Chap. 11 : tentations part 1 ...

Ecrit par casanova

- Fèmi s’il te plait

Isholla toujours en pyjama avait réussi à rattraper la jeune fille qui attendait le retour de l’ascenseur

- Fèmi.., ne te fies pas à de simples apparences.

- …

- Allons dans ma suite que je t’explique.

Je peux savoir ce qu’il y a entre vous deux ? lança Amy qui les observait sans réellement comprendre ce qui se passait.

La colère qu'elle éprouvait fut à son comble quand ses yeux se posèrent sur la robe courte et assez explicite que son interlocutrice avait portée.

Il est décidément lent cet ascenseur pensa la jeune fille qui avait maintenant les bras croisés sur la poitrine et le regard fixé droit devant elle.

Viens avec moi s’il te plait répéta Isholla qui voulut la prendre par le bras.
- Lâches moi s’il te plait

Amy qui n’avait toujours rien compris de la scène à laquelle elle assistait depuis un moment voulu parler quand Fèmi la devança

Il ne se passe rien Amy, juste moi et cette fâcheuse Mani que j’ai de côtoyer des personnes malhonnêtes dit –elle en se retournant pour emprunter la cage des escaliers.

Le jeune homme que la phrase avait blessé voulu la retenir de force dans un élan assez brusque mais erreur, les escarpins de la jeune fille dévalaient déjà les marches.

Fèmi senti juste le premier choc de son genoux sur la seconde marche avant de perdre connaissance pour se réveiller 2h plus tard à l’hôpital.

- Je suis vraiment désolé, ça s’est passé tellement vite.

Isholla se sentait visiblement coupable de cet accident qui venait de se produire. Il avait appelé Véronique juste après avoir envoyé la jeune fille aux urgences.

- Ne t’inquiète pas elle va s’en remettre, tu as entendu le docteur non, elle a juste une entorse à la cheville et un petit traumatisme au genou. Heureusement qu’elle n’a pas heurté sa tête contre une marche. Mais je n’ai toujours pas compris ce que faisait Amy devant la chambre quand je suis arrivé, vous l’avez rencontré ici en venant ?
- Non Amy était avec moi, c’est en la raccompagnant à la porte que je suis tombé sur Fèmi qui apparemment venait me voir .

- Ah
La jeune fille prononça juste ce mot puis se tût. Son silence était encore plus parlant que tous les mots et injures qu’elle aurait pu débiter en pareille circonstance.
- Véronique crois-moi il ne s’est absolument rien passé entre elle et moi j’ai même été le premier surpris de la voir à l’hôtel.

- Hum, moi je n’ai rien dis hein mon cher mais une chose est sûr c’est que tu as dû lui donner le nom de ton hôtel pour qu’elle te retrouve aussi facilement.

- Oui je l’ai fait mais ça c’était la première fois que j’étais venu manquer Fèmi chez elle, je lui avais juste laissé cette information pour qu’elle le lui dise à son retour .

- Ecoutes tu n’as pas à te justifier, surtout devant moi, je connais bien cette Amy et le la sais capable de ce genre de comportement, et maitrisant aussi le tempérament de ma copine, je parie qu’elle n’a même pas pris le temps de savoir ce qu’elle faisait là et a voulu direct s’enfuir.

- Elle se réveille je crois ..

- Fèmi comment tu vas ? Seigneur Dieu j’ai eu une de ces peurs. Tu devrais aller te changer Isholla, je vais rester ici avec elle dit Véronique qui se rendait maintenant compte que le jeune était toujours en tenue de chambre.

- Oh véronique !! et ton week-end prolongé que tu devais passer à bordeaux chez la mère de Xavier ?

- Hum ! Toi tu me parles de quel week end ? on va le reporter c’est tout, heureusement même que j’ai tardé un peu si non on serait déjà dans le RER quand j’allais apprendre ce qui t’es arrivé.

- Mais tu ne vas pas quand même pas le reporter pour moi s’il te plait voilà deux semaines que tu en parles sans cesse, en plus ton mec va finir par m’en vouloir .

- Laisses tomber ça sœurette je vais gérer et en plus si je ne reste pas avec toi comment tu vas faire seule ? surtout que tu risques d’utiliser une canne comme ma grand-mère là.

