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*- les chroniques de St Daniel -*

 Titre : * ALTER EGO.* (Réédition)

 Auteur : *St Daniel*
 

     *Episode 1*

 

Je me nomme Daniel, j’ai dix-huit ans. Je ne suis pas un Bad boy pourtant elles me désignent ainsi puisque ma nature ne voit pas une gonzesse me dépasser dans ses pas, sa splendeur (hanche, mamelons à midi, un cul mur) sans que je ne me retourne la revoir. J’ai quelques femmes à qui j’écris des ‘’je t’aime’’ sans vraiment chercher la signification ni la raison. Je les manipule sans souci. Il y en a qui sont mes copines et certaines qui sont de passe-temps, sexe-friend. Ce qui fait mon plaisir. Ce qui m’est un mystère, c’est comment j’ai fait pour me retrouver dans une telle vie.

Mes parents je les aime comme personne, ils sont adorables. Mon père est entrepreneur, il a investi dans différentes entreprises mais il possède sa propre petite boite à ce que je sache. Il est tout le temps en voyage et en mouvement. Ainsi je suis libre pour les soirées de classe qui ne ratent jamais la fin de l’année. Ma mère, elle a une boutique où elle vend des nouveautés, pagnes, accessoires de femme, chaussure, habits et des bijoux, bref tout ce qu’il faut pour une belle dame s’y trouve. Elle aussi est tout le temps en voyage. Ceci dit, rien ne les empêchent de passer les vacances avec moi, de me faire visiter des villes, ils sont présents dans ma vie et ils ne cessent de me combler d’amour.

Mon père est très dur, il ne prend rien au hasard ni léger, il est tout le temps sérieux. Ce regard de l’homme sur et certains ne le quitte jamais. Façon il est, il me faut un bon argument pour pouvoir me remplir les poches afin de bien nourrir mes idées folles quand c’est lui qui est à la maison. Pour ma mère c’est facile, il me suffit de l’embrasser et c’est fini, mais il y a un risque, il ne faut pas s’habituer. Les deux ont une règle et c’est : une vie de bourgeoise est autorisée si je suis sage et reçois une bonne note à l’école.

Parmi mes copines il y a une que j'aime, je l’admire, pas pour sa beauté ni quoi que se soit mais elle a un truc que je n’arrive pas à cerner et ça fait que j’ai plus de ressenti à son égard. Je pense que je ferais quelques trucs pour elle à l’exception de ma vie et ma réputation.

Ce lundi comme chaque jour qui va suivre, du lundi au vendredi je vais me présenter à l'école. Je le dis en même temps, je suis un éternel retardataire. L’école à débuté il y a un mois déjà et moi c’est ce lundi ma rentrée. Le surveillant du lycée est un géant qui fait peur avec sa mine tout le temps serrée. Me connaissant très bien, il tente de me battre, mais je refuse de prendre les coups. Ce qui cause une dispute entre nous deux au seuil du portail. Quelques professeurs sont intervenus et j'ai pris le déçu. Je ne suis pas un enfant impolie, au contraire je suis polie mais envers un nombre, si je suis impolie envers le surveillant c’est qu’il y a un démon chez lui que je n’aime pas. Et puis l'avantage d'être intelligent et apprenant c'est qu'importe les dégâts on sort indemne et peut être puni des fois. Hélas aucun professeur n'ose me refuser l’accès à son cours, même pas  pour un temps. Arrivés en classe, il y a notre professeur de sciences de la vie et de la terre  qui fait cours.

Daniel : Bonjour monsieur.

Monsieur : Bonjour !? Daniel encore toi ?

Daniel : C’est mon fantôme (dis-je au fond de ma gorge).  Non monsieur.

Monsieur : Non ? C’est qui alors ? Pourquoi tu es tout le temps en retard, cette année je ne vais pas autoriser un seul retard de ta part.

Daniel : Cela ne va plus se reproduire monsieur.

Monsieur : Un seul retard à mon cours et je te jette dehors pour la fin de l’année.

Daniel : D’accord monsieur, promis je ne serais plus en retard.

