C'est gâté

Ecrit par Yayira Bénédicte

Assandy Éloïse Natasha

 

Je me réveille en sentant un truc glacé sur mes tétons. Je garde les yeux fermés pour savourer, je sens ensuite ses doigts s’insinuer dans ma cave, je me cambre et creuse le bassin pour lui donner plus accès à ma fente. Il continuait de passé ce que je suppose être un morceau de glace sur mes tétons

-          Tu es déjà toute mouillée babe. Murmura-t-il à mon oreille

-          C’est toi qui me mets dans cet état, dis-je dans un gémissement

-          Tu m’as trop manqué. Dit-il en me pénétrant

-          Oh ! tu m’as manqué aussi. Dis-je en me mordant la lèvre

Il me prit en missionnaire jusqu’à ce que je jouisse avant qu’il ne change de position. Il me prit dans différente position avant d’éjaculer en moi. Je ne sais pas si c’est normal mais j’aime tellement qu’il jouisse en moi. Il est rentré de voyage ce soir, et comme je ne travaillais pas ce soir j’avais décidé de venir l’attendre à l’appart. Il posa la tête sur ma poitrine

-          Tu es lourd. Dis-je en riant

-          Tu pense que toi tu ne pèse rien ? tu es plus lourde que moi. dit-il en inversant notre position

-          Je ne peux jamais être plus lourde que toi babe. Ton voyage à été ? Demandais-je caressant sa poitrine

-          Oui, c’était bien. Je dois aller au Nigeria dans deux semaines, j’aimerais que tu viennes avec moi. dit-il en me prenant la main

-          Femi…

-          Je veux que tu rencontre mes parents, j’ai déjà rencontré ta mère officiellement, et tu parles déjà avec ma mère et mon frère au téléphone. De quoi à tu peur ?

-          Au téléphone et face à face ce n’est pas pareil. Dis-je stressé

-          Si c’est pareil Ololufê, ils t’aiment bien crois moi penses-y stp

-          D’accord. Dis-je

-          Y’a le mariage de Léon, le petit frère de Morel samedi, les gars prévoit un enterrement de vie de garçon vendredi donc on ne pourra pas aller à la villa comme prévu.

-          Moi aussi je bosse au bar vendredi, mais je serais au mariage samedi

-          On avait dit quoi par rapport au bar ? dit-il en se levant

-          Femi…

-          Quoi Femi ? je t’ai déjà dis que je n’aime pas que tu travail la nuit mais tu n’en fais qu’à ta tête. Dit-il en allant vers la salle de bain

C’est vrai qu’à maintes reprises il a dit qu’il voulait que j’arrête, et je suis sur le point de le faire mais le problème est que je cherche comment li dire la vérité sur mon boulot avant d’arrêter parce que ses types me menace de tout révéler. Avec mon émission à la radio je suis devenu un personnage plus au moins public avec des milliers d’abonner et un scandale actuellement serai une mauvais publicité autant pour moi que pour la radio. J’ai aussi peur de la réaction de Femi quand il saura.

Ses deux derniers mois ont été presque magique je dirais à part quelque prise de tête en ce qui concerne mon boulot de nuit, boulot que je déteste de plus en plus surtout avec l’absence de lady. Je ne travail que les week-ends et ce quand c’est nécessaire, come par exemple quand des gros bonnets doivent venir ou quand je dois me rendre dans des soirées privée. C’est toujours sujet de discorde avec  Alexandre surtout quand il est sur le territoire. On a trouvé une villa sur la route de Bassam dans laquelle il voudrait déménager. En fait il veut qu’on vive ensemble avec maman et les enfants, mais j’hésite et le fait qu’on soit en plein année scolaire m’arrange. J’aime bien notre relation sans trop de prise de tête, vivre ensemble c’est autre chose. Les enfants pourront passer les week-ends avec nous quand il déménagera, mais ensuite on rentre chez nous. Je vis toujours chez moi-même si je passe le plus clair de mon temps entre le boulot l’appart et la décoration de la nouvelle maison. On était sensé y allé vendredi pour l’inaugurer comme il l’a dit mais on a tous deux un week-end chargé.

Je sais qu’il veut qu’on aille rencontrer ses parents pour qu’au retour on puisse aménager ensemble c’est en parti pour cela que j’hésite. Je ne peux pas aller rencontrer ses parents si je ne lui ai pas encore dire toute la vérité sur moi. Femi est tellement jaloux et possessif, un vrai homme des cavernes quand il s’agit de certaines choses.

