A chacun ses problèmes

Ecrit par Lulu-marie

Chapitre 30 : A chacun ses problèmes


_"Ceci est une œuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait purement fortuite"_


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[**Les événements de la veille**]


(Quelques heures plutôt)


**Idriss**


Amara (venant vers nous) : ça va Idriss? 


Moi (la regardant): oui super bien


Amara : ce soir tu as l'air heureux. 


Moi : je le suis. 


Amara (regardant Thénnet): humm toi aussi, je peux savoir ce qui vous rend heureux ? 


Thénnet : c'est entre homme


Amara : j'ai remarqué que vous me faites des cachotteries maintenant.


Thénnet : depuis que tu es partie, tu as perdu ta place ma belle. 


Amara (s'asseyant au milieu de nous) : oh non j'ai toujours ma place là...allez raconter je veux tout savoir.


Moi : il n'y a rien à raconter.


Amara : pfff vous avez changé.


Thénnet : c'est normal 


Amara (tirant la tronche): et ta copine ?


Moi : elle va bien, d'ailleurs elle te passe le bonsoir. 


Thénnet (se levant) : je vais me servir un autre verre tu en veux?


Moi : non merci.


Thénnet : et toi Ama?


Amara (lui remettant son verre): oui je veux bien. 


Thénnet : okay


Amara : je pense passer le week-end ici tu en dis quoi?


Moi (la regardant): ne perds pas ton temps avec moi.


Amara : pardon ?


Moi : ne perds pas ton temps parce-que je ne t'aime pas et arrête de te faire manipuler par ma mère. 


Amara : Tu me blesses par tes paroles. 


Moi : arrête de me coller et ça devient ridicule à chaque fois (me levant). 


Amara : moi je t'aime c'est tout et j'aime être en ta compagnie. 


Moi : on ne force pas l'amour, je t'ai dit que ce qu'il y avait entre nous était du passé. 


Amara : pour toi.


Moi : mais avance à la fin car moi j'ai avancé. Tu disparais tu reviens ; tu disparais tu reviens, tu penses faire quoi là ? Tu n'as plus autre occupation à par me coller? Ça suffit n'écoute pas ma mère elle n'en fait qu'à sa tête elle. Toi tu es très intelligente pour savoir que quand tu ne plais pas à un homme c'est qu'il n'y a rien à faire, c'est à croire que je suis le seul mec sur cette terre ou le seul avec qui tu as eu des relations... Amara voir ailleurs s'il te plaît.


Thénnet (revenant avec son verre) : tiens Ama


Amara : merci j'en ai eu ma dose, bonne soirée.


Thénnet (la regardant) : oh oh j'ai raté la meilleure partie du film.


Moi (reprenant place) : qu'elle aille voir ailleurs si j'y suis. 


Thénnet (me tendant son verre) : il te faut ça pour descendre la tension


Moi (prenant le verre): merci. 


Je l'ai vidé d'un trait. 


Thénnet : tu lui as dit quoi?


Moi : la vérité.


Thénnet : ça doit faire mal.


Moi : je m'en fous.


Thénnet : je te jure mec tu as changé je n’arrive pas à y croire. 


Moi : c'est Sally


Thénnet : elle a réussi.


Dora (venant vers nous) : qu'est ce qui s'est passé ? Amara se plains à ta mère. 


Moi : ah bon?


Dora (s'asseyant près de moi): j'ai pas tout entendu mais elle disait que tu as été grossier avec elle.


Moi : pfff


Je suis resté toute la soirée à rigoler avec mes cousins et ma sœur. Amara je ne l'avais plus vu dans les parages quand je suis revenu au salon, elle est sans doute partir et c'est tant mieux.


Moi : mec je monte dans ma chambre.


Thénnet : de toute façon je rentre aussi. 


Dora : moi de même, je tombe de fatigue, je vais chercher maman. 


Moi (regardant mon cousin) : je ne te raccompagne pas tu connais le chemin. 


Thénnet (se moquant) : tu ne dormiras pas bien ce soir. 


Moi : lol, ça fait longtemps que je ne dors plus bien, donc ce soir je vais vite dormir. 


Thénnet : alors rêve d'elle.


Moi : ça c'est évident.


Thénnet : bonsoir tonton 


Papa : bonsoir fiston


Moi (à son père): bonne soirée tonton.


Jean-Pierre : Oui mon grand je suis fatigué aussi. Zaïnab merci pour ce repas...


