Chapitre 1: Mya (Maka) Bleyron
Ecrit par Les stories d'une K-mer
***Mya**
Bastien (me retournant) : Tu es superbe
Bébé (continuant aves ses jeux de rein)
Moi (simulant) : donne tout Bastien,
donne tout
Bastien (tremblant) : Je viens, je viens
(cirant) ouah ! (Respirant fortement) AH ! (Se couchant) Je t’aime
Mya !
Moi (sortant du lit) : Non mais tu me
saoules toi ! (Mettant mon caleçon)
Bastien (me suivant) : Pardon ?
Moi (entrant aux toilettes) : Tu me
saoules toi (Claquant la porte) Et puis Merde !!
Bastien (derrière la porte) : Ouvre moi
Mya
Moi (devant le miroir) : Vas te faire
foutre Bastien !
(Silence)
J’ai pris place sur le bidet, où j’ai vidé ma
vessie. J’y suis restée un bon moment uniquement pour faire chier Bastien.
Tchrrrrr. Il se prend pour qui celui-là ? Je t’aime ? Tu aimes
qui ? Ce n’est pas parce qu’il me
fait crier une fois sur 10 qu’il doit penser être le centre de ma vie. Tout
était clair dès le départ. Lui et moi ça n’existe qu’entre quatre murs, soit
d’un hôtel, soit d’une banque. Pas question de s’afficher ou de faire
copain-copain dans tout Paname, pas question ! à peine deux mois, et il
veut me donner les maux de tête ? (tordant la bouche) je t’aime , je t’aime, Les
baptou sont trop loves loves Tchrrrr.
Je me suis levée de là, en lavant mes mains,
un tour devant le miroir, fixant mes seins sans mon soutien, avant de rejoindre
Bastien qui était assis en bermuda au bord du lit.
Moi (allant me coucher)
Bastien (mon téléphone entre les mains) :
Tu m’expliques ? Mya ?
Moi :
Bastien (perdant patience) : Mya ? (Criant) ça veut dire quoi tout ça ?
Moi (me redressant) : D’abord tu me
parles autrement Bastien d’accord ? En suite (pause) est ce que j’ai des
comptes à te rendre ? (Durcicant le ton) Tu me réponds au moins ?
Bastien : Mais arrêteuhhh ! (Accent
français bien prononcé) Il y a deux mois, ce n’est plus d’actualité tout
ça ! Les choses sont évoluées bébé, Je te propose de redéfinir les bases,
parce que là euh j’en veux plus, je ne suis plus satisfait !
Moi : Tu n’es plus satisfait ? Bah
tu prends la porte ! Les bases ne se referont pas Bastien ! toi et
moi ça n’existe pas. Et j’espère que tu ne le pensais pas
Bastien : quoi donc ?
Moi : Ton je t’aime. Parce que ce n’est
pas le cas pour moi. Et j’ai encore le droit de (arrachant mon téléphone) de
parler avec qui je veux nor ?
Bastien (sur le tas) : Dans ce cas
Moi(l’interrompant) : Dans ce cas rien
(me levant) je vais rentrer chez moi (me rhabillant)
J’ai enfilé mes vêtements et ai repris la
direction de la porte, quand Bastien s’est approché
Bastien (me tendant la main) : Mes
clés ?
C’est toute vénère que j’ai tiré de mon sac les
clés de la voiture qu’il m’a offerte en les balançant sur son visage. J’ai pris
l’ascenseur, dans lequel j’ai appeler un Uber. Le salaud n’a même pas eu le
toupet de me déposer, non, il prend son pied et me jette comme une mal
propre ! Tout ça à cause des messages d’amour qu’il a lu dans mon
tél ; Qui lui donne même l’autorisation de fouiller mes affaires ? Ce
n’est pas parce qu’il paye bien qu’il doit se croire tout permis. Ce qu’il
ignore c’est qu’avant d’être une croqueuse de diamant, bah je possède déjà ces diamants-là. Il pense me faire du tort ? Il commence
à peine à me connaitre. Ce n’est pas pour rien que mes amies m’appellent petite
peste.
