Chapitre 31 : Amour impossible???

_"Ceci est une œuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait purement fortuite"_

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**Jeanno**

J'allais me préparer mon petit déjeuner à peine Thénnet m'a rappelé qu'il était là. J'ai tout laissé au gardien et je suis partie. 

Je n'ai pas dit de venir à l'endroit exact où je me trouvais on ne sait jamais maman pourrait être avec lui. Alors je l'ai rejoins dans la deuxième rue. Arrivé sur place j'ai vu qu'il était avec mon père et Fahara.

Papa : tu attends quoi pour entrer?

Moi (entrant dans la voiture) : bonjour 

Papa (me regardant): tu étais chez qui? Et pourquoi tu ne voulais pas qu'on vienne jusque devant la maison?

Moi : papa s'il te plaît comment tu vas?

Papa (me grondant) : tu as dormi où ?

Moi : dans la maison de mon ami là celui dont je t'ai parlé une fois.

Papa : je veux connaître toutes tes fréquentations.

Moi : ...

Papa : ne me déçois pas Jeanne-d'Arc (regardant mon frère) Thénnet démarre la voiture.

Thénnet (me regardant) : tu as déjeuné ?

Moi : non

Thénnet : on va déjeuner au Glacé papa tu veux?

Papa : oui allons y...

Comme il est devant et moi derrière lui, je me suis accrochée à son siège par derrière.

Moi : papa je ne voulais pas te faire du mal à toi. 

Papa : quand on te parle, il faut écouter c'est tout tu es une grande fille maintenant arrête tes gamineries tu prends de l'âge

Moi : mais j'écoute c'est maman. 

Papa : et je ne veux pas me battre à chaque fois contre ma femme à cause de toi.

Moi : je suis ta pupuce non?

Papa : tu es grande.

Moi : tu ne m'aimes plus alors ?

Papa : ne joue pas avec moi.

Moi (lui faisant la bise sur la joue): mouuuak (encore) mouuuaaak (encore)  mouuaakk 

Papa : Oh là c'est bon demoiselle. 

Thénnet : moi je vais finir par te ligoter un de ses quatre reste tranquille

Moi : lol

J'ai repris ma place dans le siège. 

Moi (chuchotant à Fahara): on t'a tapé hier?

Fahara (chuchotement) : non inh. 

Moi : et ta maman ?

Fahara : elle m'a grondé je n'ai même pas mangé hier avant de me coucher.

Moi : en tous cas c'était top la soirée d'hier. 

Fahara : oui mais on a pris de gros risques.

Moi : laisse ça ...

Thénnet nous a conduit au salon de Thé nous avons déjeuner sur la terrasse qui donnait vue sur la mer. 

Petit déjeuner riche et copieux je me suis régalée en oubliant le reste du monde et tout ; mes péripéties avec. 

Après une heure trente d'assise et de discussion entre papa et son fils, nous sommes rentrés à la maison. "La maison de l'autre" je n'ai même pas grimacé un peu en pénétrant le séjour. 

Moi (passant mon chemin): bonjour 

Maman : reviens ici tu vas où ?

Moi (m'arrêtant): dans ma chambre.

Maman : quelle chambre ? Tu étais où ?

Thénnet : maman 

Maman : laisse moi parler

Maman Kami (en wolof): Mâwa tu ne sais pas que tu es grande ou-bien ? Tu continues avec tes enfantillages à quel moment tu vas grandir? 

Moi : ...

Maman : tu as passé la nuit où ?

Moi : ...

Maman : à qui je parle ?

Moi : chez un ami

Maman : ton petit ami?

Moi : non

Maman : le copain de ta sœur ?

Moi : non plus

Maman : tu t'es transformé en vagabonde c'est ça non?

Moi : ...

Maman : Très bien, sache que si tu t'agites et tu tournes les yeux comme ça dans tous les sens et tu me ramènes une grossesse sans père tu vas dégager de chez moi et aucun juge ne réglera ton cas.

Moi : ...

Maman : tu veux ta liberté non? Très bien tu l'as fais en ce que tu voudras mais gare à toi si tu ne me finis pas ses études de droit. Gare à toi si tu me ramènes une grossesse à ton âge... J'ai finis de parler désormais ta vie t'appartient allez quitte devant moi...(me regardant avec insistance) regardez comment elle est debout comme une...tchrummm...Je te préviens si jamais... si jamais...

