Chap 16
Ecrit par kony ariane
Hussein Ben-Ami
-Gontran suis moi
-oui ? Il y a un problème ?
-t'avais pas besoin de faire ça.
-quoi ça ?
-la tenir, le baiser sur la tempe tout ça
-pardon ? Ne me dis pas que tu défends ce gars ?
-c’est son mari.
-tu es sérieux ?
- il Voudrait lui parler
-il faudra me passer sur le corps
-frère arrête, c’est de sa femme qu’il s’agit pas la tienne. Tu ignores ce qu’implique le mariage
-merci
-non attend écoute moi…
-toi écoute moi. Tu as vu les marques sur son corps, sept mois après ? Tu as vu au fond de ses yeux toute sa douleur ? Même si je devrais me battre contre toi pour la protéger, je le ferai. Tu es mon ami, mais s'il arrivait que tu en viennes aux mains avec Soraya, je n’hésiterai pas à l'aider à te quitter et tu auras droit à un bonus, moi comme adversaire de ring.
- frère ne prend pas ça comme ça
-je suis ici pour ma filleule, je fais ce que j'ai à faire et je me casse
Voilà, il est en rogne. Merde.
Gontran KABLAM
Sérieusement j'ai du mal à comprendre Hussein. Je vais pas me prendre la tête. Je suis là avec Solène pour notre filleule.
-ça va toi ?
-euh oui et toi ? Tu m'as l'air en colère
-plus depuis que je suis prêt de toi.
Elle m’effleure la joue.
-en quoi puis je t’être utile ?
-il n'y a rien à faire. J'ai supervisé l’installation de la table pour le gâteau. Maintenant allons profiter de la fête.
L’ambiance était bonne. Les invités avaient l'air de s’amuser.
Le vilain pâtissier vient lui lui-même pour les dernières retouches et Madame jubilait comme une gamine.
Je ne le nierai pas, j'ai moi-même été enchanté par ce chef-d’œuvre. Si moi je suis époustouflé, les autres convives étaient bouche bée.
J’allais la conduire au bar, pour une coupe de Champagne quand Soraya vint lui demander de l’aider à ranger les cadeaux de Sabriah.
Je fais le tour de la salle et qui je vois ? Le sauvage, le lâche qui ose me dévisager. Si seulement il pouvait se mesurer à moi…Il ne perd rien à attendre, l’inévitable arrivera et je le cognerai tellement fort, qu’il en oubliera son nom.
-Mec ! On peut parler ?
Venait de dire Hamid.
-seulement s'il est question de Sabriah
-je suis désolé, je voulais seulement aider
-aider ? Aider dis tu ? Qui voulais-tu aider ? Un bougre qui ignore la valeur d'une femme ? Ta femme l'aime comme si c’était sa sœur et tu es prêt à faciliter la tâche à cet homme qui l'a brisé ?
-en fait, je voulais qu'il puisse lui dire ce qu’il a sur le cœur qu'on en finisse
-lui dire quoi ? Qu’il est désolé et qu’il l'aime par-dessus tout ? Et qu'il ne s'en prendrait plus à elle ?
-…
--tu dois voir de tes yeux ce qu’il lui a fait. Je sais où tu en viens. L’islam, la religion n’accepte pas le divorce. Tu veux qu’elle y retourne ? Tu veux qu'on assiste par la suite aux funérailles de Solène ?
-mais non, il n’ira pas jusque-là
-sérieux ? Tu fais exprès ou quoi ? Il la battait à 6 mois de grossesse et de la pire des manières. Il la privait de nourriture. Il la violait et la menaçait de lui ouvrir le ventre pour en faire sortir le bébé, son bébé qu’il considérait être celui de son frère. Pourquoi ? Parce qu’il a tout simplement été manipulé par la personne qui le connaît doute le mieux. Je n'arrive pas à croire que nous ayons cette discussion. Elle était terrifiée à l’idée de venir ici, dès qu’elle a su qu’il viendrait.
Je ne l'ai pas rencontré alors qu'elle était dans son foyer. Elle a fuit l’endroit qui aurait dû être son havre de paix. Elle a fuit cet homme qui aurait dû être son protecteur, mec elle a fuit son bourreau. Et une dernière chose, si même j’en étais pas tombé amoureux, le fait qu’elle soit la protégée de mon père me suffit pour que je le tienne éloigné d'elle.
Apres quoi j'ai laissé Hussein là. Il m'a davantage énervé. Il est con ou il fait exprès ?
Ca fait un moment que je ne vois pas Solène. Soraya est assise avec sa mère.
Je me mets à la chercher. Je réalise que l'autre barbare n'est pas dans les parages. Je quitte le jardin pour l’intérieur de la maison. Si jamais il s'en prend à elle, je le tue.
