Chap.18Confrontation.
Ecrit par kony ariane
Mike Chukwuma
Me voilà chez mes parents, il y a un remue ménage qui ne dit pas son nom. Sans doute reçoivent ils des gens. J'aurais mieux fait de rester chez moi. Je vais filer en toute discrétion dans ma chambre.
Joshua Chukwuma
-Ah fils, sois le
bienvenu. Va vite te rafraichir les invités seront là d’une minute à l’autre
-Papa, pas ce soir s’il te
plait. Je ne vais pas bien alors pas du tout. J'ai juste besoin de me détendre.
-ce n’est pas mon
problème, je t’attends ici dans 20 min pour accueillir nos invités
-papa !
- Quelle impression
veux-tu laisser à ta future belle famille ?
-Ma quoi ? C’est quoi
ce délire là ?
-Tu me parles autrement
Mike
-assez ! Venait de
crier maman
-N'élèves plus jamais la
voix sur ton père. Il sait encore ce qui est bon pour toi. Alors tu t'exécutes
-merci femme, je n'aurais jamais
rêvé d'une autre.
-excuse moi papa, mais
crois moi on en reparlera je peux me trouver une femme seule
-c'est ça et depuis rien.
Je connais mon fils. Il est
aussi têtu que moi. Sa mère a toujours su le recadrer.
Mike Chukwuma
Je rêve ou quoi ? Ma future belle famille. Ils sont tombé sur la tête ou quoi ? J’attend de voir. Ils ne m'enchaineront pas. Non mais au 21eme siècle Monsieur et Madame Chukwuma pensent pouvoir trouver une femme à leur fils ainé de 40ans.
Merde alors, je l'aurais su que je n'aurais même pas fait le déplacement de Johannesburg. Non mais.
Des coups sont frappés
à ma chambre.
-oui entrez (c’était ma
sœur)
-donc comme ça tu te
maries et je ne suis même pas au courant ? Tu as déjà oublié Marion ? Tu
ne l’aimais donc pas ?
- de quoi parles-tu
là ? Je suis autant sur le cul que toi. Ton père me dit qu’il y a une
urgence. Je me pointe là et le bon monsieur me demande de me préparer et d'être
à ses côtés pour accueillir ma future belle famille.
-sérieusement ?
-si je te le dis. Dis Moi, tu es toujours en contact avec Emefa ?
-non t'es pas sérieux
-oh que si. Le dîner sera parfait.
Appelle là
-non,
- donne-moi son numéro,
toute suite.
J’appelai Emefa qui déjà
me fit son numéro d'amoureuse transit. Je lui demandai de se mettre sur son 31 et
de me rejoindre chez mes parents. Ils
veulent jouer eh bien on va rigoler.
Quand je rejoignis père, il fit mine d'être satisfait.
Cache ta joie vieux schnock. Qui rira bien rira le dernier.
La sonnerie retentit, le cinéma pouvait commencer.
Maman vint
s’installer aux côtés de son cher époux et Camélia et moi étions derrière.
-Soyez les bienvenus dans
notre humble demeure. Venait de dire ma mère
-merci de nous recevoir
Cette voix je crois la connaître. Je lève les yeux et qui je vois ? Madame BERIA, la mère de Marion.
Monsieur et Madame SANE, Moktar et Marion. Marion, ma Marion elle avait
quelque chose de changer. Ce ne sont plus mes oignons. Ils foutent quoi ici. On
attend ma belle famille là.
Berthe Beria
Mike à l'air surpris de
nous voir, ses parents ne lui ont rien dit à ce que je vois.
Les Chukwuma nous embrassent chaleureusement.
Mike a toujours le visage aussi fermé. Il me salue et salue poliment les SANE. Je le regarde serrer la main à Moktar et lance un salut à Marion.
La pauvre elle a la mine dépitée. La fille Chuck par contre serre fort Marion dans ses bras. Elles se connaissent apparemment.
Nous sommes conduits dans
un gigantesque salon. Apres les banalités d'usages, je pris la parole
-merci de nous ouvrir la
porte de chez vous. Ce que je m’apprête à faire n’est pas courant, mais je n’ai
que ma fille dans cette vie. Elle est ma raison de vivre.
-ne pleure pas s’il te
plait venait de dire ma'Chukwuma on est une famille. Notre amitié ne date pas
d’aujourd’hui
-merci ma sœur, je vais
laisser la parole à son oncle
-merci bien. Merci pour cet
accueil et encore merci pour cette amitié avec Berthe. Marion est la fille que mon
épouse et moi n'avons pas eue. Sa mère ici présente a été pour elle un père et
une mère. Je la félicite. Nos enfants Mike et Marion ont eu une courte relation
amoureuse et quand nous pensions qu’il nous fallait remercier Dieu pour cette
grâce car vous avez un enfant remarquable et nous avons compris d’où il tient
cette excellente éducation, le malin a fait en sorte que notre action de grâce
soit interrompu, car ils ont rompu. Nous ne nous avouerons pas vaincu. C'est
pour cette raison que notre famille a fait le déplacement. Marion !
-oui mon oncle,
-parle, nous n’écoutons.
-papa, maman (a
l’intention de mes parents) Camélia, vous tous ici, aidez moi à demander pardon à Mike. Je
vous en prie. Je lui ai caché des choses de mon passé dont, je ne suis pas fièrr. En voulant les gérer seule, je me suis enfoncée encore et plus. Mike si tu
m'as aimé trouve la force de me pardonner s'il te plait.
