Chapitre 1
Ecrit par Rigola
~ Iris Da-Silva Cardona~
Je finis de prendre ma douche, je m'assois devant ma maquilleuse, je jette un regard vers le lit puis je remarque qu'il dort encore. Je regarde l'heure :08h15min. Je finis d'appliquer la pommade sur mon corps puis je me dirige vers le lit. Je lui fais des bisous sur le visage jusqu'à ce qu'il se réveille.
-Monsieur le PDG,allez vous passez toute la journée dans ce lit ?
Il ne répond pas et me fait basculer sur le lit.
-Arrête,dis-je en éclatant de rire.
-Tais toi, ne gâche pas ce moment,il finit par répondre.
-As-tu oublié quel jour on est aujourd'hui ?
-Je sais juste que je n'irai pas au boulot aujourd'hui, dit-il en me serrant contre lui.
-Tu m'étouffes ! Aujourd'hui, ton fils sera de retour. Me dis pas que tu as oublié ?
-Mince tu as raison. Je vais prendre ma douche je sais que tu as fais couler mon bain. Merci tu es la femme la plus merveilleuse du monde, finit-il par dire en me faisant un smack avant d'aller sous la douche.
Je ne cesse de sourire je peux dire que je suis vraiment chanceuse d'avoir un homme pareil dans ma vie. Je finis de m'habiller puis je me rends dans la cuisine où je donne des instructions aux servantes et à Martha la gouvernante qui est aussi ma confidente et ma conseillère. Je jette un coup d'oeil à ma montre et je me rappelle que je dois passer chez ma mère. Je laisse la consigne à Martha de prévenir mon époux lorsqu'il demandera d'après moi. Je sors de la villa à bord de ma Maserati.
Iris Da-Silva,c'est moi. J'ai 28ans et je travaille dans l'immobilier depuis 5ans.J'ai ma propre agence, je suis donc mon propre boss. Eh oui ! Je suis mariée, je me suis mariée y'a de cela 2ans avec Ruben Cardona,PDG de Rudona Enterprises. Il a 54 ans et a perdu sa femme 8ans plutôt. Il a un fils de 29ans qui vit au Mexique. Il n'était pas à notre mariage donc je le connais pas. Je n'ai vu que quelques photos de lui. Il y a aussi le fait qu'il s'est éloigné de son père,ils étaient pas trop en contact. Et puis y'a deux jours, Ruben m'annonce qu'il revient. Là, je suis stressée.Que va t-il penser de moi? Ne dira t-il pas que je veux juste profiter de la fortune de son père? Autant de questions me taraudait l'esprit.
Maman ! Je suis là ! dis-je en refermant la porte derrière moi.
-Viens ma chérie je suis dans la cuisine.
Je lui fais la bise tout en plongeant ma main dans le plat contenant les cookies.
-Tu devrais arrêter avec le sucre, dit Grâce
-Y'a longtemps que j'ai arrêtée mais lorsque je vois tes cookies je ne peux m'empêcher. T'inquiètes je vais garder ma ligne.
Elle me fit un large sourire.
-Maman ?
-Hmm !
-Le fils de Ruben rentre aujourd'hui.
-Nonnn really ? Répondit-elle surprise.
-Je t'assure et j'avoue que ça me fait flipper.
-Comment ça !?
-Il va penser quoi de moi à ton avis quand il me verra ?
-A vrai dire,je n'en sais rien mais y'a pas de quoi s'inquiéter, ma chérie. Tout va bien se passer crois moi.
Je me réfugie dans ses bras et elle me fait un gros câlin. Elle est très aimante peut être un peu collante parfois mais je l'ai dis c'est sa manière de m'aimer. En fait, elle est comme ça depuis la mort de mon père.
Après que je sois partie de chez ma mère, ma voiture est tombée en panne. J'étais énervée par le fait que j'allais effectuer mes dernières courses en taxi.J'ai dû attendre une bonne dizaine de minutes avant qu'un taxi ne se pointe. Il s'arrête et au moment de saisir la poignée de la portière ,je vois une autre main la saisir.Je lève les yeux et mon regard tombe sur un homme. Je lui donnerai la trentaine,grand avec de longs cheveux on aurait dit Jésus juste qu'il est un peu plus musclé.
-Que faites vous ? Lui demandai-je.
-Ça ne se voit pas ? Me dites pas que vous êtes aveugle ?
-Mais ça va pas non ? La notion de respect, vous connaissez ? Et celle de gentleman donc ?
-J'ai été le premier à stopper ce taxi. Débrouillez vous pour trouver un autre.
-Alors mais je rêve ! Je lui lance mon sac à main mais il l'esquive.
C'est alors que le taximan nous en plan et démarre en trombe.
-Fais chier,gronda t-il
-Si ma voiture n'avait pas eu une panne, je ne serais pas ici à me disputer avec un animal de votre espèce. Dis-je avec rage en me dirigeant vers ma voiture.
-Vous m'avez traité d'animal là ? Putain ! Je sais pas quel homme commet la bêtise de sortir avec une femme moche comme vous.
Je me retourne et lui assène une paire de gifle.
-Mais je dois avouer que vous avez un sacré caractère.Fit-il en se tenant la joue.
Il ajoute:
-Poussez vous que je jette un coup d'oeil à votre voiture.
-Il est hors de question. Répondis je méfiante.
-On fait un marché. Je répare votre machin et en retour vous me déposez.
N'ayant pas d'autre choix, j'accepte son marché.