Elle pense que toutes les filles sont pareilles où quoi? Mais c'est quand même regrettable de savoir que ma mère ne connait aucune de ses filles en réalité. 

Maman : quitte devant moi j'ai dit.

Ouais c'est dit maintenant inh ma liberté je l'ai arraché et ceci de force si je devrais attendre jamais elle ne m'aurait donné. Désormais à moi la vie, les découvertes ; les aventures ; les voyages.  Je veux explorer le monde aller de ville en ville en avion, en bateau, en voiture ....et vivre ma vie comme ci chaque jour était le dernier pour moi. Ce n'est pas tombé dans les oreilles de sourd j'espère...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

**Sally**

Moi : assied toi maman je t'apporte de l'eau.

Maman : non Sally pas besoin d'eau.

Moi : tu vas faire ce long trajet pour rien? Attends là je reviens.

Je me suis dépêchée de lui servir un verre d'eau simple je sais qu'elle dira non à l'eau fraiche.

Moi (revenant vers elle): tiens ça

Maman (prenant) : merci ma fille.

Elle a bu une gorgé 

Moi (souriante): comme ça fait du bien de te revoir (me levant) tu as faim? Il faut que tu manges...

Maman (me retenant par le bras): Sally assied toi

Moi (observant son regard) : qu'y a t'il maman? 

Maman : assied toi.

Moi (reprenant ma place) : maman ?

Maman (me regardant) : nous devont retourner au Mali aujourd'hui même.

Moi : nous ?

Maman : oui toi et moi.

Moi : mais pourquoi ? Il y a quelle urgence?

Maman (baissant les yeux): c'est ton père.

Moi : il a quoi?

Maman (levant les yeux) : il veut que tu rentres, il ne se sent pas bien et il veut te voir.

Moi : Mais pourquoi tu ne m'as rien dit ? Rassures moi papa va bien?

Maman : ça ira pour lui si tu rentres.

Moi (soupirant) : Inch Allah ça ira...alors demain on pourra rentrer?

Maman : non aujourd'hui même on doit prendre la route.

Moi : tu rigoles mère qu'est ce que tu dis ? On ne peut pas faire le trajet je te propose de rester ici dormir ce soir et demain matin on prend la route.

Maman : non Sally c'est une urgence

Moi : okay okay

Si c'est si urgent c'est que papa a vraiment besoin de moi...mais ça va être compliqué le lundi je dois être au travail et je ne peux pas m'absenter. 

Moi : et mon travail? Je ne peux pas m'absenter si longtemps.

Maman : trouve un moyen ma fille

Moi : je dois écrire une lettre soixante douze heures à l'avance je me rends compte maintenant que je ne peux même pas. Tu aurais dû m'avertir depuis j'allais prendre mes dispositions vraiment je ne peux pas partir je suis désolée.

Sally : et ton père ?

Moi (la regardant) : je vais te remettre de l'argent pour le soigner et d'ici j'aurais des nouvelles. Dans la semaine je vais régler la situation et prendre une semaine pour aller le voir.

Maman : tu penses que argent peux acheter tout ? Ce n'est pas une question d'argent Sally. Tu dois obéis à ton père.

Moi : Mais mère s'il te plait ce travail c'est toute ma vie et j'ai des responsabilités au boulot

Maman : tu as aussi des responsabilités dans ta famille ils doivent comprendre ça.

Moi (soupirant) : je vais devoir appeler pour voir si mon responsable peut me donner quelques jours. Mais par contre on ne peut pas prendre la route aujourd'hui sachant qu'on a plus d'une vingtaine d'heures à faire.

Maman : rapidement on prend la route et demain on sera a destination très vite allez apprête toi vite 

Moi (réfléchissant) :....

Maman : Sally??

Moi : je vais d'abord appeler mon supérieur (prenant mon téléphone) je vais inventer quoi maintenant ?

Maman : dis lui la vérité.

Moi : et si il dit non?

Maman : ...

J'ai appelé mon chef devant ma mère pour demander une semaine d'absence... Il n'était vraiment pas d'accord j'ai eu plus de dix minutes à le convaincre. 

Ah c'est la vie tu veux quoi je n'ai pas le choix je suis le seul enfant de mon père et quand il a besoin de moi je dois être là. 

J'espère juste que ce n'est pas grave et que maman ne me cache rien pour ne pas m'inquiéter.

Moi : je vais attendre l'arrivée de ma copine .

