chapitre 1

Ecrit par Loraine valérie

                                                 AMOUR OU AMBITION MORTELLE ?

Auteur : LORAINE AZIAKA

CHAPITRE 1

Sarah

C’est vraiment énervant de savoir qu’on doit chaque fois supporter les regards moqueurs sur soi parce qu’on manque de moyens.je n’en peux plus de cette vie misérable. J’en ai marre qu’on me rabaisse chaque temps. Ma décision est prise à partir d’aujourd’hui quel qu’en soient les prix et conséquences je deviendrai une femme à craindre avec le pouvoir, comment ?je ne sais pas mais soyez sur j’y parviendrai.

« Sarah tu attends que ton défunt père vienne nettoyer derrière toi ? »

Moi : maman s’il te plait laisse-le se reposer dans sa tombe

Maman : tu décides enfin de sortir ?ça nous fait plaisir

Sarah : si seulement il était encore la ?lui au moins savait que je suis née pour être servi

Maman : tu attends quoi pour aller le réveiller ? Il viendra te pourrir gâter plus que tu ne l’est déjà. Là c’est moi qui te nourrit alors dépêche-toi pour le marché les clients ne vont pas nous attendre

Sarah : tes deux autres enfants servent à quoi au juste ?

Maman : là c’est moi qui décide alors c’est toi qui ira et tu obéis.

Sarah : tout ça finira bientôt je ne compte pas vendre du poisson toute ma vie

Au marché

« Ma jolie  tu es trop belle pour vendre les poissons laisse-moi te montrer la belle vie »

Moi : vieux Balouba tu ne comptes pas changer ?avec trois femmes tu veux me mettre où ?

Balouba : crois-moi quand je te vois j’oublie même que j’ai ces femmes chez moi

Moi : oui c’est ça je suis en retard bonne journée

Je ne vais pas vous mentir, c’est vrai que j’ai un corps derrière lequel ils courent tous mais une chose est sûre je ne me vendrai jamais à bas prix. C’est sous ces regards affamés des hommes et envieuses des femmes que j’ai passé ma journée à livrer mes poissons avant de rentrer retrouver ma chère mère et ses deux enfants chéri.

Quelque part en ville

Sonia

Sonia : maman mon compte est à plat je peux savoir pourquoi ?

Maman : Bonjour à toi aussi.je vais bien et toi ?

Sonia : oui hein…c’est ça le bonjour ne va pas payer mes achats en ligne

Maman : je me demande des fois si tu es vraiment ma fille ? Ou ai-je fauté dans ton éducation ?rappelle le moi

Sonia : quand tu auras fini tout tes blablas débloque mon compte mes achats ne vont pas attendre

Maman(en colère) : je ne vais rien débloquer du tout tu m’entends ?j’en ai assez de tes caprices Sonia plus que marre. Crois-tu que c’est avec ce comportement que ton père et moi avons  gagné notre fortune ?tu as eu ton master il y a deux ans ?tu as été demandée par plus de cinq entreprises toute prestigieuses mais madame ne veut pas travailler tu préfères rester là à dépenser le fruit de notre sueur  pour tout. Eh bien c’est fini à présent soit tu travailles soit tu meurs de faim. Fais ta propre fortune.

C’est sur ces mots qu’elle s’est levée me laissant seule au milieu du salon. Jamais je n’ai vu ma mère ainsi j’ai toujours été chouchouté je l’avoue mais lorsque tes parents sont à la tête de plusieurs chaine d’hôtels et de supermarché c’est ce qui arrive non…lol. Bon je sais vers qui me tourner avant que ça ne dégénère.

Sonia : « toc toc » grand frère d’amour je peux rentrer s’il te plait ?

Richard : dis-moi ce que tu veux s’il te plait ; je travaille là

Sonia : toi tu es quel genre de grand frère même ?

Richard : je suis le genre de grand frère qui connait un peu trop bien sa petite sœur pour savoir que les mots comme grand frère,chéri,stp ne font pas partie de son langage à moins qu’ elle ait besoin d’un service

Sonia : bon j’avoue j’ai besoin d’un service

Richard : je t’écoute

J’ai tout raconté à richard qui était lui aussi étonné d’ailleurs.

