Avoir les mains libres - 1
Ecrit par ngengeti
Avoir les mains libres -1
Suite à mon refus d’êtres ton terrain d’exploration, ta main a repris sa place sur ton corps, nos discussions se sont portées ailleurs et nos retrouvailles, se sont finalisées sur un au-revoir. Nous ne savions quand serait la prochaine rencontre de visu.
Le mémorable câlin en signe d’au revoir, nous a touché par le frisson que nous avons tous deux ressenti et verbalisé par une question venant de toi : « …tu as aussi senti cela » et une réponse de moi: « ... oui ».
Cela a été la dernière fois ou tes mains étaient sur moi.
… Plusieurs passages de la main du temps…
Quelques années plus tard, je dois l’avouer, mes émotions étaient sens dessus-dessous suite à ce frisson. Je ne comprenais pas sa raison d’être. La main sur la jambe n’avait pas eu cet effet. Une chose était certaine : ce frisson suite au câlin avait été apaisant tel un baume. Un échange d’ondes positives. Mais il ne représentait pas une ébauche de sensualité comme je me le demandais en mettant en cause ma raison. « Et si je passais à coté de mon opportunité ? » venait encore et toujours la question, pour ensuite me décider à en finir avec ce yoyo malsain.
Ce ne fut point aisé, mais ta situation elle, n’avait pas changé.
« Je n’ai pas changé, je suis toujours le même parfait étranger, qui t’illusionne et t’abandonne, parfaitement frivole … »
J’ai encore massacré une chanson. Les paroles sarcastiques que j’ai empruntées et sûrement transformées ici, étaient appropriées. Bref, passons.
La main,
Un moyen de restreindre...
J’ai enfin décidé, d'un revers de ma main, de mettre fin à la mascarade après plusieurs essaies infructueux (période de sevrage, après une longue dépendance, semble-t-il).
Je l’ai finalement concrétisé lorsque je me rendais compte au fil du temps, qu’en plus de cette confusion que je ressentais, non seulement tes interventions étaient prônes à me culpabiliser quant à mes actes posés par le passé (actes dont nous avions parlé et que tu disais pourtant ne pas juger) ; Pendant que toi, tu avais une énorme part de ta vie tenue au secret que tu ne partageais aucunement et tu voulais en plus, m’ajouter à ce lot de secrets ; et enfin tes questions ou interventions étaient souvent orientées vers mon intimité. Bien que je n’y répondais que de façon très générale ou pas du tout, c’était inapproprié et malsain pour cet amitié qui se voulait platonique.
Comment
étais-je sensée être ouverte et accessible à une autre relation et être loyale à celle-ci si tu avais ce comportement
ambigu ?
Toujours garder ta main mise.
Tout ceci me mettait mal à l’aise et me minait le moral en plus de tous les autres défis et aléas de ma vie, durant cette période.
Peut-être as-tu été un dommage collatéral suite à cette époque trouble ou j’ai décidé de faire un ménage radical, mais la décision avait été prise.
A suivre > Avoir les mains libres - 2