Faire main basse
Ecrit par ngengeti
Faire main basse ?
Me reprocher
ton choix... quel culot!
N’as-tu pas de ta main, pris un engagement solennel devant les instances compétentes? Main qui voudrait ensuite me faire complice d’un forfait éthique et moral ?
Les écrits de ta main, les transcriptions des paroles que ta bouche prononçaient lors de nos échanges longue-distance, étaient en contradiction, vu les circonstances et la voie que tu avais choisi en signant de ta main consciente, ton assentiment à ta nouvelle vie, sans la mienne.
Tu semblais vouloir tisser en permanence une toile de sécurité autour de mes mains sous le couvert du terme « amitié ».
Cette main qui voulait sans cesse rester en contacte, m’écrivait et disant souvent tenir à notre amitié tout en étant pourtant prête à me laisser aller faire ma vie loin d’elle, bien que cela l’attristerait. Mais qu’elle respecterait ma décision dès qu’une autre main rentrerait dans ma vie en demandant officiellement la mienne.
La main glissante …
Cette main n’a cependant pas lésiné sur l’occasion qui lui semblait propice, lors de retrouvailles, après une décade d’échanges virtuelles, à vouloir trouver son chemin sur mon corps, en commençant par ma cheville et la remonter vers la zone interdite, pour un ami que tu disais être.
Cette main audacieuse était de retour. Ma main surprise, l’a arrêté dans sa lancée intrusive bien avant la fin du mollet.
Elle ne se voyait pas dans ce scenario clandestin, aventureux, passager/ éphémère.
Elle voulait du concret, durable, projetable et honorable.
Elle a répondu à la tienne sur la défensive. Sans réellement dévoiler la profondeur de ce refus qu’elle envisageait déjà. Mais elle a été claire sans ambiguïté.
La preuve que cela était final de mon côté en tous les cas, est qu’en dehors ce contact audacieux initié par cette main, comme une tentative d’évaluation de l’état des lieux ; la bise de salutation d’usage sur la joue, a été notre seul contact physique, après ta main sur la mienne.
Il y a bien eu le câlin, ensuite vers la fin de nos retrouvailles. C’est vrai...
Attends, Quel Câlin encore ?
A suivre > Avoir les mains libres- 1
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