Maman : oh non ma fille il faut qu'on se dépêche.

Moi (me levant): je me demande si tu n'es pas fatigué à refaire ce trajet sans repos.

Je suis entrée dans ma chambre et elle m'a suivi.

Maman : je vais t'aider à ranger rapidement.

J'ai sorti une valise et j'ai trié quelques vêtements dans le placard le minium dont j'aurais besoin pour la semaine. 

Maman : et ton amie elle dort où ?

Moi : dans la chambre d'en face

Maman (prenant le comprimé que j'avais pris pour les maux de tête) : et ça fait quoi ceci ?

Moi : j'avais pris pour les maux de tête.

J'ai tourné tourné dans la chambre en cherchant quoi prendre encore.

A l'instant Morane a passé la porte j'ai su que c'était elle.

Morane (fredonnant une chanson) : humm humm la la la la la 

Moi : elle est là viens mère.

Maman m'a suivi au salon

Morane : coucou ...(levant la tête) eehh....bonnn...bonsoir

Moi (souriante) : c'est ma mère

Morane (posant son sac): ooh bonsoir maman soyez la bienvenue

Maman : merci ma fille

Moi : c'est Morane celle dont je te parle souvent. 

Morane : je suis enchantée de vous connaître, je vois maintenant d'où Sally tient sa beauté. 

Moi (riant): tout le monde dit ça oui.

Morane : Sally m'a beaucoup parlé de vous, on ne savait pas que vous veniez sinon j'aurais pu vous faire un repas à manger. 

Maman : non ce n'est pas la peine.

Morane (me regardant) : Je reviens justement du marché je vais cuisinier 

Moi : non Morane elle repart

Morane : ah bon? Ce n'est pas vrai

Moi : oui va déposer ton sac à la cuisine.

Morane : okay je viens. 

Quand elle est partie maman m'a interrogé.

Maman : pourquoi tout son corps est exposé ? Elle sort sans voile sur la tête ?

Moi : shuut (m'en allant) Poupie viens s'il te plaît (entrant dans ma chambre)

Morane (devant la porte) : il y a quoi? tu fais ta valise?

Moi : oui je dois me rendre à Bamako j'en ai pour une semaine. 

Morane : pourquoi ?

Moi : mon père est malade il veut me voir.

Morane (soufflant) : je suis navrée, j'espère qu'il ira bien.

Moi : je l'espère aussi ma belle, maman ne veut pas attendre demain

Morane : je comprends parfaitement.

Moi : bon je suis prête ...

Oh non j'ai oublié certaines choses, j'ai fait un tour à la salle de bain récupérer mes accessoires de toilette. J'ai tout rangé dans la valise, j'ai aussi dressé mon lit avant de sortir. 

Morane : tu n'as même pas manger attends tu auras faim en route. 

Moi : non pas besoin

Morane (s'en allant) : si...attendez je vais vous faire un emballage. Tu vas quand même dormir sur la route non?

Maman (me regardant) : c'est comme ça vous vous habillez ici?

Moi : mais pourquoi tu insistes là dessus encore ?

Maman : elle a laissé son corps nu comme ça pour aller jusqu'au marché ?

Moi : elle a porté une tenue à petite manche je ne vois pas le mal.

Maman : ah bon donc tu sors comme ça aussi ?

Moi : tout le monde ne met pas de voile tu sais? En plus il fait trop chaud ici tu n'as pas remarqué ?

Maman : ah

Moi : c'est bon mère

Morane (revenant avec un colis) : tiens voilà j'ai mis aussi de l'eau et une bouteille de jus, j'ai ajouté des oranges que j'ai prise chez mame.

Moi (prenant le sac): merci beaucoup poupie (regardant ma mère) ça y est. 

Maman (regardant Morane): merci beaucoup ma fille

Morane : je vous en prie et prompt guérison à votre mari.

Maman : merci

Morane : tiens moi informer de la situation

Moi (la serrant dans mes bras): merci ma chérie, tu vas me manquer même si c'est pour une semaine.

Morane : je vais dire quoi à Idriss? Tu vas l'appeler ?

Moi : appel le et dis lui que je suis partie au Mali je reviens dans une semaine si l'état de mon père s'améliore.

Morane : Inch Allah ça va aller...bonne route

Nous : merci

Morane : n'oublie pas de m'appeler inh

Moi : bien sûr.

Morane : tu as pris ton chargeur ?