Mike Chukwuma
-tu n’aurais pas dû
impliquer nos parents dans ta comédie
-Mike !(parents
Chukwuma) excusez le,
-je regrette mais…
C'est à ce moment qu’Emefa
en grande dramaturge fit son entrée
-mon amour, tu ne peux pas
savoir comment je suis contente de te voir.
Elle plaqua ses lèvres
contre les miennes, je la repoussai instinctivement
-que fait cette traînée
chez moi ? Venait de dire maman
-belle maman bonjour,
c'est mon fiancé qui m'a demandé de se joindre à vous pour cette réunion de
famille
-Mike ! Comment as-tu
osé ? Fais la sortir immédiatement. Jeune fille ça fait deux ans que mon
fils a mis un terme à votre relation je crois
-officiellement, mais pas
officieusement. J'ai toujours mon chèque et quand il a besoin de réconfort je
suis là.
-ma femme vous a demandé
de sortir, fichez le camp ou je vous mets à la porte moi-même.
Merde, je l'avais oublié celle-là.
Je ne savais pas que c’était Marion et sa famille.
Marion me regarde
maintenant avec du mépris. Je demande à Emefa de rentrer je la verrai plus
tard.
Je vois Marion chuchoter
quelque chose à M. SANE.
Une fois Emefa partie.
Monsieur SANE prit la
parole ;
-Nous nous excusons pour
l’intrusion dans votre famille. Nous avons dit la première partie de notre
déplacement demander pardon à Mike. Et la deuxième partie concerne la grossesse
de Marion.
L’Assemblée Chukwuma
-yes ! (Camélia),
Quoi ?(Mike) gloire à Dieu ! (parents)
-et qu’est ce qui me regarde moi ou ma famille dans cette information sans vous manquer de respect ?
-je ne comprends pas ta
question Mike (Mme Chukwuma)
-qui dit que cette
grossesse est de moi maman?
Je n’ai pas vu la claque
de mon père venir, merde il a une poigne.
Marion BERIA
J’avais la tête baissée car j’avais honte, je venais de laisser ma famille se faire humilier par ma faute.
Je
crois que j'ai la tête qui tourne, je veux de l'eau, je serre encore plus la
main de Moktar que j’avais dans la mienne.
Les voix s’éloignent, j'étouffe. C’est le trou noir.
Je me sens bien, je ne
ressens rien. Je suis si fatiguée. Je ne dors plus depuis un moment. Je suis si
épuisée.
Quand je reviens à moi. Je
suis allongée dans une chambre, je
discerne deux silhouettes. Mike et sa sœur je crois
-Mike mais comment as-tu
pu dire une chose pareil ? Tu penses qu’elle couchait avec quelqu’un
d’autre que toi ?
-elle n'a fait que me mentir et me cacher des choses, je ne sais trop quoi penser. Ce n’est pas certain que ce soit moi l’auteur de sa grossesse. Qu’elle se retourne vers son autre pigeon. Elle ne me retiendra pas avec cet enfant.
Il avait parlé avec de la colère dans la voix.
-je suis déçu tout de même.
Tu me parlais d'elle avec tellement d’administration et d'amour et là tu oses
dire que tu n'en sais rien ? Tu as raison elle sera bien mieux sans toi.
Il était sorti de la
chambre. Mes larmes coulaient, je me levai difficilement sous le regard ahurie
de Camélia.
-merci pour tout ma belle, désolée de vous voir dérangé.
Elle voulait me retenir mais je suis sortie et je
criais
-maman ! Oummi !
Je dévalai les escaliers
sous le regard hébété de tous
-qu'as-tu ma chérie ?
-Oummi je t'en supplie demande à maman de m’emmener loin d'ici.
J’étais hystérique. Je devais sortir
d'ici très vite. J'étouffais. Mes larmes coulaient sans que je ne puisse les retenir.
-Marion !
Venait de
crier mon oncle, calme toi toute suite.
Je pleurais en silence.
-ma fille, calme toi, nous
devons parler.
-pardon maman mais je n'ai
plus rien à dire, dites bien à Mike que jamais je n’attribuerai ma grossesse à quelqu’un qui n'en est pas
l’auteur. Je n'ai été qu’avec lui. Je n’ai pas connu mon père mais, j’aurais voulu que mes enfants connaissent le leur. Pause.
J’aurais dû lui parler de mon
ex et de tout le mal qu’il m'avait fait. J'aurais dû lui dire qu’il était
revenu à la charge. J'ai accepté de le voir juste parce que je voulais me prouver
que je pouvais lui résister. Mais Mike nous à surpris au moment où ce dernier
essayait de m'embrasser. J’ai essayé de lui parler, de lui expliquer les choses, mais il n'a pas voulu m’écouter. Je l'ai blessé, je
m'en excuse, mais il n'a pas le droit de douter de sa paternité.
J'avais peur d'avoir cet
enfant mais l’entendre tout à l’heure m'a donné la détermination pour mettre au
monde mon enfant. Je ne lui demande rien et je ne lui demanderai rien. Sa peine
ne lui donne pas le droit de traiter mon bébé de bâtard. J’ai eu une famille. Et
je serai pour cet enfant un père et une mère.
J'aurais essayé de sauver notre couple. Maintenant que les choses sont dites, je vais tourner la page. Plus de tristesse, mon enfant doit déjà se sentir aimé et attendu. J'ai maman, Moktar, les SANE. Ca fera l'affaire.