Monsieur : La parole d’un homme vaut de l’or. Tu peux aller t'asseoir.

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Après ça je me suis dirigé au coin de la salle, là où il y a un banc vide. Je m’approche de là quand mes camarades me crient bonne arrivée ‘’étudiant’’ et moi je n’ai fait que sourire. Le professeur réclame silence à la suite et s'en suit une voix digne d’un vieux, c'est le directeur.

Directeur : Daniel ? Enfin la rentrée s’annonce pour toi ? Dit moi tu es venu nous visiter ou c’est comme d’habitude.

Daniel : Non, monsieur le directeur.

Directeur : Non ? Il n’a pas plu ce matin à ce que je sache, tu n’es pas malade j’espère. J’espère aussi qu’il n’y aura pas d’absence cette année, tu es en classe d’examen. Ou bien la maison t’ennuyait et t’es venu nous visité ?

Daniel : Ça dépend hein … Hier Barcelone a battu Paris saint Germain qui avait gagné d’avance.

 

Après les deux heures passées avec ce professeur on a fait une heure d’étude et c’est la récréation. Avec mes potes nous avons fait un petit cercle sous l'arbre juste en face de notre classe. J'ai mes mains dans la poche, je ne ressens aucune envie au sujet que mes potes débattaient. Enfin ils se départagent les belles meufs du lycée et parient sur qui baisera en premier sa nouvelle conquête.  Je suis là, je les regarde quand mes copines et mes ex passent me saluer et à quelques-unes de m’embrasser. Ce que j’aime dans la vie c’est la paix du cœur, ce qui veut dire que même après avoir baisé, trahi, puis abandonné je garde contact avec chacune d’elle. Je fais cela parce que nul ne sait demain, il pourrait y avoir un lâcher prise, personne ne sait. J’étais heureux du présent de les revoir tous en bonne santé que j'ai oublié de payer à manger. La cloche vient d’être sonnée alors que  je tente de payer de l’eau. Là on m'informe qu'il y a un emballage dans mon casier. Ce qui ne m'étonne point car c'est habituel et je m'en réjouis. D'un coup de tête, Fabrice un ami à moi me fait signe qu'Alice vient par derrière. Je me redresse et me demande ce que je vais lui dire à elle. Alice dit être amoureuse de moi alors que moi je ne vois en elle qu’une sexe-friend.  Elle est belle, à elle ce qu’il faut pour qu’une femme soit une déesse, mais c’est une fille en manque de sexe. Ce que je n’aime pas chez elle c’est ses questions répétitives, ses histoires d'être à l'heure et d'absence. Il arrive que l’envie de la laisser me vienne, mais, quand je revois dans mes souvenirs sa forme et le sexe avec elle, je ne peux dire à dieu à tout ça. Vu qu'elle n'est pas contente de mon retard de ce matin, je lui propose d'aller avaler quelque chose à la fin des cours (midi) avant qu’elle me salut. Là je suis sûr de moi, conscient qu'une belle soirée est inévitable. Je vais baptiser mon drap, c'est sûr. Ça fait un bon moment, elle sait bien faire le truc et on ne s'est pas vu durant les vacances à cause de ses foutus vacances mais, je suis content parce que ça me donne encore plus envie que d’habitude.

Quelques minutes après le surveillant commence par nous chasser de la cours d’école afin qu’on regagne nos classes respectives. Dès que j’entre en classe, j'appelle Nadège pour venir me tenir compagnie. Elle n’a pas encore touché mon banc quand elle me crie ‘’C’est cette sorcière ?’’

Nadège : Qui est cet animal, bâtard, mal élevé, avec qui tu causais tout à l’heure ?

Daniel : … (Je fais l'innocent)

Nadège : Si tu joues à ça avec moi je vais te défigurer, Daniel ! C’est qui cette pétasse !? (Elle n’a vraiment pas honte)

Daniel : De qui tu parles à la fin ? Je ne te cerne pas là.

Nadège : Humm…Je parle de la gamine là avec qui tu discutais sous l’arbre et qui avait ses mains dans les siennes.