Moi : oui

C'est autour de 16h que nous avons pris la route pour Bamako décidément...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

**Thénnet**

Moi (prenant le reçu): merci bien

Elle (souriante) : je vous en prie monsieur CHAGOURI

Idriss (venant vers moi): alors? 

Moi (lui remettant le reçu): tiens ça, tout est prêt j'ai réservé la table du milieu pour toi.

Idriss (excité comme un gamin) : tu as donné les instructions inh? 

Moi : oui d'entrée une musique romantique vous accueille puis vous vous installez le repas 

Idriss : pas le repas, la bague d'abord.

Moi : oui oui la bague sous les couverts ne t'en fait pas ce sera parfait. 

Idriss (se frottant les mains): j'ai hâte en même temps je stress. 

Moi : tu m'as devancé mais le mariage sera célébré ensemble.

Idriss (me donnant un coup): je ne sais pas ce que tu attends.

Moi : ce sera après toi.

Idriss (regardant sa montre): seize heures il faut que je rentre me reposer un peu d'abord

Moi : fais toi tout beau, tu me raconteras après, c'est le début d'une nouvelle vie qui commence pour toi mon frère. 

Idriss : et si elle rejette ma demande ?

Moi : tu vas essayer encore et encore. 

Idriss : j'ai l'habitude de décevoir mais là j'ai peur d'être déçu.

Moi : ça n'arrivera pas, c'est quand même toi non? L'irrésistible, le tombeur, le charmeur.

Idriss (riant ): n'importe quoi

Moi : oui

Le mariage c'est quelque chose inh si on me disait que mon cousin allait pensé ainsi un jour je dirai non. Malgré la situation avec la tante à la maison il tient tête et se bat pour ce qu'il veut notamment pour une femme ah là il y a du changement.

Mais bon après tout moi je trouve que c'est son bonheur qui doit passer avant tout. Voilà pour quoi il se précipite à prendre la maison et quitté. 

Avec moi je ne sais pas comment ça se passera mais ma mère devra s'y faire on vit pour nous pas pour les autres, il est vraiment temps pour nous de fonder notre famille...# page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

*Adama**

Moi : pourquoi avoir mis tout ce temps?

Lui (la mine serré et le regard froid): tu ferais mieux de la fermer.

Moi : tu me déposes chez moi?

Lui (démarrant): le patron veut te voir d'abord.

Moi (mettant ma ceinture) : ...okay j'espère que la police ne nous a pas suivi, ils sont capables de nous coller un mouchard au dos.

Après dix mois d'emprisonnement et de torture ici, je suis enfin libre. Je ne sais pas qui m'a vendu mais je vais finir pas trouver la personne. Ce qui est sûr c'est un proche à moi qui savait que j'avais de la marchandise en ma possession et que j'étais dans ce bar. Et croyez moi si je découvre la personne je vais lui faire payer chaque coup que j'ai reçu et chaque souffrance enduré. Croyez moi je suis sortie plus que enrager et ce n'est pas ça qui va me faire reculer. Je me suis engagée dans une affaires et je vais la tenir jusqu'au bout je n'ai pas peur.

Lui (changement de programme) : je te dépose chez toi

Moi : dans mon quartier ?

Lui : tu veux que ça soit dans mon quartier peut être ?

Moi : mais oui pourquoi pas? Je ne veux pas retourner au quartier toute suite.

Lui : je te dépose chez toi et point

Moi : pfff

Lui : ...

Moi : et moi qui voulait prendre une bonne douche

Lui : tu la prendras chez toi. 

Pfff c'est l'un des gardes de Dreyfus. Toujours aussi renfermé, il ne sourit jamais. 

Il m'a déposé chez moi et comme je m'y attendais les commères étaient au rendez-vous. Même pas un bonsoir, je m'en fous d'eux. Je pense même que je vais quitter ce quartier car depuis que Thénnet m'a foutue la honte ici ça racaille de partout.

Nassara (me voyant) : on t'a libéré ?

Moi (passant la porte) : tu ne t'y attendais pas n'est ce pas?

Nassara : non pas du tout mais je suis contente.

Moi (la fixant) : c'est toi qui m'a dénoncé ?

Nassarra : mais enfin je nr suis pas stupide. tu sais que jamais je ne ferais ça. Si je te fais ça alors ce n'est pas à toi c'est directement à moi. 

