Chap 25
Ecrit par Graceessono
Dans la peau d'Ismael Nguessan
Après ma séance de sport Je me traîna jusqu'à l'ascenseur afin de regagner ma suite, je ne savais vraiment pas comment me comporter en face d'elle...
Une fois devant la porte je respira un grand coup et pénétra dans la chambre
J'entendis de l'eau couler sous la douche... Ce qui laissait deviner qu'elle prenait son bain, je voulu attendre qu'elle termine pour y aller à mon tour mais l'envie la rejoindre me tentait de plus en plus
Je rentra alors dans la salle de bain, elle était de dos et se frottait le corps en chantant une sérénade dans une langue qui m'était jusque-là inconnue et qui devait sûrement être sa langue vernaculaire
Elle avait des formes à damner un saint, son corps était une œuvre d'art dont je ne me lasserais jamais de contempler...
Ses fesses bien rebondit me narguait insolemment sans parler de ses chaînes (bayas) qu'elle avait autour des reins qui me rendaient dingue, c'est l'un de mes plus grands points faibles...
Je me sentais tout de suite à l'étroit dans mon jogging, je me déshabilla rapidement sans pour autant faire de bruit et pénétra dans la cabine de douche où je l'enlaça lentement par la taille en lui faisant un bisou dans le cou
Elle sursauta
: Seigneur ! Tu m'as fait peur Ismael
Moi : Je suis désolé. Fis-je en collant mon érection contre ses fesses
: Hum qu'est-ce-que tu fais...Fit-elle doucement
Moi : Je prends ma douche avec toi bébé. Lui dis- je tout doucement à son oreille en me saisissant de ses seins dont les tétons avaient durcis
: Hum...Ismael...
Moi : Chut laisse-toi faire bébé
Dans la peau d'Yvana Ndombi
J'étais entrain de prendre ma douche quand j'ai senti des bras m'enlacer, j'ai pris peur mais ce n'était qu'Ismael...
Qu'il soit collé comme ça derrière moi dans cette douche me met dans tous mes états, je réagi presque automatiquement au contact de son corps
sentir son érection contre mes fesses m'excite comme pas possible, je voudrais tellement lui en vouloir pour hier soir mais mon corps ce traitre ne peut s'empêcher de s'enflammer à son contact, à son toucher, si bien que je sens mes tétons durcir dans ses mains puissantes malgré moi
Moi : Hum...Ismael...M'entendis-je dire
: Chut Laisse toi faire bébé. Fait-il en me titillant les tétons
Je renversa ma tête en arrière sur son épaule, pour mieux savourer le délice de ses mains expertes sur mes tétons...Comment il sait que c'est mon point faible ? Je n'en peux plus de cet homme, j'ai envie de le sentir en moi maintenant
Je sais que mes grosses fesses ne le laissent pas indifférent je me mets alors à les remuer lentement contre son érection, ce qui fait que mes perles autour des reins se mettent également à faire du bruit telle une douce mélodie...C'est une amie Sénégalaise qui m'a montré comment faire...
Ses mains quittèrent alors mes seins pour se poser sur mes hanches que j'ondulais lentement
: Hum Yva...Qu'est-ce-que...tu es entrain de me faire là... ?
Moi : Chut laisse toi faire bébé...Fis-je d'une voix malicieuse
Je pris le gel douche qui était juste devant moi et en mis dans mes mains
Je me retourna et fis face à lui, son regard dégageait une lueur plein de désirs ce qui me fit me sentir humide...J'adorais le fait qu'il veuille me posséder, ça attisait mon excitation tellement
Il était vraiment imposant je me sentais toute petite face à lui, et lui qui ne me lachait pas des yeux
Je pris alors son sexe assez imposant et je le branlais de tout son long lentement avec mes doigts qui étaient remplis de gel
Ses gémissement rauques me motivèrent à continuer dans ma lancée, j'en ai déjà couché avec des hommes, mais lui...C'était différent je me sentais toute petite devant lui, et avait plutôt l'air d'être maladroite
: Regarde moi Yva...Fait-il de sa voix rauque déformé par le plaisir
Je leva lentement la tête vers lui...Il était tellement beau sous ces jets d'eau qui faisait friser ses cheveux
: Je veux que tu me regardes dans les yeux afin que tu puisses voir le plaisir que tu me procures
Puis il saisit mes lèvres et me donna un baiser fiévreux et passionné
Il souleva délicatement ma jambe et frotta le bout de son gland contre l'entrée de mon vagin...J'ondula en gémissant tellement je le voulais
: Tu la veux... ?Me susurra t-il à l'oreille ?
