Chap. 32 : Tout avouer

Ecrit par casanova

Que pouvais-je bien répondre ? Elle était arrivée furtivement par derrière alors que le cours n’était pas achevé et j’étais plus que sûr que c’était la sortie de Christian qui avait attiré son attention.

Même avec tout le courage et la volonté du monde, je n’aurais pas pu lui lancer comme ça au visage que j’avais une fille, les femmes il faut les prendre avec tact et ça je le savais.

Il fallait plutôt que je réunisse toutes les conditions pour pouvoir le lui avouer.

- On parlait d’Armelle ma chérie (encore un autre mensonge)
Christian me jeta un coup d’œil désapprobateur quand je finis ma phrase mais au fond de moi je savais qu’il n’était pas encore temps pour ça.

J’allais tout lui dire, à l’instant même si l’occasion m’était donnée de le faire sans qu’elle n’ait cette impression que je lui ai menti avant de me raviser.

- Elle a fait quoi ?

- Rien juste qu’elle m’en veut toujours et fait courir plein de rumeurs sur moi. Tu lui as dit qu’on sortait ensemble ?

- (rire) toi aussi tout le monde le sait, je n’ai pas du tout eut besoin de dire quoi que ce soit et puis tu me connais , je ne suis pas le genre à raconter ma vie privée à tout le monde

- (sourire)

- Mais bon peut être que si tu étais moins populaire les gens ne s’intéresseraient pas trop à ta vie privée qui sait ?

- (rire) si tu ne sortais pas cette phrase c’est que tu ne
t’appelles pas Pamela ou bien

- Humm bon les amoureux moi je vous laisse hein je retourne dans la salle, nous qui sommes seuls là on va faire comment
Pamela et moi éclatâmes de rire pendant que Christian lui-même amusé par ses paroles quittait la salle.

Elle était assise tout près de moi et en la regardant je ne pouvais m’empêcher de la comparer à Nadia, elle était certes moins sophistiquée mais plus belle ça ne faisait aucun doute. C’était ma Pam à moi avec ces formes et ses courbes. Je fis juste semblant de poser ma main sur ses hanches histoires de palper encore un peu ses perles.

- (sourire) tu fais quoi là ?

- Hum rien je réfléchis

- Ce sont mes perles qui te permettent de réfléchir ?

- (rire) c’est la clé de mon cerveau que je touche comme ça
Je poussai un peu pour qu’elle prenne siège à mes côtés.

- Tu viens toujours ce samedi ?

- Oui oui enfin en espérant que maman n’ai rien à me commander, pourquoi ? ton programme a changé ?

- Non pas du tout bien au contraire j’ai une petite surprise pour toi

- Humm tu peux au moins me donner quelques indices

- Non même pas

- Rassures moi qu’on ne sort pas dîner encore hein

- (rire) si si mais c’est toi qui sera le repas

Elle ne dit rien mais se contenta juste de poser sa tête sur mon épaule, c’était sa façon à elle de dire oui Je supposai
Les jours passèrent très vite, On était Samedi matin et Nadia depuis le lundi ne m’avait plus fait signe, j’avais essayé son numéro à plusieurs reprises mais bon c’était toujours hors de la zone, je ne m’inquiétais pas trop car elle m’avait annoncé vouloir effectuer un voyage sur le Nigeria la veille de notre rencontre. C

e qui me mettait tout même hors de moi c’était le fait qu’elle ne me donne aucune nouvelle une fois arrivée alors qu’elle savait très bien que son numéro serait injoignable .

J’avais l’intention de tout dire à Pamela Ce soir, il le fallait mais pour l’occasion j’avais décidé d’être romantique, je voulais le lui avouer après lui avoir fait l’amour et ceci de façon à ce que ça reste gravé dans son esprit.

Je lui ferai l’amour comme si c’était la dernière fois qu’on le faisait et qui sait ? Ça l’était peut-être car les femmes sont imprévisibles et le simple fait de penser à quelle façon elle réagirait en apprenant que la femme si belle et sophistiquée qu’on avait vu au restaurant était la mère de ma fille que j’ai conçu 5 ans arrière me donnait des sueurs froides.

