Chap 24

Ecrit par Mona Lys

Chap 24 : Fausse accusation


***Deux semaines plus tard***


***Dame Levry***


Nous sommes assis à notre table pour assister à cette cérémonie annuelle de vente aux enchères dans un but caritatif. Léonard et moi en sommes les partenaires principaux donc la présence de notre famille est nécessaire. Cette année je pense que ce sera la pire parce que j’ai sur ma table Nick et sa chose qui n’arrêtent pas de se comporter comme de vrais gamins amoureux, en même temps Floriane est encore une gamine mais je préfère passer mon temps à papoter avec Alex que j’ai invité pour qu’elle se rapproche encore un peu de Nick. Sara et Brice sont là aussi, Sara n’a pas encore tout à fait digéré la mort de son père et c’est compréhensible, ils étaient vraiment proches.


La vente a commencé et les objets se vendent comme des petits pains. Pendant qu’on assiste à la cérémonie je réfléchi à comment faire disparaitre totalement cette fille de ma famille et de la vie de mon fils. Cette fille me sort complètement par les pores, vous rendez vous comptes que Nick est entrain de dépenser notre argent sur elle. Il lui a payé ses cours à l’université puis il a pris une nounou pour sa petite sœur, non mais ce sont de vraies profiteuses ces deux-là. J’ai donc décidé de faire quelque chose avant qu’elles ne nous ruinent complètement, je réfléchi donc lorsqu’une idée me vient à la tête.


……………


Les enchères sont terminées, nous avons fini le repas et là tout le monde est mélangé, d’autres danses sur des slows joués par le groupe que nous avons loué et d’autres bavardent soit pour faire connaissance soit pour se trouver des partenaires potentiels. Pour mon plan j’attends juste que Nick bouge un instant et laisse Floriane seule ce qu’il est justement en train de faire.


Moi (m’approchant d’Alex) : Suis le et retiens le le plus longtemps possible.


Alex (confuse) : Euh c’est pour quoi ?


Moi : Tu le sauras dans peu de temps.


Elle acquiesce et suit Nick qui apparemment se dirige vers les toilettes d’hommes. Moi je m’approche de Floriane lui glissant quelque chose dans son sac.


Moi (M’approchant d’un garde) : Euh excusez-moi mais j’ai vu cette jeune fille glisser quelque chose dans son sac, je pense que vous devriez aller vérifier.


Il acquiesce et s’en va vers elle, il discute avec elle puis lui prend son sac qu’il se met à fouiller et il en sort l’un des objets de valeurs vendu aux enchères. De là où je suis-je peux l’entendre se justifier.


Floriane (perdu) : Non monsieur je ne l’ai pas volé, je ne sais même pas comment est-ce que c’est arrivé là.


Garde (lui saisissant le bras) : Eh bien vous allez vous expliquer à la police.


Il parle dans son talkie-walkie puis ensuite la tire sous le regard accusateur des gens et moi je jubile intérieurement. Ils arrivent à mon niveau et je la fixe sans rien dire.


Floriane (à moi) : Madame svp dites-lui que je ne suis pas une voleuse, svp faites quelque chose je n’ai pas volé cet objet je vous jure.


Moi (avec dédain) : Une fille qui est capable de sauter sur le mec d’une autre est aussi capable de voler. Tu as volé donc tu iras en prison.


Floriane : Non c’est faux je n’ai rien fait. (Se tournant vers Sara) Sara stp tu me connais, tu sais que je ne suis pas une voleuse. Je t’en prie appelle Nick, si vous ne voulez pas m’aider au moins lui il le fera.


Sara veut aller chercher Nick lorsque je la retiens.


Moi : Oh où compte-tu aller comme ça ? Non mais tu veux aider une fille qui a voulu te voler ton homme ?


Sara (embarrassée) : Euh maman ce n’est pas ça mais je pense qu’on devrait au moins appeler Nick puisque c’est avec lui elle est venue.


Moi : Tu n’iras nulle part ! Il est temps que cette fille libère notre famille. (Au garde) Allez emmenez la !


Il s’en va avec elle et je peux enfin jubiler, je me tourne vers Sara qui m’a l’air compatissante. Tchiiip, cette fille-ci m’énerve souvent quoi ! Comment peut-elle compatir pour notre ennemie ?


***Nick***


Je suis venu satisfaire ma vessie dans les toilettes lorsqu’Alex est rentrée, non mais cette fille commence par me taper sur le système. Je lui dis de sortir mais rien y faire elle veut forcement que je la prenne là dans les toilettes. 


Moi (insistant) : Alex laisse-moi passer sinon je risque de te faire mal !


Alex (s’approchant de moi) : Non, tu ne sortiras pas d’ici sans m’avoir prise dans toutes les positions au préalable. (Se caressant) Nick, j’ai une folle envie de toi, mon corps tout entier te réclame. (Se collant à moi) Prends-moi stp ! Fais de moi ton objet sexuel !


Dès qu’elle finit sa phrase je la pousse de mon chemin et sors des toilettes rapidement avant que mon corps ne me pousse à faire quelque chose que je vais regretter plus tard. Je sors donc et me mets à chercher Floriane pour qu’on rentre parce que je ne supporte plus la présence d’Alex mais je ne la trouve nulle part.


Moi (à Sara) : Dis tu aurais vu Floriane ? Je ne la trouve nulle part.


Maman (l’interrompant) : Elle a dit qu’elle avait une migraine donc qu’elle rentrait.


Moi (surpris) : Comment ? Floriane ne serait jamais partie sans moi ou sans m’informer.


Maman : Faut croire qu’elle a poussé des ailes puisque tu lui donne tout ce qu’elle désir.


