Chapitre 1~ Partition douce.~
Ecrit par Lilly Rose AGNOURET
Chapitre 1~ Partition douce.~
Lorsque l'on n'a pas de stratégie, il vaut mieux y aller au pif.
C'est bête mais c'est ainsi.
Je n'ai pu approcher la belle dame que mon cœur rêve de
caresser.
Alors, j'ai continué à consommer des corps plus fades et
fiévreux les uns que les autres.
Ma mère me dit idiot.
Elle me dit obsédé.
Elle aimerait que j’aie plus de jugeote.
Mais je ne peux me résoudre arrêter cette errance car
parfois, je ne demande rien.
Tout me tombe dans les bras.
Comme le fessier de Margaret qui me fait des appels de
phares alors que j'attends tranquillement en salle de départ, à l'aéroport de
Port-Gentil avec certains de mes coéquipiers.
Direction Gamba pour une complétion de basket-ball.
Nous allons dans cette bourgade que je connais à peine. Mon
cousin Johnny y va parfois en mission. Il m'a dit que c'est vraiment la mort
que de vivre là-bas.
C'est l'ennui total.
Enfin, c'est comme cela qu'il a résumé les 3 semaines qu'il
a dû récemment passer là-bas.
Alors, je m'attends à tout.
Je dis bien à tout.
Sauf à ce sourire en face de moi qui parvient à me faire
oublier le fessier que Margaret, la cousine d'un de mes coéquipiers, m’offre
comme hors d’œuvre.
Je suis captivé par ce sourie.
Il est franc et m'est adressé.
Comment est-ce possible ?
Je regarde à gauche, à droite.
Ce sourire me fixe.
Il m'attire à lui.
Comme hypnotisé, j'avance vers lui et m'assoie discrètement
à ses côtés.
Et ce sourire me glisse :
« Je vais moi aussi à Gamba. Pour une mission d'une
semaine. Tout est possible en 7 jours. Je prends ce ticket que vous m'avez
proposé pour le 7ème ciel. »
« Je vous l'ai dit : satisfaction garantie. »
« Je demande à voir. J'espère ne pas être déçue. »
Il est tendrement excitant ce sourire.
Montée d’adrénaline en moi.
Je m'écarte car j'ai envie de sauter au plafond tel Tarzan
et de crier à tous : « C'est un jour à marquer d'une pierre
blanche. »
J'ai cherché ce visage dans la ville pendant deux mois.
Je languissais.
Je craignais de ne plus le revoir.
Les formes généreuses des ses seins, ses hanches, ses
fesses, je les ai gardées en mémoire me disant que je convoitais l'impossible.
Je suis retourné à 3 reprises dans les locaux de
l'entreprise où la première fois ce visage, ce corps, m'ont interpellé.
Bredouille je suis rentré.
Et là, cette belle dame qui hante mes rêves, m'offre une clé
vers son paradis.
C'est vraiment un jour qui restera inoubliable.
Quand notre avion décolle de Port-Gentil, mon esprit n'est
plus à cette compétition que mon équipe compte remporter.
Il est tout occupé à réfléchir sur les mille et une manières
de rendre ce sourire captif et soumettre ce corps à la magie d'une danse avec
moi. Érotique, la danse.
Il me faut appliquer une méthode différente de celles déjà
employées.
Là, c'est un morceau de choix que je m'apprête à dévorer et
je ne veux surtout pas souffrir de gastrite après.
Je ne veux en aucun cas de regret.
Je veux de la jouissance telle que l'on en vient à me
murmurer en toutes les langues possible : « Je ne peux plus me passer
de toi. »
Et à cette unique pensée, mon engin magique, celui là même
dont ma mère est persuadée qu'il me sert plus que mon cerveau, frémit.
C'est tout assoiffé que je réponds à une invitation le soir
même.
La maison est dans la pénombre lorsque j’arrive.
Je ne sais ni son nom, ni son prénom.
J'arrive fraîchement rasé.
Je suis prêt pour l'assaut.
Mais cette alliance à son doigt ???
Elle ne s’embarrasse pas de longues discussions.
Je la trouve en tee-shirt blanc et string, les jambes nues.
Elle m'attend.
« On ne parle pas ; On ne dit rien. A la fin de la
semaine, tout est oublié. J'ai un époux, des enfants. C'est sans attache, sans
conséquence. »
« Je suis ton homme. On s’envoie en l'air. Puis, la vie
continue. »
« Alors, en avant. Montre-moi de quoi tu es
capable. »
« Tu n'as pas besoin de me le répéter. »
Je la lève de terre et emprisonne ses lèvres dans un baiser
profond et la pose sur le plan de travail de la cuisine.
Sa langue parvient à délier les dernières réticences que
j'ai à baiser avec une maman.
Je la débarrasse de son tee-shirt que j'envoie balader au
sol.
Cela ne me fait pas tout drôle au premier abord car ses
seins ont tout pour me plaire.