Richard : je n’en reviens pas. Jamais maman n’a haussé le ton sur l’un d’entre nous

Sonia : je te l’ai dit tellement j’étais effrayée

Richard : bon avoue que toi aussi tu exagere.je me demande pourquoi DIEU t’a doté d’une intelligence de génie si tu veux rien faire avec. Regarde-toi, à 22ans tu avais déjà ton master et tu étais demandée partout ça fait deux ans que ta vie se résume à dormir, à manger, les fêtes en boite, sortie et surtout dépenses exagérées…tu comptes faire cela toute ta vie ?

Sonia : tout ce que je voulais c’était que tu parles à maman que tu la calme pour qu’elle puisse débloquer mon compte.je ne sais pas pourquoi je dois travailler si ma famille a fait une fortune pour au moins cinq générations. Sa crise va passer. Passe une bonne journée

Richard : je t’aime aussi frangine

Il peut vraiment être chiant quand il veut. Moi je veux juste profiter de la vie et c’est un problème, j’en ai vraiment marre qu’on me rappelle que je suis trop intelligente pour la vie que je mène. A croire que les intelligentes n’ont pas droit au plaisir, vous voyez un peu ? Bon je me présente : MOALVA Grace Sonia à l’état civil, deuxième fille de Georges et Michelle MOALVA.Eh oui vous avez bien compris je suis la fille du couple légendaire MOALVA les PDG  des hôtels MOALVA. J’ai un grand frère prénommé Richard qui a 27 ans. Quant à moi J’ai 24ans et titulaire d’un master en économie. Quand à ce qui vient de se passer je ne cesse de me demander si tout le monde avait raison ?si je dois commencer par travailler ? Je n’en vois pas du tout l’utilité…bon j’y penserai plus tard pour le moment je dois trouver comment me procurer cette robe avant qu’elle soit en rupture. Papa est en voyage, du coup c’est raté de son côté.

Dans la banlieue chez Sarah

Sarah : je passe mon temps sous le soleil à vendre et ramener un peu d’argent alors en rentrant je m’attend à un petit pain. Mais c’est toujours pareil, je suis fatiguée de dormir le ventre vide, je sors chercher quoi manger

Maman : ma fille ne te fâche pas oooo… il n’y a pas assez à la maison c’est le petit là j’ai donné aux autres. C’est presque fini même, mais attends les autres seront rassasiés et vont te donner le reste

Sarah : tu t’écoutes parler ? Suis-je ta fille aussi ? C’est bon manger sans moi, je sors …..

C’est toujours comme ça depuis que papa est mort. Sa famille est venue nous mettre dehors et a tout pris ; même ceux qui nous traitaient comme des dieux aujourd’hui nous dépasse en chemin tout ça doit changer il faut que je trouve un moyen pour nous sortir de là…c’est un klaxon aigu qui m’a tiré de mes pensées, j’ai vraiment failli me faire tuer…j’étais sous le choc figée debout lorsque le conducteur avançait vers moi en me demandant si j’allais bien. C’est là que je me suis rendue compte que c’était en fait une femme. Comment vous la décrire ?très belle, teint clair et soigné, elle portait une robe moulant sa forme de déesse et ses cheveux étaient vraiment soyeux…

Madame. Ma chérie ça va ?tu as mal quelque part ?viens on va à l’hôpital

Moi : ne vous inquiété pas madame c’était juste le choc émotionnel, je n’ai rien

Madame : dis-moi, que fais une si belle fille dans la nuit toute seule ?

Moi : désolée madame je vais bien. Vous pouvez repartir

Madame : En te laissant troublée comme ça seule dans la nuit ? Pas question ! Tu viens avec moi et tu y passeras la nuit, demain quand tu reprendras tes esprits tu pourras rentrer

Moi : merci de vous inquiéter pour moi mais c’est bon je suis une grande fille

Madame : je ne discute pas ma chère. Monte dans la voiture on y va. Ne t’en fais pas je ne te ferai aucun mal

Moi : ok.

