CECI N'EST PAS UN CHAPITRE.

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

Teaser.

(Comme je sais que vous n'atteindrez Jamais le nombre de partages requis pour le bonus. Je vous laisse avec ce petit extrait en vous souhaitant bonne fête de fin d'année)


Papa : Finalement ?

Moi : (Silence) 

Jada : Il n’y aura plus de mariage, ce criminel a fui le pays.

Eux : Hein ?

Jada : Il s’est enfuis après la dernière réunion. À l’heure où on parle, il a quitté le pays.

Papa : (Se levant de sa chaise énervé) Pardon ?

Maman : (Mettant ses deux mains sur la tête) Janaï va me tuer oh. 

Papa : (Tonnant) Elle va te tuer Astrid ? Elle va te tuer ? C’est moi que vous prenez pour un imbécile à me faire passer pour un con devant ma famille et mes amis n’est-ce pas ? Les gens se sont immobilisés pour un petit pisseur incapable de mener ses engagements jusqu’au bout. C’est ça l’homme que ta fille et toi vous m’avez ramené ? C’est ça Theresa ? 

Moi : (Pleurant en silence )

Papa : Moi Remanda mon nom sera traîné dans la boue à cause d’un rigolo que tu es allé me ramasser dans je ne sais quel trou ? J’ai déplacé ma famille pour rien ? ( À ma mère) Tu ne m’as pas dit que ta fille allait trouver une solution et que ce mariage aurait lieu ? Elle compte se marier avec qui ? Un fantôme ?

Mon oncle : Symplice calme toi, il ne faut pas avoir la tension.

Papa : Je n’aurais pas la tension comment Pamphile ? Comment je n’aurais pas la tension avec les bêtises comme ça ? On va penser quoi de moi ? Hein ? 

Mon oncle : Je sais mais si tu tombes malade cela ne résoudra pas le problème. Assieds-toi. (Ce qu’il finit par faire nerveusement) Janaï ?

Moi : (Petite voix) Hein ?

Mon oncle : Donc Loyd a quitté le pays ?

Moi : (La gorge nouée) Oui.

Mon oncle : Malgré la grande liste des dépenses que nous lui avons dit que nous avions effectué, il n’est pas revenu sur sa décision ?

Moi : Non. 


Lors de la dernière réunion avec Loyd et sa famille, mes parents avaient exagéré sur le montant des dépenses effectuées. Il lui avaient dit qu’il devait rembourser jusqu’aux billets d’avion aller-retour des personnes qui s’étaient déplacées pour les fiançailles l’année dernière avant de lui exposer les dépenses futures liées au mariage tout cela dans le but de lui faire prendre conscience que c’était sérieux et essayer de le faire revenir sur sa parole. En dehors des frais de déplacement pour assister aux réunions, ils n’avaient pas vraiment dépensé pour le mariage. Il y avait bien les cotisations en termes de participation de tout un chacun mais l’argent était avec une de mes tantes qui avait été désignée comme trésorière pour recevoir l’argent. Cet argent n’avait pas encore été dépensé donc il allait être tout simplement restitué aux cotisants. Pour ce qui était du pagne. J’avais moi-même acheté les pagnes, 100 au total, que j’avais distribué à mes oncles et tantes des deux côtés, du moins aux plus importants. Donc si on essayait d’estimer les coûts réels de leurs dépenses, des fiançailles à maintenant nous étions autour de 1000000-1500000 mais ils avaient donné à Loyd 7000000 comme montant dépensé pour l’effrayer mais ce dernier avait envoyé l’argent.


Mon oncle : Et les dépenses engagées qui rembourse ça maintenant que ton gars a fui ?

Moi : Je, je vais le faire moi-même.

Mon oncle : (Silence) 

Moi : (essuyant mes larmes) Je, j’ai demandé un crédit à ma banque de 3000000 pour rembourser votre argent.

Eux : (Silence)

Moi : (Soulevant le sac d’argent pour venir déposer ça au milieu de la pièce avant de me mettre à genoux) Voici votre argent. Je vous demande pardon de vous avoir perdu votre temps et d’avoir traîné vos noms dans la honte. Je (Éclatant en sanglots) pardon.


Jada était venue me trouver et s’était agenouillée à mes côtés pour m’aider à demander pardon.


Mon oncle : (Après un long moment) Levez vous de là. Le mal est déjà fait, nous allons tous simplement assumer. Ce petit vaut rien s’est enfuis sans régler ses dettes ce n’est pas à toi notre fille déjà à terre à qui nous allons demander de rembourser ça. Il faut prendre cet argent et tu le rends à la banque, les intérêts seront moindres. Quant à la famille MBAZOGHO, c’est Dieu qui va les juger...


L'AMOUR SUFFIT-IL ?1