la douleur et le mal

Ecrit par Yayira Bénédicte

Assandy Éloïse Natasha

 

Je suis couchée là sur le sol, j’ai mal au cœur, je m’en veux, je m’en veux tellement ! Qu’est-ce que j’ai fais mon DIEU ! Il a fallu que cela m’arrive à moi, et je ne peux accuser personne, si ce n’est moi-même. Alexandre est vraiment fâché, je l’ai jamais vu autant énervé ce qui est normal. C’est bien fait pour moi, combien de fois Ana m’a conseillée de lui dire la vérité mais je disais que j’avais encore le temps de le faire, voici maintenant ! je me levais pour allé m’asseoir dans le canapé.

Je ne sais pas à quel moment je finis par m’assoupis dans le canapé. La scène de la veille me revint à l’esprit, j’avais très ma à la tête ainsi qu’au cou. Je fouillais rapidement dans mon sac pour appeler Ana. Elle me sermonna proprement avant de me demander de l’attendre espérant qu’il se calme et qu’on puisse discuter quand il va rentrer. J’appelais ensuite maman pour parler aux enfants, mais elle me rappela qu’aujourd’hui est samedi et qu’ils font la grâce matinée surtout qu’il n’est que 6h. J’avais tellement envie de parler à mes bébés à défaut de les serrés dans mes bras. J’essuyais mes lave, je me levais pour faire le ménage, je commençais par la chambre pour terminer par la cuisine. Je décidais de faire la cuisine quand la porte s’ouvrir, je su immédiatement que c’était lui.

Il ne m’adressa pas la parole, il alla dans la chambre sans passer par la cuisine où j’étais. J’étais toute tremblante, je posais le couteau sur la table de travail en essayant de contrôler à respiration

-          Apprête toi on va au mariage. Dit-il en entrain dans la cuisine, il prit un verre d’eau avant de sortir comme il est entré.

Je m’apprêtais pour le mariage comme il l’avait demandé. Je mis une combinaison de couleur bleu foncé, ovale par le bas et cintrer à la taille avec des manches légère. Je mis des talons et je me maquillais pour cacher mes cernes et la trace de gifle sur ma joue, je mis la chainette qu’il m’avait offerte. Femi quant à lui portais une tenu traditionnelle. Le trajet se fit en silence, il ne me porta aucun regard jusqu’à destination. Le mariage se passait bien, il y’avait des personnalités, des artistes et tout mais mon esprit n’y était pas. J’ai croisé Michael et Morel mais j’avais tellement honte que je n’osais pas les regarder, ils ne mentionnaient pas  l’incident d’il y’a quelque heures mais moi-même je n’étais pas à l’aise.

On était assis à la même table les autres essayaient de faire la discussion, Femi répondait de temps en temps mais il y avait un malaise, je n’arrivais même pas à manger malgré toute les bonnes choses qu’il y avait. Même Meliane qui aime fait la folle se faisait toute petite, et essayais. On resta jusqu’à une certaine heure et on rentra. Il nous ramena chez lui, on prit une douche à tour de rôle, lui en premier. Je le trouvais dans le salon

-          Viens là. Dit-il sans me regarda

Je vins prendre place au près de lui

-          Je voudrais m’excuser d’avoir levé la main sur toi hier, c’est quelque chose que je n’avais jamais fais, et quelque se soit le degré de ma colère je n’aurais pas dû. Commença-t-il

-          Je… je l’ai tout à fait mérité, je… je… je te demande pardon Femi, je sais que tu m’en veux je sais que j’ai déconnée et je te demande pardon

-          Tu t’es foutu de moi Natasha, tu m’as pris pour un idiot, un con. Dit-il calmement

-          Ce n’est pas vrai, je ne t’ai jamais pris pour un idiot ou un truc du genre

-          Alors c’est quoi ? qu’est-ce qui n’a pas marché ?