Ils sont ronds, plantureux.
Tout pour me rendre fou.
J'y fourre ma tête comme pour m'assurer qu'ils sont
réellement là face à moi.
J'en taquine les tétons qui se dressent aussitôt sous la douce
caresse de ma langue.
« Merde, merde merde. Continue. Surtout ne
t'arrête. »
Elle est sonore.
Tout pour plaire à l’animal en moi.
Elle m'encourage et me confesse :
« C'est la partie la plus sensible de mon
corps. Tète-les à me faire jouir. J'adore ça. »
« Tes désirs sont des ordres. »
Les seins, j'en fais mon affaire.
Et elle gémit encore et encore me suppliant de continuer, de
ne surtout pas m'arrêter.
Et la fontaine qui coule de son entre-jambe en vient à
mouiller mon jean dont je ne m’en suis pas débarrassé.
« Oh, comme c'est bon. Oh, comme c'est bon. Oh, je
jouis ! »
Ses yeux sont grands ouverts fixant le plafond comme dans un
moment de prière intense.
Et je la regarde.
Et son visage est celui d'une adolescente.
Les femmes se ressemblent toutes lorsqu'elles sont
satisfaites.
L'âge n'existe plus.
La barrière étant ainsi tombée, j'emprisonne sa langue dans
un baiser fougueux après lui avoir murmuré :
« Je boirai à ta fontaine si tu le permets. »
Et elle me répond après avoir savouré ma langue :
« Et je boirai à même la bouteille tout ce que ta
baguette magique peut apporter comme élixir. »
Et nous voilà repartis pour un tour .
D'étranges sensations m'habitent.
C'est la première fois, embrassant une femme, que j'ai envie
de posséder et son corps et son âme.
Aller savoir pourquoi.
Lorsque nous roulons tout deux sur le carrelage de cette
cuisine, je me rends compte qu'il faudra plus qu'une semaine pour étancher ma
soif de ce corps dont j'ai tant rêver pendant ces deux derniers mois.
Ce corps est là.
Je le visite tout entier.
De ma langue j'en parcours chaque millimètre tirant au
passage gloussements et gémissements forts sonores.
Et lorsque j'en arrive à ce puits de grâces qu'est sa
chatte, je me fais la promesse de garder en moi la mémoire de ce moment.
Et je me délecte de l'épiderme sensible de ce bijou que le
Bon Dieu a mis là, en plein milieu de ce passage secret qui mène au plaisir
ultime.
Son clitoris crie victoire sitôt que ma langue le
chatouille.
Il me chante des Alléluias tant il semble que cela fait bien
longtemps qu'aucune langue ne soit venue à sa rencontre.
Et la belle dont le cœur succombe de plaisir, me crie :
« Lèche-moi, encore. Jusqu'à plus soif ! »
« Tu n'as qu'à demander. »
La nuit ne fait que commencer.
La musique de nos corps enlacés se fera entendre plus tard
quand elle aura fini l'excursion qu'elle a entrepris, à l'assaut de chaque zone
érogène de mon corps de sportif.
Elle semble en extase face à mes abdominaux et les caresse
fébrilement.
Mon gland est titillé par la douce caresse que lui inflige
sa main.
Mes aisselles crient de joie quand elle les visite,
lentement, puis avec soif, encouragée par mes gémissements.
Elle prend les rennes et décide de jouer de l’accordéon avec
sa main autour de ma verge.
Elle lui est offerte, prête pour une partition entière de
musique concupiscente.
Elle semble avoir un instinct de tueuse à cet instant.
Et si elle me flinguait là, maintenant, je mourrais idiot
mais satisfait.
Nous dansons toute la nuit et c'est au petit matin peu avant
5 heures, qu’elle me tend un préservatif et me dit :
« Je te veux en moi, maintenant. Baise-moi comme jamais
tu ne l'as fait à personne. »
Je m'exécute, me fichant pas mal de ne plus avoir d'énergie
pour gagner ce match à 10 heures.
Je suis là pour du sexe.
Du bon.
Du neuf.
Du sauvage.
Du vrai.
Et lorsque ce corps là, que je me mets à aime avec fougue me
crie « même dans mes rêves, jamais, oh, jamais, je n'ai imaginé
cela! Fais exploser ma chatte bébé. », je me dis, peu importe ce match.
J'ai déjà gagné.
Et ce voyage vaut son pesant d'or.
Une nuit de plaisir intense à s'entendre dire que l'on est
le meilleur, que l'on abattu un record, que l'on a accompli un exploit.
C'est cela qui est ma vérité.
J'ai quêté le Graal en attendant et imaginant ce moment.
Et quand la belle dame qui a fait chavirer mon esprit me dit
que jamais elle n'aurait rêvé de ce bonheur que je lui injecte par le biais de
ma bite, je prends les compliments et mon engin se gonfle d'orgueil et
pense : « Tu me colles déjà à la peau. Je te veux encore et pour longtemps. »