Phœbé YACÉ
Ecrit par Shayanna225
Phoebe YACÉ, Coach sportif, elle aura également 30 ans en 2022. Elle est impolie, arrogante, sauvage(la liste est très longue). C'est le genre de personne qui n'a jamais raison et ne s'excuse jamais. D'un point de vue superficiel, le personnage est plein de défauts. Pourtant elle regorge de plusieurs autres qualités enfouies. On pourrait l'identifier à un marshmallow qui a un peu trop trainer sur le feu, au finish, il se retrouve calciné de l'extérieur. Vu comme ça, il ne donne pas envie mais quand on l'ouvre, on découvre un intérieur tendre moelleux et surtout très appétissant.
Dans le roman, Il était une fois des Pains, le personnage de Phœbe YACÉ se retrouve embarquée dans une situation perplexe…
" — Vois-tu, les femmes avec de gros principes et cette haine viscérale envers les hommes comme celles que tu éprouves trouvent parfois leur bonheur chez des hommes déjà pris. Tu vois le film ? Ils donnent moins de prise de tête et se contentent de peu. C’est à la titulaire de se taper le vrai boulot alors que le deuxième, troisième et quatrième bureau se la coulent douce. Tu devrais y songer.
Je fais marche arrière pour me créer une sortie sur la voie. Les véhicules se font rares à cette heure de la matinée. Du coup, je ne prends pas la peine de soigner ma sortie.
— Hein !
— Hein quoi ? Tu devrais agencer des mots au lieu d’user de cette expression Phœbe.
Je ne m’exclame pas pour elle. Je suis plutôt affolée par la voiture que je viens d’apercevoir derrière la mienne. Ne l’ayant pas vu venir, je n’ai pas le temps de freiner que ma voiture entre en collision avec elle.
Le conducteur sort de son véhicule avec une tête à faire peur. Il peste. À travers le rétroviseur, je l’observe de long en large et le détaille. Non seulement il ne ressemble à rien du tout, mais plus il l’ouvre et mieux sa laideur devient flagrante.
— On vote des lois chaque année dans ce pays, mais on oublie qu’il faut retirer le permis de conduire aux femmes. Vous êtes les moins diligentes et les pires égoïstes qui soient au volant. Une femme au volant, c’est à craindre. Parfois je me demande qui est l’idiot qui a pensé qu’accorder des droits à la femme serait salutaire. À cause de cet insensé, l’équilibre de l’humanité est bouleversé. Les femmes font ce qu’elles veulent et ce sont les hommes qui sont blâmés. Mais vous n’allez pas me la faire à moi.
— Leïga, je dois te laisser, il faut que je ferme le clapet de quelqu’un… "