J’ai filé chez moi, un appartement que je
loue, du moins que l’argent de mon père loue dans le 94. A peine arrivé j’ai texté Astrid (regardant
ma montre), il était trois heures. Elle doit surement être en train de dormir. Je suis tombée raide morte sur le fauteuil du
salon de mon T2. Ce sont les rayons de soleil qui m’ont levé de là, il était
13heurs je crois. Cet incapable m’a quand même secoué hein (rigolant).
Je suis allée me recoucher dans la chambre,
c’est vendredi, et je ne compte pas sortir de la journée. Je ne travaille pas,
du moins je n’ai pas de vie active. Je n’en ai pas besoin (rire). Mon conard de
père m’a abandonné à la naissance sans un sous, un homme bien riche, très
connu. Il s’est remarié avec une autre qui ne voulais pas d’enfant, du coup je
suis sa seule et unique. Quand il a voulu crever, il m’a retrouvé, et m’a légué
toute sa fortune. C’était sa manière à
lui de compenser toute ces années d’absence ? (rire) je n’ai pas dit non.
A l’époque je n’avais que 14 ans, je ne
comprenais pas encore le poids de SA FORTUNE.
C’est ma mère, Carole MAKA qui gérait tout, je dis bien tout. Jusqu’au
jour où je commence à me documenter sur mon père et que je réalise à quel point
j’étais riche (rire). Pourquoi me tuer à l’école ? Pourquoi souffrir alors
que j’ai de quoi vivre au moins pour 20 ans ? Ma rébellion a commencé, pour
le plus grand désarroi de ma mère.
Elle qui n’a connu qu’enfer avec cet homme.
Qui s’est vu traitée de tous les noms pendant sa grossesse, elle qui a pris
soin de moi tout ce temps sans que ce Con n’ose même lever le petit doigt.
Maman n’était qu’une autre Black de plus qui a voulu sécuriser sa vie ici en
Europe en sortant avec un Blanc. Maman n’avait rien à l’époque, ce sont ses
petits jobs qui nous fessaient vivre, où ? Dans les HLM des quartiers
pommés, dans la pauvreté, la vraie pauvreté. (Baisant les yeux).
Trop orgueilleuse maman n’a pas voulu
utiliser l’argent de Mr Bleyron. Mais moi si, moi si (serrant la mâchoire).
Dilapider son argent était ma part de vengeance sur la vie. J’ai quitté l’école
à 18 ans, après avoir eu mon bac pro. Maman était pour que je continue, au
moins jusqu’à la licence, mais moi non, je voulais juste vivre la vie, profiter
du fait que je sois MAJEURE et RICHE pour faire du n’importe quoi. J’ai même changé
de nom de Mya MAKA, je suis devenue Mya BLEYRON Maka. Je me permets tout faire,
tout ! Porter le nom de nom géniteur n’est en rien une fierté, non !
jusque que cela me permet d’affirmer ma double apparence (Franco-camerounaise).
Porter ce nom montrait à tout ceux qui ont traiter ma mère de profiteuse avaient
tort. C’est ma façon à moi de montrer à tous que je SUIS une héritière, que je
SUIS une BLEYRON, peut importe comment, je le suis.
Dans mes folies j’ai rencontre (pause), je préfère
taire son nom. Je l’ai aimé, j’était prête à tout pour lui, j’ai même déménagé
de chez ma mère, je me suis prise un appart dans lequel il a aménagé, à 20 ans
j’étais la femme de maison parfaite. Tout ce qu’il avait à faire c’était de me
rendre heureuse, c’est tout ce que je lui demandais, vu que l’argent je l’avais.
Je lui ai tout donner : ma virginité, mon temps, tout, jusque l‘argent de
poche. J’avais trouvé en lui cet amour paternel que je n’ai jamais eu. IL était
le reflet du Black parfait, je l’aimais, je l’aimais vraiment. Mais tout ça n’a
pas empêché qu’il se foute de moi, pas une, pas deux, pas trois fois. Il m’a
trompé avec une dizaine de filles, et à chaque fois, je lui trouvais des
excuses. Jusqu’ai jour où il a ramené une dans ma maison, sur mon lit ! ça
même j’ai digéré, mais le fait qu’il dise à la fille que je suis sa femme de
ménage n’a fait qu’un tour dans ma tête. Ma folie Camerounaise a pris le dessus.