Moi : Hum oui chéri...
: J'ai rien entendu bébé...Dit-il en mordillant le lobe de mon oreille tout en frottant lentement son glande contre l'entrée de mon jardin secret...
Moi : Je le veux chéri...Fis-je toute haletante
: Tu le veux où...?
Moi : En moi bébé s'il te plaît je n'en peux plus...
Il me souleva d'un bond et j'enroula mes jambes autour de ses reins, il prit appui sur la vitre de la cabine de douche pour ne pas que nous glissions
Et je le sentis s'enfoncer au plus profond de moi...Un plaisir indescriptible m'envahit à cet instant précis, ses coups de reins étaient lents si bien que j'avais le temps de savourer chacun de ses allers et venues en moi, on aurait dit qu'il avait peur de me faire mal
Moi : Bébé vas-y plus viiite
: Tu en es sûre ?
Moi : Ouiii chéri
Il ne se fit pas prier et accéléra la cadence, il me culbutait sincèrement, j'avais l'impression qu'il avait activé le mode robot, la cabine de douche était remplie de mes gémissements, je ressentais du liquide couler de mon vagin, je ne savais pas ce que c'était mais plus ça coulait plus je ressentais un plaisir intense, je ne contrôlais plus mon corps , je n'ai jamais eu du plaisir à coucher avec un homme même pas avec JM, Ismael me faisait atteindre l'extase
J'avais déjà jouit trois fois en trente minutes mais lui rien même pas une seule fois...
À un moment la cabine de douche était devenue trop étroite pour nous, nous sortîmes de la douche tout mouillés et j'étais toujours accroché à son cou, fatigués et repus de mes trois orgasmes
Il me déposa délicatement au sol et me mit dos à lui contre le lavabo de la douche, il souleva une de mes cuisses et se réinséra doucement en moi en maintenant par la taille ainsi il avait une bonne vue sur mes fesses, je l'entendis grogner de plaisir et il recommença à me pilonner d'abord doucement et ensuite vigoureusement
Je pensais qu'après mes trois orgasmes je n'allais plus jouir mais je me surpris à ressentir encore de puissants spasmes m'envahir dès qu'il posa son doigts sur ma perle
: Lève la tête et Regarde moi. Dit-il d'une voix autoritaire
Je leva la tête et le vis à travers le miroir, ses abdos dégoulinant de sueur, il était diablement sexy comme ça
: Je veux que tu regardes comment je te baise.
Cette phrase suffit à me mettre dans tous mes états, je remuais mes fesses tout en ondulant sur son pénis afin de faciliter ses coups de reins
:Yvana...je...ne...peux plus me retenir...putaiiiin
puis dans un gémissement rauque il me serra contre lui et je sentis un liquide chaud couler le long de mes cuisses
Il posa sa tête essoufflée sur mon dos, nous restâmes dans cette position durant cinq minutes jusqu'à ce qu'il me soulève et me mette délicatement dans la baignoire, j'avais l'impression d'être légère comme une plume avec lui pourtant je suis bien en chair...
Il fit couler de l'eau un peu tiède dans la baignoire et vint se placer juste derrière moi
Il se mit à me faire prendre un bain comme un bébé dans un silence plutôt apaisant, il me titillait légèrement les tétons ce qui m'arracha des petits gémissements
Puis il fit descendre sa main jusqu'à mon vagin pour le laver
Moi : Aie. Sursautais-je
: Tu as mal bébé ?
