Chapitre 2
Ecrit par Hurice Angie
Après une heure dans les embouteillages, j'ai pu arriver à la faculté maintenant, je cherche où me garer vu que nous sommes en fin de semestre chacun vient récolter ses binaires krkrkr.
Les études supérieures s' associent à l'endurance ne réussissent pas qui veulent, mais ceux le pouvant au point où la meilleure image est celle faisant allusion à l'entonnoir.
Arrivée dans l'amphithéâtre, j'ai essayé tant bien que mal de passer inaperçue, hélas ce taré Édouard, mec d'une vingtaine années au teint caramel, taille moyenne et intelligent sauf qu'il est imbu de sa personne. Ce dernier est un mec de l'amphithéâtre faisant toujours des gestes pour attirer mon attention sans succès, mais aujourd'hui, il a eu à effectuer un tapage hors commun ayant eu le don de braquer les yeux du reste des étudiants sur ma personne.
Malgré les années, Edouard, n'a toujours pas compris que le rentre-dedans ne m'impressionne point.
Il se croit tout permis parce qu'il est le fils d'un dignitaire du pays et pour cette raison, il estime que toute la gente féminine doit être à ses pieds, si seulement il savait que ce genre de réflexion est déplacé.
Bref, une fois le vacarme terminé, j'ai pu récupérer mes notes sans me soucier du reste. L'année académique à sa fin et toujours pas de réponse favorable pour mes demandes de stage, j'en ai déposé pas mal dans les sociétés et capitales sans succès. Les expressions utilisées sont les suivantes : 《Madame, nous vous rappellerons dans les plus brefs délais au pire des cas nous cherchons de l'expérience》.
Concernant, l'expérience professionnelle, mon œil, dites plutôt que certains postes sont réservés à une catégorie de personnes surtout vos entourages proches. Tout ceci décourage, mais cela ne freine point, j'ai confiance en mes compétences et surtout à l'entité supérieure au-dessus de nous, pour ce qui est de
Demander aux parents, cela est une perte de temps. Ils diront que je dois me débrouiller comme toujours, car la vie ne se base pas sur la facilité encore moins sur le relationnel des parents.
À la sortie de l'amphi, mon téléphone se mit à sonner avec insistance. Vu cette insistance, je m'empressai de décrocher à un numéro inconnu s'affichait sur mon écran.
_Allo, dis-je
_ Est-ce Madame Remanda à l'appareil ?
-Oui, c'est moi qui est-ce ?
-La société Oil compagnie où vous avez déposé un dossier de candidature
-J'étais tétanisée.
- Vous êtes toujours à l'écoute ?
-Oui, begaie-je. Elle reprit son monologue.
-Après étude de votre dossier , nous sommes en mesure de vous compter parmi nos stagiaires pour cet été.
Veuillez vous rendre dans nos locaux dans les plus brefs délais. Clic
Aucun son ne sortit de ma bouche après que mon interlocuteur ait raccrocha, tellement j'étais soulagée par la nouvelle annoncée, au moins mes prières firent été exaucé.
Je m'empressa de monter dans ma voiture retrouvée ma cousine Desi à la Parisienne.
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Arrivée sur les lieux, la bonne-dame était déjà attablée sans m'attendre.
Dès qu'elle m' aperçut près d' elle, j'eus droit à un long tchippps.
_Remanda, c'est quel degré d'impolitesse, tu me présentes là, cela fait une trentaine de minutes que tu es censée te pointer.
-Toi aussi à peine arrivée, je n'ai même pas le droit de souffler que tu m'agresses.
-Tchrrrr, madame, tu vas t'étouffer avec ton bonjour cette fois-ci, car je n'y répondrais pas.
_Je m'en excuse, sista.
_ Ce n'est pas une raison, il faut être ponctuelle à l'avenir, tu sais très bien que je ne dispose pas de la journée entière pour me permettte le luxe d'attendre indéfiniment, j'ai un salaire à justifier.
-Je m'en excuse, une fois de plus.
-Tu as intérêt.
La suite de notre échange, se déroula sans encombres tout comme le déjeuner dans une humeur bonne enfant et je l'ai même annoncé la nouvelle concernant l'obtention de mon stage et nous sommes données rendez-vous en soirée pour festoyer normal nous sommes vendredi de surcroît une fin du mois.
Publié et écrit par Hurice Angie
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