Chap 15

Ecrit par kony ariane

Gontran KABLAM

 

Nous avons quitté nos amis vers 1 heures. Solène a passé une belle soirée. Elle rayonne. 

Je suis obligée de la rendre heureuse,  c’est plus fort que moi. Elle est tellement belle et sa douceur…

-pas trop fatiguée ?

-non ça va, j’ai passé une trop belle soirée. T'as vu comment Sabriah ouvre Fabre ses yeux pour me regarder ? C’est tellement magique….

Je la regarde de temps en temps tout en gardant les yeux sur la route.

Elle me parlait toujours quand nous sommes rentrés dans ma suite.

Il fait que je fasse quelque chose. Le pire qui puisse arriver c’est qu'elle m'en colle une.

 

-Merci de m'avoir convaincu de venir. Bonne nuit.

Elle se hisse sur ses orteils et me fais une bise. J’entoure ma main autout6de sa tablette la rapproche de moi. Je la veux au plus près. J’aime son parfum dans son cou. Elle a ses mains sur ma poitrine. Nos cœurs battent à  l’unisson de peur sans doute, mais aussi de surprise et d’hésitation. Je lui fais une bise sur la tempe, une autre sur le front et je me dis à cet instant  « mec c’est maintenant jamais »

Je pose mes lèvres sur les siennes et mes mains remontent sur sa nuque comme pour l’empêcher de fuir.

Je ne rêve pas, elle répond à mon baiser, avec douceur et chaleur. C’est envoutant. Pour la première fois de ma vie, j'ai envie de passer ma nuit, ma vie à  embrasser une femme, elle, Solène. Je mentirai si je disais ne pas avoir envie d’elle. Mais cette caresse est trop douce. C’est un doux supplice. Je n'ai pas oublié ce qu’elle a enduré.  Je ne la forcerai jamais. Je me détache d'elle malgré moi.

-Dors bien mon ange

-je peux dormir avec toi ?

-Solène ce ne serait pas sage.

-te sens tu pas capable de dormir avec moi ??

-oui et non. Oui car je ne demande que ça te prendre dans mes bras, te couvrir de baiser, de caresses,  te border. Non parce que tu n'es pas masœur, et moi je suis fou de toi

-je vais prendre mon pyjama et je reviens

-non Solène…

Elle était déjà dans sa chambre

Elle en ressort moins de deux minutes plus tard  sans ses chaussures.

-ben suis moi, tu veux me border je crois…

Elle est folle cette petite.

Je la suis. Elle rentre dans la salle et de bain et met une éternité à  en ressortir. C’est  mort, c’était trop beau pour être vrai. Elle a changé d’avis. J’ôte mes chaussures, ma chemise et je garde mon pantalon.

-la salle de bain est à toi ?

-tu compte dormir dans ca ?

-quoi ça ?

-ton espèce de grenouillère,  avec toutes ces couleurs.

Le truc est moche on aurait dit une tenu de camouflage pour la forêt vierge, le fin fond de l’Amazonie jamais exploré

-ne te moque pas de mon pyjama.

J'ai prend douche rapide mais vigoureuse. Brossage de dent et rebrossage, bain de bouche, lotion après-rasage et je sors. J'enfile le bas de mon pyjama et me met dans le lit, sous la couette.  Elle y est déjà et me regarde avec ses yeux envoûtant.

-tu me prends dans tes bras l'an prochain ?

En plus elle a de l'humour. Je ne me fais pas prier.

Je me colle à  elle et l’attire à  moi. Sa tête est posée sur ma poitrine et ma main entouresa taille. Mon autre main est sous ma tête.

Seuls les hommes peuvent comprendre. Je me sens fort, puissant. Je me sens exister.  Je suis comme un gladiateur qui est acclamé par la foule. L'ovation en mon honneur prend fin assez vite car, sa tenue de camouflage, non seulement me donne chaud mais me pique. Je dois résister, il le faut. Seigneur ne me fait pas prendre la honte pas aujourd’hui.  Je dois résister…non c’est trop.

-Solène ? Tu n'as rien d'autre à  te mettre ? Je pourrais te prêter un tee-shirt, parce que ton super pyjama risque de finir avec moi.

-heu…un tee-shirt ?

-oui attend

-je ferais mieux d’aller dans mon lit

Je me précipite vers elle, 

-non s’il te plait.

Je l'embrasse pour lui montrer comme je la désire. Elle est réceptive. J’ai remarqué que la monstruosité qu'elle porte a une glissière par devant. Je tire dessus tout doucement en approfondissant notre baiser.

Je le lui enlève des épaules et très vite, je dégage ses bras. La monstruosité tombe à  ses pieds. J'ignore pourquoi j'ai levé les yeux dans le miroir, mettant fin à  notre baiser.

Je reçois un choc. Ce que je vois est horrible. Elle est de peau Claire et son dos est lézardé, marqué de taches, les unes plus grosses que les autres,  les unes plus profondes que les autres. Au moment où  je descends ma main dans son dos pour en toucher une, elle croise mon regard et j'y lis de la honte. Elle se dégage de moi et s'enfuie dans sa chambre.