Moi : Oui...Fis-je d'une petite voix : Excuse-moi bébé
Après notre petit moment dans la baignoire il me reporta et me fit allonger toute nue dans le lit en tirant la couverture sur moi
Moi : Merci Ismael...Tu ne viens pas me rejoindre ?
:Plus tard princesse je dois rapidement envoyer un mail
Moi: D'accord... Dis-je trop épuisée pour discuter, je sombra dans un doux sommeil.
Dans la peau de Danielle Emane
Nous sommes dimanche et C'est aujourd'hui que Julien se rend sur Port-gentil pour sa mission, je l'accompagne donc jusqu'à Afrijet pour qu'il puisse prendre son vol
Il embrasse les enfants et nous prenons un taxi en course pour qu'il nous emmène jusqu'à destination car il ne voulait pas prendre sa voiture et la laisser garer là-bas
Je sais conduire et j'ai d'ailleurs le permis mais je ne me sens pas très à l'aise avec le volant, j'ai très peur de faire un accident , du coup je préfère ne pas toucher au volant et rester sagement assise du côté passager au plus grand désespoir de mon mari
: Et pourtant ça aurait été plus simple que nous prenions notre véhicule pour y aller et que tu le ramènes tout simplement jusqu'à la maison. Bouda Julien pendant le trajet
Moi : Tu sais très bien que je n'aime pas conduire chéri
: Hum mais comment feras-tu quand tu auras un véhicule ? Tu dois t'y mettre chérie, avec les enfants et le bébé à venir sans parler de ton travail tu auras plus que besoin d'une voiture pour te déplacer et là tu n'auras pas d'autres choix
Moi : Oui mais pour l'instant je préfère les taxis le moment venu nous trouverons une solution, tu vas me manquer chéri
: Tu vas me manquer aussi mon cœur, je promets de vite terminer ce contrôle de site là-bas et venir veiller sur toi et les enfants. Fait-il en caressant mon ventre
Moi : D'accord bébé. Fis-je en baillant
: Tu es fatiguée ?
Moi : Hum avec tout ce que tu m'as fait hier nuit tu me poses encore la question ? Tu m'as littéralement tué
: Haha il fallait bien que je dise au-revoir à mon bébé non ? Car papa sera loin pour une semaine... Et puis aujourd'hui tu te plains alors que hier soir tu n'avais pas l'air de détester, tu gémissais tellement que j'avais peur que les enfants t'entendent
Moi : Julien arrête il y a le taximan qui peut nous écouter...Fis-je en lançant un coup d'œil vers celui-ci qui semblait assez concentré avec la circulation
: Et alors ? Tu es ma femme c'est normal que je te fasse jouir...
Moi : Julieeennn
Il éclata de rire :C'est bon j'arrête...
Puis il passa sa main sur mes cuisses, je ne portais qu'une toute petite robe car avec ma grossesse j'avais des bouffées de chaleurs
Il se fraya rapidement un chemin entre mes cuisses et se rendit compte que je ne portais rien en dessous
: Danielle! Fit-il d'un ton plein de reproches!
Moi: Je ne fais pas exprès bébé j'ai trop chaud... Et j'ai l'impression que les sous-vêtements m'étouffent...
: Hum c'est pour ça que tu te balades avec mes fesses nues comme ça ?
