Chap. 18. L’anniversaire
Ecrit par casanova
Son prénom était Arielle, certes elle était belle, mais cette méchanceté et ses airs hautins gâchaient toute la splendeur de sa beauté .
Ce soir là ce fut Harlem qui ouvrit le bal des questions en lui demandant ce qu’elle faisait là.
Ça ne vous regarde pas avait elle répondu de manière arrogante alors même qu’elle pleurait à chaudes larmes.
Je pense que ces larmes avaient attendri Harlem car malgré ses mauvaises manies, il ne dit rien et se rapprocha d’elle. Il prit son menton dans la main et sur un ton calme-lui dit.
Harlem – Pourquoi une princesse accepte t’elle de vivre comme une esclave ?
Elle leva juste ses yeux vers lui et là j’aperçu le flot de larmes qui s’en échappait.
Arielle – je n’ai pas besoin de ta pitié
Harlem – j’en ais pas rassure toi, mais une chose est certaine c’est que derrière ce masque se trouve une autre personne carrément différente et c’est elle qui pleure en ce moment.
Arielle –….
Rodrigue - et si tu nous disais ce que tu fais là ?
Arielle – J’en ai marre
Harlem – marre de quoi ?
Inutile de vous dire que Will et moi étions là à regarder la scène comme des spectateurs laissant à Harlem et Rodrigue le rôle d’interrogateurs. A bien y penser, je ne savais quoi dire.
Voir Cette fille qui tout à l’heure parlait avec tant d’arrogance assise là en train de pleurer me laissait un peu sans voix.
Arielle – Elle m’a tout pris.
Moi – Qui ?
Arielle – Ma cousine
Rodrigue – Qui ? celle qui t’a giflée ?
Là je vis Rodrigue se tourner vers nous avec un petit sourire moqueur mais mon regard méchant lui fit comprendre qu’on pouvait bien se passer de ses mauvaises plaisanteries.
Arielle – Oui
Harlem – et là tu fais comment pour rentrer ?
Arielle - …
Harlem – tu as besoin de combien ?
Elle ne répondit pas, il y avait ce sentiment de gêne qu’on pouvait lire dans ses gestes après la question, alors je regardai Harlem et lui fis juste signe histoire de lui rappeler qu’on avait un véhicule et qu’on aurait pu la déposer.
Harlem – Montes on te dépose le jour se lève déjà.
Elle ne se fit pas prier mais avant qu’on embarque tous dans le véhicule Rodrigue nous prit Harlem et moi à l’écart.
Rodrigue – Les gars faisons très attention avec cette meuf elle m’inspire pas confiance
Moi – comment ça ?
Rodrigue - Je ne sais pas mais je préfère qu’on lui donne de l’argent et qu’elle se débrouille pour rentrer, qui sait si ce n’est pas un coup monté toute cette histoire.
Harlem – Effectivement Ro t’as pas tord, mais je pense qu’on ne risque plus trop grand-chose vu que le jour se lève déjà, mais la meilleure solution serait qu’on la dépose juste au dernier carrefour avant chez elle et là elle-même se débrouillera pour rentrer.
Rodrigue – Ok
J’étais moi aussi d’accord avec cette décision que je trouvais beaucoup plus sage surtout quand elle nous fit comprendre que sa zone de résidence était AKPAKPA dodomey un quartier réputé comme étant l’un des nombreux repères des braqueurs de Cotonou .
On jugea donc mieux de la déposer devant le consulat ivoirien avec une somme de 17 000 FCFA histoire de l’aider vu que sa cousine en question l’avait laissée sans un sous en poche.
Elle accepta avec un peu de gêne, mais La seule chose qui me vint à l’esprit quand elle tendit la main pour prendre cet argent c’était sa fameuse phrase << 5 000 franc c’est de l’argent ? >> C’était une leçon de vie en fait.
Quand on bafoue l’humilité, l’humiliation n’est jamais loin pour la venger.
La prochaine étape était calavi où nous devions déposer Will, pour ensuite revenir au centre ville. Cette soirée avait en gros été belle si nous enlevions l’épisode Arielle.
J’étais vraiment heureux en rentrant, surtout en revoyant encore ces beaux pas de danses avec Vanessa, c’est vrai qu’à certains moments j’avais juste l’impression de ressasser des faits qui s’étaient déroulés dans un rêve, mais il me suffisait juste de regarder le répertoire de mon phone et de voir son nom s’afficher pour qu’un petit sourire déforme les traits de mon visage.
C’était bien son numéro qu’elle m’avait donné car j’avais pris la peine de l’essayer avant enregistrement et ce fut son phone qui sonna au premier bip. J’étais très excité rien qu’à l’idée de réentendre sa voix.
La nuit même du dimanche de notre rencontre je l’avais eu au phone prétextant avoir oublié de l’inviter à ma fête d’annif. Elle n’y voyait aucun inconvénient et avait même prévu d’inviter quelques copines à elle. Ça allait être du lourd cette fête et ça j’en doutais pas une seconde. Nous avions tout prévu avec les copains histoire de faire rentrer le jour de mes 21 ans dans les anales de l’histoire .
C’était notre ami Will qui devait jouer le rôle du Dj car en matière de sélection de musique d’ambiance il était expert et faut aussi dire que pour une collection de musique hip hop, de décalé coupé et de zouk, il en avait à foison sur son lap top.
Pour la conso nous n’avions pas à nous en faire car Rodrigue s’en chargeait et sur ce plan là je pouvais lui faire confiance. Harlem et moi nous chargions de la réservation des chaises et les tables, qu’on avait installées dans le jardin à l’arrière cour.
