Chapitre 2 : Les retrouvailles 2
Ecrit par Dalyanabil
Cette scène je l’ai joué et rejoue un nombre incalculable
de fois dans ma tête « le jour où je le reverrai » ce que je ferai,
ce que je dirais mais rien n’est pareils
-
MEFIRE je l’entends m’appelé mais je suis
devenu muette, comment peut-il encore me faire cet effet allez reprend toi je
ne suis plus la gamine, la femme enfant d’il y’a 15 ans mais une femme
accomplie du moins à mes propre yeux et qui ne se laisse pas facilement
impressionner
-
Bonsoir Djakwa c’est ma voix ça elle est
beaucoup trop roque, beaucoup trop basse je le vois froncer les yeux se
rapproche de moi il fait quoi là je fais un pas en arrière plus par réflexe qu’autre chose
-
Je ne
vais pas te mange tu sais dit-il en reculant je voulais juste te faire la bise comment tu vas ? ça fait un
bail ? Avec son accent gabonais sa voix est juste je ne sais pas comme
ces matins à l’ouest ou ma grand-mère m’obligeait à me lever tôt et que une
fois dehors mes poils se hérissaient sous le froid et j’avais la chair de poule
mais au lieu d’être désagréable c’est bon beaucoup trop
-
Ça va et toi ?? HUM ça c’est histoire
d’être polie sinon il y’a belle lurette que je l’aurais plante là sa voix as
titillé mes sens mes aussi fait remonte tous mes souvenirs surtout ceux qui
font mal et je sens une colère sourde monte en moi.
-
Ça va me répond
t-il on reste là à se jauger du regard il y’a plein de bruit autour de nous des
familles qui crie de joie en accueillant leur benguiste, les amoureux qui se
retrouvent, les hommes/femmes d’affaire qui après avoir passé la douane marchent
d’un pas presse vers la sortie les filles/racoleuses habillent de manière
tellement vulgaire que j’ai honte à leur place qui ne rêvent que de se faire
remarque par une grosse pointure ou un mbenguiste les bagagistes, les taximen …
et tout ça dans une ambiance étouffante à cause de la chaleur même après une
semaine à Douala j’avais encore du mal avec la température mais on en tenaient
pas compte il fallait bien que l’un de nous brise le silence ça devait être moi
mais je pris encore le temps de l’admire OUI OUI sans fausse honte avec son
1.80m et ses 85 kg il portait un jean et
un polo beige courte manche avec des mocassins. Il avait toujours été le genre
de mec à faire très attention à lui hygiène, son style et DAMN il était CANON,
il sentait bon et il m’a fallu toute la volonté du monde pour ne pas me
rapproche de lui. Comme je l’ai dit je n’étais pas trop à mon avantage ou du
moins pas comme je l’aurais voulu. J’aurais aimé être dans ma robe petite robe
dore de chez ZARA Mes sandale doré de chez Louboutin avec mes cloue en diamant aux
oreilles un maquillage léger accompagne mon Ruby woo de chez mac ma petite
pochette doré YSL et une petite touche de mon parfum préfère le grand classique
pour femme de YSL et les ongles peinturé en rouge (hum hum au cas où vous ne
l’avez pas encore compris le rouge et moi c’est juste une histoire qui remonte
à loin, le noir, le blanc, le doré, le rouge sont pour moi comme des évidences
en matière de couleur le reste va et vient mais eux reste indémodable,
classique bref… UNE EVIDENCE quoi !?). Mais au lieu de ça je porte un jupe
droite moulante en jersey de couleur bordeaux qui s’arrête aux genoux avec un
t-shirt blanc que j’ai enfile devant avec des vans noir au bord blanc comme
accessoires j’ai opté pour de petite boucle d’oreille doré, une fine chaîne en
or, ma montre en or rose de chez MK et une paire de lunettes de soleil que je
trouve juste trop cool maquillage léger style make up no make up look et mon
sac noir Céline le tout porte sur mon 1.60m et mes formes, en bonne femme
Africaine et surtout bamoun j’avais été gâte par la nature bref j’avais des
courbes (je m’étendrais sur le sujet plus tard), j’ai un teint chocolat plutôt
style chocolat au lait pas noir mais pas brune non plus. Vous l’avez compris
j’étais bien mise, quand je voyage j’aime allie style et confort donc je savais
que je n’avais pas à rougir de mon apparence même si j’aurais être plus PATA (Argot Camerouais qui veut dire plus belle) quoi kiakiakiaaaa bref
-
Oui ça fait un bail je lui réponds en rompant
le silence qui s’étirait entre nous
-
Alors qu’est que tu deviens ?
