But atteint
Ecrit par Les Chroniques de Naty
Chapitre 15
Seigneur !!! Quel délice.
J’aime ce que sa langue fait avec la mienne.
J’adore ce qu’elle me fait. Je sens une
bouffée de chaleur monter en moi. Il Ya très longtemps que je n’avais pas
ressentis cette sensation d’extase ; c’est surement le manque d’activités
sexuelles qui me fait ça.
Elle dépose le verre sur la table et passe
ses mains autour de mes épaules, les miennes sont sur ses hanches entrain de
pelotonner ses fesses que j’affectionne tant. Sans même m’en rendre compte je
me mets à gémir tel un gamin qui découvre pour la première fois les merveilles
du sexe.
Oh Akabla qu’est-ce que tu me fais ?
Par un simple baiser, elle arrive à embraser
mes sens. Rien qu’avec sa langue elle réveille en moi des sensations que je ne
pensais jamais ressentir. C’est peut être mauvais de le dire, même avec Martine
je n’ai jamais ressentis cela. J’ai envie d’arrêter ce que je fais, ma
conscience se mets en marche afin que je puisse stopper ce baiser langoureux. Mais
ce n’est pas seulement simple baiser, non c’est bien plus que ça. C’est
sensuel, sexuel, c’est bon, c’est chaud.
—Oh monsieur… gémit-elle.
Bon sang, c’est incroyable l’effet qu’elle a
sur moi ! En plus c’est super excitant le fait qu’elle m’appelle monsieur.
J’aime bien ça. Monsieur ! C’est impérieux, c’est honorifique. Appeler un
homme monsieur pendant qu’on embrasse ce dernier donne un goût plus exquis au
baiser. Je veux même échanger mon nom contre cette appellation. Que ne feront
nous pas pour le plaisir sexuel ?
—Oui Akabla. Répondis-je entre deux
respirations.
Nos corps sont brulants de désir. Je
m’embrase sous l’effet de ses caresses. Elle est d’une expertise sans nom. Où a-t-elle
appris ça ? Je pense à l’homme qu’elle dit aimer et je veux être à la
place de celui-ci. Il a tellement de chance, s’il savait ce qui l’attendait, il
viendra vers elle en courant. Non plutôt en volant. N’en pouvant plus, je lui
arrache le morceau de pagne qu’elle avait négligemment noué autour de ses
reins.
Putain !
Elle est nue en bas.
Je m’écarte d’elle un instant pour mieux l’observer.
Donc pendant tout ce temps qu’elle me parlait, elle était nue ? Comment est-ce
possible ? Elle me sourit comme pour répondre à ma question silencieuse. Cette
fille me fascine de plus en plus. Elle est un mélange de timidité et d’audace
qui ne finit pas de me surprendre, mais aussi de m’exciter encore plus.
Je caresse fiévreusement ses fesses. Elle a
de très belles fesses. Vous les verrai mon Dieu, que vous en tomberez amoureux!
Le galbe est juste parfait, des proportions parfaites. Lisse comme la peau d’un
bébé. Elle est parfaite ma très chère Akabla. Douce, prévenante, aimante et
j’en passe.
Nous nous déshabillons dans la hâte, je la
renverse sur le bureau, et lui tape le derrière. Elle émet un petit cri de
surprise. Cela décuple en moi l’envie de continuer.
Une tape ! Puis une autre ! Puis
une troisième ! Je ne peux cesser de la taper, et je frissonne à chaque clap
sur son beau derrière. La paume de ma main tombe juste à la lisière de son
antre magique. Je sens qu’elle aime ce que je fais. Je prends soin de pincer de
ma main gauche le bout de ses seins. Je la tripote comme de la farine. Elle gémit
à s’en fendre la gorge ; j’adore ses petites mimiques. Je continue de la
besogner avec ma paume. Son sexe est mouillé à souhait. Je le hume ; il
sent bon. Elle sent bon. Elle sent le frais et le propre.
—Monsieur ! dit-elle d’une petite voix
plaintive.
— Que veux-tu Akabla ? Je sais ce
qu’elle veut, mais je veux qu’elle me le dise et qu’elle le demande.
—Vous !
Et comme un ordre, je la pénètre avec une
lenteur calculée.
—Grrrhhhhh….
Je gémis bruyamment.
Je me sens bien en elle. Sa fente est serrée
et chaude. Je continue mes mouvements de va-et-vient lentement, puis j’accélère
ensuite mes mouvements. Elle gémit aussi ; et dit des choses que je ne
comprends pas. En fait je ne veux pas comprendre, je veux juste me perdre dans
les vaps de la luxure.
C’est bon !
