle ai débuté. Tu n'aura pas le droit de télé aujourd'hui. Tu manges puis dans la chambre jusqu'à demain ! 

Belle (en pleure) : maman ! 

Moi : sèche moi ses larmes ! 

Elle essuie ses larmes et va dans sa chambre en silence. 

Mademoiselle a taper sa petite copine parceque celle ci avait fait des ratures dans son cahier de dessin. La pauvre petite se retrouve avec des traces de dents sur son petit nez. 

Cette fille ressemble de plus en plus à Sandrine. Toujours prête pour la bagarre, toujours elle qui attaque en premier. 

Moi (ouvrant la porte) : tu fais quoi ? 

Naomie sursaute en jetant le carton de médicaments au sol. 

Moi (fronçant les sourcils) :c'est quoi ça ? 

Naomie : heu c'est pour les mots de tête yaya ! 

Moi (la regardant) : apporte que je lise la notice. 

Elle le ramasse et me le tend. 

C'est une pilule du lendemain. 

Moi (prise de court) : tu fais quoi avec une pilule du lendemain ? 

Naomie :.... 

Moi : Naomie je te parles ? Donc tu couches ? Et en plus tu ne prends pas de précautions ? 

Naomie :.... 

Qu'elle ouvre encore ses yeux comme les billes m'énervent. J'entre dans la chambre et fonce sur elle avant de la rouer de coup. 

Moi (à bout de souffle) : j'ai sept mois de grossesse Naomie, sept mois et tu n'as même pas pitié ? 

Naomie :.... 

Moi : si toi aussi tu t'en vas ramassé une grossesse, dis toi seulement que ce serait fini entre nous. Premier trimestre échoué, deuxième on attend encore les résultats et vu tes notes de classes je n'espère même pas un 8 de moyenne et c'est toi qui te fais couché n'importe comment ! 

J'essuie la sueur qui perle sur mon front en essayant de reprendre mon calme. 

Moi : je commence à saturer (la voix tremblante) j'en ai ma claque maintenant ! 

Je sors de la chambre en claquant la porte pour la mienne. J'ai la rage. Cette fille ne veut rien comprendre c'est à en devenir folle. 

Je prends mon téléphone et je lance l'appel sur le portable de Ed bien qu'on s'est parlé il n'y a même pas une heure. 

Moi (en larmes) : je vais la tuer si elle continue ! C'est quoi ça ? C'est vrai que les filles de Sandrine Odongo rentre vite dans la vie sexuelle mais ça ! 

Ed : bébé calme toi ! 

Moi : snif j'en ai assez de la frapper, je vais finir par commettre un meurtre et me salir les mains à cause de cette fille. On a vu ça ou à quinze ans tu viens me prendre des pilules du lendemain ! Quinze ans ! Je ne savais même pas comment on faisait pour tourner les reins a cet âge mais elle est déjà au niveau de prendre des pilules du lendemain ! 

Édouard (haussant le ton) : Calme toi Farah. Tu sais très bien que tout ce stress pour toi ce n'est pas bien. Je vais l'appeler et lui parler c'est bon ? 

Moi : oui mais 

Édouard : il n'y a pas de mais qui tienne. Tu lui confisque son téléphone et moi j'appelle un de mes cousins qui va vous trouver un chauffeur comme ça on vera bien comment elle sortira ! 

Moi (essuyant mes larmes) : OK 

Ed : et je veux que tu ailles demain chez le docteur, après les larmes que tu viens de verser j'ai peur que ta tension ai chuté !

Moi : Ed je vais bien 

Ed : promet moi que tu iras demain 

Moi : ok j'irai demain après les cours. Je vais réchauffer le dîner et je te rappelle. 

Ed : ok mon ange. 

J'ai raccroché en allant prendre une douche rapide histoire de remettre mon cœur en place. Puis je suis allé prendre le téléphone de cette fille avant d'aller en cuisine. 

Voilà qu'à cause d'elle, je vais me retrouver avec un chauffeur. Vraiment ! 

(...) 

Moi : arrête tes bêtises Orelie ! 

Orelie : Farah je te dis que ce médecin me déteste. Il ne manque pas une occasion de me faire travailler, j'ai juste envie de lui donner une bonne gifle avec ses airs de con là !

Moi : un con qui est médecin ? 

Orelie : tchrrrrrrr il m'énerve. Bref, Gaston a décidé d'accepter pour la dote ! 

Moi: c'est quand comme ça ? 

Orelie (heureuse) : dans un mois ma chérie. Grace à ma grève, j'ai réussi à m'approcher de mon rêve. Je vais enfin devenir la femme de l'homme auquel je tiens tellement. Je l'ai emmener voir papa et il a demandé la liste que je lui donnée la semaine dernière. Ma chérie, je veux que tu sois là. 

Moi : tu oublie mon état et surtout que je ne pourrai même pas allé voir mon chéri soutenir, si je vais assister à ta dote, Ngoma va me tuer. 

Orelie (rire) : tu as raison yaya. Vaut mieux pas contredire mon beau mais en tout cas ton téléphone sera fatigué de tous les photos que j'enverrai. 

Moi : j'ai hâte. 

Orelie : bon je te laisse futur maman, ma pause fini dans une seconde ! 

Moi : bisous 

Orelie : bisous. 

Je met mon téléphone dans mon sac et sors de l'enceinte de l'université. J'avais un cours aujourd'hui. 