Fait-il en caressant mon petit bouton magique
Il savait très bien qu'avec ma grossesse ma libido était à son paroxysme si bien que j'étais devenue encore plus sensible qu'avant et il en profitait
Moi :Chéri...Arrête s'il...Te..Plait nous ne sommes pas seuls tu sais que je ne pourrais pas me retenir...Lui dis-je doucement à l'oreille
: Dans ce cas ne gémit pas trop fort bébé comme ça il ne saura pas ce qui se passe ici...Dit-il l'air de rien en regardant droit devant lui tout en continuant à titiller mon clitoris
Mais il fait exprès ? Je m'accrochais à son bras comme à une bouée de sauvetage et mis un mouchoir dans ma bouche pour étouffer mes gémissements, il inséra un doigt en moi l'enregistrement ...S'en était trop pour moi, je serra mes dents pour ne pas gémir fort et au même moment la police routière arrêta notre taxi, le taximan se gara sur le côté en lâchant en juron car il savait qu'il devait leur donner de l'argent pour qu'il puisse passer, il prit des papiers dans sa boîte à gants et un billet de 2000f
Lui : Exkisé moi missié madam zé né vais pas diré
Nous hochâmes la tête et il descendit du véhicule heureusement que nous avions deux heures devant nous avant le vol de Julien, sinon il ne serait jamais à l'heure pour son enregistrement
Une fois qu'il est descendu et que nous étions seuls dans le véhicule j'écartais grandement mes cuisses heureusement qu'il n'y avait pas trop de passants et à ce moment je m'en foutais un peu j'avais juste besoin de jouir
Julien comprit, et inséra deux doigts en moi tout en me doigtant, il fit sortir un téton de ma robe et le suça tout en le mordillant, je ne me retenais plus de jouir, la cyprine coulait de mon vagin comme de l'eau, j'allais mouiller le pauvre taxi Seigneur
Moi : Vas-yyyy bébééé va plus viiite je veux jouir avant qu'il n'arriiive fis-je la voix déformée par le plaisir
Julien accéléra le rythme et mis trois doigts tout en allant de plus en plus vite, je ne tarda pas à exploser dans sa main en lâchant un long juron
Sa main étai toute mouillée de ma cyprine tandis que moi je transpirais comme si j'avais fait un long Sprint je me sentais épuisée
Julien pris des mouchoirs dans son sac et m'essuya d'abord le sexe ensuite le siège de la voiture, et pour finira il s'essuya les doigts
: ça va chérie ? Tu as repris tes esprits ?
Me demanda-t-il le regard moqueur
Moi : Tchiiiiip Sorcier Il éclata de rire
Moi : C'est maintenant moi ta grand-mère non ? Il faut te moquer de moi !
: C'était mon petit cadeau d'au-revoir. Fait-il en m'attirant à lui en me faisant un bisou sur le front
Je constata son érection qui était prêt à percer son pantalon, mon pauvre mari je ne pouvais même pas lui faire une petite gâterie à mon tour avant son voyage
Je posa la tête contre le torse de mon homme pendant qu'il me caressait les cheveux tendrement
C'est à ce moment que le taximan revint dans le véhicule
Lui : Exkisé moi missié madame, les policiers là eux aimer trop larzan. Fait-il en démarrant
Nous nous contentâmes juste de rigoler, le pauvre il ne sait pas ce qui vient de se passer dans son taxi
Nous arrivâmes à Afrijet une demi heure plus tard, Julien régla la course tout en remerciant le taxi et saisit son traulet tout en me prenant par la main de sa main libre
C'est main dans la main et complices que nous pénétrâmes à Afrijet
A peine à l'intérieur, une jeune femme s'approcha de nous, elle était au téléphone et raccrocha très vite dès qu'elle nous aperçut, on aurait dit qu'elle nous attendait
Elle était mince, assez jolie, avec une forte poitrine, vêtue d'un pantalon jean blanc et d'un petit haut à bretelles blanc également, des baskets rouges à ses pieds un sac Chanel Noir, lunettes de soleil et d'un très long tissage qui lui arrivait au-dessus des fesses, elle était vraiment
sophistiquée ! On aurait dit qu'elle va en Europe et pas juste à Port-gentil à côté !
Une fois qu'elle fût à notre niveau
Elle : Mais bon sang Julien où étais-tu ? ça fait des heures que je tente de te joindre ! J'ai vraiment cru que tu allais me laisser planter là et ne plus venir ! Dit-elle visiblement irritée
Euh d'où se permet-elle de parler à mon mari comme ça ?