Oui c’est bon ; et je n’ai jamais rien
connu d’aussi fort. Je n’en suis pas à ma première relation sexuelle, mais
c’est tout comme. Je continue de la labourer comme un fou. Elle aussi semble
aimer, et elle roule des reins comme une danseuse maghrébine. Puis je sens que
ça vient, il Ya bien longtemps que je n’avais pas connu cette sensation.
La jouissance ! Elle fut puissante et
très agréable. Je me suis enfoncé en elle une dernière fois en criant son nom
comme un malade mental. Elle me suit dans mon ballet de jouissance, je sens son
liquide chaud dégouliner sur mon sexe. C’est chaud et je sais que ça sent bon. Elle
cri également et se laisse tomber sur le bureau. Et quant à moi, je me tiens
toujours derrière elle, en elle. Je n’ai pas envie de la quitter. Je veux rester en elle pour toujours
et à jamais. Seigneur est-il possible que cela arrive ? Peut-on ressentir
tout ça en une seule nuit ? Non je ne crois pas ; mais une chose est
sûre, j’ai adorée et j’en veux plus. Je sens que je ne pourrai plus jamais me
passer de cette femme.
Je l’ai dans la peau ! Je l’ai dans les
nerfs.
Oh ma douce Akabla. Tu es plus qu’une nounou
à présent, tu es une femme. Oui une vraie femme.
Nous restons là, dans cette même position
pendant encore une bonne dizaine de minutes. Personne ne peut et ne veut briser
la magie du moment. Mais le hic, c’est que je suis toujours aussi bandé tel un
fou.
Comme si elle lisait dans mes pensées, elle
se cambre un peu plus. Je me retire légèrement d’elle et frotte mon sexe durci
contre son postérieur. Nous restons à faire cet exercice. Et j’y prends un
plaisir sans nom. Comment peut-elle me faire autant d’effets avec des gestes
aussi anodins ? comment fait-elle ça ? Je comprends pourquoi il Ya
des hommes qui perdent la tête pour une paire de fesses. Je le comprends aisément
maintenant. Surement que je ferai partie de cette catégorie bientôt.
Lasse de ce jeu, elle me fait asseoir sur un
des sièges. Je la regarde faire, elle s’active sur moi ; elle me sourit
avec espièglerie. Il Ya plusieurs expressions qui défilent sur son visage. Des
expressions que je ne saurais définir ; mais que j’aime. J’aime tout ce
que je vois sur cette femme ce soir. Je veux qu’elle me donne tout ce qu’elle a
dans le ventre… et dans le sexe.
—Tu veux que je te fasse plaisir ? Elle lève
un sourcil en signe de défi.
—Oui ; ais je soufflé. Je veux tout ce
que tu me donne ; je prendrai tout et sans retenu ma chérie.
—Vos désirs sont des ordres monsieur.
Elle passe du « tu »au « vous »
et du « vous » au « tu » avec une facilité
déconcertante ; ce qui a pour effet de me rendre encore plus fou.
Lentement elle vient se poser sur moi. Elle
m’empale le sexe ; doucement, de manière très suggestive elle me touche
les tentons et se mets à les pétrir. Elle me fixe droit dans les yeux. Ne
pouvant supporter son regard perçant, je baisse les yeux sur son pubis.
Ces poils sont longs et jolis ; je les
touche, les caresses, les tirent. Elle commence à souffler comme un serpent à
sonnette. Pendant qu’elle joue avec mes tétons, elle se met à tourner
lascivement les reins. Côté sexe, bordel, jamais je n’ai rien connu d’aussi bon
! Sa chair intime se resserre autour de moi, veloutée et soyeuse, comme un
gant. C’est divin ! Je ne peux retenir un gémissement.
— Tu es tellement bonne.
— Ça va ? me demande-t-elle.
Je n’arrive pas à répondre tant le plaisir
est intense.
Elle hoche la tête en silence, les mains
agrippées à mes avant-bras. Je reste immobile le temps de m’adapter à cette
sensation nouvelle, mais également pour savourer le fait d’être en elle.
Une fois encore, je m’enfonce en elle.
Bordel, je suis au paradis. Je n’ai jamais rien ressenti de pareil.
C’est un cri. Une supplication. Je sais
qu’elle est prête. Aussi, je ne me retiens plus. Nous trouvons notre rythme. Je
soulève les hanches pour mieux m’accorder à ses coups de reins. Ensemble, nous
avançons vers l’extase. Elle surveille mes réactions et je modifie légèrement
l’angle de ma pénétration pour lui procurer le maximum de sensations. J’en suis
récompensé, elle tremble, elle y est presque… Je me penche et mords cette lèvre
qui me rend fou… Je me raidi.
—Jouissez pour moi monsieur.
