Chap 4

Ecrit par kony ariane

Ma' Hamid


C’est aujourd’hui que la païenne arrive. Pour faire bonne figure, j’ai organisé un dîner. Rachad a sommation de rentrer tôt. Tout est prêt. Ils  arrivent enfin. Ce n’est as trop tôt

 

-sois la bienvenue ma fille. Je remercie Allah pour ce miracle. Je suis contente que tu ailles mieux. Tu as bonne mine

-merci Ma'. Je suis contente d’être de retour. Vous m'avez tous manqué et grâce à Allah je suis en santé maintenant

-Allah est bon et miséricordieux. Passons à table les enfants


Elle a changé cette fille. Abdallah ne m'a pas encore dit s’ils vont rester ici ou s’ils retourneront chez eux. Pour mieux avoir la main mise sur lui, il me faut les avoir à l’œil.

-Ma' si je puis le permettre. Ça ne vous dérange pas avec la permission de mon mari, je voudrais que nous continuons à vivre ici. La famille demeure la famille

Nous avons tous dégluti. La surprise se lisait sur le visage se tous. 

-mais Soliath vous êtes ici chez vous. Si ton mari est d'accord moi je n'y vois aucun inconvénient au contraire je suis heureuse

  


Abdallah Hamid

Je suis surpris que Solène veille rester ici. Quand elle a lâché l’information, j’étais sur le point  de riposter quand elle m'a tapoté les doigts avant de les resserrer. Je me suis abstenu de tout commentaire.

 

-honorons le repas de Ma', nous avons tout le temps pour parler.

 

C’est ainsi que le dîner se passa dans le calme. Ma femme et moi devons nous entretenir. Quand le dîner prit fin et  que Solène se proposa de servir le thé car ayant ramené plusieurs saveur, je me rendis à la cuisine. A l’endroit des domestiques...

 

-laissez nous s’il vous plait

Me tournant vers Solène.

-bébé pourquoi veux tu rester ici ? Je préfère que nous soyons loin d’ici

Me prenant dans ses bras,

-mon amour, je sais combien la famille compte pour toi. Alors j'ai décidé de faire des efforts. Ne t’inquiète pas.

Elle me donna un baiser qui embrasa mon corps entier.

Après le digestif, Solène et moi nous excusons afin de monter dans notre chambre.

  


Rachad Hamid

Soliath est revenue encore plus belle. Ce n’est plus du désir que j’éprouve pour elle. C’est de l’amour. Je suis obsédé par elle. J ai autre fois faire preuve de colère envers elle. Je vais m'y prendre autrement.  Ma' ne fait que suivre ce que je dis. L’homme de cette famille c'est moi.

Mon petit frère Abdallah est bien naïf. Il reste accroché à nous alors que aujourd’hui c'est un homme. Il est le détenteur majoritaire de l héritage de papa. Il aurait pu partir loin de nous mais non. Il est là.

Après une nuit, passée à cogiter sur comment mettre à exécution mon plan, je me réveille plus décidé que jamais.

 

-Soliath, bonjour ma belle

-Bonjour Rachad, bien dormi ?

-ô que oui, maintenant que tu es de retour

Face à sa mine choquée,  j’ajoute

-Abdallah pourra effacer cette salle mine de sa face. Il n’était pas lui-même depuis des mois

-ah, je vois. C’est Allah qui est grand.

-oui en effet, viens prendre le petit-déjeuner avec moi. Je crois savoir que tu aimes les croissants non ?

-heu !

-tu ne vas tout de même pas les laisser refroidir

-tu as raison, ils se dégustent  chaud.

-Soliath !

-oui ? Pardonne-moi, d’avoir osé  lever la main sur toi

- c’est du passé

-désolé pour tes parents…qu’Allah ait leur âme

-amine

-alors que vas-tu faire ?

-je ne te suis pas.

-j'ai cru comprendre que tu voulais travailler

-en effet, mon mari avait promis m aider à  trouver un stage.  Je viens de revenir après tous ces mois d’absence. Je verrai

-c'est une très bonne idée en tout cas. Une femme doit travailler pour aider son homme

 

Je la vois surprise, complètement dépassée par mes propos.

