Calypso KETOURÉ

Ecrit par Shayanna225

Eh oui ☺️ ! 



Calypso KÉTOURÉ alias madame la dégameuse et la raseuse de la cité, aura 30 ans en juillet 2022. Elle ne blague pas hein sa bouche pique comme le piment. Mais sa particularité, c'est qu'elle ne se contente pas de te lancer juste quelques mots à la volée qui vont te faire mal ou encore te donner une bonne raclée comme le ferait Leïga, elle touche là où ça fait le plus mal. C'est le personnage à craindre. Il ne faut surtout pas la chercher au risque de se faire très mal. C'est le genre de personne avec lequel il ne faut pas rigoler. Tu t'amuses avec elle aujourd'hui, désolé pour toi, mais ton pain (ton gars, ton mari, ton fiancé) se retrouvera sur la table de son p'tit déj le lendemain. Son principe de vie est le suivant : Tu es une femme mariée ou en couple, tu lui manques de respect, elle mougou ton gars au calme. Esthéticienne de profession, elle utilise ses atouts sur tout ce qui bouge. Les hommes qui ont le malheur de la côtoyer tombent sous son charme fou. Selon les racontars qui se disent autour d'elle, les femmes mariées prient nuit et jour pour qu'elle se marie enfin. Les foyers sont en sursis à cause de notre Calypso nationale. Dans un passage du livre Il était une fois des Pains, Calypso démontre que ce qu'elle dit, elle le fait et bien. Comme l'Éternel notre Dieu, sa parole ne retourne pas à elle sans qu'elle s'accomplisse. Veuillez accueillir, s'il vous plaît par un standing ovation, la mère des RASEUSES, maman Calypso, la prophétesse qui fait les bons et les mauvais jours des foyers à Abidjan.







" Je suis sur le point de retourner dans mon bureau quand des coups sont portés sur la baie vitrée. Je me retourne pour regarder ce qu’il en est. Il s’agit d’une cliente de mon institut. Cependant, je suis mitigée par sa façon de me regarder. Elle a l’air hystérique et débite des insultes à mon encontre. Je n’hésite pas à lui ouvrir. Elle entre en flèche. Et tente de me bondir dessus. 



— N’essaie même pas de faire ça ! 



Je l’avertis en la regardant de haut en bas. Elle représente un petit gabarit devant le mien.



— Tu as la chance que je ne sois pas ici pour me disputer avec toi. 



Elle hurle de colère avec son petit mètre soixante. J’ouvre bien mes gros yeux pour la reluquer. 



— Sache que je connais désormais ta réputation de raseuse. Avant je l’ignorais, mais quelqu’un s’est chargé de me dire qui tu es. Tu es de celles qui n’ont aucun scrupule à sortir avec le mec des autres. Cet institut n’est qu’une mise en scène pour voler les hommes d’autrui. Mais moi Sofiane, je suis ton terminus. Si tu oses seulement toucher mon mec, tu ne vas pas croire ce qui va t’arriver.



Je ricane. Elle a l’air du popcorn dans la marmite qui saute, frappe le couvercle, mais sans pouvoir le renverser. Je pose une main sur ma hanche et la toise.



— Tu peux répéter la dernière phrase ?



Un rictus de rage se pointe sur son long front. Elle pense pouvoir m’intimider avec ses bêtises ? 



— D’ailleurs, c’est qui ton mec ? Que fait-il ? Est-il riche ? Ne viens surtout pas me perdre le temps à cause d’un yougoss.



Sofiane se sent insultée. Elle réagit à vif. 

 

— Moi sortir avec un yougoss ? Tu insinues donc que tu ne connais pas mon homme ? Mais ne te fatigue pas à me mentir. Je sais que tu as des vues sur lui. Monsieur KAJAL, cet homme qui vient me chercher après chaque soin, c’est lui mon mec. Je te préviens… tu n’as pas intérêt à jeter ton dévolu sur lui sinon tu en auras pour ton compte. Je vais te montrer ce que tu n’as jamais vu. 



— Hummm… apparemment, celles qui t’ont parlé de moi ont oublié de te dire l’essentiel. Mais t’inquiètes, tu vas confirmer le code. Donne-moi jusqu’à demain ou même ce soir. 



— Demain ou ce soir ? 



Elle me regarde, catastrophée. 



Elle se met à chercher son homme des yeux. 



— Il est déjà ici ? Où se cache-t-il ? 



Elle questionne la crainte dans les yeux.



— Reviens dans trois heures, il sera là… "





Découvre la suite en achetant un exemplaire de ce roman à sa sortie. Il n'y a qu'une date, 18 septembre et rien d'autre…


Il était une fois de...