Je rejoins Boris, le chauffeur que Édouard a engagée depuis peu. C'est un homme gentil et calme, il fait bien son travail. 

Moi : Boris nous allons au casino ! 

Boris : bien madame. 

Quand la voiture gare, nous descendons tous les deux. Je me dirige directement au rayon sucrerie ou je prends tous les bonbons de mes marques préférés en ce moment. Ma fille aime trop les sucreries. 

Oui oui, c'est une fille. Je l'ai appris avant hier chez le gynécologue. Édouard était tout heureux en l'apprenant, c'est lui qui avait raison. 

Donc je suis entrain de choisir une marque de bonbon quand j'entends des rires derrière moi qui semblent m'être attribué. 

Je me retourne pour ne pas être surprise de voir ma Belle mère. Bien pimpante dans un bazin riche bleue accompagnée qu'une jolie jeune fille au teint noir café. 

Marie : je savais bien que ce cu plat devait appartenir à quelqu'un que je connais ! 

Moi (soupirant) : bonjour Marie, toujours aussi aigrie hein ! 

Marie : voilà ce que je te disais Amanda, c'est ça que Édouard est parti prendre. Non seulement elle n'est pas de notre niveau mais en plus insolente au plus haut point. N'en parlant pas de l'éducation, j'ai ouï dire que sa mère est une catin qui sort avec des tas de types de tout genre. 

La fille avec elle se contente de me regarder en françant la mine sans faire de commentaire. Si Marie croit que ses paroles me blessent, grand bien lui fasse parceque ça ne m'atteint même pas en tout cas pas du tout. 

Moi :bon belle maman c'était un plaisir de te revoir, transmet mes salutations à papa Ernest ! 

Marie (me devisageant) : regardez moi comment elle dandine avec son ventre qu'elle a utilisé pour piéger mon fils. (s'approchant de moi) tu n'as encore rien gagné Farah machin chose, rien du tout ! Car il y'a des femmes, celles qui ont un nom(regardant la jeune femme restée) un avenir et surtout un statut social , de vrais femmes qui méritent toute l'attention de mon fils. 

J'ai tiré mon cadi en ne prenant pas en compte les paroles de ma belle mère. C'est comme ça à chaque fois qu'on se croise que ce soit en famille ou dans la rue. Décidément, même m'ignorer elle n'en ai pas capable ! 

Marie (derrière moi) : Amanda, je ne sais même pas ce que Édouard lui trouve ! 

Pfff si il fallait plaire aux belles mères pour avoir un homme, je pense qu'il n'y aurai pas 70% des couples existant. 

J'ai payé ma marchandise à la caisse avant d'aller rejoindre Boris qui m'attendais dehors. 

Mon téléphone vivre bien sûr c'est Édouard. On se parle pendant tous le trajet jusqu'à la maison. Je lui dit que j'ai croisé sa mère au supermarché sans plus. Il sait ce dont est capable sa mère. Je ne vois pas ce que ça ajouterai que je le lui dise,si ce n'est lui faire du mal. Car bien qu'il l'ignore tout comme moi, je vois bien que le fait que nous ne nous entendons sa mère et moi le blessé beaucoup. 

J'ai demandé à Boris de me déposer à l'hôtel Marina car je dois dire au revoir à Karl et Clémentine qui rentrent ce soir à pointe noire. 

Je le trouve dans le restaurant fe l'hôtel, tiré en quatre épingle comme toujours avec son regard joueur et son sourire en coin. 

Karl: je n'arrive toujours pas à croire que la femme intrépide que j'ai rencontré le dernier soir de septembre passé avait quelqu'un dans sa vie. 

Moi (souriante) : cette femme n'existe presque plus car trop occupé à faire que sa famille fonctionne bien. 

Karl me fait une bise avant de me tiré la chaise. Nous nous regardons un moment en souriant. 

Moi : qu'as tu ? 

Karl : te souviens tu de mon ami Mathieu ? 

Moi : oui celui dont tu disais être la mauvaise fréquentation ? 

Karl : oui celui là ! 

Moi : je penses que c'est lui la mauvaise fréquentation, bref je me souviens assez vaguement de lui. Faut dire que ce monsieur a passé le plus clair de son temps à me harceler pendant que je travaillait à l'hôtel. 

Moi : je suis désolé pour cela. Mathieu peut être quelque peu bizarre quand il se trouve en face d'un être aussi beau que toi. Je crois Farah que si tu n'avais pas cette grossesse et ne semblait pas si heureuse de ton homme, je crois que je te ferai la cour en allant jusqu'à te harceler moi aussi ! 

Moi (rire) : désolé je suis une chasse gardée sans être une chose bien sûre ! 

Karl (rire) : il a de la chance ce monsieur ! 

Moi : je ne vous fait pas dire mais moi j'ai encore plus de chance de l'avoir. C'est un homme extraordinaire, tellement généreux, tellement bon ! 

Karl (me tenant la main) : c'est tellement beau de voir tes yeux quand tu parles de lui ! 

Clémentine : Je vous dérange les amoureux ? 

Karl (me carréssant amicalement la main) : non pas du tout.

Nous passons un agréable fin d'après midi en parlant du beau temps, de la prochaine saison sèche et surtout de l'arrivée prochaine de notre tout petit comme le dit mon cher Édouard. 




Farah, rebelle de la...