Je la regardais conduire, elle dégageait une assurance et une certaine grâce…je sais bien que ce n’est pas prudent de suivre comme cela une inconnue mais au point où j’en suis je n’ai plus vraiment rien à perdre. Apres un quart d’heure elle klaxonnait devant une gigantesque maison, un gardien venait d’ouvrir le portail et là j’étais comme une villageoise en ville. C’est vrai que nous étions aisés aussi et dans une maison confortable, mais notre ancienne maison à coté de ce palais je perds mes mots….il y avait une grande piscine qui était bordée par un jardin magnifique je voyais quatre voitures garées dans la cour les unes les plus jolies et luxueuses que les autres, je n’ai pas pu finir de contempler avant de rentrer dans une pièce qui servait de salon j’étais plus qu’impressionnée il y régnait un lux insolent…

Madame : prend place je vais aménager ta chambre

Moi : euh …ok madame

Elle revenait quelques minutes plus tard avec une serviette et un drap toutes deux d’une blancheur éclatante

Madame : Suis-moi ma chérie je vais te montrer ta chambre

Moi : ok

On montait les marches et la beauté de cette demeure me coupait le souffle…Apres avoir longé un couloir, elle s’arrêtait devant une chambre et fit signe que c’est là où je passerai la nuit. J’ai donc récupéré le drap et la serviette qu’elle me tendait avant de pénétrer dans la chambre…Cette maison ne cessera de m’étonner la chambre était parfaitement décoré dans les tons blancs et rose on aurait dit qu’une fille y habitait j’étais tellement excitée telle une petite fille et sa poupée. C’est dans toute cette euphorie que je me suis endormie….

Sonia

Il sonne déjà 4h et des fois je déteste ces filles…eh oui vous avez compris, j’ai passé la nuit dehors. Avec mes copines nous nous sommes promenées dans les boites de nuit et là je suis à bout mais elles ne veulent pas rentrer. Le pire elles sont passées me chercher, du coup je n’ai pas ma voiture et je suis donc obligée de les attendre…

« Mademoiselle, regardez où vous mettez les pieds »

Moi : Désolée monsieur mais nous sommes dans une boite où il fait sombre et ici tout le monde piétine tout le monde

Lui : vous auriez pu vous arrêter à « désolée ».

Moi : vous êtes toujours debout donc j’en conclus que je n’ai pas fait de dégâts. Sur ce passez une bonne journée

Il s’approchait plus de moi et  je le voyais clairement.sa taille était tellement imposante j’ai vraiment eu peur j’ai du mal à respirer

Les filles : alors So tu t ai fait ce beau mec ?

Lui : la prochaine fois prenez soin de votre amie vu qu’elle ne sait pas se tenir dans une boite

Il est reparti sur ces mots

Rina : ma chère tu as fait fort oooo un beau mec comme ça ?

Moi : oui c’est ça ! Vous ferez mieux de me déposer chez moi avant que je ne piétine un autre

Rina : On y va. Allons laissez Sonia à madame MOALVA avant qu’elle n’alerte toute la police togolaise

Moi : oui c’est ça. Moquez-vous bien

Elles m’ont taquinée tout le long du trajet avant de me laisser chez moi. C’est en marchant le visage flou que je suis rentrée dans le salon. J’étais surprise de voir ma mère là le visage toute triste on aurait dit qu’elle a pleuré. En me voyant elle s’est levée en posant un regard de déception sur moi puis m’a laissé seule. Je n’ai rien compris.je suis donc montée dans ma chambre retrouvée mon lit bien chaud

Sarah

C’est en sursaut que je me suis réveillée de là…Je regardais autour de moi et les évènements de la veille me reviennent à l’esprit. Maman va me passer un savon. Il faut vraiment que je regagne la maison. Je me suis donc précipitée d’arranger le lit et me débarbouiller. Je descendais les marches assez rapidement lorsque je vis la femme de ménage me stopper

Elle : madame m’envoie vous dire que le déjeuner est prêt et qu’elle vous attend dans la salle à manger

Moi : D’accord. Je vous suis

Madame : tu as bien dormi ?

Que répondre ?ma nuit  a été que cauchemar, on aurait  dit que cette pièce était hantée. Je veux juste sortir d’ici rejoindre ma famille…Et ce rêve était vraiment étrange

Moi (abordant mon plus faux sourire) : j’ai passé une excellente nuit. Merci.

Madame : j’en suis ravie. Alors prend place pour le petit déjeuner

Moi : Excusez-moi madame mais ma mère doit être morte d’inquiétude. Il faut que je rentre

Madame : tu as raison. Attends-moi une minute

Elle revenait quelques minutes plus tard avec une enveloppe qu’elle me tendait

Madame : prends ceci. Ouvre-la arrivée chez toi. Mon chauffeur va te raccompagné ma belle. A bientôt

Je suis sortie toute déboussolée. Je ferai mieux de quitter ici avant de devenir folle…..

A SUIVRE….

AMOUR OU AMBITION MO...