J’ouvre les portes les unes après les autres, mais personne. Je passe devant les toilettes des dames. Non, je ne vais pas quand même y entrer ? Et puis zut. J'ouvre la porte et que vois je ? Solène qui se laisse embrasser par ce connard. J’étais tellement à cran, dégoûté et déçu. Je voulais sortir, les laisser à leur occupation quand je le suis dit, mec. Tu n'auras peut-être pas la chance de lui cogner dessus. Je reviens sur mes pas, il l'embrasse dans le cou et sa main remonte sa robe.
Elle a les yeux fermés mais des larmes perlent sur ses joues. Elle est maintenue contre le mur, lui qui lui tient les poignées joint au dessus de sa tête et il lui a écarté les cuisses de ses pieds à lui. Il veut abuser d’elle ?
Je me précipite et le tire par le col, il a même ouvert sa braguette. Solène a sa petite culotte déchirée par terre. Il n’aurait pas dû. Je me mets à lui taper dessus si fort que je ne sens plus mon poing. Quelqu’un me soulève, je me débats car je n’en ai pas finit avec lui. Il se lève et se sauve en titubant. C'est à ce moment que Soraya entre.
-Solène, Solène ! Répond moi s’il te plait. Solène, reviens je t'en prie. Ne nous fait pas ça. Il y a Sabriah qui comprend sur toi aussi.
Je ne comprends pas, elle est dans un état de choc. Elle est tétanisée.
Je me dégage de Hussein et courre vers elle. Mais elle me repousse avec vigueur et se met à se débattre comme si ce n est que maintenant que son cerveau réagit à la situation qu’elle vient de vivre. Je la vois redoubler de larmes et de gémissements tels un animal blessé.
Soraya Hamid
Non pas ça. Il n'a pas osé il voulait la violer chez, moi à la fête de ma fille.
Je me retourne vers les garçons qui nous regardent désolés et désemparés.
-Sortez ! Leur lançai comme s’ils étaient responsables de ce qui venait de se passer
Je la serre fort contre moi.
-je suis désolée
-j'ai eu si peur. Je n’ai pas pu me défendre. Je savais quoi faire mais j’étais incapable de bouger.
-c'est fini, il ne te fera plus de mal
-il m'a suivit dans les toilettes… il m'a plaqué contre le mur. Il disait que je ne suis à personne qu’à lui. Et qu’il ne me laissera jamais partir. Soraya il voulait me violer encore.
-c'est terminé, il ne s’approchera plus jamais de toi.
-j’aurais dû me défendre…
-ne pleure plus.
-j'ai si honte. Gontran croira que je le voulais…
-jamais il ne le croira.
Je l'aide à se relever et je l’emmène dans la chambre qu’elle a occupé quand elle était chez nous.
Elle est comme folle. Elle retire rageusement sa robe et coure dans la douche.
Je ressors de là, il faut que je lui apporte des vêtements.
Gontran et Hussein se disputent. Je ne sais pas trop pourquoi. Ils sont dans le bureau de mon mari. En passant j’entends distinctement
-c'est de ta faute, s'il a osé s'en prendre à elle.
Gontran accuse mon mari ? En quoi est il responsable de ça ?
j'entre sans frapper.
-pourquoi dis tu qu’il en est responsable Gontran ?
-Eh ben ton mari a eu la magnifique idée de promettre à ton cher grand frère, qu’il allait lui arranger une entrevue avec Solène.
Je crois tomber des nus.
-Hussein !?
-Bébé, il m’a dit qu’il voulait lui parler, s'excuser de ce qu’il avait fait. Il voulait réparer ses tords.
Je suis choquée, il va encore me sortir son discours sur la religion qui ne tolère pas le divorce.
Je lui lance un regard pleins de déception à mon mari et sors de là.
Quand je reviens dans la chambre après plus de 40 minutes, Solène est toujours dans la salle de bain.
Je regrette tellement. Apres tout le chemin qu’elle a fait, il a fallut qu’elle vienne chez moi pour qu’il ne puisse s'en prendre à elle à nouveau.
Je toque à la douche, mais sans réponse. Je pousse la porte de la de douche et je lance un cris de terreur.
Je coure chercher mon mari.
Hussein Ben-Ami
Soraya est paniquée. Elle ouvre la porte en pleure et sans un mot en ressort à pas de course. Gontran et moi la suivons.
-bébé que se passe t il ? Parle
Elle se retourne vers moi et lâche
-solene s’est taillée les veines
Gontran nous dépasse, fonce dans la salle de bain et en ressort avec elle une serviette sur elle.
-Hussein, demande aux invités s'il y a un médecin parmi eux ou appelle une ambulance. Soraya trouve moi un bout de tissus propre ou des bandes
Mois je sors de la chambre aussitôt. Dieu merci il y a le docteur KOUAME encore là.
Je le prend à part et lui explique discrètement la situation.
