Chapitre 1 : ma vie
Ecrit par Boboobg
Des bisous mouiller et une odeur de poudre pour bébé me tirent de mon sommeil. Je souri sans même ouvrir les yeux car je sais déjà qui en ai l'auteur.
-Maman ! Maman ! Debout ! Debout !
Je fais semblant de dormir et elle cri encore plus fort. Je l'attrape alors par la taille et lui fait des chatouilles qu'elle adore. Son rire cristallin remplie ma chambre et mon cœur d'amour.
Mon bébé, mon enfant ! Elle est tellement pleine de vie et de bonheur qu'elle en procure à tout ceux qui l'approche. Hope, c'est ma fille de cinq ans ! Hope Divine Onda . Je l'ai appelé Hope, car sa naissance a été un coup dur pour moi, j'avais besoin d'espoir, d'espoir divine !
-arrête maman ! Kiekiekie arrête !
-j'arrête si tu me promets un énorme bisou.
-je promets Kiekiekie je promets.
Elle m'enlace de ses petites mains et me bave presque dessus en me donnant le gros bisous que j'ai demandé.
-moi aussi j'en veux maman ! Boude son frère debout à côté du lit.
-(ouvrant mes bras plus grand) viens là toi aussi !
Il ne se fait pas prier pour rejoindre sa sœur. Lui, c'est José mon petit bonhomme à moi, une vraie tornade mais aussi dou que son père quand il est de bon humeur hein.
-haa je me disais bien que vous étiez là petits diables dit maman qui se tient devant la porte de la chambre.
-mamie, porte moi ! Crie Hope
-je te porterai quand tu rentrera du jardin d'enfant. Maintenant va que tante mimi te donne à manger, José ne te cache pas dans les jupes de ta maman, rejoind ta sœur! Allez ! Allez !
Ils partent tous les deux en courant parceque quand il s'agit d'aller à l'école, mamie clarisse ne blague pas et ils le savent.
- Rhoooo maman faut arrêter de me traumatiser les enfants comme ça !
-(riant) je fais ce que je veux avec mes petits enfants c'est quoi ton problème ? (reprenant son sireux) alors toi ça va ? Tu es rentrée tard hier soir !
-oui, il y'a eu un accident au rond point ebina et il a fallu que je reste pour aider. Je crois que je dois me spécialisé parceque ce rythme je n'en peux plus.
-c' est ce que tu as choisi chérie! Sort du lit maintenant ! Et mon gendre ?
-je vais l'appeler avant de commencer le service, j'étais trop fatigué hier!
-hum et Tracy elle refuse toujours de venir ici ?
-haa Ça, c'est à son père de régler. Elle n'a pas voulu venir avec moi ici et il ne l'a pas blâmer donc moi j'enlève m'a bouche dans cette affaire. Elle est toute seule avec les domestiques à la maison!
-c'est ta fille ma chérie, tu dois avoir un cœur de mère et supporter !
-maman je veux bien que José me fasse des caprices ou encore Hope ce sont des bébés mais une grande fille de dix sept ans là non, je refuse ! Elle n'a qu'à se gérer comme elle veut.
-quand on épouse un homme, on épouse aussi ses enfants de même pour la femme !
-je sais maman, mais elle refuse de voir mes efforts !
-faut encore essayer hein promet moi !
-d'accord c'est bon !
Moi, c'est Lovely Oko, mon père est mort quand j'avais 15 ans et deux ans après je rencontrais le père de Hope. Aujourd'hui j'ai 29 ans, je suis médecin généraliste à l'hôpital gênéral de ta langage.
En vérité, je suis juste fatigué par le comportement de ma belle fille Tracy. Elle ne m'a jamais en tant que mère. Pour elle, j'étais la fiancée de son père et maintenant sa femme . Et son mauvais comportements a encore repris de belle à l'annonce de la date du mariage .
En effet Tracy 17ans et José 5ans sont les enfants naturels de mon fiancé Alphonse Onda. On s'est rencontré à l'hôpital où je travaille, monsieur avait fait une indigestion et j'étais la seule de garde ce soir là et il s'est direct accroché à moi.
Il lui a fallu deux ans de cour assidu pour que j'accepte de sortir avec lui. Il faut dire qu'après ce que j'ai vécu avec le père de Hope, je ne comptais plus jamais remettre mon coeur à un homme. Mais Alphonse a su faire la différence.
Il a pour ainsi dire sécher toutes les plaies causés par l'autre et pris une place de père pour ma fille. D'ailleurs, il l'a adopté il y'a quelques mois.
Hope et José, ce sont mes petits bébés à moi et je les aimes aussi fort qu'il est possible d'aimer. Nous formons notre famille heureuse sauf que Tracy me mène la vie dure.
