Nouvelle vie

Ecrit par Boboobg


.... Orelie Tchibanga.... 

Farah : je ne vois pas de quoi tu parles Orelie ! 

Moi : arrête de jouer à la timide, si tu t'es retrouvé enceinte c'est que tu as fais la chose non? Donc donne moi le secret.

Farah (rire) : tu es bien folle !

Moi (sérieuse) : je suis très contente pour toi tu sais, pour une fois, tu laisses une autre personne porter ta charge. Je te souhaite d'être heureuse et surtout ne laisse personne entacher ton bonheur tu comprends. 

Farah : merci, je vais essayer d'éviter sa mère comme je le peux. 

Moi : OK, en tout cas, n'hésite pas à m'appeler. C'est vrai que je n'y connais rien sur le comment vis une femme enceinte mais je suis prête à aider ma sœur.

Farah : merci orelie, c'est touchant de savoir que je peux compter sur toi. 

Moi : bisous ma belle !

Après avoir raccrocher, j'ai enfui mon téléphone dans la poche de ma blouse avant de retourner à mon travail. 

Ça fait une semaine que j'ai commencé, et tout se passe bien. C'est une grande clinique privée, situé au centre ville. Le salaire est conséquent et surtout les malades ne sont que des gens friqués. Je préfère ça que d'aller me faire chier dans le publique avec leur salaire médiocre. 

Je pose quelques perfusions avant de m'asseoir en attendant des les enlevés puis de rentrer chez moi. Je sors mon téléphone et vais sur Instagram. 

- donc c'est ainsi que vous travaillez ? 

Je le retourne sur un homme grand, de teint sombre assez bel homme je dirai mais son regard glacial ne me dit rien qui vaille. A voire son badge, c'est un médecin donc je remet direct mon téléphone dans ma poche avant de lui montrer un sourire timide. 

Moi : excusez moi docteur !

Lui (me regardant méchamment) : vous êtes nouvelles ? 

Moi : oui 

Lui : avez vous des compétences? Qui vous a embochez ? 

Seigneur c'est quoi ces questions ? 

Moi :.... 

Lui : nous sommes un établissement de confiance, vous ne pouvez pas être là à manipuler votre téléphone au lieu de travailler. 

Moi : je viens de m'excuser ! 

Lui : je vous préviens de ne.... 

Moi (le coupant) : non mais arrêtez, c'est quoi ? Vous vous êtes levée du mauvais pied aujourd'hui ou vous m'avez vu dans vos rêves vous encorcelé?c'est quoi cette manière d'agresser les gens ? Vous avez vous un patient à l'agonie ici ? Ce n'est pas parceque vous êtes médecin que vous allez vous permettre de me faire chier sous prétexte que vous m'avez attraper en train d'utiliser mon téléphone ! 

Lui (décontenancé) : c'est à moi que vous vous adressez de la sorte ? 

Moi (lisant sur son badge) : oui a vous, docteur Luc Ngatsie, c'est à vous ! 

Lui : soyez donc prête à ne pas faire long feu ici ! 

Moi : mouf ! 

Il a quitté devant moi en allant dans une des chambres de l'étage. Mais c'est quoi ? Qu'on se connaît d'où et puis tu vas venir me crier dessus parceque quoi ? Tu ed médecin ? C'est ce que je manges ? 

J'enlève le dernier cathéter, quand j'entends des cries venir du couloir. 

Une dame vient avec un bébé dans les bras, elle pleure et crie en faisant tout un vacarme. 

Elle (en larme) : sauvez mon bébé, je vous en prie ! 

La secrétaire : madame vous n'avez pas de carte vital, ni d'assurance, je ne peux pas accepter de vous prendre. Allez dans une autre clinique. 

La dame n'arrête pas de pleurer, ça me font le cœur. 

Le médecin de tout à l'heure sort et vient vers nous en courant dans doute alertée par led cries. 

Lui : mais qu'est ce qui se passe ? 

La réception : elle n'a pas de papier, on ne peut rien faire ! 

Il commence à discuter avec la réceptionniste pour que celle ci, enregistre son nom à la place de la femme quand je remarque que l'enfant a perdu connaissance. Je n'ai pas le temps de réfléchir que le voilà déjà en train d'arracher l'enfant des bras de sa mère et de m'emmener dans une des chambres vide. 

