Chap.17Révélations

Ecrit par kony ariane

 

Mike Chukwuma


Je suis rentré à Abuja car mon père voulait impérativement me voir. 

Depuis que j’ai quitté Marion, je n’ai mis les pieds à Cotonou qu’une seule fois et je ne sais comment mais, elle l’avait su et avait essayé de me voir à l’hôtel et à la maison sans succès. 

J’ai du mal à l’oublier, est ce que je le veux d’abord je n’en sais rien. Ce dont je suis sûre c'est de l'aimer. 

Mais comment effacer de mon esprit cet abandon qu'elle a eu dans les bras d'un autre? Comment y parvenir? Elle s'est rendue coupable de mensonge, de trahison, de tromperie. Non, je n'ai pas cette force.

Moktar de temps en temps prenait des nouvelles. Il avait plusieurs fois essayé de me parler delle, de plaider sa cause mais j’ai été catégorique avec lui. 

 Il m’a dit être à Abuja pour 48h, je vais le voir rapidement entre deux réunions.

 Il logeait au « legendhotel of abudja ». Une fois sur place, il annula notre tête à tête à cause d’un rendez vous de dernière minutes a t-il dit. 


-Tiens s’il te plait.

-qu'est ce que c'est?

-elle m’a supplié de te donner cette lettre.

-Mec on en a déjà parlé...

-Prend la, lis la ou déchire la. Je veux juste pourvoir lui dire le cœur en paix  et la regardant dans le blanc des yeux, que j’ai fait ce que j’avais à faire. Le reste te regarde

Je ne sais pas mais, je sens de la colère. Il m’en veut ? Je rêve ou quoi ? Il était parti sans un mot de plus. Vraiment  ces deux là. C est du pareil au même. 

L’enveloppe me brulait les mains, je l’avais jetée et  reprise et puis merde qu’on en finisse

 

«  Mon tendre amour,

Un jour… déjà que mon cœur a croisé le tien,

Un jour… que mes yeux sont posés sur les tiens.

Je sublime encore cet instant où j’ai eu le privilège de te croiser.

Je n’ai maintenant aucune appréhension, si ce n’est que j’ai en moi la certitude de te vouloir pour moi et ceci pour toujours.

Peu m’importe les épreuves que j’aurais à affronter, peu m’importe tout le reste. Mais beaucoup m’importe que toi, tu sois là pour moi, avec moi et en moi.

Je sublime encore, ce regard dans lequel je me suis perdu et d’où je refuse de sortir.

Je sublime encore, cette voix suave qui chamboule tout en moi.

Je sublime encore, cette carrure qui sait me rassurer.

Je sublime encore, cet amour qui m’enivre et  dans lequel je suis comblée.

J’ai eu peur de te suivre sur ce nuage de bonheur et pourtant j’ai si peur d’y être. Je ne sais si je mérite ton amour ; ce dont je suis certaine c’est que tu mérites cette flamme qui pour toi brûle en moi.

Jamais une conviction n’a autant brillée en moi, pour se refléter dans mes yeux.

Je me perdrai encore et encore dans tes yeux sans jamais me poser de question.

La  raison ?  Je n’en ai aucune si ce n’est que t’es mon moi, ma partie, mon tout.

 Me vanter de ce qui m’arrive ! Je le veux… 

Je veux, pouvoir crier au monde entier combien il me rend bien cet homme.

Je veux, clamer encore et encore que je l’aime et que ma vie sans lui n’aurait pas de sens. Je pèse mes mots, ma vie continuerait son cours mais lui me manquerait et partirait avec une partie de moi.

Cet homme, c’est celui pour qui je suis prête à tout donner,

Cet homme, c’est toi.

Tu es une perle, ma perle d’homme.

Je voudrais que tu n’ais aucun doute sur mes sentiments, ils existent.

Je voudrais qu’aucun nuage ne plane sur toi quant à la sincérité de mes sentiments, ils sont vrais.

Je souhaiterais que tu me fasses le privilège de te rendre heureux tous les jours de ta vie.

Je souhaiterais que tu me laisses t’aimer encore et encore, c’est là mon bonheur.   Accepte mon amour dans ta vie, tous les jours.

Je dis oui tous les jours, je le dirai encore et encore.

Dis ton oui car jamais tu ne le regretteras.

Je t’aime mon Amour

                                                 Ta Marion »

 

J’ai des larmes qui coulent le long de mes joues, merde un homme ne pleure pas. C’est trop facile. Non.

 
LE BONHEUR COMME UN...