Chapitre 1 : LES RETROUVAILLES
Ecrit par Dalyanabil
-MEFIREEEEEE (je sursaute en entendant ainsi crié mon nom,
il faut savoir que très peu de personne m’appelé comme ça et surtout depuis que
je porte le nom de mon père) mefire Sabine est devenu MANOUERE SABINE, j’ai
gardé le nom de Mefire sauf que je n’utilise quasi jamais.
- MEFIREEEE… (Quand j’ai entendu mon nom avec cette
voix, je me suis pétrifié sur place, ce n’était pas possible, pas ici, pas
maintenant et d’ailleurs ça ne pouvait pas être lui je ne compte pas le nombre
de fois où je me suis retourne dans la rue au son d’une voix proche de la
sienne en croyant le voir. Ça ne pouvait tout simplement pas être lui, forte de
cette résolution je me suis retourne en cherchant d’où venait la voix, cette
voix
- MEFIREEEEE, ici … je chercher mais je ne vois pas.
Faut avoue que l’entrée du hall de l’aéroport de Libreville est plein à craque
après avoir passé la douane je m’apprêtais à me diriger vers la zone de taxi
l’ami de mon oncle et son associe ne m’attend pas avant demain donc personne
n’est venu me chercher et c’était le but. MEFIREEE….
-Et là en me retournant j’ai eu le choc de ma vie c’était
lui Ndjakwa bernard Kevin, l’homme qui m’avait réconcilié avec moi-même,
l’homme qui m’avait rendu spéciale à mes propres yeux, l’homme, l’ami, le
compagnon dont la perte avait fait de moi une femme sceptique et endeuillé. Une
femme qui avait peur par des hommes en eux-mêmes mais des sentiments, j’avais
appris de la manière la plus douloureuse qu’ils pouvaient vous détruire et vous
rendre tellement misérable que une pièce de 1 FCFA aurait plus de fierté que
vous.
Je le vois se rapproche, sa démarche n’as pas changé il
marche toujours avec la même arrogante assurance comme si il possédait l’espace
autour de lui et que les autres devaient s’adapter à son rythme. Kevin n’est pas
beau, mais il possède le charme, l’assurance et le style et une telle aura. Des
gens se retournent sur son passage les femmes avec des lueurs de prédatrices
dans les yeux et les hommes avec dédain,
respect, admiration il est toujours aussi sexy pas une once de gras, son corps
d’athlète est reste tel quel il ne se même pas compte que les gens s’écartent
pour le laisse passe il continue d’avance dans ma direction avec ce sourire en
coin en cherchant mon regard et moi je suis planté là, j’ai complétement oublie
où je suis la seule chose qui compte c’est le fait que Lui il est en train de
venir vers moi, je le dévore des yeux quand mon regard croise le sien je suis
paralyse ses yeux d’un noir profond toujours à l’affût comme ceux d’un lynx et cette scène me ramené 15 ans en arrière à ma
première rencontre avec lui, je venais de fête mes 13, à l’époque où ma famille
c’était juste ma mère, mon frère et ma petite sœur (papa ne vivait pas avec
nous pour des raisons indépendantes de sa volonté vous comprendriez plus tard) .
On aménageait dans un nouveau quartier je ne me souviens pas très bien avec qui
j’étais mais j’étais pied nus mes sans confiance comme leur nom l’indique
m’avait lâché avec des tresses vielle de trois semaine je portais une jupe
plisse de couleur grise et un chemisier et je devais traverse le centre du
quartier doté d’une grande place qui normalement est une route mais sert
beaucoup aussi de mini terrain de foot pour arrive chez nous. Il était 17H, à
cette heure tout le monde est dehors les grands jouent la sante (un autre nom
pour football) les plus petits courent partout, les filles sont places de part
et d’autre du terrain dans leur plus beau apparat pour encourager ou tout
simplement kongosser, ils y’avaient des maters assises devant le bar en face du
terrain et d’autres devant leur portail bref un samedi normal quoi. Vous savez
que quand vous êtes nouvelle quelque part les gens vous regardez un genre un
genre norrrr, moi j’ai même eu droit à la minute de silence lol je crois que
c’était dû à mon apparence MEGA négligée et à mon je m’enfoutisme affiche bref
je ne les gérais même pas sauf que à quelque mètre de notre portail j’ai senti
un regard sur moi et là j’ai baisse les yeux juste pour me noyer dans les
siens…
-
Bonsoir Mefire j’étais certaine que c’était
toi…