Chap 12 Récidive
Ecrit par kony ariane
Gabriel Abidjo
Il est 21h et Tomato n'est
pas descendu. J’espère qu'elle ne pleure plus. J'ai demandé au cuisinier de lui
préparer un plateau et de le lui porter.
Vu que nous sommes vendredi, je n'irai pas au boulot demain avant une certaine
heure. Je vais lui laisser ma chambre.
Je suis un couche tard, je vais vérifier des rapports. Je m’installe à mon bureau. J'ai ouvert une bouteille de vin, et j’ai mis une compil de jazz, tout ce qu'il me faut pour me rendre productif. Ma nuit risque d’être longue.
J’étais plongé dans mon
travail à tel point que je n’ai pas entendu la porte s’ouvrir. Je regarde
l’heure il est déjà 2h.
-Tomato, désolée la
musique est elle trop forte?
Elle fait non de la tête,
du coup je diminue le volume
-tu ne viens pas te
coucher ?
-j’ai encore un truc à
vérifier, mais je dormirai dans une des chambres du bas.
-pourquoi ?
-je veux que tu sois à ton
aise tout simplement
-reprend ta chambre, je
vais moi dormir dans une autre
-fais comme tu veux, ma
belle
-Gabriel ?
-oui ? Pourquoi t’éloignes-tu
de moi ?
Elle est sérieuses celle là ? Non mais, elle s'entend parler?
Tu es marié et tu viens te servir du bouche trou que je suis quand ça
ne va pas là-bas et tu me demandes pourquoi je m'éloigne de toi. Ah les femmes !
-Tomato, je voudrais si tu
le permets continuer de travailler.
-je vais m’asseoir là dans
le fauteuil. S’il te plait, je ne veux pas rester seule
-humm ! Lasse… OK vas-y
Elle a enfilé ma chemise de ce matin. Elle est pleine de mon odeur. Elle aurait pu en prendre une autre et surtout aurait dû mettre un truc en bas. Ses jambes sont interminables. Elle s'est allongée dans le canapé et me fait dos. La chemise est au ras de ses fesses.
Vraiment elle me veut quoi cette femme. Tu dis reste loin, je reste loin et c’est toi qui viens me montrer tout ça. Puis-je encore travailler dans ces conditions ? Je me lève et vais aux toilettes. Besoin de me rafraîchir.
Quand je ressors de là, je
me remets dans mon travail, mais cette fois je mets des écouteurs
La femme là, non c'est
trop. Elle est venue s’asseoir sur mon bureau.
-Tomato c'est quoi cette
fois ?
Pour toute réponse elle
écarte ses cuisses et je vois son dessous. Je soupire. Elle veut ma mort ou
quoi ?
-Tomato, sors de mon
bureau s'il te plait.
Elle fait mine de
descendre de la table, recule mon fauteuil et vient se mettre à califourchon
sur moi. Elle mordit le lobe de mon oreille, m’embrasse à pleine bouche.
Je lutte comme un martyr
pour ne pas céder. Je ne suis pas sa pute.
Face à mon mutisme, elle
s’agenouille face à moi et glisse sa main dans mon pyjama. Elle pose sa main
sur mon membre dressé et me fixe du regard. Le traite lui est au garde à vous,
mais moi je refuse de flancher. Elle le prend en bouche et commence à me faire
des gorges profondes tout en me fixant.
C’est tellement excitant.
C'en est trop. Je la relève brutalement. La regarde avec colère et fais voler
les boutons de ma chemise qu’elle a enfilé. Sa poitrine est belle et insolente.
Ses petits seins sont fermes. Je me jette goulûment sur eux, la soulève et la
met sur un côté du bureau. Je l'y allonge et je tire son string sur le côté. Je
glisse ma langue en elle et je me mets à lui bouffer la moule. C'est divin.
Elle a bon goût et j’adore l’odeur de son château épilé de prêt.
Je suis sévère avec elle.
Je la relève, déchire ce bout de tissus et la prend vigoureusement. Je la
culbute un moment face à moi et la retourne pour la prendre par derrière. Je
lui claque les fesses.