Moi : humm je trouverai bien la personne. Je vais me laver je retourne voir Dreyfus tout à l'heure.

Nassarra : tu savais qu'il y avait des nouvelles ? 

Moi : oui chaque jour il y a une nouvelle...attends tu...(réalisant) qui sont ces nouvelles ?

Nassarra : bon je ne sais pas vraiment.

Moi (réfléchissant) : il faut qu'on se renseigne

En même temps c'est absurde je n'ai rien contre elles. On dit souvent que l'ennemi est toujours proche sans qu'on ne sache alors il faut que je garde l'œil ouvert. 

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**Idriss**

Moi (me relevant le téléphone à l'oreille) : pour quoi elle est partie?

Morane : son père est malade.

Idriss : elle ne m'a rien dit 

Morane : elle m'a demandé de t'informer. 

Moi : elle revient quand ?

Morane : je ne sais pas exactement

Moi (me grattant la tête) :  d'accord je vais l'appeler. 

Morane : okay

Click 

Et moi qui ai tout préparé pour ce soir ? Il va falloir que j'annule tout. 

J'ai rappelé mon cousin pour qu'il aille s'occuper de ça puisque c'est décidément pas de chance pour moi. 

Ensuite j'ai rappelé Sally mais sa ligne ne passait pas. J'espère bien que ce n'est rien de grave avec son père....#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

Toute la soirée j'ai essayé de la joindre et le lendemain aussi mais ça ne passait pas je suppose que son portable est déchargé et qu'elle me rappellera après.

Dans la soirée Thénnet est passé me remettre la bague. 

Thénnet : elle va revenir

Moi (rangeant la bague) : oui mais je suis un peu triste.

Thénnet (riant) : tu es sérieux ?

Moi : bah oui à l'heure qu'il est elle serait déjà ma fiancée.

Thénnet : tu parles comme ci elle n'allait jamais revenir. 

Moi : on fait un tour?

Thénnet : j'allais sortir avec Morane tu peux venir si tu veux.

Moi : pour tenir la chandelle ? Je ne dirai pas non si tu m'offres un verre.

Thénnet (riant) : ou-bien tu veux joindre Amara à nous?

Moi (levant les yeux): pitié 

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**Sally**

Moi (choquée) : non mère tu ne m'as pas fait ça ?

Maman : je n'avais pas le choix

Moi : que de me mentir?  Vous avez organiser tout ceci pour quoi au juste? (Regardant mon père) mentir sur la santé alors que tu n'es pas malade? Tu es parfaitement en bonne santé je me rends compte.

Maman : ton père m'a forcé à le faire

Moi : forcé à quoi et pourquoi ?

Maman : tu es restée trop loin de nous, il fallait que tu rentres.

Moi : mais j'ai une vie là-bas, un travail une deuxième famille.

Maman : nous sommes ta famille 

Papa : assied toi Sally il faut que ce soit moi qui t'annonce la nouvelle.

Moi : comme ci ça ne suffisait pas.

Papa : ne me manque pas de respect assied toi

Moi (prenant place): ...

Je n'ai qu'une seule envie m'en aller d'ici.

Papa : je t'annonce que dans trois jours tu vas te marier?

Moi (le cœur en mouvement) : ...c'est une blague 

Maman : ton futur mari s'appelle Osseni 

Moi (n'en revenant): mais c'est absurde qu'est-ce que vous me dites là ? Mère tu ne m'as pas fait ça ? Tu m'as envoyé ici pour me marier de force?

Maman : c'est un homme bien il s'est engagé auprès de nous. C'est le fils aîné de...

Moi (la coupant) : non je ne veux rien entendre non non pourquoi (les regardant) je ne vais pas me marier je vois préviens.

Papa : nous avons pris des présents, le mariage coutumier a été célébré. Dans dans trois jours tu vas épouser Osséni vous allez vous rencontrer demain.

Moi (criant de toute mes forces): Nonnnn (arrachant le voile sur ma tête) nonnnnn mon Dieu j'ai été piégé par ma propre mère ...nonnn

Papa : cesse de crier, nous avons tout préparé il ne reste que la célébration.

Moi : nonnnn (hurlant) Idriss nonnnn j'ai une vie, j'ai un homme que j'aime nonnnn s'il vous plaît non

Maman : Sally pourquoi tu cries, tu vas alerter les voisins, il fait nuit.