Je les ai rejoints sur le lit, la fille je ne
l’ai pas calculé, mais à lui, je lui ai refais le portrait. Je lui ai passé le
fer à repasser sur la cuisse (rire), la fille a pris la fuite. Le fer était
destiné à ses testicules, mais (serrant la mâchoire), il a été bien chanceux.
J’allais hum !!! depuis ce jour, je me suis juré de ne plus jamais, mais
alors jamais m’investir dans une relation. Il m’a brisé le cœur, et en plus de la rancœur,
envers mon père, s’ajoutait celle de (pause). Les hommes blancs comme noirs
pour moi ne représentaient plus rien, je me suis lancé dans cette vie (pause).
A prendre mon plaisir et l’argent en même temps. C’est bien tout ce à quoi ils
servent nor ?
Dring ! dring !
C’est l’interphone (frottant mes yeux). J’ai
pris tout mon temps avant d’aller ouvrir
Astrid (passant la porte) : Il est 17
heures madame, c’est le sommeil de quoi ?
Moi (fermant derrière elle) : dure
soirée (avançant) tu reviens des cours ?
Astrid (tombant sur le fauteuil) :
oui ! oui !. Nous autres ne sommes pas héritières
Moi : Enculée va !
Astride : tsuiip ! on ne mange rien
chez toi ?
Moi (allant dans la chambre) : tu me
demande souvent avant de prendre ?
Ce sont les bruits à la cuisine qui m’ont
fait comprendre que madame y était. Elle c’est Astrid Siaka, une des seules
amies du lycée avec qui j’ai gardé contact. Elle fait partie des rares personnes
qui ne m’ont pas jugées, qui ont acceptées mon choix, et surtout n’est pas là
pour mes sous. Notre amitié ne s’est pas défaite, malgré le choix de vie que
j’ai fait. Elle ne me supporte pas, elle est même carrément contre, mais
respecte mes choix de vie.
Astride (prenant place avec un plat en main) :
Alors c’était qui cette fois ?
Moi : Bastien
Astrid : Bastien ? C’est qui
lui ?
Moi : le gars qui bosse à Safran
Astrid : je ne le connais pas ! je
suis encore à l’épisode de L’ivoirien là !
Moi : Aieee tu es en retard hein, après
l’ivoirien, il y a eu deux autres, Avant Bastien . C’est le baptou (blanc) dont
je t’ai parlé une fois
Astrid : le gars de la voiture ?
Moi : Exact !
Astrid (posant son plat) : Je dis hein
Mya ! ça ne te fatigue pas tout ça, Tes fesses ne sont pas
fatiguées ? ça ne te fait pas mal ? hein ? Depuis qu’on se
connais tu as déjà couché avec combien de garçons ? Tu veux me dire que
depuis là tu n’as pas trouvé la clé qui convient à tes fesses là ? blancs
oh, noir oh, métis oh, jaune même tu es dedans, non à un moment il faut arrêter !
Moi (vexée) : Ce sont mes fesses
nor ? C’est toi qu’on chevauche ? C’est ton corps qui souffre ?
Donc call moi la paix tu veux bien ?
Astrid (levant les mains) : Je te dis
juste ce que je pense.
Moi : Merci, mais ce n’est pas la peine.
Nous sommes restées silencieuses, un bon
moment. Elle sait que je n’aime pas
qu’elle me fasse ce genre de remarque, je couche avec qui je veux, c’est mon corps,
c’est ma vie. De toutes les façons si je lui expliquais elle ne comprendrait
pas. Autant mieux couper court le débat. C’est vrai que mon bilan est lourd,
mais je l’assume pleinement. Le mariage n’a jamais été mon objectif, je n’ai
pas eu le bon exemple pour ça. Donc oui je fais de mes atouts sexuels ce que je
veux. A 26 ans, j’ai près de 45 hommes à mon actifs, aucune grossesse, aucun
avortement, rien, juste une liste de pénis tantôt satisfaisant, tantôt
pas ; Je n’ai peut-être pas une vie professionnelle active, j’ai au moins
un sexe qui travaille, 100 à l’heure et pas pour de l’argent, mais pour le
plaisir ! La morale, je peux m’en passer.
