Chap 16

Ecrit par Graceessono

Dans la peau de Danielle Emane


J’aime bien les week-ends car généralement nous sommes tous à la maison et je peux tranquillement cuisiner pour ma famille, c’est samedi aujourd’hui et je suis entrain de cuisiner quand Hugo rentre dans la cuisine


:Maman j’y vais


Moi : Hum tu es tout beau mon bébé


: Merci maman. Dit-il en souriant


Moi : Tu ne fais pas de bêtises là-bas et surtout tu te comportes bien,  tu dois être rentré demain au plus tard à 10h et j’espère que tu n’as pas oublié tes médicaments


: Oui maman. Fit-il de manière agacé. Tu ne parles pas à un bébé, je suis un grand garçon


Moi : Tu seras toujours mon bébé, même quand tu auras cinquante ans


:Hum ok. Bon à demain maman. Me dit-il en me faisant un bisou sur la joue


Moi : A demain mon bébé et souhaite joyeux anniversaire à Hugo de ma part…


: Je n’y manquerais pas


Alors que je mettais mon rôti de bœuf au four, mon téléphone signala un message, je m’empressais de regarder et c’était Ted

« je veux te voir »

Je ne pris même pas la peine de répondre et continuais mes tâches, Melyssa me rejoignit dans la cuisine 


: ça va maman ? Tu as besoin d’aide ?


Moi : Non ma chérie c’est bon le rôti est déjà au four et là je fais juste la salade


: Ok je vais quand même te tenir compagnie. Elle s’assit sur un tabouret 


Nous discutâmes de tout et de rien et nous passâmes à table tous les trois vu qu’Hugo n’était pas là…


Nous mangions dans une ambiance conviviale et sous les compliments de mon époux et de ma fille sur le repas. J’aimais ce genre d’ambiance, je me sentais vraiment bénie d’avoir une aussi belle famille et je remercie le Seigneur chaque jour pour ça


À la fin du repas j’étais couchée au salon, la tête sur les genoux de mon mari qui regardait ses émissions télévisées, Mélyssa qui faisait la vaisselle à la cuisine et moi sur Whatsapp avec Nathalie ma belle-sœur, apparemment ses problèmes de couple ne s’arrangeaient toujours pas.


Je reçu un énième message de Ted, j’hésitais à le lire et j’étais assez agacée, mais je décidais quand même de cliquer dessus

« Je suis devant ton portail, tu sors où je sonne ? »


Je m’assis d’un bond, ma respiration était saccadée il n’avait tout de même pas osé venir ici…Qu’est-ce-que j’allais faire de cet homme ?

Julien remarqua mon trouble


: Chérie ça va ? Un problème ? S’enquit-il inquiet


Moi : Euh oui oui, en fait euh il y a une collègue qui vend des pagnes elle est là au carrefour et elle veut que j’aille regarder


: Ah ok mais tu peux tout simplement lui indiquer la maison comme ça vous regarderez ici tranquillement ça ne me dérange pas


Moi : Euh non chéri je ne suis pas très à l’aise avec le fait que mes collègues viennent comme ça chez moi, surtout que je ne l’ai pas invité et qu’elle me prend complètement au dépourvu…Je vais rapidement aller regarder je ne serais pas longue


: D’accord chérie c’est comme tu veux, mais ne sois pas trop longue, il ne faut pas que tu restes debout longtemps 

tu es enceinte


Moi : Ne t’inquiète pas chéri. Dis-je en lui faisant un baiser sur les lèvres


Je n’ai même pas pris la peine de me changer, j’étais vêtu d’un simple kaba et j’avais mes tresses au vent, j’enfila rapidement mes babouches et sorti rapidement, il était garé juste devant mon portail, je ressentis une profonde haine, et si mon mari le voyait ? Quelle excuse donnerait-il? Je pris rapidement place à bord du véhicule, heureusement qu’il avait des vitres teintées


Moi : Qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi tu me persécutes ? Tu fais quoi ici chez moi alors que tu sais très bien que mon mari est là ! ça t’amuse de vouloir mettre mon mariage en danger ? Je te dois quoi ?


: Tu m’as manqué aussi Danielle. Dit-il avec un grand sourire


Moi : Que fais-tu là Ted ? Tu veux me mettre dans les problèmes ? Eh Seigneur qu’est-ce-que j’ai fait ? Dis-je en me prenant la tête entre les mains


: Tu es la seule à vouloir te mettre dans les problèmes Danielle, ça fait combien de temps que j’essaye de te joindre ? Que je t’envoie des messages auxquels tu ne prends pas la peine de répondre ? Tu ne m’as pas laissé le choix…


Moi : Ted laisse moi je t’en supplie deux ans c’est beaucoup, il est mieux que nous arrêtions tu peux refaire ta vie avec Reine elle est jeune et…


: Ce n’est pas Reine que je veux, c’est toi que j’aime Danielle


Moi : Qu…Quoi ?


