Chap 8 : Une belle mère assez spéciale

Ecrit par Danel225

Une fois les enfants partis, elle revient s’asseoir en face de moi et me dit :

Bonjour Rosine 

C’est Raissa maman pas Rosine 

 peu importe, et ne m’appelle pas maman car la tienne est enterré depuis belle lurette

Je ne te permets pas de parler ainsi de ma mère ( j’ai senti la tristesse m’envahir )

Bref qu’est-ce qu’il y a avec mes petits enfants ?

Ton fils a jugé bon de ne plus s’en occuper, il ne paye plus leurs scolarité et encore moins les charges de la maison, d’ailleurs cela fait partie plusieurs mois qu’il ne vit plus avec nous et là j’apprend qu’il compte s’installer à la maison avec la femme qu’il a engrossé. Ton fils me demande de libérer la maison et de m’en aller avec mes enfants.

Comment Wilfried peut-il agir de la sorte, au grand jamais ne le laisserai traiter des enfants de la sorte et je le convoquerai ici demain, je vais m’assurer que mes petits enfants ne manque de rien. En ce qui te concerne, s’il te plaît libère cette maison afin que ma belle fille vive a bien sa grossesse.

(Pantoise et en colère  ) donc tu cautionne ? Et tu connais la fille avec laquelle Wilfried me trompe ? Mais quelle genre de mère es-tu ? N’as tu pas de sentiment envers les autres ? Moi vivante, jamais ils n’auront cette maison, faites moi confiance.

Ne hausse pas le ton dans ma maison et tu dégage immédiatement d’ici.

Les larmes que j’avais tant refoulé se sont mise à couler sans mon accord.

Jamais je n’accorderai le divorce à Wilfried, vous allés tous me payer cette humiliation.

Ce sont les derniers mots que j’ai laissé avant de claquer sa porte, putain de larmes qui ne s’arrête pas, merde qui vous a autorisé à verser ?!! fais chier à la fin. Je m’engouffre dans la voiture direction chez moi mais avant je fais escale dans un snack, histoire de prendre un en cas, je n’aurai pas la force de cuisiner. J’étais entrain de fouiller dans ma voiture à la recherche d’argent quand je me suis rendu compte que j’avais oublié mon sac chez cette vielle folle, mon Dieu c’est quoi cette journée pourrie ? 

Lui : Ce n’est pas bien de dire des gros mots 

Eux : madame votre commande est prête

Moi : euh désolée je ne la prendrai plus, j’ai oublié mon sac chez moi.

Lui (s’adressant à la serveuse qui bavait littéralement sur lui): donnez la commande de madame je vais la régler.

Je la comprend, cette homme dégage un charisme et une assurance qui force le respect sur son passage, il est d’un teint ébène et vachement beau, mais il y’a cette paix qui ressort de lui, mais bon ce n’est qu’une impression. Une voie me ramène à la réalité.

Eux : madame votre commande 

Moi : merci, à vous aussi monsieur.

Il m’a gratifié d’un sourire et je me suis dirigée vers ma voiture, à peine installé que j’entends toquer contre la vitre. 

Moi : oui, il y’a un soucis ?

Lui : moi non mais vous oui

Moi (perplexe) : euh.. je vois que vous vous tromper de personne.

Lui : peut-être mais ce qui vous accompagne me dit que vous avez de gros ennuis qui risque de vous tuer si vous n’y prenez pas garde.

J’ai voulu répondre quand il m’a intimé l’ordre de me taire et à commencer à réciter une prière.

   ** Côte d’Ivoire**

******* Abidjan*******

   * Rayan*

Cela fait six mois maintenant que j’ai quitté les USA, ma recherche à Abidjan n’a encore rien donné mais je ne perds pas espoir. J’ai fois que je trouverai bientôt toute les réponses à mes questions. Papa constant et sa femme sont venu me voir et on a passé un excellent séjour, ils ont été obligés de rentrer pour une urgence mais cette fois en Allemagne. Je l’es admire de jour en jour, consacré toute leur vie à Dieu, prier pour les autres afin qu’ils aient des enfants alors qu’eux même n’en n’ont pas forcé mon admiration. Il y’a une semaine je suis venu en Belgique pour raison professionnelle et ce soir voulant découvrir la ville, je me suis dis quoi de mieux qu’un snack en plus ce n’est pas loin de l’hôtel où je loge. J’attendais patiemment ma commande quand je suis tombé sur cette dame, j’allais passé mon chemin quand je le suis rendue compte qu’elle était marquée par conséquent suivi spirituellement. Et l’embarras dans lequel elle s’est mis m’a permis de  l’approcher assez facilement. Merci seigneur, c’est toi qui m’a conduis ici, que ta volonté se fasse.

