Chapitre 1

Ecrit par Grace.Amina

Chapitre 1


***Lys Audrey MOULONGOU***

Je suis dans ma voiture en direction de mon humble demeure, où je suis la seule résidente. Pas l’ombre d’un homme ni cris d’un enfant. Je vis dans une maison très grande toute seule. J’ai tellement vécu des relations qui ne l’ont rien apporté de bon, qu’au final je préfère rester seule, comme l’on dit vaut mieux être seule que d’être mal accompagner. 

Mais les gens ne comprennent pas ça comme ça, sans savoir ce qui se passe réellement dans ma vie, ils se mettent à raconter des histoires torride sur moi. Comme quoi je ne sais pas garder un homme, je ne sais pas tenir une maison, je fais trop le malin avec mon argent, je veux montrer que c’est moi qui a l’argent. Mais se sont c’est même gens qui viennent me voir quand ils ont des problèmes d’argent je leur aide , avec l’argent de la loge comme ils disent eux même. Moi ça ne me disais vraiment rien, parce que je suis la seule à savoir ce que j’ai vécu, je suis la seule à avoir la vraie raison pour la quelle je suis célibataire, donc tout ce qu’ils racontent sur moi la ne me dit vraiment rien du tout. J’ai appris à ne pas m’occuper des dire des gens.

Dans ma maison il n’y a que la dame de ménage et le gardien, d’ailleurs ils racontent même que je sors avec mon gardien (sourire). 

J’arrive devant mon portail, je klaxonne pour signaler à Diallo que je suis là, il vint m’ouvrir le portail et j’entre, sous les yeux de mes voisins qui surveille tous mes faits et gestes. Je me demande même si ils n’ont pas de vie eux même. Bref penser à ces gens c’est me créé vraiment des problèmes.


- Bonsoir patronne

- Bonsoir Diallo comment tu vas ?

- Je vais bien. Quelqu’un vous a manqué ici aujourd’hui !

- Qui était ce ?

- Elle n’a pas voulu donner son nom, mais m’a dit que c’est votre tante, qu’elle va repasser demain.

- D’accord, demain je ne sort pas de toutes les façons, cette tante que je ne connais même pas viendra me trouver ici. Pour le moment Diallo j’ai très faim, ma journée était très chargée et j’ai besoin de repos aussi.

- D’accord madame


Il repartit dans son petit studio à côté du portail et moi j’ouvris la porte central et entra dans la maison. La dame de ménage à fait un excellent boulot comme d’habitude. Elle m’allégeais vraiment j’ai vraiment du boulot au travail , donc je n’ai vraiment pas de temps de m’occuper de la maison, je le fais le weekend mais des fois les weekends le travail me suis jusqu’à la maison.

Je m’assis sur le bord de mon lit pour pensée à ma journée de travail, en même temps je me demandais bien qui était cette tante qui voulait me voir. J’ai perdu tous mes parents le jour où on a enterré ma cher mère. Je n’avais que 19 ans je venais à peine d’avoir mon BAC. Ça vraiment été très difficile pour moi, mais bon demain je verrai un peu qui est cette tante.

Tiens il faut que j’appelle mon amie Francine, on doit tracer notre programme de ce weekend. J’ai pris mon téléphone dans le sac puis me suis allongée sur le lit pour appeler .

- Bonsoir Francine, comment tu vas ?

- Je vais bien et toi ?

- Je vais bien merci ! Quoi de neuf ?

- Je t’appelle pour avoir le programme du weekend ma chérie, qu’est-ce qui va se passer ?

- Moi j’ai prévu rester à la maison, je reçois ma belle famille ce weekend

- Ah ok d’accord, il y aune de mes tantes qui est venue me manquer à la maison, jeune sais pas la qu’elle, mais après qu’est-ce qu’elle voulait même ? Tchuips

- Elle n’a pas laisser un message ?

- Non elle a juste dit à Diallo qu’elle va repasser

- Ah ok !!! Ah voilà tu as appris la nouvelle ?

- Là qu’elle ?

Nous avons passer deux heures de temps à parler des potins de notre lieu de travail respectif. Au bout de 2h30 de conversion elle a dû raccrocher , pour aller s’occuper de sa famille. J’entendais même déjà la voix de Marc son fils qui criait sa mère pour lui dire qu’il avait faim. Je le demande comment elle fait, elle a toujours du temps pour se divertir avec sa famille, elle n’a pas d’aide à domicile elle fait son ménage et sa cuisine toute seule.

Bon moi aussi je vais aller manger, je vais me regarder un film et je dormirai quand je me ferai prendre par le sommeil.