: Bonjour Ginette, je te présente mon épouse Danielle, chérie voilà Ginette Pigha la secrétaire de mon patron avec qui je dois me rentre à Port- gentil. Dit-il sans faire attention à sa remarque
Elle : Aaah mais je la connais ! Fit-elle dédaigneuse en croisant les bras sur sa poitrine. Vous veniez souvent voir le patron non ?
Mon cœur rata un battement et j'essayais tant bien que mal de ne rien laisser transparaître sinon Julien allait se douter de quelque chose
Lui : Je t'ai déjà dit que tu fais erreur pourquoi ma femme viendrait voir le patron ?
Moi : Enchantée Ginette et comme l'a dit mon mari vous faites erreur...Vous devez sûrement me confondre à quelqu'un d'autre. Fis-je en la regardant dans les yeux
Elle : Hum si vous le dites. Répondit-elle en me fixant également
Je n'aime pas du tout cette fille je ne la sens pas du tout
Je ne l'ai pas reconnu, pourtant j'évitais de fixer les gens dans les yeux quand j'allais voir Ted de peur que quelqu'un ne me reconnaisse et le dise à mon mari et m'arrangeait toujours à porter des lunettes de soleil pour ne pas être remarqué...Apparemment ce n'était pas suffisant, j'ai toujours dit à Ted que c'était dangereux que j'aille le voir à son travail mais plus borné que lui il n'y en pas ! Voilà le résultat.
: Chérie tiens mon traulet s'il te plaît le temps que j'aille remplir la paperasse à l'accueil. Me dis Julien
Moi : D'accord chéri. Dis-je en prenant son traulet
: Tu as déjà fait tes formalités ? Demanda t-il à cette fille, elle s'appelle comment déjà Gina ?
Elle : Bah oui c'est pour ça que je ne cessais d'essayer de te joindre pour que tu puisses arriver rapidement et le faire également à temps! Lui rétorque t-elle sous un ton de reproche
Il ne releva pas sa remarque et se dirigea directement à l'accueil
Une fois que nous étions seules elle et moi
: Ton numéro de la sainte épouse parfaite ne marche pas avec moi. Tu sais que je sais que je ne fais en aucun cas Erreur et que tu as l'habitude de venir voir notre patron
Moi : Je ne vois pas de quoi vous voulez parler madame
: Aaah tais-toi tu ne dis rien de bon ! Moi je sais que Monsieur Ted te saute souvent dans son bureau et que tu es sa maîtresse donc tu cocufies ton mari et en plus avec son patron ! tu n'as même pas honte tu n'es qu'une garce qui ne mérite pas d'avoir un mari comme Julien. Pendant que d'autres femmes pleurent le mariage dehors toi tu joues à la salope dans ton foyer tu n'es qu'une sale chienne. Fit-elle en me regardant de haut sans sourciller
J'étais tellement choquée par ses paroles que je ne savais quoi dire et surtout pas où me mettre, je ne pouvais pas réagir à ses insultes de manière virulente car Julien chercherait à savoir ce qui se passe
Moi : Mais toujours est-il que c'est mon mari et que c'est moi qu'il aime, vous n'avez aucune chance Ginette, cherchez plutôt un pétrolier là-bas à Port-gentil et arrêtez de rêver sur mon homme. J'ai bien vu comment vous le regardiez je sais qu'il vous intéresse et dommage pour vous il est à moi et ne me laissera jamais pour vous. Fis-je sereinement en apparence comme si ses paroles ne m'avaient pas atteintes, même si à l'intérieur je me sentais humiliée et blessée par une gamine comme elle, sans oublier que j'avais peur, peur qu'elle raconte la vérité à Julien preuves à l'appui, j'en avais des sueurs froides...
