Chap13 Chance ou pas ?
Ecrit par kony ariane
Renaud Hountondji
Je ne sais pas mais Tomato est de plus en plus amoureuse… Je suis à Abidjan et elle m’écrit des messages pleins d’amour. J’ai droit à des photos aguichantes dans des positions pas catholiques et les dessous qu’elle met…humm ! Je ne la reconnais plus.
Elle m’excite, du coup Sidonie passe à
la casserole à chaque fois. J’ai hâte de retrouver ma femme, et la savoir si
attentionnée et amoureuse me facilitera la tâche ; je dois lui prendre des
sous pour calmer l’autre là.
Je me prépare à mettre un
terme à ma relation avec Sidonie. Elle est mal élevée. Elle se permet de
hausser le ton sur moi quand ça lui chante et la meilleure elle le fait même en
public. Jamais Tomato ne l’a fait. Même quand maman et ma sœur lui faisaient
des misères, elle n’a jamais haussé le ton ni manqué de respect.
Sidonie SEKPO
Renaud pff, Renaud est un petit joueur, je le vois venir. Il est tout le temps collé à son téléphone, à rire, à le pianoter. Je l’ai entendu faire un memo à sa femme pour lui dire qu’il a une folle envie d’elle, qu’elle est devenue encore plus désirable et que les photos qu’elle lui envoie l’excitent.
A la façon qu’il a de me faire l’amour je décèle de la passion. Nous nous entendons parfaitement sur le plan sexuelle mais je le sais ailleurs.
c’est différent et je suis plus que certaine que c’est à sa femme qu’il
pense. Je me joue la naïve, car le château de carte va bientôt s’écrouler.
Tomato ZOSSOU
J’ai hâte que Monsieur mon
mari rentre pour qu’on règle les choses. Je veux attirer toute son attention.
C’est mon homme après tout.
J’ai passé une journée au
spa, j’ai fais un tour dans la boutique de lingerie que m’a conseillé Sidonie,
puis j’ai fait un tour chez le coiffeur.
Au programme, massage,
caresse je veux le pousser à bout sans
lui donner accès à mon corps. Je vais pousser l’érotisme très loin. Je vais
attirer toute son attention pour lui lancer ma dernière flèche.
Mon mari est rentré. Ce soir là j'ai fait son plat préféré, toute la famille a dîner dans une bonne ambiance.
Une fois dans notre chambre, Son téléphone sonne, il est tout d'un coup mal à l’aise. Je feins de
ne pas voir le portable vibrer. Je file à la salle de bain tout en lui parlant
-mon amour, ce soir je
veux te montrer combien tu m'as manqué. J’attend cette nuit depuis des mois.
Je suis sorti vêtu d'un
ensemble avec porte jarretelles et des talons hauts. J'ai tamisé la lumière. Je voulais le pousser loin dans l'érotisme.
Son portable ne cesse de
sonner. Il le dépose précipitamment.
-tu es magnifique ma
tomate à moi. J'ai rêvé te divertir tous les jours où j’étais à Abidjan.
Regarde comme le suis à cran. Occupe-toi de moi.
Son portable se remet
encore à vibrer de plus belle. Voyant la lumière, je le dépasse et vais le lui
prendre. C’est inscrit Éditeur Londres, mais je reconnais le numéro de Sidonie.
-décroche mon amour, c’est
sans doute urgent.
-non il peut attendre.
-non le travail n'attend
pas, en lui donnant un baiser
langoureux.
Il veut me ramener à lui
mais je me détache lentement.
-décroche mon cœur. Je
suis trop excitée et je compte bien profiter de ton corps. Ne soit pas long, je
vais voir les enfants.
Sidonie Sekpo
Blandine m'a dit comment
elle avait fait pour que son homme sorte de son mariage pour l’épouser à Miami
en plus. J'ai bien vu comment elle a changé. Elle brille de mille feux.
Je suis son conseil,
message excitant avec photos aguichantes à l’appuie. Coup de fil après 22h. Je
vais me gêner.
Renaud n'a pas compris que
j'ai vu clair dans son jeu pendant notre séjour à Abidjan, toujours à écrire ou
envoyer des audio à sa femme.
Il finira par décrocher.
-bébé, je ne me sens pas
bien. Je crois que c'est le bébé
Il n'a même pas dit un mot
que j'ai raccroché.
Il viendra ici et dormira
là. Je me suis lavé et coquettement vêtu. En plus Blandine, cette chic femme
m'a offert de la lingerie et un parfum. Elle m’a dit quoi me mettre ce soir. Je
ne vais rien changer. Je vais suivre ses conseils car la preuve de la réussite
de l’opération est la bague qu'elle a à son doigt.
Ex madame Hountondji,
merci pour tes services tu passes ton tour. Sidonie Sekpo, nouvelle madame
Hountondji.
Renaud Hountondji
Seigneur je regrette
tellement avoir touché Sidonie ne serait ce qu'une fois. Le diable vraiment, tu
n’es pas n’importe qui hein, comment j'ai pu te suivre ?
