Chapitre 1 : Fièvre nocturne
Ecrit par Néfi
Chapitre 1 : Fièvre nocturne
Il sentait bon. Oh qu’est-ce qu’il sentait bon cet homme, pensai-je
pendant qu’il prenait une fois encore vigoureusement mes lèvres.
Il passa ses 2 mains sur mes joues pour rapprocher encore plus mon
visage du sien. Ses lèvres avaient un goût de menthe et une odeur que je ne
saurai définir. Son odeur à lui. Elle me rendait dingue. J’avais passé mes
mains autour de son cou et j’essayais de répondre à ses baisers.
Nous étions garés dans une rue non éclairée de Cotonou, dans sa
voiture. Nous étions à l’arrière, moi sur ses jambes. Il était 2 h du matin.
Ses baisers fiévreux me
rendaient de plus en plus dingue.
- -
Tu es si belle. Tu m’as manqué bb, chuchota-il entre deux baisers.
- -
T’arrêtes pas mon cœur lui-répondis-je.
Il passa ses mains sous ma jupe, remontant d’une caresse le long de
mes cuisses. Ses mains étaient si douces et virevoltaient, tel un
papillon. Ses caresses provoquaient des
picotements au creux de moi. C’était le signe que j’avais franchi le seuil de
non-retour. Je connaissais mon corps. Lorsque j’avais cette sensation, cela
voulait dire que je n’étais plus moi-même.
Je sentais sa bosse se durcir contre mon slip en dentelle qui était
déjà tout mouillé.
- -
J’ai envie de toi. Je te veux tout de suite bébé
me dit-il d’un ton plein de désir.
Je l’embrassai
pour acquiescer. Dans ces moments-là, les paroles devaient être limitées, me
dis-je.
Il ôta ses
lunettes, m’allongea sur le siège, descendit tout doucement mon slip et posa
ses lèvres sur les miennes, au creux de moi. Je sentis un déferlement de
sensations inexplicables au plus profond de moi. Il me lécha, me titilla, passa
sa langue sur mon clitoris, avec une telle vigueur et une telle légèreté que je
n’arrêtais pas de me tortiller. Je n’arrêtais pas de gémir, d’enfoncer sa tête
encore plus.
- -
T’arrête pas bb s’il te plaît, le suppliai-je.
- -
J’adore ta mouille sur moi répondit-il. Oui,
vas-y mouille encore plus pour moi, sur moi.
Il enfonça ensuite sa langue en moi, la tordant, la menant sur tous mes
points sensibles.
Mes ongles s’enfonçaient dans son dos, sous son tee-shirt. Nous étions dans la voiture,
les vitres à moitié fermées. Les sensations étaient encore plus intenses.
Il me faisait vibrer de plus en plus. Son index était à présent en
moi, avec ses lèvres. Il n’arrêtait pas de me rendre dingue, folle. J’émettais
des sons que je n’aurais jamais imaginé sortir de ma bouche.
Je sentis enfin une onde de plaisir culminant m’inonder fort,
brusquement. Je poussai un cri saccadé, faible et fort à la fois. Cela ne dura pas plus de 5 secondes.
Il comprit que je venais de jouir et se releva, fier, encore plein de
désir.
Il reprit à nouveau mes lèvres, pendant qu’il enlevait son jean et son
caleçon. Je vis sa queue toute grande, forte et toute chaude. Il me fit alors s’asseoir
sur lui et s’enfonça en moi. Il me
remplit, m’envahit totalement. Cela
faisait longtemps que je ne l’avais pas eu en moi. Oh c’était bon, doux, fort,
sensuel.
Mes seins étaient au niveau de sa bouche. Il prit mes tétons entre ses dents pendant que ses mains
m’attrapaient par les hanches.
- -
Vasy bouge pour moi, bouge pour moi bb.
Je commençai à
onduler mes hanches sur lui. Plus je bougeai, plus je le sentais en moi. Il
émettait des sons de plaisir, des sons rauques, comme possédé par moi. J’allai de plus en plus vite, fortement mais sensuellement.
Je ressentais des vagues de désir qui m’emplissaient au fur et à mesure. Nous
étions engagés dans une danse torride lui et moi, chacun essayant de donner à l’autre
le maximum. Nos têtes étaient proches l’une de l’autre. Je sentais sa sueur sur
moi. Pendant que je bougeais, il m’embrassa de plus belle. Ce qui provoqua un
tremblement qui parcourut tout mon corps en moins d’une seconde.
- Je vais venir bb. Je vais venir bb, lui dis-je
entre 2 souffles.
- Viens mon amour, viens pour moi.
Pour la deuxième fois, je sentis encore ce truc indescriptible me
remplir. Cette sensation intense de plaisir
orgasmique qui ne dure que quelques secondes.
Il vint à son tour. Son liquide tout chaud m’inonda. Je le sentis
gicler.Il prononça un son rauque, s’agrippant à mes épaules et murmurant des
mots incompréhensibles.
Je posai ma tête contre son épaule et il me serra fort dans ses bras.
On était tous les deux en sueur. Mais on s’en foutait. Ce que nous venions de
vivre étaient tellement fort, tellement intense. Nous venions de nous
retrouver, depuis près de 10 ans.
Il ouvrit la porte de la voiture. L’air frais circula et nous fit du
bien. Il me prit la main, me fit descendre. Nous nous rhabillâmes. Il s’adossa
alors contre la porte de sa voiture, et me rapprocha de lui. Mes mains étaient
posées sur ses hanches. Il me fit un bisou sur le front, me regarda droit dans
les yeux et me dit:
- -
Je t’aime Dona. Tu m’es tellement si précieuse. Je
ne peux pas vivre sans toi.
Je soupirai, à la fois contente
et soucieuse.
- -
Je t’aime aussi Alex. mon amour. Je ne veux
juste pas vivre sans toi.
J’avais presque les larmes aux yeux. Des centaines de souvenir
affluaient dans ma tête. Il me serra dans ses bras. Cet homme était juste ce
que je voulais. Il était l’homme que j’avais toujours voulu.
Son téléphone sonna. Il sortit le téléphone de sa poche arrière. Il me
regarda, comme pour s’excuser
- -
Je dois décrocher, me dit-il.
Il s’éloigna alors un peu de la
voiture. Les quelques mots que j’entendis furent :
- -
Oui chérie, ça va ?
Je reçus un coup au cœur. J’étais soudain triste. Encore elle me
dis-je. De toute façon, cela fait près de dix ans qu’elle est présente dans sa vie,
pensai-je à nouveau.
Vous l’aurez compris, je m’appelle Dona. Et l’homme que j’aime et qui
m’aime est marié. Je m’en vais vous raconter mon histoire, celle qui me suit
depuis des années, et qui fait de moi l’être que je suis aujourd’hui. Ceci est
mon histoire, c’est ma vie que je m’en vais vous livrer.