Je suis resté là  deux minutes peux être,  histoires de réaliser. Elle se faisait battre, je sais. Mais c’est quoi ça ? On aurait dit le dos de Kunta Kité, l’esclave dans la série RACINES. Le pauvre était noir, ma Solène elle est claire. Un teint clair comme l’ethnie Igbo du Nigéria.

Je vais tuer cet homme.  Je vais le tuer.

Mon Dieu ! Aurait elle pensé que j'ai ressenti du dégoût? Non, c'est  de la colère.  Il faut que je le lui dise.

 

 

Solène CODJO

 

Comment ai-je pu imaginer qu'il n'allait pas s'en rendre compte ? J'ai du le dégoûter. Comment ai-je pu me laisser aller ?

 

-Solène,  Solène ouvre s'il te plaît

-tu as raison c’était une mauvaise idée.

-non ne dis pas ça, ouvre moi

-pour que tu me regardes avec dégoût non merci

-tu ouvres ou je tape à  cette porte jusqu’à ce que tout l’hôtel ne se réveille

-tu n’oserais pas

Il se met à  tambouriner si fort et crier que je n'ai d'autre choix que de lui ouvrir

-quoi ?

-ne t’enfuis plus de la sorte s’il te plaît

-je t'ai dégoûté,  si tu avais vu tes yeux. On aurait dit que je suis un monstre

-non ma puce. C'est de la colère  que tu as vu. La rage que j’ai envers cet homme pour ce qu’il t'a fait. Je suis fou de toi, moi Gontran amoureux à 35 ans et d'une femme qui dit être ma sœur.

 

J’éclate de rire entre deux larmes

 

-ce n’était pas du dégoût ?

-t'es folle ou quoi ? J'aime tout de toi petite. Laisse-moi te montrer comme j'aime tout de toi, en commençant par ce corps.

-je ne pourrai pas faire l'amour avec toi, pas toute suite.

-qui te parle de faire l'amour ?

 

Il m’enlève mon pyjama et le lance presque hors de la chambre. Il descend ma petite culotte,  me retourne et m'allonge sur le lit. Je suis sur le ventre.  Il part de mes orteils, qu'il lèche jusqu’à mes fesses. Il se met à  caresser chacune de mes cicatrices qui se trouvent dans mon dos. Il passe le bout du doigt sur chacune puis la langue et ainsi de suite. Il m'a léché tout le corps, embrassé partout, sans jamais toucher à mon intimité, ni mes seins. Je crois que je fais de la fièvre,   j'ai du mal à  respirer, j’étouffe.  Il y a une espèce de chaleur en moi qui commence à  m’indisposer.

Je veux qu'il me touche, je veux qu’il me prenne.

-Gontran tu vas me faire l’amour ?

-non bébé, il était prévu que je te borde

-j'ai chaud,

-je baisse la température ?

-oui, non

-c’est oui ou c’est non ?

-je veux autre chose

-quoi donc ?

Je me jette sur ses lèvres et me colle à  lui. Il est idiot ou quoi ? J'ai envie de lui, mais je n’arrive pas à le lui dire.

-allez viens dormir,  nous avons une dure journée demain

J’étais frustrée. J'ai envie de lui.

 

Je me réveille en sentant des baiser dans mon dos, je gémis,  je me retourne et Gontran me prend les lèvres,  pas celles du haut non celles d'en bas. C’est tellement bon. Il fait un truc avec sa langue que je ne peux expliquer. On dirait un tourbillon, ensuite je dirais un aspirateur et là  je crois que c’est une pompe.

 Là c’est tout en même temps. Je ris, je pleure, je jouis. C’était extraordinaire. Il ne m'a même pas pénétré,  même pas un doigt.  Juste sa langue.

 

-bonjour bébé

-Gontran,  je tremble.

-tu as jouit mon cœur.

Il m’embrasse et me prend dans ses bras.

 

 

Gontran KABLAM

 

Je suis aux anges. Elle est douce, elle a bon goût.  Je ne suis pas pressé. Je vais prendre mon temps avec elle.  Nous avons passé la matinée  dans le lit à  se câliner.

Nous partons plus tôt de l’hôtel. La fête est dans 3h20 min. Nous devons passer chez le pâtissier car Madame veut tout contrôler.  Moi, je m’exécute. Je n'ai pas mon mot à dire.

Le gâteau est vraiment une belle création. Solène ne fait que vanter les qualités de ce pâtissier, ça m’énerve. C’est des compliments encore et encore,

 

-Gontran il est trop bien, il a transcrit exactement mes émotions, il est génial et en plus il est bel homme

-madame c’est  bon ce n'est qu’un pâtissier…

Je ne serais pas jaloux du pâtissier quand même ?

-ça va ? Tu m'as l'air en colère.

-non ma puce, mais tu n'as d'yeux que pour  ce pâtissier de pacotilles.

Elle éclate de rire, pff.