Je vais dire quoi à ma
femme ? Il est 22h45 et l'appel est censé venir de Londres.
Sidonie, fille du diable
que me veux-tu ? On a passé 15jours ensemble à baiser comme des chiens.
Elle n'a pas mal ? En plus elle est enceinte. Si ça libido doit encore plus grimper sue maintenant je suis foutu. Eh Dieu ! Sauve-moi de
ses griffes.
Voilà Tomato qui revient.
-à cette mine là, mon mari
a une urgence ! Pff
-bébé je devais envoyer
par mail des documents.
-mais tu peux le faire de
la maison non ? J’attends cette nuit depuis des mois.
-mon idiote de secrétaire
les a bien scannés. Je lui ai demandé une copie sur clef et elle devait
m'envoyer un mail mais rien. Et j'ai moi-même oublié de prendre la clef. Tu
connais ces gens là, ils travaillent la nuit.
-humm. Le lit sera tout
froid.
-je ne serai pas long. Ne
te change pas. Donne-moi 45 minutes.
-OK je t’attends alors.
Je sors vite fait pour
retrouver Sidonie, je ne compte même pas durer chez elle.
Quand j’arrive chez nous
la maison est plongée dans le noir. Je prends mes clefs et ouvre. Je traverse
le salon et me rend dans notre chambre quand j’ouvre la porte je crois rêver.
Je tombe de nus. C’est quoi ça ? Tomato est là ? Cet ensemble de sous
vêtement, la même couleur et ce parfum dans la chambre. Je viens de la quitter.
Je suis fou moi. Je me frotte les yeux et je racle la gorge.
-mon amour, tu
aimes ?
Je suis sous le choc pour pouvoir
répondre, c'est une farce ? Où sont les caméras ?
-c’est quoi ça, dis je de
façon glaciale.
-tu n’aimes pas ?
Elle se met à faire un striptease.
Eh Dieu sauve moi. Voilà le ventre de la femme là tendu, et la voilà qui se
trémousse comme une vache pleine qui souffre de vache folle. Qui m'a
envoyé ? Maman c’est toi. Mon ami congolais qui disait « satan
tu ne passeras pas par moi pour atteindre ton objectif » avait raison
hein, maman aurait dû connaitre cette phrase qu’on n’en serait pas là.
-je croyais qu’on était
clair là-dessus ; pas de coup de fil le soir chez moi. Tu m'as dit que le
bébé avait un problème et te voilà entrain de te dandiner tel un chiot
rassasié.
-je ne te permets pas de
m'insulter
-tu veux quoi ?
-j'ai le droit d'avoir
envie de mon mari
-on a fait l'amour plus
d'une fois ce matin. Tu veux ma mort ou quoi ?
-si l'autre là voulait de
toi tu lui dirais que tu as couché plus d'une fois avec Sidonie ?
-elle, c'est ma femme. Je
suis tenu de la satisfaire où et quand elle veut.
-ah bon hein, c’est parce
que je ne suis pas encore allée me présenter à elle que tu me parles
ainsi ?
-tu n'as pas intérêts à le
faire crois moi.
-dans ce cas, surtout dans
mon état quand je t’appelle, tu rappliques
-bon sang que me veux-tu ?
-tu crois parler à qui Hountondji ?
-tu baisses d'un ton, je
suis encore l’homme de cette maison et
les enfants dorment.
-l’homme de la maison dis
tu ? De quel maison parles tu? Celle que tu refuses d'offrir à mes enfants et moi? L'homme de la maison suppose que nous ayons un foyer. Il est est où? Bon sang, où est cette maison? L'homme de la maison. Sluuut!
- Que veux-tu ?
-tu as tout gâché
-apparemment c’est ta
libido qui a grillé tes neurones.
Je me retourne pour m'en
aller mais…
-si tu franchis cette
porte je te jure sur nos enfants, que je dors avec ta soit disant femme et toi ce soir.
-ma puce, je suis épuisée,
j'ai sommeil
-le lit est là, couche toi
-arrête bébé, on en a déjà
parlé
-tu as parlé, tu as décidé
seul
Elle se déshabille
complément en colère.
-tu as pensé au
bébé ? Et à toi-même. Tu veux que ta tension monte en flèche ?
-A qui la faute ?
J’abdique, j’enlève mes chaussures et
me met dans le lit. Je vais la border et filer retrouver ma femme. Une fois
allongée elle me tourne le dos.
- pourquoi pleures-tu ?
-SNIF snif
-Sidonie, Sido !
-je passe toujours après
ta femme, mes enfants passent après ta femme. Nous on compte pour du
beurre ?
Que disais-je ? Le diable est un menteur. Il est là pour dérober, tuer et voler.
Tes enfants à toi ont un terrain chacun, sur lequel tu m’obliges à construire des maisons pour faire des appartements à louer.