: Tu as bien entendu je t’aime toi et je ferais tout pour t’avoir rien qu’à moi


Je n’arrivais pas à en croire mes oreilles, au moment où je voulais descendre il m’attrapa et m’embrassa de manière possessive, je voulais résister au début mais je le laissais faire petit à petit, il faut dire que depuis l'annonce de ma grossesse ma libido a grandement augmenté, je lui mordillais la lèvre et il fit descendre sa main sous ma robe, je ne portais rien en dessous, je me mis à gémir, il titillait mon clitoris avec ses doigts j’écartais grandement mes cuisses et il inséra trois doigts en moi je bougeais le bassin en gémissant, ses doigts étaient remplis de ma mouille, il savait y faire avec moi…


Moi : Oh..hum..Arrête Ted Je..Je ne dois pas faire ça. Fis-je difficilement


: Dis moi que tu n’aimes pas ce que je te fais danielle…Regarde moi dans les yeux et dis moi que tu veux que j’arrête. Dit-il en me regardant dans les yeux en continuant d’enfoncer ses doigts en moi


Je n’arrivais à émettre aucun son je n’arrivais pas à lui dire que j’avais envie de lui, ma bouche pesait tout d’un coup, car je réalisais que j’avais peut-être des sentiments pour Ted…Puis sans rien dire je me mis tout simplement à l’embrasser en guise de réponse…

J’ouvris la braguette de son pantalon et fit sortir son pénis, je quitta mon siège, souleva ma robe et je m’assis sur lui, au moment où nos sexe fusionnaient on grogna de plaisir au même moment, heureusement que ses vitres étaient teintées, donc les passants ne pouvaient nous 

voir, j’avais tout de même peur que mon mari sorte de la maison mais je préférais ne pas y penser

Je fis des va-et-vient lents sur lui et lui me saisissait fermement les fesses, il me suçait les tétons à travers mon kaba et ça m’excitait de plus en plus, j’étais devenue très sensible au niveau des seins, j’accélérais mes coups de reins et ondulait des hanches, son pénis glissait en moi et ça me faisait tellement du bien je me sentais toute humide, je me débarrassa de ma robe kaba, je n’avais rien en dessous de toutes les façons…Je voulais qu’il s’occupe bien de mes seins, il ne se fit pas prier et prit un téton dans sa bouche en me les mordillant, j’allais de plus en plus vite je voulais venir, je me sentais venir…


Moi : Oh Ted putain…Oh…


: Pourquoi tu devenue de plus en plus bonne Danielle…Tu me rends fou putain…Tu es si…Chaude…


Il me mit des claques sur mes grosses fesses et je les remuais encore plus


: Regarde-moi Dani…Je veux que tu me regardes

Je le regarda dans les yeux timidement…Il me procurait trop de plaisir…ça me faisait peur


: Dis moi que tu ne ressens rien Danielle dis-moi que tu n’aimes pas me sentir en toi et je te jure que je partirais


On était toujours l’un dans l’autre et je continuais de m’empaler de lui, j'aimais sentir son sexe en moi… J’aimais qu’il me fasse sienne, je n’avais jamais ressenti ce que je ressens avec Ted 

pendant le sexe, je voulais arrêter mais je ne pouvais pas ou du moins je ne voulais pas, mes sentiments étaient confus...


Moi : J’aime ça Ted…J’aime te sentir en moi. Dis-je en fermant les yeux


: Fais moi jouir chérie…


Je ne me fis pas prier, je montais et descendais sur son pénis et lui m’accompagnais avec ses coups de reins virils je m’appuya sur le siège 

tellement c’était intense, je vis mon mari sortir de la maison, mon cœur rata un battement, il était au téléphone et le mien sonna au même moment, il regarda vers la voiture, j’ai cru qu’il nous avait vu ou entendu quelque chose, il détourna son regard, malgré ça, ça ne m’arrêta pas, je continuais de baiser avec Ted j’avais besoin qu’il me fasse jouir et ça ne tarda pas à arriver, je ressentis un orgasme puissant, je transpirais à grosse gouttes, je sentis un liquide chaud couler de mon vagin, signe que Ted aussi venait de jouir, il me serra fort contre lui et une larme coula de ma joue…Nous n’avions rien à nous dire, nos respirations irrégulières parlaient pour nous, nous venions de vivre un orgasme puissant


Je ne sais pas à quel moment mon mariétait rentré dans la maison, il ne se doutait sûrement pas que sa femme était entrain de se faire sauter juste devant chez lui…J’étais sûre que j’aimais mon mari mais j’étais également sûre que je ressentais quelque chose pour Ted…


Entre Sexe et Désill...