: Haha mais tu ne manques pas de toupet toi, tu es vraiment sans vergogne. Elle se rapprocha un peu plus de moi. Tu sais quoi Danielle ? Je vais baiser ton mari, il doit être un sacré bon coup hein mais dommage que la chienne nymphomane que tu es ne l'apprécie pas à sa juste valeur...Je vais me faire un plaisir de me taper ton homme et de le faire jouir comme un gamin ainsi tu sauras ce que ça fait d'être cocufiée...Ce séjour à Port- gentil est une aubaine pour moi, si tu savais tout ce que je lui réserve là-bas...Haha tu es pathétique, regarde toi. Dit-elle en me toisant...Savoure les derniers instants qui te reste en tant que Mme Emane car ta chute sera violente et terrible je vais m'en charger personnellement. Fit-elle le sourire aux lèvres
C'est à ce moment que Julien revint nous rejoindre et elle plaqua son plus faux sourire sur son visage, je ne prends pas du tout ses menaces à la légère car je sais qu'elle les mettra à exécution, j'ai peur j'ai vraiment peur...Je ne veux pas perdre mon mari, ma famille ma stabilité.
Dans la peau de Julien Emane
Moi : ça va les femmes ?
Ginette : Oui ça va on a fait connaissance et en si peu de temps on s'est trouvé pleins de points communs n'est-ce pas Danielle ? Lui demanda t- elle avec un grand sourire
Mais celle-ci ne répondit pas, elle semblait ailleurs...
Moi : Chérie ça va ? Lui demandais-je inquiet
: Ah oui oui bébé, c'est vrai on a sympathisé en peu de temps. Répondit-elle avec un petit sourire forcé, je connais très bien ma femme et je sais parfaitement quand elle fait semblant, mais qu'est-ce qui s'est passé avec Ginette ?
Moi : Hum d'accord. Fis-je pas du tout convaincu tout en lançant un regard inquisiteur vers Ginette qui me souriait avec toutes ses trente-deux dents, celle-là je sens que mon séjour sera pénible avec elle et que je n'aurais pas de répit !
: Bon je vais y aller chéri, je dois passer par le marché avant d'aller à la maison
Moi : D'accord Je t'accompagne prendre un taxi. Dis-je en lui prenant la main
: Mais noon chéri, il faut déjà que tu ailles attendre ton vol dans la salle d'attente, je ne suis pas une enfant j'ai 40 ans tu t'en souviens ? Fit-elle en souriant
Moi Hum oui mais tu es mon bébé et je veux juste être rassuré que tu as bien pris ton taxi
Ginette : Mais elle te dit qu'elle peut prendre son taxi seule pourquoi tu insistes ?
Je me retourna et lui lança un regard noir elle comprit très vite qu'elle devait fermer sa bouche ! Mais de quoi se mêle-t-elle au juste?
Ma femme était étrangement calme, en temps normal elle l'aurait remis à sa place car elle a un tempérament naturellement chaud mais là elle était silencieuse et semblait très soucieuse, je ne sais pas ce qui lui arrive...C'est sûrement la grossesse
Je lui fis un baiser chaste en guise d'au-revoir sur les lèvres car je sais que Mme est un peu honteuse en public
Moi : Je t'aime prends soin des enfants et de notre petit bébé...Dis-je en caressant son ventre
: Promis, prends soin de toi aussi mon cœur... Et elle s'en alla
Je la regarda disparaître à travers les vitres, je me retournais et vis Ginette les mains sur sa poitrine et avec l'air de m'attendre, je la dépasse sans un regard et me dirige dans la salle d'attente, je n'ai pas du tout apprécié son comportement en présence de ma femme
Je m'assis et bu un verre de jus d'orange en lisant un journal sans lui accorder le moindre regard, elle me regarda longuement et se contenta juste de s'asseoir à côté et manipuler son téléphone calmement, tant mieux pour elle
Trente minutes plus tard
: Les passagers du vol 567 en direction de Port- gentil sont priés de se rendre dans la salle d'embarquement merci. Fit une voix dans l'interphone de la salle
Tous les passagers se levèrent en se dirigeant vers la salle d'embarquement, j'étais entrain d'avancer tranquillement avec mon traulet quand elle m'interpella
: Tu peux m'aider avec mes valises s'il te plaît ? Avec une mine de chien battu
La bonne dame avait trois grosses valises pour elle toute seule, on aurait dit qu'elle va en vacances!