Mes enfants autres enfants, ceux issus de mon mariage n'ont
rien. La bonne femme là, eh Dieu !
-ne dis pas de bêtises. Je
vous aime
-tu peux t'en aller. J'en
ai l’habitude
-je reste avec toi. Sèche
ces vilaines larmes et viens dans mes bras mon amour, ma précieuse...
« Papa ! Tu as
dormi ici ? Tu nous déposes à
l’école ? »
Seigneur je suis foutu.
J'ai dormi là toute la nuit. Moi qui pensais partir vers 2 heures. Il est 7h20.
Elle ne m'a même pas réveillé. Je disais quoi hier ? Ah oui, l’œuvre du
Diable. Voilà Tomato m'a appelé toute la nuit.
Je dépose les enfants à l’école et file chez
moi.
Il n’y a personne. Je
lance l’appel vers Tomato
-Dieu merci, Renaud tu n'as
rien? Où étais tu bon sang ? J’étais à ton bureau vers 3h30 et les agents
de sécurité disent que tu n'y a pas mis les pieds. J'ai fait les hôpitaux
pensant que tu avais eu un accident. Pasta a appelé le chef de la police pour
s’assurer que tu ne t'es pas fait embarquer. J’allais à la morgue là.
Seigneur me suis
dis ; toi seul peux sauver.
-J'ai du aller à
l’aéroport récupérer un de nos
partenaires, après l'avoir déposé au golden tulipe. Je me suis assoupi dans le parking
et mon portable était sur silencieux
-C'est vrai ?
-oui bien sûr
-Tu ne
te reposes pas et voilà. Je te le dis tout le temps nous n'avons pas besoin que tu te tracasses autant. Je me suis faite du soucis.
-Je suis désolé bébé
-Hum
-J’aurais dû te prévenir.
-Tu es au boulot ?
-Oui
-OK je t’apporte le petit
déjeuner.
Tomato Zossou
Petit joueur ! Ce
garçon là c’est un véritable crétin. Il
me prend pour la petite idiote qu’il a connu. Quand je me rappelle qu’il m'a
courtisé pendant deux ans, je me dis que j'ai raté un épisode. Comment les
hommes arrivent ils à être aussi monstrueux ? Ni lui ni moi n’avions de
problème de conception. OK ta maman t'a poussée à bout, quand tu as eu ton
premier enfant pourquoi ne m'en avoir pas parlé ? Pourquoi ne m'avoir pas
laissé le choix de rester ou pas ? Le bonhomme a continué sa vie, allant
jusqu’à doter cette fille. Et sa famille, hum que dire ? OK c'est votre
fils, mais en acceptant une fille pour votre enfant, ne devient t’elle pas
membre de cette famille ? De bon cœur l‘innocente bru vous a donné amour,
respect et considération. Cette même bru a été là pour vous. N’est ce pas sa famille qui vous a aidé lorsque ma
soit disant belle mère a eu des problèmes avec la justice à cause de parcelles
mal acquises vendues ? J’espère qu'il existe des beaux parents qui se
mettent à la place de leur bru.
C'est vraiment triste.
-Bonjour mon amour, tu
étais bien loin dans tes pensées. J'ai tapé mais tu n'as pas répondu.
-bonjour toi, excuse moi
je pensais à un projet pour nous
- dis-m’en plus
-patience M. Hountondji je
dois le mûrir avant de te le présenter.
-ok
- dis-moi, ces derniers
temps je ne reçois plus tes partenaires à dîner
-c’est vrai ça, mais tu
sais qu’à cette période de l’année, nous devons boucler pas mal de choses pour
la rentrée littéraire. On finit tard et après tu les connais ils sortent
profiter des plaisirs de la ville et ça, tu sais que c’est sans moi hein. J'ai
la plus belle, la plus intelligente et la plus magnifique des épouses.
-oh mon amour
Je l'embrasse à pleine
bouche. Il reste encore un peu pendant que je profite des viennoiseries qu’il
m'a apportées.
-bisous mon cœur, je vais
y aller.
-on se voit ce soir ?
Tu finis tôt ?
-pff...
-d'accord c’est compris,
occupe toi de tes partenaires et qu'ils se dépêchent de partir. J'ai besoin de
retrouver mon homme. Tout en lui parlant. Je glisse ma main sur son entre jambe.
Je sens sa bosse se former alors je lui dis :
- laisse-moi te faire une
gâterie
-là dans ton bureau ?
Il n‘avait pas fini de
parler que monsieur était au garde à vous.
J'ouvre son pantalon, le
ramène à ses chevilles et en fais de même avec son boxer. Le fixant dans les
yeux je lui fais une pipe magistrale avec des gorges profondes. Son excitation
était telle qu'il a giclé tout son foutre dans ma bouche.
Je suis allée dans les
toilettes de mon bureau me nettoyer. Il en a fait de même et est parti la
poitrine bombée de fierté on aurait dit Christophe Colombe lorsqu’il a découvert l’Amérique. Pff