Je ne prête plus attention à ses dires et compose le numéro de Floriane mais sans aucune réponse. Je réessaie plusieurs fois mais rien, je décide donc de rentrer.


Je suis à la maison et aucune trace de Floriane, on dirait qu’elle n’est même pas rentrée. Bella dort dans sa chambre sa nounou à côté d’elle, d’habitude elle rentre chez elle mais comme nous avions une cérémonie elle est restée. Je la réveille pour lui demander si elle avait des nouvelles de Floriane mais rien et ça commence vraiment à m’énerver. Je tente encore son numéro assis sur le lit mais toujours rien, je m’assoupi à force d’attendre.


***Le lendemain matin***


***Floriane***

 

Je n’arrive pas à croire que j’ai passé la nuit dans une cellule comme une délinquante alors que je n’ai rien fait. Hier on m’a empêché de passer un appel donc ce matin je redemande à appeler et on m’en donne l’autorisation.


Moi (au téléphone) : Allô Nick…(Nick affolé)…Je suis au commissariat, on m’a arrêté hier….Je t’expliquerai plus tard mais stp viens me chercher, j’ai pas envie de rester encore longtemps ici….Ok


Click !


………….


Nick (me prenant dans ses bras) : Oh mon Dieu Fleur je suis vraiment désolé. Je ne savais pas.


Moi (me dégageant) : Rentrons maintenant :


Nick a payé ma caution donc je peux rentrer maintenant mais je me sens vraiment humiliée. Je suis sûr et certaine que c’est un coup de Dame Levry et je commence vraiment à en avoir marre de tout ça. Je pense qu’il est temps pour moi de reprendre mon ancienne vie là où je l’avais laissé, je la préfère à toutes ces humiliations.


On rentre et je me dirige directement en chambre sans dire un mot à Nick comme pendant le trajet. Je me dirige vers mon armoire et commence à ranger quelques habits dans ma petite valise.


Nick (rentrant) : Fleur qu’est-ce que tu fais ?


Moi (continuant de ranger) : Je quitte ta maison, ta vie et ta famille. J’en ai marre d’être tout le temps humiliée, les autres je les ai accepté mais la prison non ça je ne peux supporter. 


Nick (s’approchant) : Bébé écoute, partir n’est pas la solution. Je suis vraiment désolé de ce qui s’est passé, si j’avais été là…


Moi (haussant le ton) : Justement tu n’es jamais là quand tout ça arrive. Tu es toujours absent et ta famille me traite comme elle veut.


Nick : Fleur je t’en prie ne part pas, en plus pense à Bella.


Moi : Justement je pense à elle et je ne veux pas qu’elle vive aussi ces mêmes humiliations. J’irai la chercher à la fin des cours et on retournera d’où on vient ou quelque part d’autre mais sûrement plus ici. (Le fixant) Nick je t’aime et tu le sais, tu as été mon premier amour et mon premier homme. Dieu seul sait à quel point je suis folle de toi mais je n’en peux plus là. J’ai vécu pendant plus d’une année dans la rue et jamais, au grand jamais je n’ai dormi dans une prison mais il a fallu que je te rencontre pour que tout ça m’arrive et j’en ai vraiment marre.


Il veut parler mais je quitte devant lui ma valise à la main et sors de la chambre. Je le vois prendre quelque chose dans un tiroir et me suivre par la suite.


Nick (derrière moi) : Fleur je t’en prie ne part pas ! Je t’en supplie laisse-moi une chance de tout arranger.


Je ne l’écoute pas et continue mon chemin mais lorsque j’arrive presque vers la porte de sortie il m’attrape le bras et me retourne contre lui. Il m’attrape la tête de part et d’autre avec ses mains puis colle son font au mien.


Nick (son font collé au mien) : Fleur est-ce que tu m’aimes ? 


Moi : Nick stp !


Nick : Réponds je t’en supplie ! Est-ce que tu m’aimes ?


Moi (les yeux fermés) : Oui je t’aime ! Je t’aime plus que ma propre vie.


Nick : Alors épouse-moi ! (Je tique) Fleur je te veux à mes côtés pour toujours.


Moi : Nick je t’en prie lasse-moi partir !


Il ne me répond rien et s’agenouille devant moi en sortant une boite de sa poche.


Nick (ouvrant la boite) : Ma Fleur, veux-tu m’épouser ? Veux-tu être seulement à moi et partager ma vie ? Je te promets que plus jamais tu ne te feras humilier. J’avais prévu faire ma demande autour d’un diner aux chandelles mais là je suis sur le point de te perdre et je ne peux l’accepter. Fleur je refuse de vivre sans toi et je te veux comme ma femme. Stp dis oui et je te promets une nouvelle vie, je t’en supplie reste dans ma vie.


Moi : Oh Nick, je, je. Oui je le veux, je veux être qu’à toi.


Il se lève et me prend dans sas bras après avoir mis la bague à mon doigt. Il m’embrasse vigoureusement avant de coller à nouveau son front contre le mien.


Nick : Je t’aime et je te protègerai contre tous. Je ne permettrai plus à qui que ce soit de te faire du tort. Je veillerai sur toi comme la prunelle de mes yeux. Je t’adore Fleur, tu es mon essence, ma raison de vivre.


Moi : Je t’aime aussi mon amour, je t’aime !


Il m’embrasse à nouveau puis me soulève pour me conduire dans notre chambre où on passe un agréable moment. Bon cette fois c'est décidé, je resterai à jamais dans la vie de Nick quitte à affronter tout ce qui se mettra sur notre chemin. Même la mort ne pourra nous séparer.

Florianne, les épreu...