Je suis violent, je suis
en colère contre elle, contre moi. Je ne suis pas sa pute. Elle crie, elle gémit.
Je sais que je lui fais mal mais c'est plus fort que moi. Elle se débat sans
doute pour que j’arrête. Je la retourne et lui bouffe à nouveau la chatte, elle
baisse peu à peu sa garde et commence à se détendre. Elle gémit, preuve qu'elle
aime. J'y mets un doigt tout en la léchant puis un autre, je mordis son bouton
rose et là j'ai le plus beau des spectacles, une femme fontaine dans toute sa
splendeur. Je ne perds rien du spectacle. Je continue mon œuvre jusqu’à ce que
sa respiration soit plus calme et que sa jouissance prenne fin. Je remonte et
l’embrasse avec passion.
-Gabriel…
-non pas maintenant s'il
te plait.
Pitié ne gâche pas
l’instant ma petite Tomato m’étais je dis. Elle trompe son mari avec moi, c’est
nul, mais c'est plus fort que moi.
-viens dormir avec moi ou
plutôt laisse moi dormir avec toi
-arrête s'il te plait Tomato
-non ne me repousse pas
Pour toute réponse je la
soulève, la plaque contre le mur et la pénètre. Mes coups de reins sont plus
tendre. Je veux lui faire l'amour pour la marquer. Elle crie son plaisir. Je glisse
ma langue dans son oreille, elle n'y résiste pas. Elle gémit de plus en plus.
Je continue mon labeur. Je la sens venir.
-Gab… Gab… Gabrieeel
Elle a jouit une fois de
plus, c’est chaud, abondant et ça m’excite. Je viens moi-même dans un long
râle. Cette nuit là nous avons dormi tous les deux dans le canapé de mon
bureau.
Le lendemain j’ai filé
comme un voleur. Je ne veux pas être une fois de plus rejeté. J’étais au bureau
jusqu’à 15h quand mon portable s’est mis à sonner. C’est elle qui m’appelle.
Tomato Zossou
Je me suis réveillée
heureuse car ma nuit a été merveilleuse. Gabriel n’était plus avec moi. J'ai
rangé le bureau et je suis montée. Je croyais le retrouver dans sa chambre mais
il n’y était pas. J'ai pris une douche, puis je suis descendu. Son cuisinier
m’avait préparé le petit déjeuner. J’avais très faim. J’ai traîné là, regardé
la télé et vers 13h il m’a demandé ce que je voulais pour le déjeuner
-avez-vous demandé à
monsieur ce qui lui plairait ?
-oui madame mais il m'a demandé
de voir avec vous.
-Et savez vous où il
est ?
-oui à son bureau madame.
-bien dans ce cas je vais
vous aider à la cuisine
Avec l'aide du cuisinier
j’ai fait une bonne sauce d'épinards avec de la pâte noir. Le temps de me
rafraîchir je lui ai demandé de me faire un panier
Gabriel Abidjo
-Allo ! oui
Tomato ?
-bonjour toi
-bonjour, t'as bien
dormi ?
-si tu veux le savoir
demande à ton vigile de me laisser monter.
-t'es dans mes
bureaux ?
-oui
-heu, passe le moi
Je demande au vigile de la
laisser monter.
Je ne m'y attendais pas,
c'est embarrassant parce que je ne suis
pas seul. Je suis avec Odile, mon plan cul ou du moins mon ancien plan
cul. Jai mis un terme à notre relation mais elle se refuse de l'accepter.
Je suis un peu gêné.
Quand Tomato entre dans mon
bureau l'odeur de son parfum l'envahit. Elle a un panier en main. Elle s'avance
vers moi et m’embrasse langoureusement.
Qu'est ce que j'ai
fait ? J'y ai répondu avec entrain.
-bonjour bébé
Hein ! J’ai mal
entendu ? C'est à moi qu'elle s'adresse ?
-bonjour ma belle.
Que pouvais-je dire de plus ? Odile avait les yeux rouge de colère.