Daniel : Ah … Je vois … C’est une amie à moi.

Nadège : Une amie tu dis ? Qui tu prends pour une gamine ? Elle te dévisageait ! Elle suçait les lèvres justes en regardant ton torse, tu crois que je ne l’ai pas remarqué ? J’ai bien vu.

Daniel : On avait fait le même quartier, pourquoi tu ne me crois pas ? Tu sais quoi ? Je ne comprends plus ta jalousie hein, aller viens dans mes bras.

Nadège : Daniel, tu sais bien que je t’aime et que je n’aime pas te voir avec une autre, et surtout quand tu portes une chemise.

Daniel : Euh … une chemise ? Pourquoi.

Nadège : Regarde, ce torse d’athlète rend dingue juste à la vue.

 

Elle a passé sa main froide et fragile sur mon torse et je l’ai senti comme une flèche me transpercer. J’ai soudain eu l’envie de l'embrasser, sucer et goutter ses belles lèvres comme si c'est la première fois je vais y goûter. Je m’en fiche du monde et du fait qu’on soit en classe, j’allais me lancer quand ce maudit professeur entre. Énervé, je crie : ‘’Qui a fait venir le gars là même ? Chimpanzé !’’ Dès qu’elle regagne sa place le cours commence. Un temps après le début du cours le surveillant fait entrer une jolie demoiselle et la donne place juste devant moi. Soudain, un grand de la classe me crie : ‘’Daniel, c'est à moi.’’ Mais moi je voyais ma bite se lever à cause de ce que Nadège m’a fait sentir. Je ne sais pas pourquoi, mais quand j’ai regardé la blonde du dos j'ai eu l'impression que cette année je vais l'adorer. De toutes les façons une meuf de plus ce n'est pas mauvais comme idée non ?

Daniel : Jolie tata ? Quel nom diable a pu naître pour t’identifier ?

Ester : Euh … Euh … Appelle-moi juste Ester.

Daniel : D’accord. Moi c’est Daniel. Puis-je avoir la sympathie de baisé cette main douce de vue ?

Ester : Merci ! (Dit-elle la joue toute rougie)

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Ça s'annonce pas mal me suis-je dis dans un sourire. Je lève le regard vers le ciel et remercie mon Dieu. Les deux heures sont l'enfer pour moi puisque je n’aime pas le cours. Je regardais tout à l'envers et d'un coup la cloche sonne, il est midi. Ce maudit professeur continue le cours sachant bien qu'il est l'heure et nous libère à midi et demi. Dès que le professeur sort, à peine ses pieds touchent le sable quand je saute par-dessus les bancs et me retrouve au portail. Je guette les coins, partout, mais personne, je commence à me sentir triste quand on m'interpelle de loin.

 

Alice : C’est maintenant que tes copines te libèrent ?

Daniel : Non, non, ce n’est pas ça.

Alice : Alors c’est quoi ? Regarde, à cause de toi suis tout en sueur.

Daniel : Je dois te présenter mon agenda ? C’est ce maudit professeur d’anglais qui nous a retenus.

Alice : Laissons ça, c’est un boulot pour lui. Et si on allait quelque part ? J’ai très faim.

Daniel : Allons dans le restaurant au bord de la route. C’est bien entretenu.

Alice : Euh … Si cela ne te gène pas … Si tu n’y trouves aucun inconvénient et si tes parents sont comme d’habitude absent j’aurais aimé qu’on aille chez vous plutôt que de prendre ces plats qui coutent chère et qui n’ont pas de goût.

 

Je fais mine comme si je ne m’y attendais pas, et j’accepte. Je m'attendais à ce qu'après le déjeuner elle me propose ou que je lui propose une partie d’échec et mat, comme ça on peut venir chez moi sans qu’elle ne se doute de rien puisqu’elle adore ce jeu. Mais là je laisse un sourire dans mes joues.

 

Daniel : Euh … Oui pourquoi pas ? Après toi !!

           À suivre..._

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          *Épisode 2* 

*_On n'échappe pas à sa nature. On contredit et on adopte un mode de vie. _*

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