Je n'ai pas attendu avant de monter dans ma chambre, j'ai enlevé la veste et récupéré l'écrin, je me suis jeté sur le lit aussitôt. Je l'ai ouvert et j'étais entrain de contempler la beauté de ce diamant quand ils ont frappé à ma porte. 


C'est ma mère, c'est uniquement par respect pour elle que j'ai ouvert en cachant la bague sous mon oreiller d'abord. 


Maman (entrant) : ça va? 


Moi : oui


Maman : tu as dit quoi à Amara?


Moi (la regardant): elle t'a dit quoi?


Je me rends compte que j'ai oublié l'écrin sur le drap. Elle l'a vu et nos regards se sont croisés.


Maman (se jetant là-dessus) : c'est quoi ça ?


Moi (lui prenant des mains): donne-moi ça ; ça ne te regarde pas.


Maman : pardon mais je rêve ? 


Elle s'est mise à soulever les draps et les coussins puis elle est tombée sur la bague.


Maman (dans sa main): tu es donc sérieux ? 


Moi (lui reprenant la bague) : donne-moi ça


Maman : mon fils s'il te plaît ne commet pas l'erreur de ta vie


Moi : laisse-moi commettre cette erreur alors. 


Maman : tu ne sais même pas si c'est la bonne, s'il te plaît ne fait pas ça, ce diamant t'a coûté combien? 


Moi (soupirant) : laisse-moi seul maintenant je n'ai pas de compte à te rendre.


Maman : ce diamant je suis sûre qu'il t'a coûté des millions tu l'as eu où ? Ce bijou est rare à Dakar. 


Moi (rangeant la bague) : ...c'est toi qui connais tout 


Maman : tu ne sais même pas si c'est la bonne, tu ne la connais même pas Idriss peut être elle se fout de toi tu ne sais pas...réfléchis mon fils


Moi (calmement) : tu peux sortir de ma chambre ?


Maman : D'accord fait comme tu veux, j'espère juste que tu n'auras pas des regrets après...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu. 


**Jeanno**


Oh là mais qu'est ce qui se passe? Non j'ai vu pire et j'ai connu pire, ils ne vont quand même pas nous violé ici ? Ou si? J'ai été kidnappé et relâché une fois alors je n'ai plus peur de rien. Oh la pauvre Fahara elle tremble comme une feuille morte. 


Lui1 : C'est toi Jeanne-d'Arc ?


Moi (reculant) : il n’y a pas son deux qui vous envoie cette fois ci? 


Fahara : qui êtes-vous?


Moi : Fahara laisse-moi parler ces quatre gringalets ne me font pas peur (les regardant à tour de rôle) vous savez quoi ? Je n'ai pas peur de vous qui vous envoie ? 


Lui2 (riant) : la petite n'a pas peur de nous quoi


Lui1 : Ania nous envoie te donner une bonne correction. 


Fahara : qui est Ania ?


Moi (rigolant) : Attendez Ania Thiam ? 


Lui 3 : oui


Moi : Ooh non vous n'avez pas trouvé mieux les gars? Elle vous paye combien dites-moi je vous paye le double...


Ils se sont jeté des coups d'œil rapide


Lui 4 : quoi mec? 


Lui 1 : elle ne nous paye même pas. 


Moi (lui tendant la main) : bienvenue, je vous engage 


Lui 1(me serrant la main): ...tu quoi?


Moi : désormais vous travaillez pour moi et dites à Ania que je suis invincible.


Fahara : pourquoi elle veut du mal à Jeanne-d'Arc ?


Moi : c'est une longue histoire depuis l'année dernière Fah 


Lui 3 : elle nous a demandé de te donner une correction parce-que tu lui as pris son mec.


Moi : Banel toujours Banel


Fahara : Jeanno c'est quoi cette histoire encore?


Moi : depuis quand vous me suivez? 


Lui 2: la semaine dernière


Moi : c'est quoi ton nom?


Lui 1: moi c'est Saïd, voici Abdul, Hamac et Nabil


Fahara (me regardant): vous avez fait la même école ?


Saïd : non, nous nous ne fréquentons pas, ça fait longtemps qu'on a laissé les bancs.


Fahara : Alors comment vous connaissez cette Ania?


Nabil : la rue c'est notre monde. 


Fahara : donc vous vivez dans la rue?


Abdul : oui


Moi : c'est pour dire qu'ils maîtrisent mieux le pays (les regardant) vous savez quoi, on en reparlera après là il faut vraiment qu'on y aille.