J’ai souris et pris un air étonne du style
sérieusement après 15 ans, ce que l’on a vécu et la manière dont l’on s’est
quitte tu veux faire genre quoi ?? Que toi et moi on agissent comme deux
personne courtoise qui se sont quitte en bon terme, sthuipsssssssss tellement prévisible.
-Désole mais je suis crevé je n’ai pas beaucoup dormi alors
si tu veux bien m’excuser dis-je en le dépassant j’ai attrapé mon chariot avec
mes bagages et je l’ai planté là
J’ai horreur de l’hypocrisie, j’ai essayé croyez moi mais
je ne sais pas faire semblant quand ça cuit ça cuit comme on dit chez moi et
entre lui et moi ça avait cuit il y’a belle longtemps bon je sais que j’aurais
dû agir autrement être plus POLIE ou du moins joue l’indifférence et dans tous
les scènes que j’avais joué dans ma tête j’étais toujours calme et hautaine
mais là mon degré de colère allais crescendo, j’étais fatigué, j’avais faim
donc pas d’humeur à faire des politesses
-Mefire, attends dit-il en me suivant quelques têtes se sont
tourne au passage je ne sais pas si c’est son aura qui faisait cet effet là au
gens ou le fait j’avais parlé durement et hausse un peu la voix. J’ai une voix
qui porte une voix d’homme quand je me passionne pour un sujet ceux qui ne me
connaissent vous diront que je crie et je vous jure que je n’exagère rien ma
famille et mes amis y sont habitués et généralement j’essaie de garder un ton modéré
quand suis en publique mais là j’ai pas pu, ça été plus fort que moi
-tu veux je ne lui laisse même pas le temps de répondre que
j’enchaine que je sois polie OK ! J’ai été ravie de te revoir mais je suis
crève salut (je lui lance d’un ton ironique) je me retourne pour partir quand
il se place devant moi me barrant le chemin
-ok je te reconnais bien là me dit-il (il a un air
détermine) tu ne crois pas que toi et moi on doit discuter, que ce que nous
avons vécu mérite au moins ça
-je le regarde en adoptant l’air de quelqu’un qui s’enfout,
je sais aussi que il ne me foutra pas la paix tant que il n’aurait pas eu ce
qu’il veut donc je soupire et lui demande : qu’est-ce que tu
proposes ??
-Que tu me donne ton numéro et quand t’auras finir de te
repose on iras boire un verre. Tu es venu seule ?
-Je hausse les sourcils manière de dire ça te
regarde ? ET lui passe mon numéro (suis en mode rooming ça sert quand on
tout le temps parti ça coûte mais c’est l’employeur qui paye alors…) sans même
prendre la peine de répondre à sa question il a l’intelligence de pas insiste
-A tout à l’heure Mefire
-Manouere Sabine. Ne m’appelé plus Mefire
-Il me regarde d’un air surpris Mefire tu parle de quoi je
t’ai toujours appelé comme ça
J’aurais dû me douter qu’il fallait que je m’expliquer avec
lui et de plus lui demander de manière aussi directe de ne plus m’appelé comme
ça produirait l’effet contraire, M…DE étant l’aine dans une famille de 5 (oui
une famille de 5 continuez à lire vous allez comprendre) j’ai dû apprendre très
tôt à use de stratégie avec mes frères mais avec lui je perds complétement mes
moyens et je fais un peu n’importe quoi
-Je sais comment tu t’appelé, ça va ?
-Oui ça va a tantôt (expression typiquement belge pour dire
à tout à l’heure) et je le plante là….