Moi : pourquoi? (Les regardant) elle vous a payé ? Cette femme vous a payé pour m'éloigner de son fils c'est bien ça ?

Eux (me regardant) : ...

Moi : Vous avez acceptez les cinq cent millions ?

Maman : tu parles de quelle femme ?

Moi : pourquoi vous me faites ça, vous n'avez pas demander mon avis vous ne pouvez pas me faire ça. Je ne vais pas me marier.

Papa : Aïcha emmène ta fille à l'intérieur. 

Maman (venant vers moi): viens

Moi : ne me touche pas s'il te plaît.

Maman : ne me crie pas dessus.

Moi (snif): je ne peux pas me marier c'est impossible. 

Papa : voilà, c'est toi qui voulait la laisser partir voilà qu'elle revient avec les mauvaises habitudes. Elle te manque de respect et te crie dessus. Elle va le faire comme toutes ses filles de la ville là-bas.

Maman (me regardant en soupirant) : ...

Je suis retournée à l'intérieur chercher mon sac pour prendre mon portable qui est déchargé depuis hier en chemin. 

Je prends le chargeur et le branche. 

Il faut que j'appelle Idriss, il faut qu'il vienne, il faut qu'il me sorte d'ici (tournant en rond dans la pièce). Comment j'ai pu tomber dans ce piège? Pourquoi ils me font ça. Allah pourquoi ma propre mère?...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

Je ne peux pas fermer les yeux, je suis sortie prendre l'air dehors et réfléchir le temps que mon portable ne prenne la charge. Ça prend trop de temps il est complètement vidé. Et moi je suis simplement dévastée, je n'ai plus le contrôle de la situation plus du tout. J'ai pris place sur le banc qui était sous l'arbre. Je n'arrive pas à me concentrer. 

Quelques minutes après je me lève dans l'intention d'aller prendre mon portable mais la curiosité m'a retenu près de la fenêtre de mes parents pour écouter leur conversations.

Maman : tiens

Papa : contrôle ta fille, il ne faut pas qu'elle nous honnisse. 

Maman : je contrôle, mais je sens que ma fille ne sera pas heureuse. 

Papa : c'est pour son bien, elle nous remerciera après.

Maman (soupirant très fort): ...

N'importe quoi c'est du n'importe quoi je suis retournée à l'intérieur et c'est là j'ai remarqué que mon portable n'était plus là.

Moi : mon portable (cherchant) mon porte monnaie

Maman (derrière moi) : c'est avec ton père. 

Moi (lui faisant face) : pourquoi ?

Maman : pour que tu ne fasses pas de bêtise.

Moi : quelle bêtise mère qui vous a payé ?

Maman : tu comptes t'en allé ?

Moi : oui je vais partir d'ici, tu m'as piégé

Maman (chuchotant) : j'ai été contraint de le faire.

Moi : tout ça dans mon dos

Maman : Ton père m'y a obligé.

Moi : tu pouvais me dire la vérité 

Maman : après demain tu te maries Sally. 

Moi (en larme) : non depuis quand? Depuis quand vous aviez planifiez ça dis moi la vérité mère

Maman : depuis des mois maintenant il fallait que tu reviennes. 

Moi : pourquoiiii s'il vous plait...Qui est Osseni? Moi je voulais te raconter mon histoire, tu ne m'a même pas laisser le temps de parler. Maman j'aime quelqu'un d'autre. Idriss c'est toute ma vie je ne peux pas vivre sans lui. Qui vous as payé ?

Maman : de quelle femme tu parles? 

Moi (me jetant à ses pieds) : donnez moi mon portable, rendez moi mes affaires s'il vous plait.

Maman : je ne peux pas Sally, je ne peux pas. S'il te plaît ne nous honnis pas ton père et moi. 

Moi (me levant) : Tout d'un coup ma vie a basculé et ceci par la faute de mes parents...comment je vais vivre avec un homme que je ne connais pas, comment je vais vivre sans l'amour de ma vie (regardant ma mère) comment? 

Est-ce ces deux femmes qui m'ont éloigné de cette manière ? Qu'est-ce qui se passe avec moi? Je n'ai jamais demandé ça moi, tout ce que je voulais c'est avoir une vie simple et tranquille (snif) je ne peux pas, Allah sait que je ne peux pas. Je n'ai pas droit à un peu de bonheur moi aussi? Est-ce que notre amour est vraiment voué à l'échec ? Est ce un amour impossible ? 

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A suivre...