J'ai sorti ce que j'avais comme espèce dans le porte-monnaie et puis j'ai échangé mon numéro avec celui de Saïd. Ils nous ont même aidés à trouver un taxi. 


Moi : merci Saïd et tu diras à Ania que vous travaillez désormais pour moi, j'ai changé la donne.


Nabil : merde tu es adorable Jeanne-d'Arc j'aime les filles intelligentes comme toi. 


Abdul : n'hésite pas à nous faire signe si tu as besoin de nous.


Moi : bien sûr


Saïd : rentrez bien mes belles. 


Moi (refermant la portière) : merci


Fahara (au chauffeur) : Fan résidence


Lui : de jeunes filles comme vous ne doivent pas trainer la nuit.


Moi (regardant ma montre): il n'est qu'une heure.


Fahara (me regardant) : comment tu fais?


Moi : je porte une montre 


Fahara : non je ne parle pas de ça.


Moi : tu parles de quoi alors?


Fahara : de ça...je n'arrive pas à comprendre ; ces types voulaient nous faire du mal, ils voulaient te donner une correction et au final toi tu deviens potes avec eux? D'où sors-tu ce charisme Jeanne ?


Moi (haussant les épaules) : je ne sais pas, c'est peut-être un don que j'ai reçu qui sait...?


Fahara : j'aimerais tellement être comme toi avoir cette force et ce courage dont tu fais preuve. 


Moi : ne sois pas moi, sois juste toi et ne force rien. Regarde moi je ne force pas tout est naturel chez moi. Aime toi comme tu es. 


Fahara : tu es géniale Jeanne-d'Arc et pour te dire vrai je t'envie et je t'aime. 


Moi : aime-toi toi même Fahara 


Fahara : oui c'est ce que je dois faire vraiment parce que là nous sommes morte ce soir j'ai dû éteindre mon portable. 


Moi : le mien ne sonne plus depuis longtemps. 


Fahara : tu n'as pas peur de ce qu'elle pourrait nous faire? 


Moi : non


Fahara : tu penses qu'elle va nous gronder ou frapper?


Moi : je ne pense pas fahara, j'en suis sûre.


Fahara : ma mère en tout cas ne va pas me frapper mais si c'était mon père. 


Moi : ça m'étonnerait si Aïda ne me fouette pas ce soir. 


Fahara : mais pourtant tu ne dis rien?


Moi : que veux-tu que je dise là. 


Fahara (soupirant) : ...


Moi : tu as de l'argent en poche?


Fahara : oui j'ai deux mille


Moi : tu paies le transport je te rembourse après. 


Nous sommes descendues du taxi j'ai ouvert le portail et Fahara m'a suivi. 


Tout doucement nous avons pénétrés la maison, on voulait prendre par derrière mais la porte est fermée de l'intérieure alors nous avons contournés pour revenir à la porte du salon. 


J'ai mis la clé et tourné tout doucement, on marchait sur la pointe des pieds pour ne pas faire de bruit. 


Nous avons ouvert la porte du salon et la lumière s'est allumé toute seule. 


Non je suis habituée à ce genre de scène, c'est juste ma mère qui a allumé. 


Fahara (sursautant) : tata


Maman (nous regardant sévèrement) : vous n'êtes pas punie?


Moi : si mais...


Maman (me coupant la parole) : mais quoi? Jeanne-d'Arc tu es allée faire quoi dehors, tu n’as pas vu l'heure ? Deux heures du matin ? Retourne d'où tu viens.


Moi : maman s'il te plaît...


Maman (sortant la ceinture de nulle part): retourne d'où tu viens.


Ah non elle ne va pas me taper ou si? Je ne me laisserai pas faire.


Moi : d'abord j'ai entraîné Fahara, elle ne voulait pas me suivre.


Papa : Jeanno.


Moi (sursautant) : papa


Maman : qu'elle sorte de ma maison (me regardant) ou je vais te corriger ce soir tu ne vas pas t'en remettre.


Papa : c'est bon il se fait tard aller vous coucher demain on va en parler


Maman : il faut battre le fer quand il est chaud, cette fille ne me respecte pas (me regardant) tu te crois futé c'est ça ?


Moi : écoute maman j'ai 20 ans tu peux me retirer 2 ; 3 ou même 5 ans ça ne changera rien. 