Je peux rester avec elle Véronique coupa Isholla qui se sentait carrément invisible depuis un moment.
- Tu ne crois pas avoir déjà assez fait comme ça ? ou cette fois tu veux m’amener à la morgue.
- Tu ne devrais pas parler comme ça Fèmi car à en croire Amy tout à l’heure c’est lui qui t’a rattrapé de justesse, imagines un seul instant que ta tête avait heurté une des marches tu imagines ce qu’on serait en train de gérer ?

- Laisse ça, dis plutôt que c’est lui qui m’a poussé oui

- C’était un accident Fèmi et tu le sais très bien …

- Un accident ? je t’avais pourtant dis de ne pas poser tes mains qui étaient déjà souillées sur moi.

- Véronique peux-tu nous laisser un instant s’il te plait ?

- Véronique ne bouge pas, c’est plutôt à toi de sortir, tu ne vois pas que tu nous gênes ?

- Bon moi je vais me prendre du coca à côté le temps de vous laisser discuter. Discuter j’ai dit pas vous disputer
Véronique était à peine sortie quand l’expression sur le visage du jeune homme changea radicalement.
- Tu sais pourtant que ton amie a bien envie d ‘effectuer son voyage alors pourquoi tu veux l’obliger à y renoncer ?

- Comment l’obliger à y renoncer ?

- Tu perds quoi à accepter ma proposition ? en plus ça ne va durer que trois jours le temps qu’elle revienne de son voyage.

- Désolé de te décevoir cher OKORO mais c’est ma copine et elle le fait avec grand plaisir

- Tu as pensé à son petit ami ?

- Il n’est pas comme toi, il comprendra.


- Tu pourrais cesser avec tes manies de petite fille à son papa une seconde ? apparemment les fessées tu ne les as pas assez reçu plus jeune et crois-moi tu as la chance d’être dans un lit d’hôpital

- Si non quoi ? Oses si t’es un homme.

- Et tu vas faire quoi si j’ose petite amazone ?en plus qui te dit que pour te punir à ton âge j’userai de fessées ?
Isholla avait dit sa dernière phrase en laissant ses yeux trainer sur les jambes de la jeune fille que la robe qu’elle avait mise n’arrivait pas à couvrir.
- Apparemment tu ne t’es pas assez rincé les yeux sur celles de Amy tout à l’heure.

- Il ne s’est absolument rien passé entre Amy et moi et si tu avais attendu juste un peu tu l’aurais immédiatement su.

- Rien à foutre, de toutes les façons je ne serai plus jamais assez sotte pur croire en des paroles mensongères débiter par un homme.

- Ce n’est pas parce qu’on refuse de croire en une vérité qu’elle devient un mensonge. Les sentiments que j’éprouve pour toi sont bien réels aussi réels que les tiens car si mes souvenirs sont bons il y a encore quelques heures tu me rendais avec passion et même ferveur mon baiser.

- Ce sont des souvenirs que tu chériras toute ta vie car leur contenu n’est pas prêt de se reproduire.

- Ah bon tu penses ? demanda le jeune homme en s’approchant dangereusement d’elle .

- Ne t’approche pas de moi sinon je cris.

- Les seuls cris que tu pousseras en ma présence seront des cris de plaisirs de jouissance femme.

Il avait prononcé cette phrase en emprisonnant les lèvres de la jeune fille entre les siennes. Il l’avait fait sans douceur et sans pitié et ceci en lui tenant fermement les mains.

Quand il les relâcha la réaction fût immédiate, Fèmi lui donna une claque mémorable.

- Magnifique c’est exactement la réaction que j’attendais dis le jeune homme en caressant sa joue puis en saisissant à nouveau les avants bras de la jeune fille.

Il avait repris ses lèvres avec beaucoup plus de douceur et la jeune fille qui sentait la force du jeune homme à travers ses poignets emprisonnés senti soudain cette haine et cette douleur se transformer en des braises ardentes d’où brulait le désir qui émanait de tout son être. Elle le voulait là maintenant dans cette chambre d’hôpital.

Epopée d'une romance...