(Samedi matin 9h30)


J’étais encrée dans mon sommeil, quand les bruits insistant à la porte de ma chambre me tira brutalement de mon sommeil.


- Qui est ce ?

- C’est Diallo patronne, votre tante est là. Elle a demandé à vous voir immédiatement, selon elle c’est urgent.

- Roh là là ok dites lui que j’arrive je vais descendre

- Ok patronne

Encore cette fameuse tante, qu’est ce qu’ils me veulent même ceux là. En plus elle vient me déranger un bon samedi matin comme ça. Tchuips

Je fini d’enfiler ma robe je descends les escaliers, et voilà que j’aperçois cette fameuse tante assise confortablement sur mon canapé


- Bonjour !!!

- Bonjour ma nièce comment tu vas ?

- Je vais bien, qu’est-ce qui t’emmène chez moi ?

- Eh c’est comme ça qu’on reçois les gens ici hein ?

- Attends tu viens chez les gens sans prévenir et tu veux que moi je te reçoive comment ? Bref dit moi ce qui t’emmène chez moi de si bonne heure ?

- Je suis  venue te voir pour la situation de ton frère là ? Il a encore eu un problème et il est enfermé au château, on demande deux cents mille de caution pour qu’il puisse sortir , vraiment j’ai besoin de ton aide ma fille.

- Si c’est pour ton fils qui n’écoute pas quand on lui parle là je ne vais pas sortir mon argent. C’est la troisième fois qu’il se fait enfermé, à peine 17 ans il a déjà un casier judiciaire plein ! Pardon si c’est pour ça encore ne vient plus me déranger chez moi le matin comme ça.

- C’est comme ça que tu me réponds moi ta tante ? Je suis quand même la grande sœur de ta défunte mère hein tu me dois du respect , Audrey.

- Et puis tu veux même me faire une leçon de morale dans ma propre maison ? Pardon je n’ai pas que ça à faire s’il te plaît.

Je me suis levée et je suis retournée dans ma chambre, je l’ai laisser là au salon en train de me crier dessus. C’était par respect pour la mémoire de ma mère que je n’ai pas été extrêmement désagréable avec elle. Parce que malgré tous ce qu’elle pouvait faire ma mère l’aimais toujours. Elle me conseillait aussi de faire de même , mais moi j’avais du mal à aimer une personne qui cause du tord à ce que j’ai de plus cher dans ma vie. A l’époque quand ma mère est tombée malade, elle étant l’aîné n’a pas levé le petit doigt pour l’aider pourtant elle travaillait à ce moment là.

Pardon je ne veux même pas penser à ça si non je vais m’énerver et je n’ai vraiment pas besoin de ça.


(***)


Pour un lundi matin je suis extrêmement de bonne humeur, chose inhabituel. Peut être quelques choses de génial va m’arriver on ne sait jamais. J’arrive au bureau toute joyeuses je salut tout le personnel d’ASSALA GABON avant d’entrer mon bureau qui était devenu mon Petit monde à moi. J’ai juste eu le temps d’allumer mon ordinateur pour débuter le travail que la Secrétaire du PDG de la boîte , s’introduit dans mon bureau.

- Bonjour madame MOULONGOU

- Bonjour !! Répondis-je avec un énorme sourire

- Monsieur le PDG, souhaite vous voir dans son bureau dans les 30 minutes qui suivront .

- D’accord dites lui que j’arrive très rapidement.

- D’accord madame !

Je sens vraiment que ma journée sera très magnifique. Après avoir envoyé quelques Email , j’ai remis un peux de sèche lèvre , je me suis arrangée un peu pour pouvoir aller à la rencontre du PDG dans son bureau.

Je ressorti de la bas 45 minutes après mon arrivée, j’ai été à la fois choquée et surprise mais surtout hyper contente vu que j’ai été promu au poste de DRH de la boîte, je n’aurai pas demandé mieux, mais choquée et surprise par les révélations que m’a fais monsieur le PDG. Mais comme tout ceci ne l’a pas influencer c’est bon au moins, si je suis arrivée jusqu’à ce poste c’est par mes propres efforts.


     (***)


Il me faut organiser une cérémonie, pour ma promotion. Pour ça je n’ai pas à casser le corps, j’ai mon amie Francine là, une vraie spécialiste pour ces trucs là. La cours de chez moi est très spacieuse donc je pouvais organiser ça ici. 

Nous avons passer tout ce samedi là à planifier cet événement. Cette cérémonie devait être parfaite. Il y aura les cadres de la boîte dont mon PDG. Mais j’ai confiance en ma copine je serai qu’avec elle à la tête de cette organisation tout sera parfait et bien organisé.

Nous étions en train de dresser le planning , la liste des invités et tous ce qui va avec. En même temps elle me racontait tout ce qui s’est passé dans sa belle famille.