Maman : il est de mon devoir de te protéger, de faire de toi une femme une vraie (hurlant) et non une pute encore moins une dévergondée. Tu es à peine la moitié de ce que je veux que tu sois Jeanne-d'Arc.


Moi (la regardant droit dans les yeux): eh ben j'ai une mauvaise nouvelle pour toi alors, écoute moi très bien maman, je ne serai jamais ce que tu veux et je ne serai jamais mieux que ce que je suis voilà. Je ne fais pas mes choses pour plaire à quelqu'un.


PAFF (une gifle)


Moi (hurlant) : aaaaaaah


Papa (hurlant): Aïda


Maman : tu fais preuve d'un culot incommensurable non mais ça te sort d'où ?


Mon cri a alerté la maison et ils sont tous sortis.


Maman Kami : Ehh Fahara tu étais où ?


Moi (la regardant dans le blanc des yeux) : Le contraire de l'amour n'est pas la haine mais l'indifférence, désormais je reste indifférente envers toi. 


Maman : tu as quel âge pour me parler? Tu veux vivre ta vie, ce ne sera pas chez moi ici, sors de ma maison.


Elle voulait me fouetter encore et j'ai attrapé la ceinture pour enrouler avec elle autour du poignet.


Moi : ... ne me frappe plus maman.


Papa : Jeanne-d'Arc lâches ça. 


Thénnet (prenant la ceinture de nos mains) : maman s'il te plaît


Maman (la colère dans la voix) : pousse toi Thénnet il faut que je lui montre qui a mis qui au monde. Qu'est ce qui te donne autant de culot?


Elle a encore de force en elle malgré son âge mais moi aussi, avant même qu'elle ne se jette sur moi j'ai couru vers la porte. 


Maman : Sors de ma maison tu retournes d'où tu viens. 


Moi (sortant): tu n'entendras plus jamais parlé de moi.


Papa (criant) : Jeanne-d'Arc reviens ici, Jeanne....


Maman : insolente ; ingrate ; fille indigne


Thénnet : Jeanne-d'Arc reviens ici...


J'ai claqué le portail derrière moi...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


C'est dans cette nuit que je suis sortie de chez moi sans aucune sécurité et sans aucun sous en poche il sonnait deux heures et demi.


Même pas trois minutes ils se sont mis à m'appeler j'ai cru qu'elle allait me suivre. Maman Kami m'a appelé, Fahara, mon frère et papa. Ce n'est pas comme si j'étais sûre d'un endroit où allé. Je suis dans le doute de qui appeler, certainement pas Hubert car il est garé pour le moment, je ne vais pas appeler Drefuys non plus encore moins Hakeem je vaux mieux que ça, appeler mon mec à cette heure de la nuit et lui dire que ma mère m'a mis dehors pendant ce temps je ne sais même pas l'état dans lequel il se trouve lui vu qu'il était ivre. Il faut que je réfléchisse rapidement. Il est deux heures et je risque gros seule dans la nuit.


Il y avait quelques rares taxi circulaient encore dans la ville. J'ai arrêté l'un d'eux et demandé de me déposer à Mermoz. Je ne sais pas si Dayana est toujours en ville j'en avais terminé avec elle et oublié, je n'ai même plus les clés de la maison. 


Je suis quand même allée sans sous j'ai vu le gardien au portail, il était surpris de me voir, j'ai pris l'argent chez lui que j'ai remboursé au chauffeur de taxi. Je règle le gardien demain j'ai assez d'argent dans mon compte E-money. 


Il m'a ouvert et je suis entrée.


Ce n'est pas pour sous-estimer mon père loin de là mais pour ce soir je préfère mille fois dormir dans ce palace. Je me suis coulée un bain chaud. La tension à la maison je m'en foutais royalement. Pour ne pas inquiéter papa je lui ai fait un message que j'allais bien et que j'avais trouvé un bon lit douillet pour cette nuit. 


J'ai aussitôt éteins le portable...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


[Le lendemain]


Moi (m'étirant): hummm que j'ai froid


Je saisis la commande pour éteindre le clim j'ai bien envie de dormir encore mais je commence à avoir un creux et je me suis levée pour me faire à manger, il n'y avait rien dans les placards, il n'a pas fait les courses cet Hubert...pfff juste des œufs aux frais. 


J'ai pris un bain et suis revenue me mettre dans le canapé. Là j'ai trouvé un billet de cinq mille que j'ai pris entre mes mains.