C est à  ce moment que mère et Abdallah se joignent à nous. Après un regard, nous nous taisons comme si c’était notre secret.

  


Abdallah Hamid

Je me réveille après une nuit de passion avec ma Solène et je constate qu’elle  n est plus dans le lit. Je me lève et prend ma douche puis descend.

Elle et Rachad sont en grande discussion. Dès qu’ils me voient silence.

 

-Bonjour Rachad

-petit frère,  je suppose que tu as passé une merveilleuse nuit.

-heu...

-je te taquine. Je disais à  ta femme que maintenant qu’elle est de retour, tu afficheras meilleure mine

 

Je suis surpris lui Rachad, me taquiner moi. J ai raté un épisode ou quoi ?

Je vais poser un bisou sur la tempe de ma femme et prend place auprès d’elle.

Je sens bien un malaise,  je questionnerai Solène plus tard.

  

Ma' Hamid

-Soliath, ma fille pourrait tu garder les petits ce matin ? Je dois faire le tour de mes boutiques.

 

Avant qu'elle ne puisse répondre

-Ma' je te l’ai déjà dit. Pas question. J’ai engagé une gouvernante qui commence aujourd’hui. Je l’attends d’ailleurs, et Soliath aura autre chose au faire de ses journées

Rachid joue à  quel jeu encore ? Cet enfant me dépasse

 

-Ma' tu peux partir rassurée,  je m’occuperai d'eux avec l aide de la gouvernante

-bien merci

Je vois Abdallah  les yeux rouge de colère.  Il doit bien se demander ce que sous-entendait son frère par rapport à sa femme.

 

-Abdallah tu m’as l air bien soucieux d un coup

-Non Ma" ca va. C est juste le travail

-Ne fais pas comme ton feu père qui ne pensait qu’à ça hein.

Bon je vais devoir partir.  Bonne journée à  tous.

  


Solène CODJO

Depuis un certain temps Rachad est plutôt aimable. Je me méfie de lui comme de la peste. Ses salles yeux de pervers qu’il pose sur moi ne me plaisent pas.

Il m a ramenés des livres de finance.  Il dit qu’il voudrait Mon avis sur un projet.

Ca me fait tellement plaisir de toucher aux finances j'ai dévoré les bouquins comme si j ai toujours attendu ça.

J ai étudié minutieusement les documents qu'il m a remis. J ai pris soin de noter les remarques faites et de proposer des idées novatrices et sans aucun doute porteuse de gros bénéfices

J’ai tout mis dans une enveloppe que j ai déposé sur la table de son bureau ici à la maison.

J ai prévu suivre la gouvernante avec les enfants chez Soraya.

Ma journée s est super bien passée. Avec Soraya nous avons discuté des affaires de mes parents.  Pour l instant c est officieux. Vu que mon mari se fait manipuler  par ma belle-mère, nous gardons ça pour nous.

J'ai décidé de faire un dîner surprise  à mon mari dans nos appartements. J’ai dressé la table sur le balcon de notre chambre. Cela fait un an que j’ai perdu le bébé. Je voudrais réessayer.

Je suis élégamment vêtue.  Je jette des coups d œil de temps à autre au balcon, histoire de le voir arriver.

Bizarre,  Rachad est rentré depuis deux heures déjà et pas mon mari pourtant Abdallah m a dit qu’il travaillait avec lui aujourd’hui.  Il est 23 heures 22 quand mon mari rentre. Je ne suis pas découragée. J’allume les chandelles, réajuste mon maquillage quand la porte s'ouvre sur Abdallah,  la mine de ses mauvais jours.

 

-Bienvenu mon amour, laisse moi te débarrasser

-Bonsoir

 

C'est aujourd’hui que moi j’ai organisé ce dîner en amoureux que Monsieur tire la tronche ? Il se trompe. Lui et moi allons passer une magnifique soirée.

 

-alors bébé,  ta journée a été belle ? je nous ai préparé un dîner.  Tu devrais aller te rafraichir le temps que je réchauffe nos assiettes.

- ce n’est pas la peine. Je n’ai pas faim. Et je suis très fatigué. Tu peux tout ranger.