Comme si je n’attendais que son autorisation,
je le fait, avec gloire et passion. Elle est incroyablement serrée autour de
moi, aussi je ressens chacun de ses spasmes, ce qui déclenche ma propre
jouissance. Après un dernier coup de reins, je me vide en elle, en criant son
nom. Bordel, c’était… à couper le souffle.
Alors que nous retombons lentement des
étoiles, je pose mon front contre le sien, tout en cherchant à envoyer un peu
d’oxygène dans mes poumons martyrisés. J’embrasse doucement Akabla, puis je me
retire. Je la vois grimacer. Je m’inquiète, demandant à savoir si je lui ai
fait mal. Ce qu’elle trouve amusant. Elle a raison. L’incongruité de ma
question me fait sourire. Je suppose qu’elle n’en est pas à sa première expérience.
Mais moi, je n’avais jamais rien connu d’aussi intense.
Je me retire d’elle et roule sur le côté.
Puis je la regarde. Manifestement, je l’ai épuisée parce qu’elle pose sa tête
contre mon torse et joue avec le fin duvet qui s’y trouve. Je me tourne pour
vérifier l’heure : 2 heures 30 du matin. Pour une première session, c’est plus
que satisfaisant. J’ai désiré ma nounou depuis le premier jour, quand elle m’a
ouvert la porte et qu’elle m’a souri.
Ce soir, j’ai atteint mon but.
*
**
***
****Madame Memel****
Étant donné que la route reliant Dabou à Abidjan
n’est pas très praticable, je demande au chauffeur de prendre ses dispositions pour
que nous puissions vite quitter la maison ; afin de vite arriver chez ma fille.
J’ai hâte de la voir. Mais en même temps je
suis inquiète, car c’est mon beau fils qui a demandé à ce que je vienne les
voir. Il veut me parler d’un sujet important. C’est la première fois que Moctar
m’appelle pour un problème concernant leur couple. J’espère que ma fille n’a
pas fait de bêtise et qu’elle a pu suivre les conseils que je lui ais donnés.
Martine a le défaut d’être et rebelle. Elle est entêtée et bornée. Elle tient
ça de son père, ce dernier l’a éduquée comme le petit garçon qu’il n’a jamais
eu. J’ai toujours eu peur qu’elle ne puisse pas se trouver un homme qui pourra
la supporter. Aussi j’ai été agréablement surprise qu’elle vienne me présenter Moctar
comme étant son petit ami et qu’il voulait l’épouser.
Ce mariage a fait couler beaucoup de salive
du fait de la différence d’âge entre eux qui n’a jamais été un tabou. Par
ailleurs à cause du fait de la condition inferieure de Moctar par rapport à
nous, cela n’a pas vraiment été évident. Mais c’est un homme bien qui a su
gagner notre confiance et se faire aimer par nous. Célestin était réticent au début,
mais il a fini par voir ce que sa fille a vu en cet homme.
Nous l’aimons bien et l’apprécions tout
autant. Alors qu’entre lui et Martine le torchon brule ne me réjouis pas du
tout.
Nous arrivons à Abidjan aux environs de 9
heures. La circulation est fluide à cette heure de la matinée. Je ne sais
vraiment pas ce que les habitants de cette ville lui trouvent ; elle est
surpeuplée et très bruyante. Le calme et la tranquillité de mon Dabou me manque
déjà et j’ai hâte d’y retourner. La chaleur est encore plus cuisante par ici,
sans compter sur les odeurs des immondices entassées çà et là. Les gaz d’échappement
des véhicules qui date de mathusalem finisse par plomber l’air encore plus
qu’il ne l’est déjà.
—David fais descendre les valises pendant que
je vais sonner. Et après tu parque la voiture dans le garage. Dis-je au
chauffeur.
—C’est compris madame.
Lorsque je sonne, c’est la petite Mota qui
vient m’ouvrir. Elle sourit en me voyant.
—Bonne arrivée maman.
—Merci ma petite-fille. Ça va ici ?
—Ça va grâce à Dieu. Vous avez fait un bon
voyage j’espère.
—Oui tout s’est bien passé jusqu’à ce qu’on
tombe dans les interminables embouteillages d’Abidjan. Comment vous faites pour
supporter ça même ?
Elle rit de bon cœur et me précède au salon
où je trouve mon petit-fils regardant la télé. Il est de plus en plus grand et
costaud.
—Orphée bébé !
Il descend rapidement du fauteuil et court
vers moi en criant à tue-tête.
—Mamie ! Mamie !
Il parle un peu bien contrairement à la dernière
fois où je l’ai vue. Je le prends et lui fais un grand câlin. Cet enfant est
une vraie boule d’énergie. Il illumine cette maison et donne beaucoup de joie à
ses parents. Car il est arrivé à un moment où le couple de ma fille battait un
peu de l’aile.