-bébé je ne savais pas que
tu n’étais pas seul. Bonjour Mademoiselle, vous allez devoir nous excuser, mon
chéri et moi devons déjeuner en tête à tête
-Odile s'en allait
justement
-non pas du tout je ne
partais pas
-eh ben maintenant vous
partez. Je suis là à présent il n'a plus besoin de compagnie
Tomato ? Elle est
sérieuse ? Elle me veut quoi au juste ?
Odile devant la
détermination de Tomato se leva, la toisant, vint vers moi et voulu
m'embrasser. Tomato la tira par le bras et lui dit
-j'ai été polis et très
patiente, n'en abusez pas.
Eh ben, j'adore ça elle
marque son territoire, enfin je voudrais que ce soit ça.
Quand Odile fut sortie
-Tomato, euh en fait Odile
était ma partenaire
-était ?
-oui
-bien, c'est bien pour
moi. Installe toi je te sers.
C’était une bonne sauce d’épinards
avec la pâte noir. C’était bon vraiment très bon
-c’est différent de ce que
le cuisinier me fait
-ça t'a plus ?
-j’ai adoré, j’espère
qu’il en reste pour moi pour ce soir. Je
ferai du riz avec.
-Gabriel ?
-oui ?
-Je suis marié
-Et c’est reparti
- laisse-moi parler s'il
te plait. Renaud à une autre famille tu le sais avec deux enfants et là ils
vont avoir un troisième.
J’étais cloué. Je la
regardais sans mot dire.
-ils sont parti ensemble à
Abidjan. De ce que je sais, il lui offre tout ce qu'elle veut et elle en abuse
même. Je ne sais pas ce qu'il y a entre nous. Je me sens bien avec toi. Pasta
m’a dit qu'il était contre que j’entretienne une relation avec toi tant que je
serai marié. Je veux pouvoir résister mais je ne m'en sens pas capable. Je veux
être avec toi pas seulement quand ça va
mal à la maison. Je ne dis pas que je t’aime ce serait mentir mais je veux être
avec toi. Odile c’est qui au
juste ?
-je te l’ai dit mon ex
-si tu marches avec moi
pas de mensonges, pas de cachotteries. Ça fait six mois qu'on couche ensemble
et je...
-je ne veux pas savoir ce
que tu fais avec ton mari.
-justement je n’ai plus eu
de relations sexuelles avec lui. Au début j’ai essayé mais il est soit trop
fatigué soit je n’arrive plus à me donner à lui
-OK, et tu comptes y
remédier ?
- si je vais coucher
encore avec lui ?
-oui
-c’est mon mari Gab
-et donc ?
-ce que je fais avec lui
ne regarde que moi
-et si je ne veux pas
partager ?
-c'est toi qui voit… bon
je vais rentrer
-où ça ?
-chez moi
-donc tu vas fuir à chaque
fois qu'il y’a un sujet qui fâche ?
-tu le fais tout le temps
non ?
-arrête, tu ne couches
avec moi que quand tu es désemparée
-pas la nuit dernière
-reste encore ce soir s’il
te plait, on pourrait aller à Agoué?
-je dois penser à mes
enfants, je les délaisse un peu trop
-OK si c'est pour les
enfants j’abdique
-tu me déposes chez Pasta ?
-bien sur
- embrasse-moi d’abord.
Je l'ai prise là sur mon
bureau. Je ne me lasse pas d’être en elle. J’en ai toujours rêvé. Puis nous
sommes allés retrouver ses enfants chez son frère. Elle me les a présentés et
j’ai proposé de les ramener chez eux. Nous nous sommes arrêtés à une pizzeria
pour leur prendre de quoi faire une soirée pyjama.
En l’absence de son mari, Tomato et moi nous
voyions soit à mon bureau, soit elle passait chez moi avant de se rendre à son
travail ou à notre pause. Nous ne passons pas notre temps à nous sauter dessus
loin de là, on met le temps à profit pour discuter, apprendre à se connaitre et
oui faire l’amour, lol.