Je le rejoignis dans la douche, mais il se doucha et sortir pour me laisser. Je pris ma douche avant d’aller le trouver dans la chambre couché sur le dos les yeux fixés sur le plafond

-          Je sais que tu n’as pas d’accord avec ce que je fais babe et je te promets que j’arrête bientôt. Dis-je en me mettant en califourchon sur lui

-          Bientôt quand Éloïse ? ce n’est pas le fait que tu travail qui me pose problème mais c’est l’endroit dans lequel tu travail, je n’aime pas ce milieu de la nuit avec tout ses vices et ses pervers qui se croient tout permis parce qu’ils ont l’argent ou qui traite les serveuses comme des putes. Je déteste ça

-          Je sais babe, je compte arrêter dans quelques semaines. Dis-je

-          Je ne veux juste pas qu’on manque de respect à la femme que j’aime juste parce qu’elle serait serveuse, ce n’est as un métier que je dénigre loin de là mais la plus part des hommes n’ont aucun respect pour la femme

-          Je sais, donne moi un mois maximum. Dis-je

-          Non deux semaines, et pas plus Éloïse, tu ne veux pas que je te prenne en charge j’ai compris, mais tu as déjà signé un contrat avec la radio et je m’occupe des enfants alors je crois que tu n’as plus vraiment besoin d’un second boulot

-          Tu as raison.

-          Bien, bonne nuit. Dit-il

-          Bonne nuit babe. Dis-je en me mettant sur le coté après lui avoir fais un smack.

Deux semaines pour arrêter ! Je vais devoir parler une fois de plus avec Marco, je crois que je vais prendre le risque d’en parler avec Femi  si je ne trouve pas d’autre alternative.

Vendredi  arriva bien assez tôt. Il y’avait une soirée spécial au club et je devais y être. J’en profiterais en même temps pour parler à Marco, heureusement que Femi aussi sera avec ses amis, ça va m’éviter une prise de tête avec lui. Il m’a un peu boudé en début de semaine mais au bout de deux jours c’était passé, je lui ai promis que dans moins de deux semaines je vais gérer cela.

Je m’apprêtais avec beaucoup de soins ce soir, exigence d John soit disant parce qu’on aurait des invitée de marque, n’importe quoi ! je mis mon masque en place et je regardais mon reflet à travers le miroir, mes pensées allaient vers Femi, mais je me ressaisis rapidement. Je sortis de ma loge au moment où on annonçait ma monté sur scène. Les cris fusaient de partout dans la salle quand j’apparue, je portais une guêpière de couleur blanche qui contrastait avec ma peau noir, elle ne cachait que mes tétons alors que le reste de mes seins était offert à la vu du public, le bas ne cachais rien de mes fesses, juste une ficelle qui passait entre mes fesses et qui couvrait à peine ma fente. Je me mis à dansé en faisant le vide dans ma tête, certains vint fourrer des billets dans mes seins, d’autres touché mes fesses, le plus offrant avait le droit de me fouetter légèrement les fesses avec le fouet avec lequel je dansais. Je me mouvais autour de la barre de faire en faisant des acrobaties folles alors que ces pères de famille applaudissaient.

Mon cœur commença à battre rapidement, comme si j’étais en danger, mais je fis fit de cela en continuant à danser jusqu’à ce que je vois le visage de Morel, Michael et  son visage déformé par la colère, ce fut le trou noir.

 

Alexandre Oluwafemi Adéléké

 

Je la regarde tombé dans les pommes alors que tout le monde se fige. Même dans mes cauchemars les plus fous je n’aurais jamais imaginé la scène qui se déroule sous mes yeux. Après mainte hésitation pour l’enterrement de la vie de jeune garçon de Léon, le frère de Morel on a décidé de ce rendre dans le club de striptease le plus populaire de la ville, d’après un ami de Léon, Michael, Morel et moi on ne voulait pas venir mais Léon et ses deux amis ont insisté pour qu’on vienne parc qu’ils avaient déjà réservé depuis des semaines on a donc fini par cédé et nous somme venu dans ce club. Ils ont ensuite insistés pour qu’on se rapproche au moins pour voir la meilleure danseuse du club, une certaine Kinda

-          Je vous dis que cette fille à la souplesse dans le corps les gars. Dit l’un des amis de Léon

-          C’est la femme que je rêve de me faire, je viens ici au moins une fois par mois rien que pour pourvoir lui  parler mais zéro. Dit l’autre

-          C’est le genre de fille à coucher avec les ministres, les hommes d’affaires friqué, pas les petits de ton niveau lui dit Léon

-          Elles ne couchent pas toutes forcement. Dit Morel

-          J’en doute, et même si elles ne couchent pas, c’est quoi l’intérêt de venir exposer ainsi ce qui est sensé être que pour un seul homme ? dis-je

-          Je suis d’accord avec Alexandre ajoute Michael

-          En tout cas moi je rêve de la niquer, je suis prêts à donner tout ce que je possède pour la posséder. Ajoute le premier

Le débat tourna ainsi autour de cette Kinda en question. Moi ça m’exaspérais parce que je ne supporte pas qu’on parle ainsi d’une femme, c’est pour cela que je n’aime pas ce milieu de club, bar, ou truc du genre parce que la femme n’y ai vu que comme un objet sexuel.

