Dring Dring (Alarme de réveil)

Encore une journée épuisante qui s'annonce à l'heure. Ralai-je.

Tous les matins, ce sont les mêmes paroles que je me répète intérieurement.

Tous les matins, ce sont les mêmes paroles que je me répète intérieurement.

Une fois arrivée sous la douche, je m'empressai d'ouvrir le penaud d'eau afin de laisser l'eau ruisselée sur ma peau tout en me donnant une sensation d'immersion de la réalité et une quiétude inexprimable.

Après mon bain, comme d'accoutumance, je me brossai les dents tout en regardant mon reflet dans la glace, je ressemblais à un être banal sans oublier que je devais à tout prix répéter des affirmations positives visant l'amélioration de mon estime personnelle et oui, je suis une adepte de développement personnel. 

À vrai dire, dans les débuts, je n'y croyais pas spécialement, mais au fil du temps en les intégrant dans mon quotidien, ces affirmations me paraissent et surtout palpables.

Ensuite, je me rendis dans ma chambre pour me vêtir.

Face à mon dressing, j'avais l'embarras du choix comme toujours, mais un style vestimentaire me tapa à l'oeil bien plus qu'un autre celui d'une combinaison avec veste en dessus de la même couleur.

Il me fallait à tout prix être décemment habillée pour me rendre à la faculté et de plus, le temps ne jouait pas en ma faveur, car il était primordial d'éviter les embouteillages matinaux de ma zone d'habitation.

Ceci dit, Pas le temps de prendre un petit-déjeuner, je me contenterai des viennoiseries prises en cours de chemin pour être dans les délais.

Désolé pour mon impertinence, je suis Olivia Remanda, jeune dame d'une vingtaine d'années au teint caramel, de taille moyenne et surtout étudiante en troisième année à la faculté de Droit dans une université privée du Gabon, mon cher et beau pays. 

Beaucoup, me poseront la question du fait d'avoir opté pour une formation juridique et beuh le choix est simple, ayant grandi dans un milieu d'intellectuels ; il me fallait à tout prix trouver ma vocation surtout que j'apprécie l'éloquence des juristes depuis l'enfance pour avoir des proches dans le domaine impérativement, j'ai été influencé.

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Une fois sortie de la maison, je me suis rendue au parking. Quinze minutes plus tard, me voici bloquée dans les embouteillages d'Angondjé, un quartier huppé de la capitale gabonaise.

J'ai horreur des fils d'attente interminables, mais je n'ai pas le choix actuellement.Afin de ne pas ressentir l'attente, j'ai allumé le lecteur audio du véhicule pour laisser place à la musique, pour mon plus grand bonheur la chanson,"L'enfant à trois mères" d'un artiste local Jrio s'entonnait, j'apprécie énormément ce clip car il cette évoque mon vécu. Sans me rendre compte, mes pensées s'en allèrent vers mon enfance. 

Enfant issu d'une relation adultérine de surcroît le premier d une longue liste, il n'y a pas de quoi en être fière. J'ai passé la majeure partie de mon temps entre deux foyers ayant des éducations distinctes, à vrai, je ne le souhaite à personne même à mon pire ennemi surtout s'il s'agir de famille recomposée où la différence se ressent à tous les niveaux.

Solitaire, je l'ai toujours été, les relations humaines sont assez complexes pour moi surtout en termes amicales encore moins amoureuses.

Pour ce qui est du domaine amical, j'évite au maximum la gente féminine comme la peste, car elle se solde en embrouille la majorité du temps pour un rien.

Par contre, j'en ai une seule Lyndsay, nous nous sommes rencontrées au lycée et depuis sommes inséparables, son franc-parlé m'a pu.

Malheureusement, elle me manque tellement depuis son déménagement en Europe pour des raisons estudiantines. Les miens ont refusé catégoriquement de me faire ce privilège. Pourtant, je suis la seule de leurs enfants ayant fait des études convenables sans redoublement.

J'ai la haine vivement que je devienne indépendante financièrement afin de m'assumer pleinement.