 

Il est sérieux lui ? Je me suis donné tout ce mal pour qu’il puisse me dire ça.  Ok. J’enlève ma robe. Et enfile un simple boubou. Je me démaquille puis me rend sur la terrasse. Je m’installe,  fais sauter le Champagne et me sers une coupe. Il n a pas faim moi si.

Apres avoir mangé un bout, je range la table. Une fois terminée, je file sous la douche et enfile une des nouvelles nuisettes que j'ai ramenées de Paris. Durant tout ce temps, je ne lui ai donné aucun regard.

Je me suis mise au lit et j’ai éteint la veilleuse de mon côté.

 Il est fatigué ça je peux comprendre, mais q il me rabroue de la sorte, non

  


Abdallah Hamid

Je suis dépassée,  Je retrouve la jeune étudiante,  avec cette pointe  d’insolence.

Elle n'a même pas essayé de savoir ce qui ne va pas. Elle me tourne le dos. Elle et moi nous nous sommes promis ne jamais se tourner le dos même quand nous sommes fâchés.

Je suis en colère contre elle.

 

Flashback  plutôt dans l’après-midi

-Petit frère,  tu as épousé un génie.  En plus d être belle,  ta petite femme en a dans la tête

-heu…

-le dossier que je lui ai remis, bien elle a fait des merveilles.

-ah oui le dossier.

-elle a besoin et elle devrait travailler.  C’est une perte de gâcher un tel talent.  Je dis ça,  je dis rien hein. C’est toi l’homme

-c’est ça c est moi l’homme

-bon je file. J’ai un rendez vous puis on se retrouve  à la maison.  Tu embrasseras ta femme pour moi. Elle mérite un cadeau. J'y veillerai personnellement

Fin du flashback

Depuis quand ma femme et lui sont ils si proches ?

Ils sont souvent ensemble à  chuchoter et là, j apprends qu’elle a travaillé sur un projet pour lui et la meilleure elle s est permise de se plaindre sur le fait qu elle ne travaille pas. Elle a osé me manquer de respect. Je me bats depuis toujours pour gagner le respect de mon frère et de ma mère et elle se permet de le faire ça.

C est Ma' qui avait raison. Je dois la mater.

Je rentre et elle fait la comédie. Même si j ai mal, je dois rester fort. Je ne veux pas dire des choses qui dépasseront ma pensée, je préfère me taire.

  


Rachad Hamid

Depuis la dernière fois où j ai parlé à Abdallah de sa femme, je vois bien qu’il y a une tension entre eux. Elle est respectueuse envers lui, mais il n y a pas leur complicité,  les regards qu’ils savent se jeter et tout.

C est très bien pour moi. Je dois frapper dure. Elle doit me savoir de son côté. Il faut que je Creuse le fossé entre eux.

-Abdallah, je voudrais si tu le permets bien sûr que ta femme me rejoigne  cet après-midi avec  les enfants. La gouvernante m'a informé de ce qu'ils ont besoins de nouveaux vêtements. Ils grandissent tellement vite. J ai besoin d un regarder féminin. Ma' se sent fatiguée.

-ok si elle peut-être d une quelconque utilité

-merci petit frère

-bon je vais y aller, j ai des cours à donner aujourd’hui.  Je serai de passage au bureau entre 13h et 14h pour signer des chèques.

Je veux faire entrevoir à Soliath la possibilité que nous pouvons former une famille formidable avec mes enfants. Je vais jouer le jeu de la séduction.

La matinée pour mon grand bonheur s'est vite écoulée.

Je me suis rendu à la maison vers quinze heures histoire de me mettre frais.

Chemise ouverte sur la poitrine avec les manches retroussées, fourrée dans un jeans parfait. J'ai chaussé des mocassins, puis après une touche de parfum je suis descendu.  J ai envoyé une des servantes faire appel à Soliath,  comme quoi. Nous n attendons qu’elle.

Pour l’occasion à part moi et Soliath aucun autre adulte. J ai demandé à la gouvernante de préparer un sac pour tout l après-midi.

 

LA VIE APRES LES POI...