Chap9 Retour à la réalité
Ecrit par kony ariane
Tomato ZOSSOU
Le reste de notre séjour nous l’avons passé à faire l'amour, à rire c’était le paradis. Mes peines, mes déboires étaient comme dans une case en veilleuse. J'étais bien.
Quand il nous fallu rentrer. J’étais lové derrière avec lui, je l'embrassais à chaque instant. Je me sentais tellement bien dans ses bras. J’étais en sécurité.
Une fois à Cotonou;
-je peux te déposer ou
Noël me dépose puis te ramène ?
-OK faisons ça
Une fois chez lui je
descendis car je voulais aller aux toilettes.
Il me dirigea dans les
toilettes de sa salle de bain. Apres m’être soulagé. Je le trouvai assis sur
son lit, la mine grave, les bras croisés sur sa poitrine. Les questions qui fâchent, m'étais je dis.
-c’est fini n'est ce pas ?
-Gabriel, pas maintenant
s’il te plait
-quand alors ? Tu retournes à ta vie et moi à la mienne, comme s'il n’y avait rien eu entre nous? Regarde moi Tomato, dis quelque chose s'il te plait.
-je ne sais quoi te dire.
-OK, Noël va te ramener.
Je suis parti de chez lui le cœur pleins de question. Je me suis évadée dans ses bras. La vie doit suivre son cours. Je m'en veux tellement. Devrais avoir honte? Par la force des choses, je suis devenue une ''femme nouvelle génération'' comme je les appelle. Que faire?
J'étais dans mes pensées quand Noel le chauffeur de Gabriel, me fit remarquer que nous sommes arrivés.
Ma maison, mon refuge, mon cocon, mon foyer... Si un jour quelqu'un m'avait dit que je ne m'y sentirais plus à ma place je lui aurait ri au nez des heures durant. Je me suis toujours attelée à faire de notre nid d'amour l'endroit le plus sur pour mon mari et mes enfants, sans savoir qu'il a été souillé depuis bien longtemps. Je remercie Noel qui m'a aidé à faire sortir mon sac et m'introduis dans la maison.
Renaud n’est pas à la maison. J'ai appelé Pasta qui m'a dit qu'il me ramènerait les enfants dans deux jours, histoire pour moi de profiter pour me reposer. Il est trop gentil mon Frère.
J'ai pris une douche puis je suis descendu. Le cuisinier m’informe de façon naturelle que vue que monsieur n’est pas là qu'il compte me faire une salade du chef, histoire de voir si cela me convient. J'accuse le coup. Après tout je devrais m'en douter non?
-monsieur, rentre quand
déjà ?
-je dois lui faire savoir
que vous êtes là avant.
-non t’inquiète pas je
vais lui faire une surprise. Tu peux rentrer. Prend 2 jours de congés et attend je te fais un transfert mobile, tu achèteras de petite nécessités pour ton bébé.
-merci, merci beaucoup madame vous êtes Gentille. Seul Dieu saura récompenser votre cœur
-De rien. Amen, merci pour ta prièreDonc comme ça Renaud est parti de la maison depuis 10 jours. Je lance l’appel vers lui mais il ne décroche pas. Si cela m'étonne? Pff
Je lui envoie un message pour lui dire que je vais rentrer plutôt dans 2 jours. Il me répond de suite qu'il est triste et que sans moi la maison est vide. Le salop!
Je prends un sac, et y
met quelques affaires. Je prends un BENIN taxi.
Gabriel ABIDJO
J’essaie de me calmer, je ne regrette rien de ce qui s’est passé avec Tomato. J’ai tout de même mal parce que j’ai été la tentation. Elle a à cause de moi rompu ses promesses, je l'ai emmenée à briser ses vœux de mariage.
Elle est retournée à sa
vie, sans regarder derrière, comme si nous deux ce n’était qu’une parenthèse. C’est vrai qu’elle ne m’a rien
promis. Nous n'avons même pas parlé. Pff. Je suis un gros con. Je ne vais pas me mettre
à lui courir après tout de même. Elle est marié ! Passe à autre chose, je
me le répétais encore et encore.
Je n’attends personne
pourtant. Qui que ce soit, la personne tombe mal. J'ai juste besoin d'un verre et de la bonne musique.
- Que se
passe t-il ? Que t’a t-il fait ?
- Gabriel, calme-toi stp.