Moi (devant lui): bonjour


Lui : ah bonjour madame. 


Moi : tu as dit à ton patron que je suis ici?


Lui : non


Moi : ne lui dit rien


Lui : d'accord


Moi (lui remettant l'argent): j'ai besoin du pain et du lait. 


Lui : euuh je...


Moi : vas-y je surveille.


Lui : d'accord.


Moi : tu gardes le reste de la monnaie.


Lui (s’en allant) : d'accord.


Je retourne à l'intérieur m'asseoir, j'allume mon téléphone à peine je reçois l'appel de mon frère. 


Moi (décrochant) : allô ?


Thénnet : tu es où Jeanne-d'Arc ?


Moi : pourquoi tu veux savoir ?


Thénnet : je viens te chercher. 


Moi : Ta mère m'a mis dehors.


Thénnet : arrête ça tu as une idée derrière la tête je te connais très bien.


Moi : laisse-moi tranquille.


Thénnet : la tension de papa a monté hier après ton départ.


Moi : tu mens n'est-ce pas?


Thénnet : pourquoi mentir? C'est vrai sinon je t'aurais rattrapé avec le voiture on a dû s'occuper de lui d'abord.


Moi (la peur au ventre) : et comment il va ?


Thénnet : il va mieux, je passe te chercher tu es où ? 


Moi : ta mère ne veut pas me voir à la maison


Thénnet : mais ton père lui il veut te voir.


Moi : je suis à Mermoz...


Thénnet : j'arrive


Moi : okay


Click


Vous comprenez que quand il s'agit de mon père je deviens vulnérable. Mon père c'est toute ma vie et je ne me le pardonnerai pas s'il lui arrive quelque chose par ma faute...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Aïda**


Moi (le regardant) : tu fais quoi? 


Jean-Pierre (se levant du lit): je vais chercher ma fille


Moi : Arrête tu dois rester au lit, j'irais la chercher moi même


Jean-Pierre (le regardant): pourtant depuis hier je ne t'ai pas vu bouger un seul doigt pour faire quelque chose quand elle est partie. 


Moi : Jean-Pierre ta fille m'a manqué de respect.


Jean-Pierre : est-ce une raison pour mettre une jeune fille dehors à une heure pareille de la nuit? S'il lui arrive quelque chose tu seras l'unique responsable. 


Moi : donc tu trouves normal ce qu'elle a fait. 


Jean-Pierre : elle a pris la peine de laisser un mot sur la table pour ne pas nous inquiéter. Elle l'a fait Aïda, tu lui reproches quoi?


Moi : elle était punie je te rappelle (prenant mon sac) tu as entendu ses paroles hier, tu as vu comment elle s'est adressée à moi?


Jean-Pierre : c'est ta faute.


Moi (accusant le coup): ...waooh okay (prenant mon sac) reste allongé je vais demander à Kami de t'apporter ton petit déjeuner et tes cachets aussi.


Jean-Pierre : tu iras la chercher où ? Et si tu la trouves tu vas la ramener à la maison?


Moi : oui bien sûre. 


Jean-Pierre : s'il te plaît tu sais bien qu'elle ne veut pas te voir.


Moi : elle me verra, je suis sa mère et elle aura toujours besoin de moi.


Je suis sortie de la chambre en refermant derrière moi. On ne s'entendra jamais sur le sujet Mâwa et je ne veux pas aggraver la situation surtout avec la crise de panique qu'il m'a donnée hier.


Moi (frappant la porte) : Lâma ouvre, c'est moi. 


Dora : j'arrive maman


Moi : dépêche-toi, ou-bien tu es sous la douche ?


Dora (ouvrant) : non... Bonjour maman


Moi (entrant) : bonjour il y a quoi?


Dora : merci maman


Moi : merci pour quoi?


Dora : d'avoir fait ce que je t'ai demandé. 


Moi : attend j'ai mis ta sœur dehors ce n'est pas pour toi, elle m'a énervé hier et je n'ai pas contrôlé les mots qui sortaient de ma bouche.


Dora (me fixant) : maman  


Moi : Tu m'as demandé de choisir entre ta sœur et toi ce que je ne peux pas, vous êtes mes filles et je ne peux jamais choisir entre vous. C'est absurde c'est ta sœur (sortant) ne m'énerve pas ce matin.


Dora (derrière moi): tu vas où un samedi matin?


Moi (la regardant) : je vais chercher ma fille et la ramener à la maison tu as un problème contre peut-être ?