En effet, le mariage s'est passé il y'a trois semaines et mademoiselle n'était tout bonnement pas là. Pour des raisons de travail, Alphonse a dû précipitamment se rendre au Benin, il est conseillé financier international donc travaille avec plusieurs banques à travers l'Afrique .
Donc les enfants devaient rester chez ma mère et nous deux en lunes de miel pour une semaine en Italie. Mais j'ai dû tout mettre de côté pour le grand plaisir de mes patients ! Et Tracy la grande je cite ne veut pas rester chez une grande mère qui n'est pas là tienne ! Et maman qui me fait promettre de faire plus d'efforts !
Je me lève et vais à la douche. Je vais encore avoir une dure journée aujourd'hui. C'est temps ci, il manque de tout à l'hôpital. Tout le monde se retrouve à la bourre !
Je vais rejoindre les petits à table, Mirelle s'en ai déjà occupé !
Mi:yaya tu me passes les clés que j'ouvre la voiture ?
-attends je prends juste ce verre de lait !
Ma:tu devrais mieux manger le matin ! Et dire que c'est toi le médecin ici !
-(riant) je suis trop en retard pour paresser. Je mangerai mieux au déjeuner !
Ma:c'est ça oui !
Je fais vite car je dois déposer d'abord Mirelle au lycée Montesquieux puis les petits à la Boussole et puis faire le retour à talangai. Pour rentrer, Mimi s'en charge avec un taximen que je connais car je fini trop tard la plupart du temps.
Je n'ai pas été gâté par la vie donc j'essaie de faire le mieux possible pour ne pas que mes enfants soient pourri gâté comme certains. Leur avoir un chauffeur bien sûr qu'on peut se le permettre, mais pourquoi gâché autant d'argents à payer quelqu'un pendant que l'on peut le faire soit même ?
Quand Alphonse est là c'est mieux, mais avec le mariage et son voyage , tout est sens dessus dessous et je n'ai pas trouvé le courage de rentrer chez moi sans mon mari donc avec les petits, on squatte chez leur mamie chérie !
Finalement c'est Tracy qui avait raison de rester chez nous, c'est plus proche de leur école, mais je refuse de le reconnaître devant elle. La fille la a trop la grosse tête je vous dit. Je sais qu'au fond elle m'aime bien,des fois j'ai même droits à un petit sourire ou un merci.
-allez mes bébés, un bisou à maman et puis on descend.!
José: tu viendra nous chercher hein !
-tu sais bien que je ne pourrai pas bébé mais je le ferai le vendredi !
Hope: promis ?
-promis jurée !
Ils m'embrassent et courent s'engouffrer chacun dans sa classe. Je vais à la direction car José m'a dit l'autre jour que sa maîtresse lui posait des questions !
-bonjour madame Ondo !
-bonjour madame la directrice, je suis un peu pressé donc je vais aller droit au but. Mon fils m'a dit que sa maîtresse lui demandais l'autre jour comment sa se fait t'il que sa sœur et lui n'aient qu'une année d'écart d'âge ? Je sais que ce n'était pas méchant mais mon fils s'est mis à me poser des questions parce qu'il s'inquiétait alors je voudrai que vous lui demandez de laisser mon fils vivre son innocence d'enfant. C'est un bébé et même s'il n'avait que deux mois ou même deux jours d'écart d'âges avec sa sœur, ce sont mes enfants et je ne veux plus de questions de ce genre ! Que ça ne se répète plus !
-bien entendu madame, je lui toucherai un mot !
- merci !
De ce pas je me met en direction de mon travail. Je sais que c'est une petite histoire, que je ne devrais pas faire tout un plat, mais je refuse qu'une personne venu de l'extérieur vienne mettre des idées saugrenus dans la tête de mon petit garçon.
Je suis sa mère, je l'ai été dès la première fois que j'ai fais sa connaissance. Vous aurez vu ses petits yeux perdus en me demandant pourquoi ils ne sont pas jumeaux avec Hope ! J'ai dû lui dire que c'est la cigogne qui a emmener Hope avec un grand retard. Je ne savais pas quoi dire mais il m'a cru. C'est tellement innocent un enfant !
Alphonse ne veut pas le traumatiser en lui parlant de sa mère, pour ça, même Tracy est d'accord. Il le saura, quand il saura en âge de comprendre. Car c'est bien connu que l'enfant croit fermement pendant des années que c'est lui le responsable de la mort de sa mère juste parcequ'elle n'a pas survécu à l'accouchement.
