Chap. 14Explication

Ecrit par kony ariane

 

Quand je me gare devant chez lui, je remarque de sa voiture est dehors. Le gardien me sourit de toutes ses dents

-Patronne bonne arrivée, le patron est là donc vous êtes revenu.  C’est bien ça. Vous êtes une bonne femme. Patronne ce soir vous préparez ? Votre nourriture là, c’est trop doux

Avais-je la force de lui répondre ? 

Non, je ressentais une peur intense, une sensation de danger immédiat et des sensations physiques désagréables. J’avais des palpitations, j’étais en sueurs, tout mon corps n’était que tremblements, et cette douleur thoracique. Je ne me sentais pas bien du tout. 

Je m’avançai à vers la maison à pas hésitants. 

Une fois à l'intérieur,  Mike n’était pas dans le salon. Je passai par la cuisine mais personne. Un coup d’œil dans son bureau mais il était vide. Il n’était pas dans sa chambre non plus.

J’interpellai le gardien pour savoir s’il était certain que son patron était là. Je reçu une réponse affirmative.

 Je remarquai que la porte arrière de la cuisine était entrouverte, je la franchis. Elle donne à l’arrière de la maison où se situe une dépendance sur la droite. 

Mike disait la réserver pour ses invités. Je m’y aventurai. Il était là, la mine complètement défaite.

 Il y avait des photos d’Arnold et moi quand nous étions à Londres. 

Sans lever les yeux il me tendit une feuille. Je remarque que ce sont des échanges de messages. Il y en avait des soulignés. 

Mon cœur se serre car il n’a même pas daigné me regarder.

  J’ai mal car je sais que je lui ai fait du tord. Il m’avait dit qu’il ne voulait pas de secrets entre nous.

« M’aimes-tu toujours ? »  Et moi j’avais répondu « ça ne s’efface pas d’un revers de la main »

« Nous étions heureux Marion, nous pouvons l’être encore»  et moi de répondre « toi seul a su éveiller mon cœur, mais… »

  


Mike Chukwuma


J’ai le cœur en miette, je lui ai parlé de ma seule relation sérieuse, je m’étais ouvert à elle. Je pense avoir tout donné pour que ça marche. Je lui ai donné du temps. Elle a fait son choix. Je voyage beaucoup et j’ai besoin d’avoir confiance en ma partenaire.

J’aurais aimé taper sur ce mec, quand je repense à la façon dont elle s’était abandonné à ce dernier.

Je ne lui ferai aucuns reproches. Elle a fait son choix sans tenir compte de moi. C’est dur mais la vie continue.

-Marion, s’il te plait j’ai besoin d’être seul

- Bébé, laisse-moi rester

Elle a essayé de me prendre la main mais mon regard lui a glacé le sang. Elle est restée là avec moi dans ce silence qui pesait. Je ne sais pas combien de temps nous sommes resté ainsi, mais elle s'est assoupie faute d’avoir trop pleuré.

-Marion ? Tu dors ?

-Euh non !

-bien, tu devrais rentrer chez toi.

-non Mike

-pardon ?

-Je dors ici, je m’en irai lorsque nous aurons parlé. 

Elle a intérêt à ne pas me pousser à bout car je ne pourrai pas répondre de moi. Elle a été capable d’accepter un rendez galant dans mon hôtel, elle se laissait tripoter et embrasser comme une vulgaire femme alors que je pensais qu’elle était mienne. 

C’est vrai, elle ne l’a jamais été. 

Nous n’avons jamais fait l’amour, c’est elle plutôt qui me baisait, j’ai vu comment elle s’était abandonner à son baiser et la réaction de son corps quand il lui caressait la cuisse. Elle a gardé jusqu’à son existence secrète alors que je me faisais du souci pour  elle, mais elle, elle m’a manqué de respect, humilié, brisé mon cœur.

J’ai pris la direction de ma chambre, j’ai enfilé un bas de pyjama et me suis allongé sur mon lit. Son odeur était plein les draps, je ne pouvais pas dormir là non c’était trop pour moi.

 Je me suis levé dans l’intension d’aller dormir dans une des chambres d’amis. Elle était là, au seuil de la porte toute nue. Elle est folle ou quoi ? 

Mon cœur et mon corps réagirent toute suite. Elle est parfaite. Ma raison me rappela à l’ordre, « mec, reviens sur terre, elle en aime un autre, et ne te désire pas avec cette ferveur que tu as pu lire sur son visage »

Elle s’avançait vers moi, fit un pas et moi un en arrière. Je la repoussé gentiment sur le coté et sortis finalement m’enfermer dans mon bureau.

Je regrette d’avoir enquêté sur elle mais je me devais de savoir ce qui la troublait.

 J’étais revenu après avoir eu le compte rendu des messages échangés, lui faire comprendre combien je l’aimais et que j’étais prêt à me battre pour elle. Je pensais lui organiser une surprise dans notre suite quand j’ai reconnu le détective qui m’a alors dit que la jeune dame en question était en ce moment même en tête à tête amoureux. 

Je voulais voir, je doutais de lui, ou plutôt de moi car je n’avais pas réussi à l’ancré à mon port.

A six heures, je sortis de la maison sur la pointe des pieds. J’allais passer quelques jours à l’hôtel, je ne voulais pas la voir partir, j’étais anéantis.

             

LE BONHEUR COMME UN...