-          Je sais que j’ai déconné, et je te demande pardon. Je sais que je n’aurais pas dû te mentir

-          Tu m’as regardé dans les yeux et tu m’as mentis, je te faisais confiance, je t’aurais donné le bon DIEU sans confession

-          Je suis désolé babe, je suis tellement désolé. Dis-je en essayant d retenir mes larmes. Je ne me suis pas trouvé là parce que je le voulais ni par argent. Je me suis mis à lui expliquer comment je me suis retrouvé dans ce milieu

-          Qu’est-ce qui t’a empêché de me dire la vérité tout ce temps ? ça va faire plus de 6 mois que l’on est ensemble et chaque soir tu me laissais dans cet appart pour allé exposer ton corps comme une pute, ce corps que je vénère comme si elle était la huitième merveille du monde, ce corps que je chéri et que crois être le seul à voir, tu vas l’exposer comme une marchandise en échange de quelque billets et tu venais ensuite te donner à moi comme si de rien était

-          Je suis désolé Femi, je t’en supplie pardon moi

-          J’étais prêt à tout, absolument tout pour toi, je t’aime putain ! et pour toi ça ne représente rien, et ça n’a jamais rien représenté

-          C’est pas vrai, je t’aime Femi, je t’aime comme jamais je n’ai aimé personne, je t’aime comme j’ai jamais pensé que c’était possible d’aimer

-          Mais cela ne t’a pas empêché de me mentir, et ce, tout les jours, tous les putains de jours que nous avons fais ensemble.

Je me mis à genoux pour le supplier, il avait l’air vraiment dessus.

-          Je… je crois que toi et moi allons nous arrêter là. Dit-il en se levant

-          Femi, dis-je en sentant mon cœur se comprimer

-          Je vais toujours m’occuper des enfants, ne t’en fait pas pour cela, mais je crois qu’il est préférable qu’on prenne nos distance pour un moment

-          Ne fais pas ça stp plait babe

Son téléphone sonna, il prit et le décrocha alors que les larmes que je retenais se mirent à couler

-          Oui. Dit-il

-          …..

-          Non c’est non négociable, je veux qu’il ferme et ce avant la tombé de la nuit

-          …..

-          Ok, fais-moi signe quand c’est fait. Dit-il avant de raccrocher.

Il posa le téléphone et prit sa tête entre ses mains. Il n’ajouta plus rien, il se leva ensuite pour entrer dans la chambre

-          Fais-moi signe quand tu es prête à partir. Dit-il

Que dois-je faire ? Mon DIEU, mon cœur saigne ! Est-ce à dire que c’est la fin de notre relation ? Je restais là jusqu’à 22h, me demandant ce que je devais faire. J’entrais ensuite dans la chambre mais il n’y était pas, j’entendis des reniflements venir de la salle de bain, et là mon cœur se déchira un peu plus. Je pris les affaires que j’avais dans le placard, je les mis dans un sac et je sortis de l’appart. Je hélais un taxi en direction de chez Ana, la sale sur qui je peux aller pleurer tout mon soul. J’envoyais un message à Femi pour lui demander pardon une fois de plus et lui dire combien je l’aime.

Je me jetais dans les bras de mon amie dès que j’eus franchis la porte d’entrée, elle me laissa pleurer sans rien dire

-          J’ai tout gâché Ana, j’ai tout gâché, je rencontre un homme qui m’aime moi avec mes enfants et moi je gâche tout. dis-je en pleurant

-          Chuuut, calme-toi Nana, calme-toi

-          J’ai tellement mal si tu savais, j’ai l’impression qu’on m’arrache le cœur, je l’aime tellement

-          Je sais dit-elle en me caressant les cheveux

-          Je l’aime comme je n’ai jamais aimé de ma vie. J’aurais dû t’écouter, j’aurais dû tout lui raconter dès le début

-          Ce qui est fait est fait, laisse lui le temps de se calmer, laisse lui le temps de revenir à de meilleur sentiment. Il est énervé et il ne pense pas ce qu’il dit

-          Il a dit qu’il ne voulait plus de cette relation. Dis-je en me mouchant

-          Une chose est sûre c’est qu’il t’aime, il a juste besoin de temps

Elle me consola comme elle pu, jusqu’à ce que je m’en dorme. Quand je me suis réveillé le lendemain elle était déjà partie pour l’église. Je m’apprêtais pour rentrer chez moi, j’ai besoin de voir mes enfants, de les serrés dans mes bras, j’ai envie qu’ils me fassent plein de câlin. J’envoyais un message à Ana pour lui dire que je rentrais. J’étais dans le taxi en partance pour chez moi lorsque je reçu un coup de fil de John, je ne voulais pas décrocher mais il insista tellement que je finis par le faire

-          Que puis-je pour toi ? dis-je ne décrochant

-          Je t’en supplie Natasha dit à ton petit ami de ne pas fermé mon club, ce club c’est toute ma vie. Dit-il suppliant

-          De quoi tu parle? Demandais-je

-          Ton type à fait fermé le club et à foutu Marco en prison, parle lui stp, il n’a pas le droit de faire ça, je nourris des familles avec ce business

-          Je ne peux rien pour toi. Dis-je avant de raccrocher

Il rappela mais je bloquais son numéro, comme ça Femi fais fermer le club ? Et John veut que moi j’intervienne pour lui demander de ne pas le faire ? Comme si j’avais finis de gérer ma propre merde.