Je le pose a terre et cherche un pouls, que je ne trouve pas. Je le met dans la bonne position avant de commencer un massage cardiaque een alternant avec du bouche à bouche pendant une dixaine de minutes avant d'arrêter et de prendre son pouls .je souffle, il est revenu. 

Je le retourne en souriant pendant que le médecin de tout a l'heure va s'en occuper. 

La mère : merci, merci beaucoup ! 

Moi :de rien madame ! 

Je vais me changer la joie dans le cœur et sort de la clinique pendant que la réceptionniste me regarde avec l'air de vouloir ma mort. Pfff une sans cœur comme ça. 

Après avoir fini mon service, je sors incognito de la clinique. Et comme depuis le début de la semaine, monsieur Mpo est dans sa voiture en train de m'attendre. Au lieu de dépenser mon argent à payer des taxis, j'ai un chauffeur personnel. Mais si il pense que je vais revenir sur ma décision, et bien c'est ne pas me connaître. 

Moi (mettant ma ceinture) : je dois aller à Asia, j'ai des courses à faire ! 

Gaston (me regardant) : donc même me faire un sourire c'est un problème ? Même une petite bise ? Moi qui t'évite de gâcher ton beau teint sous le soleil ? 

Moi : comme c'est moi qui t'es demandé d'être là tchrrrrrrr ! 

Gaston : ne refait plus ce son, tu sais que je n'aime pas ça ! 

Moi : et puis quoi ? 

Gaston (s'énervant) : une semaine que je viens te chercher et te ramener alors même que je ne veux pas que tu travailles. Je veux les clés de chez moi Orelie. 

Moi (le regardant) : c'est chez moi et tu n'aura pas les clés. C'est toi qui veut une femme mais ne veut pas l'honorer devant sa famille ? Devant les gens ? Que tu vas l'utiliser jusqu'à quand ? 

Gaston : tu sais bien que je ne peux pas ! 

Moi : tu peux mais tu ne veux pas c'edt different. Emmène moi a Asia où je vais chercher un taxi qui m'emmènera. 

Gaston (me regardant) : tu sais que je t'aime Orelie, tu le sais très bien mais ce n'est pas pour cela que tu dois te donner le droit de me faire chanter. 

Moi (soutenant son regard) : oui tu m'aimes mais cela ne t'empêche pas de me tromper avec d'autres déjà que c'est avec moi que tu trompes ta femme. Je ne te demande pas le saint Gral mais un minimum d'honneur. Si tu m'avais dit que tu étais marié quand tu me faisais la cour, tu sais bien que jamais je n'aurai accepter. Tu as attendu que je sois ronde dingue de toi pour le faire parceque tu me savais déjà atteinte. Mais amoureuse ou pas, ça fait déjà trois ans que je suis la maîtresse et j'en ai marre. Tu remettra les pieds dans ma maison quand ta famille et toi serez allé me doter chez mon père. 

Il a démarré sabs plus rien ajouter. J'ai effacé une larme qui s'était frayer un chemin sur ma joue pendant que je parlais tchrrrr. 

Dès qu'il s'est garé devant Asia, je suis descendu pour foncer à l'intérieur de sorte qu'il ne m'accompagne pas. Mais en remplissant mon chariot, monsieur m'attendait à la caisse et à tout payer, mais pour moi quoi ! 

Gaston (se garant devant chez moi) : on se voit demain à sept heure trente ? 

C'est l'heure à laquelle je sors de la maison parceque le service de jour commence à huit heures. 

Moi :hum 

Gaston (posant sa main sur ma cuisse) : kitisa motema mama, o lingui na kufa? O ko boma nga na souci (adouci ton cœur maman, tu vas me tuer de soucis)! 

Je retire sa main et sors de la voiture en allant chercher mes courses dans le coffre. Il sait très bien que même s'il descendait pour m'aider, il ne passerai pas ce portail. Ce marriage, je le veux ! 


.... Farah Odongo..... 

Si quelqu'un m'avait dit que j'aurai ainsi baissé toutes mes armes devant Édouard Ngoma je ne l'aurai pas cru. 

C'est vrai que c'est l'une de mes plus ancienne relation car les autres de fatiguaient vite de la princesse de glace comme m'avait surnommée mon premier petit ami. Pendant que lui a toujours tenu bon malgré mon sale caractère, il est toujours là. 