-          Arrêter de faire un peu vos rabats joie les vieux, allé refiler quelques billets aux danseuses

-          Mon argent n’entre pas dans ça. dis-je

-          Moi non plus. Dit Michael

-          Moi encore moins. Renchérit Morel

-          Ok, tenez, comme vous ne voulez pas utilisez votre argent je vous en donne. Dit Léon

-          Ta futur femme sais à qui elle se mari ? demande Morel à son frère

-          On est déjà venu ici tout les deux. Répond Léon

On fini par se lever tout les trois pour aller jeter quelque billets. Plus je m’approchais plus mon cœur se comprimait mais ma poitrine e voyant la silhouette. Ça doit être une ressemblance pensais-je en m’approchant de plus près. J’avais du mal à l’admettre mais c’était bien elle, je sentis une colère sourde s’emparer de moi, lorsque son regard croisa le mien. Elle perdit connaissance, un gars sorti de derrière la scène pour la soulever alors que le dj s’excusait dans le micro. Je bouillais de rage, je sentis la main de Morel se poser sur mon épaule, leur regards rempli de compassion me fis comprendre qu’ils l’avaient aussi reconnu malgré le masque qu’elle portait.

-          Calme-toi bro. Dit Morel

-          Je suis calme. Dis-je avec un calme olympien, je dois voir le gérant.

-          Qu’est-ce qui s’est passé ? demande Léon en nous rejoignant

-          Alexandre veut voir le gérant. Répond Morel

Léon revint avec un certain Marco

-          Je veux voir la demoiselle qui était sur scène. Dis-je calmement alors que j’avais envie de lui casser la gueule

-          Je suis désolé mais cela n’est pas possible

-          Si vous ne voulez pas que je ferme cet endroit avant demain matin vous me conduisez à elle tout de suite. Dis-je en le fixant

-          Je…. Suivez-moi. me dit-il

Morel et Michael voulaient venir avec moi mais je refusais. Je suivis le type en question jusqu’à une sorte de loge. Je la trouvais la tête en ses mains entrain de pleurer

-          La Kinda y’a quelqu’un qui veut te voir. Dit le type

Elle leva la tête et nos regards se croisèrent, je la regardait ensuite de la tête au pieds, j’avais envie de l’étrangler

-          On rentre. Dis-je

-          Femi je t’assure que ce n’est pas ce que tu crois, je peux t’expliquer, je…

-          Natasha on rentre j’ai dis. Criais-je, elle sursauta, prit une robe qu’elle passa son sac et me suivit.

-          Nana tu vas où ? demanda le Marco en question en nous voyant sortir

-          Si vous lui adressez encore la parole je vous casse la gueule. Dis-je avant de continuer mon chemin

Je pris le volant en essayant de rouler le plus calmement possible. Elle ne faisait que pleurer en m’expliquant qu’elle voulait tout me dire et je ne sais quoi encore parce que je ne l’écoutais même plus, je repensais à ce que les amis de Léon disaient, je repensais à comment elle se déhanchait sur la barre de fer, à comment les hommes lui tapaient les fesses. J’étais enragé comme un chien !

La gifle partie dès qu’on franchit la porte de l’appart. Je venais pour la première fois de ma vie porté main à une femme qui plus est la femme que j’aime. Elle se retrouva au sol en sanglot, je regrettais tout de suite on geste. Je n’aurais pas dû lever la main sur elle. Un homme ne fait pas ça, merde !

Je sortis de l’appart, je pris place derrière le volant de ma voiture mais je ne réussis pas à démarrer. Mon portable sonna, c’était Michael, je décrochais et lui dis de ne pas s’inquiéter et que tout va bien. Je raccrochais sans lui laisser le temps d’en placer une. J’appelais des connaissances à moi et j’exigeais que ce fichu club soit fermé avant la fin de la journée de demain. Je démarrais ensuite pour  aller je ne sais où, faut que je me calme. 

La Kinda