Maman et les enfants n’étais pas là quand je rentrais. Je suppose qu’ils sont allés à l’église aussi. Je me suis étendu sur le lit j’ai pris mon portable et je suis allé dans whatsapp pour relire et réécouter mes conversation avec Femi, depuis le début, alors qu’on ne sortait pas encore ensemble. Maman et les  enfants rentraient vers midi. Je me jetais sur mes petits amours dès que je les vis

-          Maman tu nous étouffe se plaignit  Bryan

-          Moi je vous fais des câlins et tu trouves que je vous étouffe ? dis-je faussement vexée

-          Mais tu nous serrais trop fort maman. Renchérit Aurélie

-          Ok, je ne vous ferez plus de câlin, je n’en ferais qu’à Mila, dis-je en soulevant cette dernière pour allé dans ma chambre

A peine on se posait sur le lit que les deux autres vinrent se coucher sur moi

-          Lever vous hein, vous m’étouffez. Dis-je

-          Rhooor maman, tu sais que tu es notre mamoune non ? dit Bryan en me faisant un bisou

-          Notre mamoune préféré. Renchérit Auré en me faisant un bisou aussi

-          Mamoune. Fit Mila en les imitant

On resta couché là alors qu’ils me racontaient comment c’était à l’église. Je les écoutais d’une oreille distraite, je me demandais ce que je serrais si je n’avais pas ses petits chenapans. Maman vint nous appeler pour aller manger, je faisais l’effort de manger pour ne pas que mes enfants curieux comme ils sont ne me  pose un tas de question, sans parler de leur grande mère.

 

Alexandre Oluwafemi Adéléké

 

C’est la sonnerie insistante de mon appart qui me fit me lever. Depuis son départ hier je n’ai pas mis le nez en dehors de ma chambre, ni pour manger ni pour boire. J’étais coucher là à fixé le plafond, je n’ai pas pu dormis non plus. Le seul moment où je fus un peu soulagé c’est lorsque j’ai eu la confirmation que le bulldozer  avait bien démoli ce soit disant club, et j’ai été clair avec le proprio si jamais il divulgue ne serait-ce qu’une rumeur sur Natasha il e vivra pas assez longtemps pour s’en repentir. On m’a toujours dit qu’un homme ne pleure pas et je ne me souviens pas avoir jamais pleuré de ma vie d’adolescent à celle d’adulte mais hier je n’ai pas pu m’en empêcher tant mon cœur saignait. Je l’ai dans la peau cette fille et je ne sais pas si j’ai bien faire de mettre fin à la relation

Je trouvais Michael et Morel devant ma porte. Je me poussais pour les laisser entrer

-          Je vous apporte à boire ? demandais-je

-          Tu as de la bière ? demanda Michael

-          Non du vin et du Whisky

-          Whisky alors. Dit Morel

J’apportais une bouteille de Dalmore, douze ans d’âge, avec trois verres. Je nous servis avant de pendre place à mon tour.

-          Comment tu vas ? commença Morel après quelques minutes de silence

-          Je vais bien dis-je

-          Vous avez pu parler ? demande Michael

-          Oui. Je leur expliquais tout

-          Tu crois que c’est une bonne idée de rompre ? elle a commencé ce métier avant de te connaître. Dit Morel

-          Et c’était pour son fils, pas pour le plaisir. Ajoute Michael

-          Je suis d’accord mais pourquoi me mentir ? je lui faisais entièrement confiance

-          Je comprends que tu puisses être vexé par le fait qu’elle ait mentis, je ne la défends pas mais elle avait sûrement peur de te perdre, peur peut-être que tu ne comprennes pas. Dit Michael

-          J’avoue que ça allait être difficile pour moi de comprendre, mais le pire que j’aurais pu faire c’était de me fâcher pour un moment, mais là je me suis déçu, et j’ai l’impression d’être le dernier des idiots

-          J’imagine ton ressentir. Dit Morel, mais cette fille tu l’aime n’est-ce pas ?