J'ai été trop tendre dans le passé et j'ai été méchamment récompensé pour ça. Je me dis toujours que si je n'avais pas été aussi calme, aussi réservé et aussi obnubilé par le géniteur de Hope, peut être que je n'aurai pas vécu toute ses humiliations.
Ho mais qu'est ce que je l'aimais ce garçon ! Maintenant que j'y pense, je me demande comment on peut ainsi se donner à quelqu'un d'autre ? Je l'avais dans la peau.
J'étais une petite orpheline en manque d'amour. Ma mère m'aimait oui mais elle n'avait pas que moi, il y avait mimi qui avait besoin de plus d'amour. Il fallait qu'elle se batte midi et soir pour pouvoir joindre les deux bouts chaque fin du mois tout en payant nos études l famille de papa l'ayant dépouillé de tout .
Alors quand j'ai rencontré ce garçon beau comme un Dieu, arrogant par dessus les bornes mais gentil et respirant la sûreté, tout ce que je n'étais pas en ces temps là , je suis tombé tête baisser dans son jeux. Il disait m'aimer et je le croyais ! Même quand je le trouvais face à son infidélité, à ses mensonges, je fermais les yeux et croyait à tout ce que monsieur voulait bien me dire.
Il suffisait juste qu'il me regarde dans les yeux et dise : lolo c'est faux tout ça, je t'aime bébé ! Et je frondais sur place.
Après le lycée, il est allé étudier en France pendant que moi je finissais le lycée. Il a passé les cinq vacances suivantes à rentrer à chaque fois soit disant pour me voir et au sixième, il est venu pendant une semaine en vacances de fin d'année me promettant monts et merveilles et puis monsieur à disparu. Plus actif sur les réseaux sociaux même son numéro ne passait plus ! Et le comble de tout, j'étais enceinte.
Je me rappelle des yeux pleines de haine et de dédain de sa mère quand mon seul oncle a pris la peine de m'accompagner chez eux avec mon bébé dans les bras pour la troisième fois. Je pensais qu'avec l'accouchement, elle accepterai de me croire car l'enfant ressemblait à ses fils. Je n'étais plus là souillon qu'elle détestait tant. Elle avait toujours été contre ma relation avec son fils.
J'étais presque médecin et le petit restaurant de ma mère prosperait déjà mais cela n'a pas empêcher à cette femme de nous traiter comme de la merde.
Elle a renversé de l'eau sur nous, sur moi avec sa petite fille dans les bras pleurant toute les larmes de mon corps en lui demandant de juste poser une fois les yeux sur l'enfant . Elle ne l'a jamais fait, trop occupée à me crier qu'après que tout les hommes de brazza me soient passés dessus, j'osais donné la paternité de mon enfant bâtard à son fils qui m'a largué depuis cinq ans déjà !
Elle m'a dit qu'elle me tuerai moi et toute ma famille de marginale si jamais j'osais remettre les pieds chez elle et accusé son fils d'une telle bassesse ! Ça a été, la plus grande humiliation de ma vie ! Deux ans après, je rencontrait Alphonse, mon cher et tendre et ça, ça a été la plus grande rencontre de ma vie.
Les klaxons des autres conducteurs me tirent de ma rêverie, le feu était déjà passé au vert et moi je repensais encore à ses gens. Je démarre en me disant que c'est grâce à cette femme et son fils, que je suis devenu la femme forte d'aujourd'hui !
C'est vraiment bizarre comment les mauvais traitements et la méchanceté de certaines personnes, peuvent avoir ce pourvoir là sur d'autres. Si elle n'avait pas été aussi mégère, je la remercierai en disant que c'est Dieu qui les a mis sur ma route afin que je rencontre ce merveilleux homme qu'est Alphonse. Un jour peut être, j'aurai la chance de croiser son chemin et lui dire un grand merci pour le bien qu'elle a fait dans ma vie de souillon.
Je souris à cette pensée, car la souillon, est marié à un homme merveilleux et à une famille en or. La souillon, à réussi sa vie, car à 29 ans, elle a tout ce qu'une femme rêve d'avoir. Quand je pense à cette famille, je me dis que ça doit être triste d'avoir une mère pareille. Capable de faire du mal aux enfants des autres juste parceque ce ne sont pas les tiennes.
Je passe le grand portail de l'hôpital et vais me garer à ma place réservée. Je descend avec mon sac en main et tout de suite je suis assailli par cet odeur d'alcool caractéristique des hôpitaux . Je suis au service des grands brûlés aujourd'hui et ce n'est pas la joie. Hâte que cette semaine prenne fin, que je puisse enfin prendre l'avion pour rejoindre mon mari, il sera tellement content de me voir. Je compte sur une lune de miel improvisé !