Astrid a fini par retourner chez elle. Elle
n’est à Paris qu’une semaine par mois. Parce qu’elle est en alternance. Si non
elle vit à Reims, ce n’est pas bien loin.
A 23hueres j’étais sous la douche entrain de
me préparer pour une virée nocturne. C’est tout ce que je sais faire, boire, me
saouler, coucher, et ainsi de suite. J’ai
relancé un ancien dossier : Gary. C’est avec lui l’amusement ce soir. Lui
au moins je sais que c’est un bon coup et sans prise de tête. Avec lui c’est le
plaisir assuré. (Rire).
Ping (message)
Gary : je suis en bas
Moi : J’arrive
Le seul inconvénient avec ce Gary c’est qu’il
n’est pas, mais alors pas du tout galant. Avec lui c’est plan cul au sens
propre du terme. Pas de protocole, ni de mots doux rien. Notre relation est un
peu particulière (pause) Il était là pendant une période assez difficile de ma
vie. Quand j’ai perdu ma mère. On s’est un peu rapproché, on parlait souvent,
il me soutenait. Mais une fois j’ai remonté la pente, on est revenu à notre
relation de base. On se met bien et chacun cherche sa route. Il m’a fait découvert
tellement de chose sur moi, il m’a fait me découvrir carrément, on a comme une compatibilité
sexuelle (rire), et un petit côté amical (rire).
Moi (devant sa voiture) : Tu
m’ouvres ?
IL a déverrouillé la portière
Moi (m’installant) : ça va toi ?
Gary (distant) : oui ! (Rire
nerveux)
Moi (l’aire de rien) : Tu as prévu
quoi ?
Gary (séducteur) :
Moi : arreteuhhhh
Il a démarré direction un bar, pas très chic,
mais assez discret
Moi (regardant autour) : C’est nouveau
ça ! depuis quand tu me caches toi ?
Gary (rire nerveux) :
Moi : Tu es bien silencieux ce
soir ! (M’énervant) fallait pas me répondre dans ce cas. Tu sais très bien
comment ça marche avec moi
Gary :
Moi (me levant) : tu sais quoi ? je
ne vais pas te laisser me pourrir le week-end d’accord ? Si tu ne veux pas
t’amuser, d’autres si alors
Gary : je suis engagé
Moi (me retournant) : Pardon ?
Gary : je vois une fille, je la kiffe,
mais (pause). Bref (Me tenant par le
bras) Les moments avec toi me manquais (séducteur) Voilà pourquoi je t’ai
répondu
Moi (soufflant) : ce n’est que ça ?
(Écalant de rire) Je me fiche pas mal de qui tu aimes ou pas, tout ce que je
veux (me collant à lui) C’est ça (passant ma main sur son entre jambes)
On est parti en fou rire, à se souvenir de toutes
ces fois où on a fait des trucs de malades. Entre coup rapide aux toilettes,
dans la voiture, à la cuisine alors qu’il y avait les gens au salon, (secouant
la tête) je vous ai dit avec lui c’est amusement assuré. Et sans prise de tête.
(Rire)
Gary (sérieux) : Je tiens vraiment à
cette fille
Moi (lui donnant un coup à l’épaule) :
T’inquiet pas !!! ça n’a pas changé malgré le temps, toi et moi ça
n’existe pas Gary. C’est du sexe et rien que
Gary : je l’espère bien (souriant) Tu es
un bon coup tu sais ?
Moi : Je sais.
On s’est correctement saoulé la gueule avant de rentrer chez moi. Et pour la première depuis 5 ans aujourd’hui que je connais Gary Nkomo, il n’a même pas essayé de m’embrasser, alors que je me suis carrément offerte à lui. (Surprise) Mais qu’est ce qui s’est passé ? C’est qui cette fille ? Je l’ai laissé dans la chambre en allant me mettre sur le canapé. Je n’en revenais pas mais alors pas du tout !