Je n’avais aucune envie de rester seule dans cette grande maison
-Mais...et ton mari ?
-ah lui, dès que je suis
parti, il a déménagé chez sa femme
-de quoi tu parles Tomato? Je ne
te suis pas. N’es tu pas mariée à lui ? N’est ce pas toi son épouse ?
Et la voilà qu'elle se jette
sur moi en pleurant tout son soul.
- Fais-moi l’amour, venait-elle
de dire entre deux sanglots.
-Non ! Pas cette fois. Tu me prends pour quoi ? Un bouche trou ? A chaque fois que tu auras du chagrin, je sors mon engin et je m’en sers ? Sérieusement Tomato, quel âge crois-tu que j’ai ? Soit tu te confies à moi, soit tu retournes chez toi. Tu es marié non de Dieu et je ne suis pas ton gigolo.
Elle ne s’attendait pas à cette réaction de ma part, et pour dire vrai, moi non plus je ne m’y attendais pas. Je la
désire, je la veux mais je refuse d’être son jouet;
La surprise passée, la
bonne dame dans son déhanché se retourne et attrape le sac qu’elle avait jeté à
même le sol. Je rêve ou quoi? Est-elle folle? Je marche vers elle à grande enjambée et lui arrache son
fichu sac que je balance loin.
-Mais ma parole, tu te
crois où là ? Tu vas où bon sang ?
-Je retourne chez moi.
-Tomato, tu as le chic de
m’énerver, tu vas finir par me rendre complètement fou
-tu me fais l’amour ou pas ? Je n’ai aucune envie de parler. Je veux juste que tu fasses parler mon corps.
Elle l’avait dit de façon aguichante. Et puis merde, j’ai juste eu
la patience de déchirer sa robe, j’ai décalé son string et là à l’entrée je
l’ai prise encore et encore.
Tomato Zossou
Je suis accro au sexe avec
Gabriel. C'est comme une drogue. Il me procure tellement de plaisir que j’en perds mes moyens. Dans ses
bras j’oublie tout.
Cette nuit là, j’ai dormi
chez lui et le lendemain au déjeuner;
- Gabriel, écoute-moi sans
m’interrompre s’il te plait. J’ai découvert par le plus grand des hasards que
mon mari avait une autre famille. J’étais dans un salon de coiffure et la dame
a dit son nom. J’ai été intrigué du coup,
sous une fausse identité, je me suis faite amie à cette dernière et, elle s’est
ouverte à moi. Ils ont deux enfants. Ils sont mariés à la coutume et le pire
c’est que c’est sa mère qui lui a présenté cette fille parce que les 3
premières années de notre vie de couple, je ne tombais pas enceinte. Elle se bat
pour le récupérer. Bref je ne connais pas si bien cet homme, mais je l’aime et
je voudrais lui donner une chance. Je veux me battre pour sauver mon mariage.
C’est sans doute ma faute si on en est là. J’aurais du lui donner des enfants
plus tôt.
Après une pause je
continue :
Ce que je fais avec toi
est très mal et je voudrais que ça ne se reproduise plus.
-What? Je t'applaudis. Tu avais
raison de garder le silence, excuse ma franchise mais ton mari est un salop tout de même. Sa
mère n’aurait pas pu l’obliger à le faire. Ok, il l’a fait une fois, il a succombé à la tentation, et après
pourquoi ne pas s’être arrêté quand tu lui as donné des enfants ? Tu peux
te battre c’est toi qui voit. Tu te culpabilises de la situation ? Tu es
sérieuse là ? Si tu pouvais prendre la décision d’avoir un enfant, tu
l’aurais fait, donc ma petite ça ne dépendait pas de toi. Ok ça me va, je ne te
toucherai plus. Mange ça va refroidir. Après je te dépose chez Pasta.
Je ne voulais pas lui
faire de peine mais, il faut que je me ressaisisse. J’aime mon mari, c’est de
la folie de me réfugier dans les bras d’un autre homme parce que j’ai des problèmes
avec mon époux. J’ai trompé mon mari,
c’est contre tous mes principes.
J’ai récupéré mes enfants
chez Pasta, puis nous sommes rentrés. Je n’ai pas fais signe à Renaud. Il est
rentré le lendemain et j’ai moi même fait comme si j’ignorais qu’il n’avait pas
dormi là. Je vais continuer à être bête.