Moi : Mais c'est quoi toutes ces valises ? Juste pour quelque jours tu t'encombres de la sorte ?
: Pffff tu ne peux pas comprendre tu viens m'aider oui ou non ? On va rater notre notre vol là !
Je vais l'aider en lui prenant une valise puisque j'avais déjà mon traulet en plus
Moi : Mais c'est lourd qu'est-ce-qu'il y a à l'intérieur ?
Elle se mit à éclater de rire
Moi : En plus ça te fait rire ?
: On ferait mieux de se dépêcher si nous ne voulons pas rater notre vol chéri
Je ne répondis pas et me contenta de prendre sa valise
Evidemment nous étions les derniers à embarquer car madame a décidé d'emmener toute sa garde robe ! Pfff
Après les avoir bien rangé je m'affale lourdement sur mon siège ses valises pesaient une tonne et je n'exagère pas...
Ginette a fait un tour au vestiaire avant le décollage donc je me suis confortablement installé tout en sortant mon ordinateur pour travailler un peu
: Tu peux me laisser passer s'il te plaît ?
Je leva la tête vers elle
Moi : Te laisser passer où ?
: Mais je veux m'asseoir et près de la fenêtre !
Moi : Mais Ginette il y a pleins de places dans l'avion qui sont près de la fenêtre, plusieurs places sont vides l'avion n'est pas plein pourquoi c'est forcément là où tu veux t'asseoir ?
: Parce que je veux m'asseoir à côté de toi ! ça te coûte quoi de me laisser passer et m'asseoir à tes côtés ? C'est avec toi que je voyage et nous allons au même endroit donc c'est logique que je prenne place à tes côtés ! Dit-elle les mains sur les hanches en commençant à élever la voix ce qui attira l'attention des autres passagers
Une hôtesse vint vers nous
Elle : Monsieur vous pouvez laisser passer votre femme s'il vous plaît ? On décolle dans dix minutes. Fit-elle en regardant sa montre
Moi : Ce n'est pas ma...
Avant que je ne termine ma phrase elle avait déjà tourné le dos
Pfff j'étais contraint de détacher ma ceinture me lever et la laisser passer, je n'aime pas attirer l'attention ce qui est tout le contraire de Ginette
Elle afficha un sourire satisfait et pris place sur le siège à côté de moi, heureusement que Libreville- Port-gentil c'est juste trente minutes de vol je n'aurais pas à la supporter longtemps
Une fois qu'elle fût assise à côté de moi
: J'ai tellement hâte que nous soyons à Port-gentil toi et moi c'est une très belle ville tu sais...Je te ferais visiter tu vas a-do-rer. Fait-elle en posant sa main sur ma cuisse
Moi : Nous n'y allons pas pour visiter ou jouer aux touristes nous y allons pour un but précis qui n'est autre que le boulot ! Plus vite on se mettra au travail plus vite je rentrerais chez moi m'occuper de ma famille ! Fis-je en retirant sa main de ma cuisse
: C'est ce qu'on va voir chéri. Fit-elle avec un sourire malicieux
Ce séjour s'annonce vraiment pénible pour moi, j'appréciais pourtant beaucoup Ginette, mais depuis qu'elle s'est mise en tête de me séduire nos relations ne sont plus au beau fixe, je l'évite
vraiment beaucoup
J'ai une femme magnifique, exemplaire, dévouée et parfaite pour moi, je n'ai pas de raison de la tromper!
Trente-cinq minutes plus tard nous voilà sur le sol portgentillais, après avoir récupéré nos valises nous vîmes un jeune homme tenant une pancarte dans ses mains où était inscrit '' Mr Emane & Mlle Mpiga ''
Nous nous rapprochâmes de lui
Moi : Bonsoir Jeune homme
Lui : Bonsoir Monsieur Bonsoir Madame Bienvenue à Port-gentil. Fit-il très poliment
Nous : Merci beaucoup
Lui : J'espère que vous avez fait un bon voyage fait-il en prenant un Chariot où il mit nos valises
: Faites attention il y a des objets très fragiles et cassables à l'intérieur. Lui dit Ginette
Moi : Mais quelle idée de trimballer des objets cassables dans une valise juste pour une semaine Ginette !