Dora : je t'ai demandé de l'envoyer au village, ailleurs ou n'importe quoi, je ne veux juste pas la sentir sous le même toi. 


Moi : tu vas devoir et tais-toi (appelant Fahara) Fahara... Fahara...


Kami : elle dort ou quoi Faaaah 


Moi : elle doit connaître où est Mâwa mais je suis sûre qu'elle est chez l'une de ses copines. 


Thénnet (sortant de sa chambre) : bonjour maman


Moi : Mohamed 


Thénnet : c'est bon je l'ai retrouvé.


Moi (soulagée) : elle est où?


Thénnet : je vais la chercher 


Moi : je viens avec toi. 


Thénnet : non il vaut mieux que tu restes ici toi, je vais la ramener. 


Jean-Pierre (sortant de la chambre): je viens avec toi. 


Thénnet : papa il faut que tu te reposes, 


Jean-Pierre : je vais bien mon garçon.


Fahara (sortant aussi) : bonjour papa, bonjour maman, bonjour tout le monde... Je viens avec vous grand frère Mohamed.


Thénnet : oui viens 


Moi (soupirant) : Allah donne-moi la patience pour gérer tout ceci. 


Dora (derrière moi): donc elle revient à la maison?


Moi : toi tu es bizarre tu as quoi ? Qu'est-ce qui t'arrive pourquoi tu es si rancunière envers ta sœur? 


Dora : il ne faut surtout pas qu'elle revienne m'emmerder sinon ça va mal se passer entre nous. 


Moi : tuez-moi ce n’est pas mieux pour vous ? ...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Zaïnab**


Moi (au téléphone) : bonjour ma chérie je te réveil ?


Amara : non non pas du tout tata c'est un beau jour. 


Moi : exactement et j'aimerais te prendre quelques renseignements


Amara : dis-moi en quoi puis-je t'aider?


Moi : Je veux l'adresse de cette fille Sally et son lieu de travail. 


Amara : tu veux faire quoi?


Moi : tu veux que je laisse passer toutes les grossièretés que mon fils t'a dites hier à cause d'elle ?


Amara : tu as de quoi noter?


Moi : oui


...


J'ai noté les adresses ; elle m'a donné celle de sa maison et de son lieu de travail. Parfait !


Moi (ouvrant ma porte) : Astride 


Astou : oui ?


Moi : dis au chauffeur de préparer la voiture je sors dans dix minutes. 


Astou : tu vas où ?


Moi : j'ai des comptes à te rendre peut-être ?


Antou : désolée de demander alors. 


Moi : tchrummm


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**Sally**


Moi (jetant à la poubelle) : je vais vous dire la même chose que j'ai dite à Amara 


Elle : ...


Moi : Pour rien au monde je ne vais échanger mon amour pour votre fils.


Elle : tu ne me la fait pas okay? 


Moi : madame pourquoi vous êtes si méchante? Pas envers moi mais envers votre progéniture. 


Elle : tu es mal éduquée ma petite comment oses tu me parler de cette manière ?


Moi : s'il vous plaît partez, car vous ne valez pas mieux que cette Amara. 


Elle : tu es qui toi? Une va nue pied une dévergondé de la rue, tu t'es bien regardé? Tu ferais mieux de sortir de la vie de mon fils rapidement. Toi une villageoise de rien du tout. Attends mais tu as entendu le nom? C'est DEMBA et tu penses que tu pourras te faire appeler Madame DEMBA? Tu rêves gros... Non mais regardez-moi celle la (me regardant avec dégoût) 


Je me suis sentie brisée, mal et anéantie par ses paroles. 


Elle : tu connais l'histoire du riche et de la pauvre? Ils ne finissent jamais ensemble.


Moi (essayant de retenir mes larmes): moi je ne suis personne pour aller contre la volonté d'Allah, et c'est lui seul qui décidera car quand il dit son dernier mot, même vos millions ne pourront rien contre. Sortez de mon bureau s'il vous plait madame.


Elle : Idriss a passé la nuit avec Amara hier, tu penses qu'il t'aime vraiment ? Ne sois pas bête. Ce dîner je l'ai organisé pour que mon fils passe du temps avec sa fiancée, Amara est sa fiancée. 


Moi (réalisant): ...


Elle : prend l'argent et va faire ta vie ailleurs, tu perds ton temps avec un homme qui ne t'aime pas et ne t'aimera sans doute jamais.