Il m’informe qu’il a besoin de sa trousse qui est dans sa voiture. Je le suis à pas de course sans toute fois attirer l'attention. Une fois la trousse prise je le précède afin de le diriger vers la chambre.
Soraya Hamid Ben-Ami
Docteur KOUAME est là, il me demande de rester et fait sortir les hommes.
J’ai si peur.
-Docteur, est elle morte ?
-non, je sens son pouls. Les entailles ne sont pas profondes. Elle s'en remettra très vite. Mais elle aura besoin de voir un Psy
-Dieu merci
-A-t-elle déjà tenté de se suicider ?
-c’est la première fois. En fait elle a eu un tas de soucis dernièrement.
-je laisserai à votre mari, le nom d’un collègue. Je lui ai fait une injection. Un tranquillisant, elle a besoin de se reposer.
-merci de tout cœur docteur.
-que quelqu’un reste avec elle, elle risque d’être un peu agitée. Je lui ferai une petite prescription le temps qu’elle prenne rende vous avec un psy.
-c’est noté, merci docteur KOUAME
Elle a voulu en finir avec tout. Elle voulait nous laisser moi, mais Sabriah sa lumière. J’ai terriblement mal. Je ne me le pardonnerai pas. Je j’aurais dû la laisser dans sa nouvelle vie.
Quelques minutes après Hussein et Gontran apparaissent dans l’entrebâillement de la porte.
Gontran KABLAM
Je regrette de l'avoir obligé à me suivre. J'avais dit que je la protégerai…
-Soraya, va avec Hussein. Vos invités sont encore là. Je reste avec elle
-je ne pourrai pas.
-fais un effort, si elle savait que la fête a été gâchée parce que tu étais à son chevet, elle s’en voudra davantage. Je serai avec elle, jusqu’à ce que tu reviennes.
-ok
Je lui avait promis d’être son ombre. Je m'en veux terriblement. Je m’allonge à ses côtés.
Elle est si paisible.
Je suis procureur, je connais tous les toutes les failles. Je pourrais commettre le crime parfait que jamais on ne remonterait à moi. Mais, si je le fais, je ne serais plus digne de son amour… Que faire ? Il faut que je le mette hors d’état de nuire ce monstre. Que je le tienne loin d’elle pour toujours. Je réfléchis. Je cherche le moyens le plus sûr. Il me faut trouver quelque chose.
Gontran réfléchit , réfléchit me dis je. Ça fait 2 heures qu’elle dort. Soraya et Hussein passent à tour de rôle toutes les 15 minutes
Une heure après alors que je suis dans mes pensées, je sens sa main serrer la mienne.
-Mon amour, tu es réveillée
-Gontran…
-je suis là repose toi.
-je suis désolée
-ne pleure pas, s’il te plait
-je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête. Je prenais une douche pour nettoyer mon corps de toute trace de ces mais et j’ai vu ce rasoir et…je suis si désolée
-ne pleur plus. Tu es là c’est le plus important.
-je ne voulais pas qu’il me touche je te jure. J'avais tellement peur que j’ai été incapable de bouger.
-je sais que tu ne le voulais
Et dire que ma jalousie allait m'aveugler au point où il serait parvenu à ses fins. Elle aurai6sans doute réussi sa tentative de suicide.
-Hussein et Soraya sont au courant de ce que j’ai fait ?
-oui…
-je veux les voir s'il te plait et après emmène moi loin d'ici
Solène CODJO
Je n'aurais jamais dû venir.
J’ai si honte de moi, de mon geste. Comment ai-je pu vouloir mettre fin à ma vie chez eux, en plus pendant une réjouissance ?
Tête baissée, le visage baigné de larmes, je ne sais comment leur expliquer, leur demander pardon.
-Hussein, Soraya je …
-repose toi, venait de dire Hussein
-je vous demande pardon. Je n’ai pas réfléchi, je n’aurais jamais dû le faire chez vous.
Soraya tout autant en larme que moi explose.
-Ferme-la Solène, tu as voulu te donner la mort et tout ce que tu trouves à dire c’est que tu n’aurais pas du le faire chez nous ?
-je de suis désolée. Tu es désolée ? Va le dire à Sabriah. Ma fille à deux mois te regarde comme elle ne regarde personne d'autre. Tu es dans mon coeur tu es dans celui de ma fille. Tu voulais la privée de toi ? Et moi ?
-je ne voulais pas faire ça. Je ne sais pas ce qui m'a prit. Je revoyais encore et encore ses mains sur moi. Je sentais son souffle sur moi et il y a son odeur qui ne me quittait pas, malgré tout le savon. Alors j'ai cru, enfin j'ai juste voulu que ça s’arrête. pardonnez mon geste.
Je vais rentrer chez moi. Je ne peux pas rester ici.
Mon amie me prend dans ses bras et me serre fort. Je voulais en finir sur un coup de tête. Il n'en vaut pas la peine. J’aurais été mort que sa vie à lui aurait continuée…