—Comment va mon bébé.
Il me répond dans un charabia enfantin qui me
fait de plus en plus rire. Je fini par le redéposer et m’installe en attendant
les maitres de la maison. Mota m’apporte une petite collation. Je lui demande
de servir le petit déjeuner au chauffeur ; car moi je n’en prendrais pas. Je
lui parlais quand Moctar arrive.
—Bonjour maman.
—Bonjour Moctar. Comment vas-tu mon
fils ?
—Je vais bien merci, et toi ça va ? Le
voyage a été bien.
—Très bien grâce à Dieu.
—D’accord. Et papa ? Sa santé il y a du
mieux ?
—Oh tu sais hein, avec la vieillesse on sait
que rien ne sera plus comme avant. Mais bon on peut louer Dieu. Les médecins
lui ont conseillés beaucoup de repos et moins de stress. Mais tu le connais hein, il est tellement têtu. Il ne
peut pas rester en place.
—Je vois. Mais il devra pourtant suivre les
conseils de son médecin, parce que la santé est le plus important. Par ailleurs,
le travail ne finit jamais. Et quand il sera au top de sa forme, il pourra reprendre.
—Si seulement il pouvait comprendre ça.
—Ça ira. Dis tu as mangé ? On peut te préparer
quelque chose ?
—Non ça va mon fils. Je vais me contenter de
ce thé au citron. Et ma fille ?
—Elle est encore couchée.
—Ah bon ? Elle ne se sent pas
bien ?
—Non ne t’inquiète pas maman tout va bien. Répond-t-il
en souriant. Elle est juste fatiguée. La grossesse n’est qu’à son début, donc
elle est souvent malade.
—Grossesse… tu veux donc dire que… Seigneur
mon Dieu… je … mais… je n’en savais rien.
Quelle bonne nouvelle mon Dieu. Que ton nom
soit loué. Merci pour cet autre miracle. Merci ! Mille fois merci.
—Tu ne le savais pas ?
—Non mon fils. Sûrement qu’elle voulait me
faire la surprise. Ou bien je n’en sais rien… bon bref, l’essentiel c’est que je
le sache maintenant. Je suis si heureuse mon Dieu. Merci pour ce cadeau mon
fils. Tu es un homme bien, que le Seigneur te bénisse. Merci d’être cet homme
bon et juste. Ma fille a vraiment de la chance.
—Il n’Ya pas de merci maman. Je suis tout
aussi heureux que toi. Aussi merci pour vos prières et votre soutien indéfectible.
Je ne pouvais pas rêver mieux pour Martine. Elle
a de la chance. Remise de mes émotions, je donne à Moctar les raisons de ma
visite. Et quand c’est son tour de parler, il est soudain triste ; je
prends peur. C’est surement ce que je craignais qu’il me dira. Et je n’ai pas
eu tort, car lorsqu’il m’explique tout ce qui se passe entre lui et sa femme
depuis je ne sais combien de temps, je ne peux m’empêcher de m’exclamer de
surprise.
Mais c’est quoi cette histoire ?
Fatou et Moctar ? Moctar et Fatou ?
Mais c’est une combinaison qui ne marche non seulement pas, mais aussi qui n’a
pas de sens. Comment Martine peut-elle tomber dans un piège aussi grotesque.
—Mais c’est quoi ça ? Attends tu es sérieux
là Moctar ?
—Malheureusement maman, je suis très sérieux.
J’avoue que moi-même cette histoire me laisse perplexe. Et vue que je ne savais
plus quoi faire pour ramener ma femme à la raison, c’est pour cela que je t’ais
appelé afin que tu puisses intervenir. Car moi je ne sais plus… je suis
vraiment largué.
—Ah mais il Ya de quoi l’être mon fils. D’accord
ne t’inquiète pas. Maintenant que je suis là, on va en parler. Je ne quitterai
pas cette maison tant que cette histoire ne sera pas tirer au clair.
Je demande à la petite d’appeler Martine. Celle-ci
arrive les yeux endormis. La grossesse lui va bien en effet. Son petit ventre
pointe légèrement devant elle ; Je la sens fatiguée. Elle me sourit.
Je la prends dans mes bras et la félicite.
—Pourquoi ne m’as-tu rien dit ?
—Je voulais te faire la surprise maman.
—Je me suis dit ça.
Elle s’était assises en face de son mari et
ne lui avait pas adressé la parole. Par ailleurs je vois qu’elle est sortie de
la chambre de son fils et non de celle qu’elle partage avec Moctar. Ils font
donc chambre à part ; et ça c’est très mauvais. Cette situation a tendance
à tuer l’amour.
Mais tout ça prendra fin aujourd’hui car je
suis là pour lui faire entendre raison.