Nous Somme arrivée chez les Ben-Ami à  17heures exactement. Vue le standing de Hussein,  la file est longue et les cartes sont minutieusement contrôlées. Je demande à  Solène de m’attendre un instant,  je ne veux pas qu’elle fasse la queue

 

-Bonjour John

-ah bonjour Monsieur KABLAM,  bienvenue,  madame  Solène n'est pas avec vous ?

-je vais bien merci. Elle attend dans la voiture, vue la file d'attente…

-Monsieur et madame Ben-Ami  ont donné des instructions fermes. Des que vous arrivez, vous entrez

-bien je vais vous la chercher.

-laisser moi vos clefs, monsieur souhaiterait que je mette votre voiture dans le garage de derrière. 

-c est noté je reviens.

John est l’homme de main de Hussein.

Quand je suis arrivé à  la voiture, Solène était concentrée sur son téléphone

-ma puce, allons y

-mais il y a encore du monde dehors

-les parrains de sont  des VIP

 

Elle me gratifie d'un magnifique sourire et prend la main que je lui donne.

 

A côté de la déco, Solène  a eu raison de son projet de gâteau.  C’est magnifique ! Nous retrouvons Soraya et son mari dans le grand séjour.  Apres salutation, Hussein me prend à part mais avant de partir je dois dire un mot à  Solène.

Dans le creux de son oreille ;

-Bébé je ne serai pas loin, j’aurai toujours les yeux sur toi. Tu es magnifique.

Et je lui dis une bise sur la tempe.

 

 

Soraya Hamid Ben-Ami

 

Je me racle la gorge pour la ramener sur terre.

-je devrais savoir quelque chose

-hum,  comment te dire ? Lui et moi avons été intimes sans toute fois avoir fait l'amour. Il dit être fou de toi

-j’ai appris ça

-tu crois qu’il dit vrai ? Moi j’ai juste besoin de vivre vois tu ? Je veux plaire. Je veux juste oublier ce que j'ai vécu. Je ne pense pas aimer à nouveau.

-on en reparlera. Allez viens, nous allons accueillir les invités. Ta fille dort. La nuit dernière après votre départ elle nous a tenue éveillés. Mais je me suis occupée de son père avant, si tu vois ce que je veux de dire

-je ne veux même pas savoir.  Nous rions de bon cœur

Les invités défilaient et je leur présentais par la même occasion Solène CODJO,  la marraine.

Qui voit on arriver ? Abdallah,  on aurait dit qu'il sortait d'un catalogue. Il était beau et frais. Il était avec Ma', qu'il tenait par le bras. Elle doit souffrir, vue la lenteur avec laquelle elle s’avançait. Je me tourne pour regarder Solène et je la vois déjà aller à  leur rencontre.

Elle prend Ma' dans ses bras. Et dit un mot à  Abdallah qui la regarde perplexe. Je le rejoins et Solène et moi prenons chacune un bras de Ma' pour l’installer au salon.

-Ma' pourquoi ne pas avoir pris  ton fauteuil ?

-la haute Société ghanéenne vient chez ma fille et moi je vais me balader en fauteuil. Jamais. 

Soliath ma fille c’est  bon de te revoir. Tu nous as accordé ton pardon et tu es là pour soutenir ta sœur. Dieu te bénisse

-Amine ma'

-on revient ma', il y a des invités qui arrivent

 

 

Abdallah Hamid

 

La revoir là après plus de 6 mois m'a déconcerté. Elle est plus belle que jamais et paraît mûre.  Elle m’a saluée avec politesse. M’aurait elle pardonné ?

Je me dirige vers Hussein pour le saluer.

-bonsoir Hussein,  merci de m'avoir invité

-bonsoir Abdallah,  je t'en prie. Laisse moi te présenter mon ami, mon frère  Gontran KABLAM

-bonsoir monsieur, Abdallah Hamid  enchanté

-je ne pourrai pas dire autant de vous.

Il ne me serre pas la  main. Et qu’à t’il voulu dire ? Il me connaît ? Il nous laisse et se dirige  vers Soraya. Je le vois prendre Solène,  ma Solène par la taille et lui faire un bisou dans le cou. Il est fou ? Il ose toucher ma femme ? J'ai les poings serrés.  Je me dirige vers eux à  grandes enjambées.  Soraya m’intercepte

-Tu fais un scandale e te jure que à  jamais Je te raille de ma vie. 

Son mari nous rejoint.

-Abdallah allons prendre un verre.

 

J’ai du mal à  me contenir. Elle n'a pas osé ? S’offrir à  un autre homme que moi ? Non, nous avons eu juste une petite dispute. Je dois parler avec elle, c est ma femme.  Ses parents m'ont donné sa main.

J’ai reçu des papiers de demande de divorce. Je m'en fou pas mal. Elle restera ma femme.

C’est qui cet homme au juste ? Il se permet de la toucher.

 

- Hussein, aide-moi à parler avec elle. Juste quelques minutes. Je ne ferai pas de vague

-je ne te promets rien. Je verrai

 

 

LA VIE APRES LES POI...