Moi (le cœur battant) : ...


Elle : tu penses qu'il est fidèle ? Attends ne me dis pas qu'il t'a promis fidélité et tu le crois.


Moi (me serrant les dents): ...


Elle (m'indiquant du doigt): regarde toi, tu es si naïve ma petite. Mon fils a des valeurs, il n'osera se marier à une étrangère...


J'ai le tournis tout d'un coup.


Moi : respectez-vous madame, s'il vous plait partez.


Elle : je ne veux pas de toi comme belle fille, quitte mon fils et c'est la dernière fois je te le dis, reste loin de lui tu m'entends bien? 


Moi : ...sortez d'ici.


Elle a ouvert la porte puis elle est sortie en claquant fort. C'est normal comme ses millions ont contribué à la construction de cet hôtel.. Quelle femme sans cœur. 


Mes yeux tournent mon Dieu aidez-moi à surmonter tout ça s'il vous plait aidez-moi. Idriss ne m'a pas fait ça, s'il vous plait. Il a couché avec Amara hier? Ça justifie son silence aujourd'hui peut-être ? Non non j'espère qu'il n'a pas fait ça et maintenant je me demande s'il vaut vraiment la peine de subir toutes ses humiliations pour lui?


J'ai tellement de problèmes dans ma vie tout d'un coup. J'ai envie d'hurler et de pleurer.


Son passage par-dessus tout m'a donné une mal de tête très fort, je ne me suis pas concentrée sur le reste de mon travail jusqu'à la fermeture, j'ai laissé tout en plan et je suis rentrée, lundi je vais rattraper. 


Je n’arrive pas à ne pas penser à ce qu'elle m'a dit. Dans le taxi je réfléchissais mes idées étaient flou. Idriss a osé me faire ça ? Il ne m'a pas appelé depuis hier qu'on s'est laissé (me passant la main dans mes cheveux) non non je ne pourrais pas supporter encore une fois une trahison de sa part. Je ne peux pas


Lui : nous sommes arrivés.


Moi (réalisant) : oui c'est vrai (sortant son argent du porte-monnaie) tenez merci. 


Lui (prenant) : merci bien.


Morane ne travaille pas le samedi alors si elle n'est pas sortie donc elle doit être là. 


Moi (entrant dans le salon): Salam


Morane : ah ça va ?


Moi (me déchaussant la tête baissée) : oui


Morane : D'accord t'a journée s'est bien passée j'espère. Je partais au marché faire les courses


Je ne sais même pas, d'où sont venues les larmes que je retenais depuis et j'ai éclaté en sanglots devant elle.


Morane (venant me prendre dans ses bras): Sally tu as quoi?


Moi (en larmes chaudes) : ...


Morane (prenant mon visage entre ses mains) : Qu'est-ce qui se passe?


Moi : je n'en peux plus Poupie


Morane : du boulot?


Moi : de cette relation Morane, la belle-mère qui ne m'aime pas et lui qui me trompe, je en peux plus (snif)


Morane : il a fait quoi encore ? Viens t'asseoir (m'entraînant avec elle dans le canapé)


Moi : elle m'a dit des choses blessantes aujourd'hui si tu savais (en larmes) elle m'a insulté, elle m'a humilié, elle m'a dit des choses... (Secouant la tête) elle m'a traité de va-nu-pieds de villageoise de...(snif) 


Morane : Zaïnab?


Moi (oui de la tête) : si tu savais Morane si tu savais... (snif) elle m'a encore proposé de l'argent. 


Morane (hurlant) : Quoi?  Mais ces femmes veulent quoi?


Moi : que je quitte son fils


Morane : elle t'a proposé combien ?


Moi : un chèque de cinq cent millions


Morane : je n'arrive pas à y croire. Donc la famille a l'argent comme ça quoi? 


Moi (snif): ....j'ai juste envie de pleurer prends moi dans tes bras s'il te plaît. 


Morane (me prenant dans ses bras): calme toi ...et le chèque en question ?


Moi : je l'ai déchiré


Morane : oooh vraiment tu aurais dû prendre et le montrer à son fils. 


Moi (me redressant): Idriss m'a encore trompé hier 


Morane : merde il n'a pas fait ça?


Moi : elle me l'a dit, elle a organisé ce repas exprès pour que son fils passe la soirée avec Amara. 


Morane : et elle t'a dit qu'ils ont couchés ensemble ?