-          Oui. Dis-je en prenant une gorgée de mon verre

-          Alors pardonne lui, je ne dis pas que c’est facile, mais penses-y. je pense que vous pouvez encore régler les choses, et pour le peu que j’ai vu d’elle c’est une chic fille

-          Je suis d’accord avec Morel, y’a des choses qui semble souvent impardonnable mais l’amour pardonne tout, ce n’est pas pour la justifier mais combien de fille pourrais être dans ce milieu sans se prostituer ? mais si elle ne la pas fait c’est parce qu’elle à de la dignité

-          Qu’est-ce se qui prouve qu’elle ne la pas fais. Dis-je entre mes dents

-          Toi seul à la réponse, tu dois la connaitre un tout petit peu pour répondre à cette question. Dit Morel

-          Je croyais la connaitre mais ce n’est pas le cas. Dis-je en me servant un autre verre

Ils restaient avec moi jusqu’à 20h avant de rentrer retrouver leur femme et leurs enfants. Je l’aime c’est un fait indéniable mais je ne sais pas si je suis prêt à lui pardonner ça, est-ce à dire que je n’ai droit qu’à des menteuses ? Si ce n’est pas une lesbienne ou une bi qui se refoule c’est une stripteaseuse qui dit ne pas être une pute ! vie de merde !

 

Hélène Assandy

 

-          Hélène ? fit Mohamed étonné de me voir dans son bureau

-          Elle-même en chaire et en os. Dis-je en m’assaillant gracieusement

-          Ça fait un bail ! que dis-je des années même. Dit-il

-          Effectivement ! dis-je en souriant

-          En quoi puis-je aider celle à cause de qui je n’ai pas eu la chance de connaitre mon fils assez tôt

-          Tu as la rancune tenace hein Diarassouba, mais ce n’est pas ma faute, mais plutôt celle de ta mère. Lui dis-je

-          N’empêche que tu aie été une pièce maitresse dans ce plan. Dit-il

-          Oui le l’avoue mais je suis là aujourd’hui en tant qu’ami

-          Ami ? toi et moi on n’a jamais été amis et je doute que nous le soyons.

-          Nous avons des intérêts commun alors nous pouvons être amis. Dis-je en souriant

-          De quel intérêt s’agit-il ? demanda-t-il perplexe

-          J’ai fais mes recherche, et je sais que ma sœur t’a laisser pour un gars plus friqué et qu’elle t’empêche de voir ton enfant comme tu veux

-          Tu es bien informer mais je ne vois toujours pas le rapport avec ce soit disant intérêt

-          Je suppose que tu veuilles récupérer ton fils si possible,  au moins ne serait-ce que pour faire mal à Natasha, moi aussi je veux récupérer mes enfants

-          Enfants que tu as abandonnés pendant des mois ? quel juge t’en donnera la garde ?

-          Je ne les ai pas abandonnés, je suis allé me chercher, aujourd’hui j’ai une condition de vie plus stable, et je peux aisément m’occuper d’eux.

-           Si tu le dis, alors moi j’ai quoi avoir la dedans ? demanda-t-il perplexe

-          Je voudrais qu’à deux on entame une procédure en justice pour lui prendre les enfants.

-          Tu n’es pas sérieuse ?

-          Si je le suis

-          Quel juge va t’accorder la garde des enfants ? moi encore je peux car Bryan est mon fils et je me suis toujours occuper de lui sans problème, mais on ne peut pas dire autant de toi

-          Mais aujourd’hui je suis marié, j’ai de l’argent et ses enfants sont les miens, tu penses qu’un juge va préférer laisser la garde à une pute qu’à leur propre mère ? si on arrive à prouver qu’elle ne s’occupe pas bien des enfants et qu’en plus de ça c’est une pute on aura aucun mal à obtenir la garde des enfants. Toi tu récupère le tien et moi les miens. Voici ma carte, réfléchis-y et appel moi le plus tôt possible. Dis-je en me levant

Celles qui ont pensés que j’allais en Europe mourir ou souffrir là, désolé de vous décevoir, me voici de retour plus débout que jamais, et chacun me paiera ce qu’il me doit, à commencé par ma sœur !

 

 

La Kinda