Oncle Philippe n'a pas été tendre avec lui loin de là, il lui a fait payé une amande pour m'avoir mise en cloque sans que ma famille ne le connaisse. Comment il aurai pu savoir que c'est moi qui ne lui ai jamais laissé le temps de le faire ? Le pauvre il a gardé la tête baissé pendant que son père tentait d'adoucir le cœur de mon oncle. 

Après une heure de palabre, j'étais enfin en couple avec Édouard. Oncle Philippe lui a fait promettre de venir me doter avant deux ans, car après ils considérerons cette présentation comme caduque car a t'il dit les jeunes d'aujourd'hui n3 respectent plus rien. Il lui suffit de se présenter, la fille d'autrui s'installe et voilà. Il ne prendra plus la peine de payer la dote et de l'emmener à l'hôtel, la prenant déjà pour acquise ! C'est après cela qu'on a plus souflé et que la petite fête a commencé. 

Nos affaires sont déjà à la nouvelle maison, ça me fera tout drôle demain matin en me réveillant dans cette maison. J'ai promis à madame Lambert d'aller de temps en temps leurs tendre visite. 

Comme je m'en doutais, madame Ngoma n'est pas venu, Édouard m'a glissé à l'oreille que sa mère s'est plainte de migraine. Nous savons tous les deux que c'était là un prétexte pour ne pas être là. Tant mieux qu'elle ne soit pas venue parceque je ne crois que j'aurai eu la patience de supporter ses mauvaises paroles à mon encontre devant ma famille. 

Nous sommes rentrés chez nous aux environs de 22h tellement la famille Ngoma s'est présentée avec beaucoup de boissons. Tonton a été obligé d'appeler des jeunes du quartier pour faire part à la petite fête.

Ed (me regardant) : tu vois que c'était simple ? 

Moi (souriante) : je ne veux rien entendre. 

Je vais voir si tout va bien. Erica et Belle occupe une chambre, il y'a un lit à étage, deux commode et un bureaux. Naomie, elle a sa chambre à elle toute seule ce qui l'avais mis dans un état d'extase quand elle l'avait découverte. L'autre chambre sert de débarras. 

Édouard étoile occupons la grande. Il y'a le gardien qui sert aussi de jardinier et la dame de ménage qui n'est là que le matin pour s'occuper de la maison et des filles. Elle doit rentrer chez elle a 15h. 

J'avoue que je serai vraiment allégé, déjà que je me sentais inutile pendant les préparatifs de la présentation maintenant avec le Université-maison je risque de mourir d'ennui bref on vera bien. 

Édouard (enroulant ses bras autour de moi) : ton ventre est trop doux !

Moi : tu penses qu'il te ressemblera ou moi ? 

Édouard (me mordillant le cou) : je penses qu'il pe ressemblera, regarde comment je suis la copie de mon père?

Moi (rire) : tu as raison. J'espère que ce sera une petite fille ! 

Édouard : pourquoi pas un petit bonhomme ? 

Moi : même si ma préférence est pour un petit garçon, si c'est une fille je l'aimerai de la même façon. 

On fini par faire l'amour avant d'aller se coucher. 

(...) 

Édouard rentre à Johannesburg aujourd'hui, il y fera trois mois le temps pour lui de soutenir sa thèse. 

Nous sommes à l'aéroport avec sed parents sui ont prévu de le rejoindre dans deux mois. Moi je n'y serai pas car mon ventre ne me permettra plus d'être mobile à ce moment là. 

Édouard (front contre front) : tu vas me manqué mon ange ! 

Moi : toi aussi Ed! Hate que tu en finisse ! 

Ed : hate d'en finir pour pouvoir enfin m'occuper de vous. Je t'aime et sois sage ! 

Moi : moi je t'aime aussi ! 

Marie : viens dans les bras de maman mon chéri ! 

Elle le dit en le tirant carrément vers elle. Je me contente de sourire, cette femme me déteste mais à un point, je ne comprends même pas pourquoi. Ho si parceque je suis pauvre. 

Quand l'avion de Édouard s'est envolé, je ne me voyais pas faire un trajet en voiture avec Marie donc j'ai prétexté une longue course pour que papa Ernest accepte de s'eb aller sans moi. 

Je suis en train d'arrêter un taxi quand j'entends quelqu'un m'appeler. 

Je le retourne sur un blanc, son visage me dit quelque chose mais je ne me rappelle plus où je l' ai vu. 

Il est en costume suivi par une femme blanche et au fur et à mesure qu'il s'approche de moi, je me rappelle de lui. 



Farah, rebelle de la...