Mais il fallait qu’elle le sache, il fallait que je sois honnête avec elle si je voulais bâtir quelques choses de solide.

Quand on aime, il faut bâtir sa relation avec le ciment qu’on appelle confiance, un ciment qui avait pour calcaire l’honnêteté et ça je le savais bien.

J’avais décoré ma chambre pour l’occasion, j’avais changé les draps, mis l’album de Marcos Hernandez qu’elle adorait.

Les gestes que je faisais étaient étrangement comme une répétition du passé , c’était exactement les mêmes quand j’allais initier Grâce aux plaisirs de la chair à la seule différence qu’aujourd’hui ça se terminerait peut être par une catastrophe avec ce que je m’apprêtais à lâcher.

Elle arriva vers 16 H 30 vêtu d’un leggins noir assez transparent recouvert d’une robe faite en pagne un peu décolletée qui lui arrivait juste en dessous des fesses.

Assez pratique pensais-je pour ce que je m’apprêtais à lui faire. Elle se dirigea directement vers ma chambre vu qu’à part moi et la domestique il n’y avait personne d’autres dans la maison.
Quant à moi j’allais dans la cuisine chercher les glaces que j’avais achetées la veille au festi.

Elle était déjà assise dans le canapé de ma chambre quand j’entrai, je m’assis donc à proximité d’elle et posai le grand plats que j’avais en main sur le guéridon.

- T’as pensé à tout toi

- Heu non je crois que j’ai oublié quelques choses

- Quoi ?

- Tu es magnifique Pamela, belle et sensuelle

- ….

Elle se contenta juste de sourire, peut-être parce qu’elle ne s’y attendait pas du tout. Elle avait natté juste le devant de ses cheveux et avait laissé le reste naturelle ce qui lui donnait des aires de petite fille innocente.

- Je veux te donner du plaisir ce soir

- (sourire)

- Je veux franchir certaines barrières, j’aimerai que tu me laisse le gouvernail de ton corps, que tu me fasses une totale confiance.

- …

- Je veux élever ton esprit et t’initier à une autre dimension su plaisir.

--------- Pamela ---------

Je ne se savais pas quoi lui répondre, ses mots provoquaient déjà des vagues dans mon sang qui heurtaient mes parois en provoquant des spasmes dans tout mon bas ventre.

J’avais subitement chaud. Il débitait ses paroles tel un maitre qui voulait initier son disciple.

J’étais en face du vrai Harlem ça ne faisait aucun doute.

Puis il se leva me prit par la main pour m’attirer vers lui, la proximité de nos corps mis mes hormones féminines sur la braise, il me regardait dans les yeux et je pouvais remarquer ses prunelles un peu assombries.

Il parcourait mon visage du regard, le posait sur mes lèvres avant de remonter vers mes pupilles dilatées. Qu’est ce qu’il attendait pour m’embrasser ?

J’étais là dans ses bras, offerte à la merci du supplice qu’il m’affligeait en retardant ce moment intense où ses lèvres devaient s’unir aux miennes.

Je n’en pouvais plus, c’est alors qu’il posa un baiser sur mon front, avant de s’emparer sans douceur de mes lèvres déjà gorgées de trop de sang.

Cette fougue avec laquelle il s’empara d’elles fit naitre une chaleur au bas de ma nuque.

Il me repoussa alors en douceur, me fixa encore une fois puis se mit subtilement enlever mes vêtements, j’étais là, immobile l’observer faire vu qu’il le faisait avec tellement d’adresse et de tact, on aurait dit qu’il le faisait tous les jours.

Je frémis quand l’agrafeuse de mon soutif sauta et qu’il s’empara de mon de mon têton droit. Il y déposa de petits baisers avant de s’en emparer goulument.

Il descendit ensuite vers le bas en parcourant mon bas ventre de sa langue avisée. J’étais là debout proie heureuse et consentante de ses moindres désirs et lui à genoux en face de moi.

Il était certes à genoux en face de moi, mais la personne soumise c’était celle sur les jambes, c’est-à-dire moi


Il entreprit désormais d’enlever mon leggins puis enfin mon string. L’idée qu’il constate comment je l’avais mouillé me mettait mal à l’aise.

