Chap 25

Ecrit par Mona Lys

Chap 25 : Flagrant délit


***Sara***


Ca fait plusieurs jours maintenant que Floriane est sortie de prison et faut dire que depuis je me sens mal, disons vraiment mal. Je m’en veux d’avoir laissé faire ça surtout que je savais qu’elle était innocente mais bon je préfère toujours garder mes distances avec elle, je suppose d’ailleurs qu’elle doit nous détester. Je suis actuellement en route pour la maison, j’ai fait trois jours à Lomé pour aller prendre des bijoux et autres accessoires que je vends dans ma boutique de Luxe, d’autres accessoires me viennent souvent d’Italie comme les chaussures et les sacs à main. Je devais faire normalement y faire escale après Lomé mais celui qui me livre dit avoir un petit problème donc il y aura un peu de retard dans la livraison donc je rentre plus tôt que prévue.


J’ai essayé d’appeler Brice pour l’informer de mon arrivée et lui dire de venir me chercher mais il est injoignable. Le taxi gare donc devant notre immeuble et je monte à mon appart. Une fois à l’intérieur tout m’a l’air silencieux  mais je sens un parfum que j’ai l’impression de connaitre et qui a rempli tout l’appart. Ça m’intrigue mais comme je suis épuisé je ne m’attarde pas dessus et décide de monter en chambre me reposer. Une fois en haut j’entends des bruits puis des voix provenant de notre chambre et plus je me rapproche je me rends compte que ce sont plutôt des gémissements. Mon cœur se serre mais je continue d’avancer et arrivé devant la chambre je constate que la porte n’est pas fermée, je m’avance à petit pas et entends des voix, celle de Brice et l’autre je n’arrive pas à me rappeler qui mais c’est celle d’une fille.


Fille (gémissant) : Oh oui ! Vas-y défonce-moi ! Oui mon chou, oui !


Brice : Oh que tu es bonne, j’aime ton cul. Oh oui ma salope, j’adore te défoncer !


Mon cœur se serre de plus en plus et des larmes m’échappent mais je prends mon courage à deux mains et décide de les surprendre. Je pousse la porte et qu’elle ne fut ma surprise de voir Brice culbuter Alex sur notre lit.


Moi (choquée) : Alex ?


A l’entente de ma voix ils se séparent précipitamment, Brice pousse un juron et Alex se cache sous le drap.


Moi (pleurant) : Brice comment oses-tu me faire une telle chose ?


Brice (se rhabillant) : Bébé attends je vais tout expliquer…


Moi (hurlant) : Non tu n’as rien à m’expliquer, je veux que tu prennes tes affaires et tu dégages immédiatement de chez moi. (A Alex) Quant à toi ne pense même plus avoir une quelconque chance avec mon frère et tu as aussi intérêt à ne plus croiser mon chemin.


Je veux sortir mais il me retient, je me mets donc à le frapper avec mon sac à main tout en pleurant.


Moi (le frappant) : Ne me touches plus jamais de ta putain de vie. Je te déteste espèce de salaud.


Je tourne les talons et sors de la maison en pleure, j’ai vraiment mal et je me rends compte que papa avait raison sur toute la ligne en ce qui concernait Brice et aussi que Floriane avait sûrement raison concernant cette histoire de tentative de viol. Oh mon Dieu comme je m’en veux, il faut que j’aille voir Nick et Floriane pour leur demander pardon.


……………


Je sonne avec beaucoup d’hésitation à l’appartement de Nick, j’ai peur qu’il me rejette après la façon dont je l’ai traité avec Floriane mais c’est mon frère et j’ai besoin de lui plus que jamais. Je sonne encore une seconde fois lorsqu’il ouvre et dès que je le vois je me jette dans ses bras en pleurant.


Moi (dans ses bras) : Nick pardonne-moi ! Je suis vraiment désolé !


Nick : Qu’est-ce qui se passe Sara ? Pourquoi tu pleures ?


Moi (le serrant) : Stp serre-moi dans tes bras ! J’ai vraiment besoin de toi.


Il ne dit plus rien et me serre contre lui puis il ferme la porte et nous conduit sur le canapé. On reste encore silencieux moi dans ses bras jusqu’à ce que Floriane descende nous rejoindre. Dès que je la vois je me lève pour aller vers elle et lui prends ses mains.


Moi (pleurant) : Floriane je suis vraiment désolé ! Pardonne-moi de ne pas t’avoir cru, de t’avoir traité comme je l’ai fait.


Floriane (perdue) : Mais qu’est-ce que tu as Sara ? Il t’est arrivé quelque chose ?