Vendredi soir, tout était fin prêt, il ne restait plus que la déco et ça maman avait eut la brillante idée de la confier à une de ses amies.
La nuit du vendredi soir au samedi matin fut carrément une nuit de veille car je n’arrivais pas du tout à fermer l’œil tellement l’impatience et l’anxiété me tourmentaient. J’avais peur, oui peur que personnes ne viennent mais aussi peur que tout ne se passe pas comme prévu.
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21 H 30 min la fête était magnifique et battait son plein, j’étais vraiment fier de ce qu’on avait réalisé car mon pote le méritait vraiment, en plus Vanessa était venu avec des copines de classe vraiment ravissantes et chaudes.
Il y avait du monde, des copains de l’école garçons comme filles mais aussi plein de visages qui me semblaient parfois étrangers mais j’étais sûr que ces personnes avaient été invitées par Rodrigue.
Là d’où j’étais, je pouvais voir les corps bouger sur la piste de danse mais aussi les personnes qui entraient dans la résidence. C’est vrai que les bonnes choses étaient prévues pour débuter à 23 h mais plus les minutes s’égrainaient et plus la tristesse s’emparait de mon être.
Elle n’était pas encore là, j’étais impatient tel un goss de 16 ans et tout ces sentiments que je sentais monter en moi me rappelait cette période avec Nadia alors que je n’étais qu’un adolescent. Jusqu’ici aucune fille à part Nadia n’avait pu me faire remonter toutes ces émotions.
Avais-je donc sous estimé mes sentiments pour cette fille ?
J’étais là plongé dans mes pensées quand j’entendis will au micro qui souhaitait la bienvenue à Stéphie et à Pam. Pam ? Il avait dit Pam ?
Mon visage s’illumina soudain. Elle était là juste à l’entrée, magnifiquement habillée d’une robe rose avec un décolté qui laissait parfaitement entrevoir les dunes de chairs dessinées par sa poitrine.
Sa robe moulait magnifiquement sa taille et s’évasait vers le bas.
J’affichai un sourire sur mon visage quand je la vis s’approcher de moi, toute rayonnante, Pamela avait des traits fin mais aussi des formes généreuses, une black Queens en fait avec des courbes qui ondoyaient en parfaite harmonie avec sa hanche quand elle se déplaçait.
Elle s’approcha de moi des saluant des amis à elle au passage. Je portais une chemise slim blanche à manche pliée (Djangoun) qui m’allait à merveille avec un pantalon taillé sur mesure et des souliers noirs cirés proprement pour l’occasion. Elle souriait en s’approchant de moi, un sourire radieux.
C’était Pamela une magnifique femme couleur café, radieuse avec des courbes appuyées et une grâce naturelle qui émanait de sa gestuelle.
Pamela : Comment tu vas Harlem ?
Moi – Bien Pam, mais encore mieux depuis que tu te reflètes dans mes yeux.
Elle eut juste un sourire emplit de gêne ce qui me surpris d’ailleurs car on aurait dit que mes paroles eurent eu un effet direct sur elle.
Moi – Tu es magnifique Pamela et cette robe te va à merveille.
Pamela – merci Harlem mais si tu continues comme ça avec tes compliments tu vas me mettre mal à l’aise.
Elle avait dit ces mots en évitant mon regard, j’avais décidément du mal à la cerner cette fille. Etait-ce de la timidité ? Ou était donc son bouclier ? Où était donc cette assurance ? Je commençai moi-même à penser que je ne la laissais point indifférente alors je l’invitai à prendre siège.
Moi – J’ai cru que tu ne viendrais jamais.
Pamela – Je sais (un beau sourire à l’appui)
Moi –tu m’aurais condamné alors
Pamela – (rire) décidément c’est plus fort que toi
Moi – Quoi donc ?
Pamela – Ton charme
Moi – Dois – je le prends comme un compliment ?
Pamela – Peut être bien
Moi – tu bois quelques choses ?
Pamela – juste un coca, merci
En allant lui chercher à boire je profitai pour remercier Stéphie qui avait apparemment su trouver les mots pour convaincre son amie, elle portait une longue robe noire qui lui allait à ravir.
Moi – Bonsoir Stéphie comment tu vas ?
Wow bien et toi Harlem me répondit elle pendant que nous échangeâmes quelques bizs
Moi – je vais superbement bien ma chérie, surtout depuis que tu m’as ramené ma princesse, merci encore.
Stéphie – (rire) hoo mais en fait tout le mérite te revient tu sais
Moi – haa bon ?
Stéphie – Oui, elle était réticente au début mais il a juste suffit que je lui parle de toi qui mourrais d’envie de la revoir pour qu’elle accepte tout de suite de demander la permission à sa mère.
Moi – t’es vraiment sûr de ce que tu dis Stéphie ?
Stéphie – bien sûr Harlem, tu lui plais et ça je pense que tu as pu lui constater depuis na ? Mais s’il te plait Harl, Pam est comme ma sœur alors ne joues pas avec elle .
Moi – Tu as ma parole Sté, je l’aime déjà ta sœur sois en sûr.
Ces mots de Stéphie m’avaient donné du punch , ce soir était le mien , ce soir j’avais les cartes en mains , ce soir c’était elle la proie , oui ce soir j’avais une femme à charmer , ce soir j’avais un esprit à captiver , j’avais un cœur à faire chavirer , une connexion à établir ….