De là où il était, il avait mon intimité bien en face de lui, ce qui étrangement ne me choqua point.

Je sentis une de mes jambes quitter le sol, puis sa langue s’incruster en moi. Je frémis, je gémis puis je frémis encore …. Mon Dieu je ne voulais pas que ça s’arrête

Il léchait mon intimité telle de la crème et je suffoquais telle un asthmatique , posant ma main sur sa tête. Les spasmes s’étaient propagés dans tout mon corps, j’allais avoir un orgasme c’était plus qu’imminent.

Bounce, Bounce, Bounce come on nigguers Bounce …
Saloperie de portable

------------ Harlem -------

J’étais inspiré et surtout en communication directe avec Dieu et les anges. Mais qui pouvait bien m’appeler dans un moment pareil ? Je m’en voulais de n’avoir pas éteint le portable avant de commencer.

Mais bon ce n’était pas grave, je ne pouvais décrocher de toutes les façons, pas en ce moment, pas quand j’allais donner un orgasme, ça ne se faisait pas .

Décroches me disait la voix à l’intérieur de moi. Décroches sinon tu le regretteras toute ta vie.

Etait-ce ma conscience ? Putain c’est quoi ces conneries, je dus me résigner à prendre un pause pour recevoir l’appel.

J’étais encore plus énervé quand je vis le nom de Nadia s’afficher à l’écran .

- Oui ?

- ….

- Oui c’est quoi ?

Pamela me regarda un peu surprise et déçue aussi je crois ce qui était totalement justifié en plus.

- Tu ne peux pas parler

- ….. Aides moi Harlem, Aides moi, je meurs … Aides moi je t’en prie

- Nadia

J’avais prononcé son nom à Haute voix, oubliant même que Pamela était à côté de moi

- Tu es où ?

- …

- Nadia ?

Je me mis soudain à chercher les clés de ma moto laissant Pamela qui jusque-là ne comprenait rien ce qui se passait en plan

- Tu vas où ??

- Il faut vraiment que j’aille aider quelqu’un qui est en danger

- Mais en danger comment ? et tu comptes faire quoi exactement

- Je ne sais pas Pamela mais il faut vraiment que j’y aille c’est une question de vie ou de mort

- Ok attends je t’accompagne

- Non ce n’est pas une bonne idée Pam

- Je ne te demande pas ton avis en plus c’est qui Nadia ?
Lui expliquer serait trop long.

- Ok on y va

Je retrouvai enfin mes clés juste au moment où Pam achevait de s’habiller. Sa mine montrait qu’elle était encore sonnée

------------ Pamela --------

C’est qui Nadia ? Harlem n’avait pas répondu à ma question mais ce nom m’était familier, où l’avais-je donc entendu ?
Harlem se dépêcha de sortir son scooter du garage, le mit en marche et me tendit le casque.

Il allait à vive allure et j’étais même parfois obligé de lui faire la remarque. Il ne s’appartenait plus apparemment, mais que se passait –il exactement et où allions nous bon sang ?

J’évitai de lui poser toutes ces questions qui se bousculaient dans mon esprit vu qu’il n’était pas en état de me répondre je crois
Nous arrivâmes enfin vers Cadjehoun , Harl pris le sens interdit et se dirigea vers la Clinique Mahou nan .

Après plusieurs virages et détours nous arrivâmes devant une maison assez grande et impressionnante.

C’était étrange qu’il n’y ait aucun gardien à cette heure, le portail même était entre ouvert. J’étais derrière Harlem qui avait pris mon casque en main comme s’il voulait s’en servir comme une arme

- Harlem

- Chhhhhuuutt

Il y était déjà venu apparemment, je le suivais toute apeurée, le silence qui régnait dans cette maison visiblement de personnes très aisés n’était point rassurant.

On avançait tels des voleurs quand soudain nous vîmes l’horreur.
SEIGNEUR DIEU M’écriais-je, un corps de femme baignant dans une mare de sang. *

----------- Harlem -------

Mon Dieu, ma fille ………..

Fin  du tome TOME 1  …

La vie de Harlem