Nick : Ecoute Sara je pense que tu devrais venir t’assoir et nous expliquer ce qui t’arrive. Fleur venez vous assoir.


On s’assoit et Floriane m’apporte un peu d’eau que je bois d’un coup puis je commence à leur raconter ce que j’ai vu.


Nick (se levant d’un bond) : Quoi ? Brice a osé te faire pareille chose en plus avec cette pouffe. Non ça ne se passera pas ainsi, il va me sentir passer celui-là.


Il va prendre ses clés et  se dirige vers la porte.


Moi (me levant) : Nick où vas-tu ?


Nick : Régler son compte à ce fils de pute.


Moi (le retenant) : Non Nick stp ne fais pas ça, il n’en vaut pas la peine. Je t’en prie reste ici avec moi, j’ai besoin de toi !


Floriane : Oui Nick elle a raison, reste avec Sara elle a besoin de son frère.


Il reste là un moment puis me prend dans ses bras à nouveau et on va s’assoir. Floriane me console avec des mots vraiment touchant.


Floriane : Tu sais ma proposition de l’autre jour à l’enterrement tient toujours. Bella ne cesse pas de demander après toi. Je sais que tu l’aimes beaucoup et je pense que sa présence te fera du bien.


Moi : Merci, je comptais même te le demander. (Je remarque la bague) Euh Floriane c’est moi où tu portes une bague de fiançailles ?


Floriane (souriant) : Oui tu as raison, ton frère m’a demandé en mariage il y a quelques jours.


Moi : Waouh je suis vraiment heureuse pour vous.


Je la prends dans mes bras et elle se met à rire puis Nick se lève encore, bon lui je pense qu’il ne digère toujours pas cette histoire.


Nick : Bon il faut qu’on aille voir maman, il faut qu’elle sache le bordel qu’elle a foutu dans la famille en faisant rentrer ces deux-là dans nos vies.


Bon cette fois je pense qu’il a raison, on se lève mais Floriane décide de rester, de toutes les façons elle n’est pas très concernée par cette histoire.


***Nick***


Moi (hurlant dans la maison) : Maman ! Mamaaann !


Maman (descendant) : Oh Nick pourquoi tu hurle comme ça ? Qu’est-ce qui se passe ?


Moi : Il se passe que ces deux imbéciles que tu as fait rentrer dans cette maison sont entrain de foutre le bordel dans notre famille.


Maman : De quoi parles-tu ? (Voyant Sara) Sara qu’est-ce que tu as ? Pourquoi tu as les yeux tout enflés ?


Moi (devançant Sara) : Il se passe qu’elle a trouvé Brice avec Alex baisant dans son lit chez elle, dans sa maison.


Maman : Quoi ? Comment ça ?


Sara : Brice couche avec Alex et ce depuis bien longtemps je suppose à les entendre si complice.


Maman reste sur le cul et se lasse tomber dans le fauteuil.


Maman : Non ce n’est pas possible ! Je refuse de croire à cela.


Moi : Oh que si tu dois le croire. Tu te rends compte que tu as passé ton temps à t’acharner sur Floriane alors que les vraies pestes étaient à tes côtés.


Maman : Nick ne mélange pas les choses, Brice et Alex se sont certes foutu de nous mais Floriane est et restera toujours une profiteuse et une mendiante.


Moi : Je t’interdis de parler encore ainsi de ma fiancée.


Maman (estomaquée) : Ta quoi ?


Moi (appuyant sur les mots) : Ma fiancée, je l’ai demandé en mariage donc tu vas devoir t’habituer à la voir tous les jours.


Maman (se levant) : Comment as-tu osé faire ça ? Comment peux-tu vouloir faire de cette fille un membre de notre famille ?


Sara : Et toi je te rappelle que tu y as fait rentrer deux profiteurs doublés d’imbéciles. Floriane est une perle à côté deux, on ne peut même pas les comparer.


Moi : Aussi saches que tant que tu ne te décideras pas à l’accepter et la respecter je ne veux plus te voir chez moi. Si je n’ai rien dit concernant cette histoire de vole dont tu l’as accusé injustement c’est parce qu’elle me la demandé mais plus jamais je ne te donnerai l’occasion de lui faire du mal. En attendant tu t’occupes de mettre hors de nos vies ces deux-là sinon si Brice s’approche encore une fois de Sara je te jure que je le tue. (Prenant le bras de Sara) Viens on s’en va.


On sort et on la laisse complètement dépassée. Je pense que c’est bien fait pour elle, au moins elle apprendra à s’occuper de ce qui la regarde.

Florianne, les épreu...