- Bon je penses que là on a fait le tour, tu as ici la liste de tous ce qu’il te faut pour rendre cette soirée parfaite. Mais en faites, je trouve ça un peu bizarre pour quoi cherche tu a organiser cette soirée ? Pourtant ce ne sont pas dans tes habitudes de le faire. Qui est qui tu veux impressionné ? Où il y a quelque chose qui se passe et que tu ne me dis pas ?

- En faites c’est une tradition dans la boîte, à chaque promotion, le promu organiser une réception pour que l’on puisse fêter sa promotion.

- Ok d’accord, mais tu n’a jamais chercher la perfection, si tu l’a veux aujourd’hui c’est que tu cherche à impressionné une personne et qui est cette personne ?

- Non ! non ! ce n' est pas ça juste que je ne veux pas me faire mal voir aux yeux de mes collègues.

- Ok si tu le dis !

Fini de tout mettre au point nous nous sommes mise encore à bavarder jusqu’à une certaine heure puis elle est rentrée chez elle. 

Je n’avais pas encore dit à Francine que en faites le PDG de la boîte m’a fais des avances, ça fait des années que j’ai des yeux sur cet homme mais je ne me suis jamais fait d’illusions à son avis. Aujourd’hui il me dit vouloir de moi ! C’est frustrant mais en même temps c’est comme si il m’a écouter une fois parler avec quelqu’un. Nous sommes aller dîner ensemble et il y a eu un premier bisous. Le jour de cette cérémonie sera sa première entrée chez moi. Je veux que tout soit parfait, pour qu’il ne penses pas mal de moi. JE ne l’avais pas encore dit à Francine de peur qu’elle penses qu’il me l’a donner juste pour que j’accepte ses avances, pourtant il m’a affirmé que si j’ai eu cette promotion c’est parce que je le méritait réellement. Il avait aussi suggéré que cette relation reste d’abord entre nous, raison de plus de ne rien dire à Francine.

Il faut maintenant que je me repose cette journée du samedi à bien été longue demain c’est dimanche jour de culture, je dois me réveiller de très bonne humeur. C’est après l’appel de Franck que j’ai réussi à trouver un sommeil paisible.

Au final je me demande si cette relation aboutira à quelque chose un jour. Pour quoi vouloir la cacher, c’est sûrement personnelle. Au final moi aussi je ne veux pas que tout le monde sache ce qui se passe entre nous, mais il va bien falloir que je le dises un jour où l’autre à Francine, je sais qu’elle va se fâcher parce que je ne lui ai rien dit, mais c’est ma meilleure amie elle va forcément me comprendre.


(Le lendemain)


Je me suis réveillée tôt aujourd’hui de bonne humeur pour aller à l’église. Je me préparais dans ma chambre toute joyeuses, avec la chanson de DENA MWANA a l’appui je dansais même.  


- Toc ! Toc ! Toc !

- Qui est-ce ?

- C’est moi madame !!!

- Qu’est ce que tu veux ?

- Il y a quelqu’un qui vous cherche, il est assit au salon

- Mais qui est ce ?

- Un monsieur je connais pas

Même un bon dimanche comme ça il y a des gens qui débarque chez les autres sans appeler,  les comportements inacceptable.

En descendant les escaliers, je me rends compte qu’en faites le visiteur qui ne prévient pas avant de venir chez les gens n’est que Franck, mon cœur à failli sauter, il se mit tout à coup à battre très fort, je ne sentais plus mes mains.

- Qu’est-ce que vous faites là ?

- Donc tu n’as pas encore compris que tu dois arrêter de me vouvoyer ? Je ne suis plus une personne que tu dois appeler Vous hors du travail. Donc après ce qui s’est passé l’autre soir tu ne veux toujours pas comprendre que j’ai vraiment envie de toi et que ce n’est pas une blague ? J’ai vraiment envie de toi Audrey.


Je ne savais pas comment réagir, au-dedans de moi j’avais mon cœur qui me commandait de sauter sur lui et lui couvrir de baisers, mais mon cerveau bloquait tout mouvement. J’étais statut je ne bougeais plus. Mais je n’avais qu’envie de lui dire combien de fois ce sentiment était réciproque. Je n’ai même pas eu le temps de répondre que ce dernier s’est approcher de moi, s’est saisi de mon visage et a emprisonné mes lèvres entre les siennes, une chaleur énorme s’est dégager de mon corps, comme si mes membres reprirent leurs fonctions, je suivais juste la cadence. Dix minutes plus tard nous nous sommes retrouvés dans ma chambre en train de vivre un moment magique.

Aucune chance en amo...