Elle : Tchip
Nous nous dirigeâmes sur le parking, et le jeune homme alla vers une Nissan Patrol noire flambant neuve elle était vraiment imposante
Elle : Waouh elle en jette cette voiture ! Mr Ted a vraiment fait fort
Moi : C'est le cas de le dire
Le jeune homme mis les valises dans le coffre de la voiture, je pris place côté passager, Ginette à l'arrière et le jeune homme démarra le véhicule
Je pris le temps d'admirer la ville durant le trajet, elle est vraiment belle et on aperçoit la plage presque partout en fait ! Port-gentil est vraiment une île
Nous arrivâmes quinze minutes plus tard au Boulevard Ondimba un quartier huppé de Port- gentil
: Jeune homme allons-nous à la résidence Issembe ? Lui demanda Ginette
Lui : Oui Mme.
Moi : Euh comment tu sais où on va ? Demandais-je à Ginette
: Parce que à chaque fois que nous venions en mission ici monsieur et moi nous logions toujours à la même résidence...
Moi : D'accord je vois
Nous pénétrâmes dans une grande concession avec graviers et fleurs tout autour
Il y avait deux grandes maisons en baies vitrées côte à côte en étage
Il gara devant l'une d'entre elles, nous descendîmes et je l'aidais à porter les valises tandis que Ginette rentra directement dans la maison apparemment elle connaissait très bien les lieux
L'intérieur était vraiment magnifique, un grand salon en cuir blanc des rideaux rouges, un énorme écran plasma sur le mur, une salle à manger en marbre juste à côté et une cuisine américaine à l'intérieur du salon
C'était vraiment sophistiqué et très beau, la maison était vraiment luxueuse
J'aperçu même une piscine à l'arrière à travers la baie vitrée et une vue sur la plage juste derrière...Le paysage était vraiment paradisiaque
J'aurais vraiment aimé être ici avec ma femme, j'étais assez embarrassé de me retrouver ici avec une autre femme qu'elle même si c'est juste ma collègue...
J'aurais préféré que nous logions même dans un hôtel au moins ça aurait été plus neutre et moins personnel qu'une maison surtout que nous ne sommes qu'à deux...Mais bon je ne vais pas trop me plaindre, j'apprécie les efforts de notre patron
Moi : Il y a combien de chambres ? Demandais-je au jeune homme ?
: Il y en a deux, elles sont à l'étage monsieur
Moi : D'accord merci
: Tenez. Fait-il en me remettant les clés du véhicule. Elle est à vous tout au long de votre séjour ici, mon numéro est sur la table du salon si vous avez besoin de quoi que ce soit n'hésitez pas je ne serais pas bien loin, installez-vous bien. Fait-il en s'en allant
Moi : Ok merci encore. Fis-je en le raccompagnant jusqu'à la porte
Je me retrouva planté seul au salon je me demanda où étais Ginette
Moi : GINETTE ?
: DANS LA CHAMBRE A L'ETAGE
Moi : OK
Je monta à mon tour et je vis deux pièces face à face, l'une était fermée et l'autre ouverte je compris alors qu'elle devrait être dans celle qui était fermée...Je pris alors la suivante
C'était une grande chambre spacieuse avec un grand lit, un dressing, et une salle de bain, elle était décorée sobrement mais joliment
Je me coucha lourdement sur le lit qui était très confortable en passant
Je pris mon téléphone dans ma poche pour appeler ma femme mais ça sonnait dans le vide, je réessaya trois fois sans succès...Je m'inquiétais beaucoup, je lui fis alors un message lui disant de me rappeler lorsqu'elle sera joignable et je sombrais dans les bras de Morphée très fatigué.