Moi : je ne vous veux aucun mal, je veux vous aider car vous et vos enfants êtes en danger

Elle (apeurée et en larme ) : vous me suivez ? comment me connaissez vous ? Pourquoi vous dites cela ? rien ne va dans ma vie.

Je l’es invité à descendre et nous sommes allés nous asseoir sur le banc pas loin, elle m’a relaté ce qu’elle traverse en ce moment et la réaction de sa belle mère. Je l’écoutais en silence et priais intérieurement pour elle car la bataille dans laquelle elle allait s’engager lui demander beaucoup de force et surtout de foi, je l’es incité à manger et boire quelque chose pour la remonter.

Elle : merci beaucoup monsieur, même si mes problèmes ne sont pas résolus mais je me sent déchargé d’avoir parler a quelqu’un d’autant plus que je n’ai pas d’ami et vous m’avez l’air sympathique.

Moi : je m’appelle Rayan, monsieur c’est pour les vieux.

Elle : haha très drôle, moi c’est Raissa, enchanté 

Moi : le plaisir est pour moi, je ne voudrais pas vous faire peur mais il faut que vous allez chercher vos enfants avant minuit si non vous les perdrez à tout jamais.

Elle (déconcertée) : je ne comprend pas, c’est vrai que la belle mère ne m’aime pas mais elle protège ses petits enfants.

Moi : chaque mercredi à minuit à lieu un rituel et votre belle mère en fait parti, elle aime ses petits enfants parce qu’elle veut certainement qu’ils prenne la relève quand elle ne sera plus de ce monde. Et si tu n’y va pas maintenant tu n’aura que tes yeux pour pleurer, j’ai fais ma part.

Elle (en pleure) : s’il te plaît accompagne moi, je ne peux pas y aller seule, elle vit a 2h de route d’ici.

Moi : ça nous laisse une heure et demie avant le rituel, on y va maintenant.

Le trajet s’est fais en silence et en vitesse, personne n’osait dire mot, Rayan m’outrait donne dire plus mais le regard hagard de Raissa lui a fait comprendre que peu importe ce qu’il dirait maintenant, elle ne l’écouterait pas car en état de choc.

     **Raissa**

C’est fou cette histoire, en l’espace d’une journée je n’ai que des nouvelles à mes couper le souffle je ne sais plus où donner de la tête, croire un inconnu sur un coups de tête, et si c’était faux ? mais non il m’a l’air tellement gentil et bon. Je regardais le paysage défilé du côté de mon siège et je me sentais comme sorti de mon enveloppe charnelle. Si la veille on m’avait dis que je vivrai ceci j’aurai ris au nez de cette personne. Il était pratiquement 23h quand nous sommes arrivés, toutes les lumières étaient éteinte sauf celle de la chambre de ma belle mère. J’ai tambouriné avec véhémence à la porte pendant au moins vingt minutes.

*belle mère alias Georgette*

(Me tenant derrière la porte )Qui ose me déranger à une heure pareille??

Boum boum !! ( les coups continuaient de retentir)

C’est avec rage que j’ai ouvert la porte pour me retrouver face à cette machin rose.

Non mais, ici ce n’est pas le cercueil de ta mère petite sauvage. Elle m’a carrément poussé pour rentrer et s’est dirigé vers la chambre des enfants. En un laps de temps, elle avait ramassé toute leurs affaires et les petits derrière elle.

Moi : tu ne sortira pas d’ici avec mes petits enfants à pareil heure, sale traînée 

Elle : si tu ne dégage pas de mon chemin, tu va le regretter.

Joignant l’acte à la parole, Raissa poussa Georgette et entreprit de sortir de la maison lorsque celle-ci lui bloqua le passage avec son pieds la faisant ainsi tomber à la renverse.

Georgette : j’ai dis que tu ne bougeais pas d’ici 

Raissa : et c’est toi qui vas m’en empêcher ?

Georgette : ne me tente pas Raissa, surtout pas !!

Raissa ( applaudissant ) : je vois que tu connais mon nom

Georgette : soyons raisonnable ma chérie, il se fait tard, dors ce soir et demain vous vous en irez, tu dois être épuisée et les enfants sont à moitiés endormis

Raissa : parle à mon dos georgette, les enfants on y va 

Georgette : tu ne sortira….

Rayan : si tu continue, c’est l’épée de la parole qui transpercera cette chair que tu arbore et tu verra de tes yeux la puissance du Dieu que je sers, celui là même qui a vaincu la mort à la croix de Golgotha et qui est au dessus de tout.

Georgette ( sentant la chaleur lui monter à la tête : Qui êtes vous ? Non je ne veux rien savoir, sortez tous de chez moi !! Allez vous en immédiatement, sortezzzzzzz de chez moi.

J’ai fermé la porte de toute mes forces, je ne veux plus jamais avoir affaire à lui, plus jamais.

LA FAMILLE