Moi (snif) : oui 


Morane : et tu as cru ? Elle ferait n'importe quoi pour vous séparer même mentir et même drogué son fils. Tu as eu la version de ce dernier ?


Moi : il ne m'a pas appelé depuis hier.


Morane : appel le


Moi : non


(Sonnerie de téléphone) 


Et comme on parle du loup, le loup appel


Moi (repoussant le portable) : je ne décroche  pas.


Morane : allez décroche. 


Moi (essuyant les larmes) : je ne veux pas lui parler s'il te plaît, décroche et dis-lui que je dors.


Morane (décrochant en mettant sur le haut-parleur) : allô ?


Idriss : allô chérie


Morane : ce n'est pas ta chérie c'est Morane 


Idriss : elle est où ?


Morane : elle dort. 


Idriss : elle est rentrée ?


Morane : oui tout à l'heure.


Idriss : je devrais passer la prendre mais j'étais avec Thénnet toute la matinée. Je n’ai pas eu le temps de l'appeler.


Morane : ah vous êtes ensemble sur le chantier? Parce qu'il m'a dit qu'il va faire visiter les villas à certains clients.


Idriss : oui je suis avec lui 


Morane (me faisant les yeux): okay. 


Idriss : si elle se réveille qu'elle m'appelle et dit lui que je vais peut-être passer la prendre ce soir pour dîner. 


Morane (me regardant avec insistance) : humm du pur romantisme. 


Idriss : ton mec est ici sinon. 


Morane : embrasse-le de ma part. 


Idriss : okay. 


Click


Morane (me fixant) : tu penses que l'homme qui t'a trompé hier aura tant d'excitation dans la voix comme ça à te parler?


Moi : je pense que notre relation est une perte de temps.


Morane : ça ne te va pas Sally, franchement tu veux souffrir à cause de cette vielle femme ménopausée ?


Elle a réussi à m'arracher un sourire. 


Moi : ne me fais pas rire s'il te plaît.


Morane : toi aussi inh, tu te fais un sang d'encre pour ces deux aigries qui s'assemblent et se ressemblent. 


Moi (riant) : arrête Poupie


Morane : quelle métisse on a jamais vu? Elle t'a regardé ? Tu es trois fois plus claire et dix fois plus belle qu'elle. 


Moi : humm


Morane : c'est le français on ne parle pas? C'est l'avion on a jamais pris? Mon œil ces deux femmes souffrent deh, qu'elles aillent se faire voir.


Moi (me levant): j'ai mal à la tête je vais prendre des cachets et me coucher un peu.


Morane : je vais profiter pour rendre visite à mame. 


Moi : passe-lui le bonsoir de ma part. 


Morane : okay, 


Moi : Je te complète combien pour les emplettes?


Morane : non on verra ça après repose toi et si tu as faim, j'ai cuisiné.


Moi : d'accord merci


Morane : j'y vais. 


Moi (entrant dans ma chambre) : oui d'accord ferme bien


J'ai refermé ma porte et j'ai échangé les habits que je portais contre des habits de maison, j'ai pris un cachet contre mon mal de tête et je me suis allongée sur le lit. A plusieurs fois nous avons fait l'amour sur ce lit, je veux bien croire qu'il ne m'a pas trahi encore (soupirant). Je me suis retournée plusieurs fois dans le drap avant que le sommeil ne vienne à moi...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


J'ai dormi un bon moment et j'ai été réveillé par le bruit que faisait la porte. 


Quelqu'un qui frappait sans cesse et avec force. 


Moi : j'arrive j'arrive c'est qui même ?


Et ce mal de tête mon Dieu...


(Toc toc toc)


Moi (ouvrant la porte): mais du calme c'est qui ....


Elle : Sally


Moi (surprise) : Maman ?


Maman : Salamwalekoum 


Moi (m'abaissant à ses pieds): Walekoum Salam mais entre (lui cédant le passage) quelle surprise maman tu fais quoi ici? 


Maman (entrant) : j'ai eu du mal à me retrouver


Moi : et tu ne m'as pas appelé pourquoi j'aurais pu aller te chercher à la descente...


Maman (regardant autour d'elle): j'ai appelé ton oncle qui m'a indiqué finalement.


Moi (la prenant dans mes bras): comme ça fait du bien de te voir. Tu arrives justement au moment où j'ai besoin de toi.


Maman (prenant mon visage dans ses mains): Sally ma fille.


Moi (souriante) : maman


...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


A suivre...

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