Chapitre 2~ Partition rock.~

Ecrit par Lilly Rose AGNOURET

Chapitre 2~ Partition rock.~

 

Comment une épouse mère de 4 enfants se révèle t-elle être une bête de sexe ?

C'est la question que je me pose en arrivant au bureau.

Je l'ai fait.

J'ai baissé ma garde et accueilli la langue d'un autre homme dans ma bouche et sa queue en moi.

Je l'ai fait.

J'ai trompé mon époux.

Pour la première fois, c'est à un autre que j'ai écarté mes jambes.

Et j'en frissonne encore de plaisir.

S'il pouvait être là, maintenant.

S'il pouvait d'un coup de langue magique faire disparaître ce stress fou qui monte en moi alors que je m'apprête à aller en réunion.

J'ai besoin de prendre un temps et faire le vide.

Cette réunion commence dans dix minutes.

Juste le temps pour fermer les yeux et revire cette nuit torride.

Au moins, la meilleure partie.

Celle que j'ai préférée.

Je ne vous dirai pas laquelle.

Je garde cela pour moi.

Car jamais avec mon époux, je n'ai osé ce genre d'audace.

Je l'aime mon époux.

Je l'aimerai plus quand je rentrerai le retrouver à Port-Gentil.

Pour l'instant je suis à Gamba.

Une autre ville.

Une autre vie.

Et dans cette vie là, j'ai du sexe à volonté.

Et cela me remet d’aplomb pour affronter cette journée et le stress qui va avec.

 

Je discute avec ma fille Sharonna, en fin de journée avant de rentrer chez moi.

Elle me parle de son devoir de mathématique et est toute fière de sa bonne note.

Je passe ensuite dix minutes à écouter le récit de la journée de mon fils Stephen.

S'ils savaient ce que leur mère a été capable de faire !!!

 

Inutile de me faire des reproches.

Je ne veux pas non plus me sermonner.

Je m'arrange avec ma conscience.

Pas besoin de me juger.

Je veux être libre et profiter de ce que ce jeune homme ne soit pas rebuté par la vieillesse de mon corps.

Il n'a de ferme que la poitrine.

Les jambes manquent de finesse et d'aloi.

Mais, je tiens la route et suis endurante car je fais du sport tous les week-ends.

Aussi, il n' y a pas eu de temps mort entre nous.

Il a bien vu que son énergie, sa fougue et sa jeunesse se sont bien mariées à mon anatomie de 50 ans.

J'en ai 48, en fait.

Tout pour être sa mère.

Car, mon fils aîné à 27 ans.

 

Je rentre épuisée de cette journée.

Après avoir envoyé un message à mon époux pour lui souhaiter une bonne soirée, j'arrête mon téléphone.

Il restera arrêté car cette nuit, je ne serai pas seule.

Et quitte à ce que je ne tienne plus sur mes jambes à la fin de la semaine tant j'aurais été sautée, je me réjouis à l'idée d’accueillir mon cavalier ce soir.

Il viendra sur sa monture me délivrer de l'ennui qui menace sitôt la porte de cette maison que j’habite cette semaine, est refermée.

Je vais directement prendre une douche.

Je me frotte de partout, usant de ce gel douche aux senteurs revigorantes.

Je me baigne ensuite la chatte, de parfum.

Un parfum envoûtant.

Libertine, de Vivienne Westwood.

Il deviendra fou en découvrant cette bonne odeur.

Et je le guiderai jusqu'à cet endroit dont j’attends qu'il le revisite de ses doigts, sa langue, sa queue.

Cette belle queue qui est juste bien calibrée pour mon plaisir.

Impressionnante au repos.

Affolante en érection.

Je boirai son érection cette nuit.

Je veux qu'il fasse de moi sa chienne tant je suis en quête de sensations fortes.

Et peu m'importent les mots et les étiquettes que les gens pourraient mettre sur mon comportement.

Je veux du sexe et je me sers.

Une semaine.

Après, retour à la vie mortellement ennuyeuse qui m'attend dans ma belle villa de famille, à Port-Gentil.

Au Diable cette pensée.

Musique.

Du rock.

Je danse, grattant une guitare imaginaire.

Je danse.

Je chante.

Je me défoule.

J'ai à nouveau 20 ans.

Et je suis LIBEREE.

 

Lorsqu'il arrive discrètement par la porte de derrière à 21 heures, je l'attends en tee-shirt blanc et string rose.

Il m'emprisonne dans ses bras pour me montrer combien cette journée sans moi a été une torture.

Il m'appelle belle dame.

Je le nomme, bel homme.

Et rien qu'un regard suffit à lui faire comprendre que j'ai faim de lui.

Mais d'abord, je le nourri avec ce plat de pâtes à la bolognaise que j'ai préparé pour nous.

Ensuite seulement, il partira à l'assaut de mon corps.

Il mange.

Je le regarde faire.

Il est assis à table, dans la cuisine.

Je ne tiens pas en place.

Un sablier semble s'être installé dans mon vagin et ce dernier sonne le clairon.

Une envie pressante de chaleur.

Alors, je me lève de ma chaise et passe sous la table.

Je rampe jusqu'à ce bel homme face à moi.

Mon nez se retrouve vite face à sa braguette.

Je la défais avec une rage contrôlée et libère l'engin de mes fantasmes.

Et je le caresse de ma main gauche avant d'en embrasser le gland.

J'y dépose un peu de salive et enrobe le tout de la chaleur des parois de ma bouche.

Je suis concupiscente à souhaite.

Je n'y peux rien.

Pression au travail, incompréhension à la maison.

Et voilà le résultat.

Du sexe pour me soigner.

Du sexe pour me calmer.

Du sexe pour me libérer.

Et j'aime ça.

Et ses gémissements m’encouragent à plus de hardiesse.

Et je m'active.

Et je redouble d'intensité dans mes gestes.

Et bientôt, il crie de rage :

« Je vais jouir. Ooooooh ! »

Sa semence atterri sur le sol et j'en souris, ravie.

Le rodéo ne fait que commencer.

Je sors de dessous la table et l'entends me dire.

« Tu me rends dingue, belle dame. »

« Heureuse de te l'entendre dire. Cela m'encourage, tu peux pas savoir. » 

Et là, il me lance :

« Enlève ce tee-shirt. Je veux voir ces beaux seins qui me rendent fou. »

Je m’exécute.

Mes seins sont là, à l'air libre.

Ils sont heureux d'être admirés, puis malaxés.

Ils crient de bonheur quand cette langue en vient à les lécher.

Je fais une prière au temps pour qu'il s'arrête.

Je suis clitoridienne, il l'a compris.

Il semble aussi heureux de se rendre compte qu'il est aussi facile de faire décoller ne quinquagénaire.

Je suis une jeune fille avec lui.

J'ai 20 ans.

Et il me satisfait au plus haut point.

Là, sur le carrelage froid de cette cuisine, nous nous mettons en mode 69.

Une première pour moi.

Et lorsqu'il dévore ma chatte ainsi, je ne peu que chanter, que dis-je, hurler : « Alléluia ! »

 

Je l'aide à enfiler ce préservatif que je tiens à portée de main dans un coin de la cuisine.

Et là, sur la table où nous avons dîné, il m'assoit, et entreprend de faire chanter mon corps qui ne demande qu'à jouer la partition du bonheur.

Il me lève de là alors que yeux dans les yeux, nous nous faisons du bien.

Se mettant sur le dos, je me retrouve sur lui.

Telle une amazone, je le chevauche, guidée par l'expertise de ses reins qui dansent à mon rythme.

Le sexe c'est si bon que ça !!!

C'est l'exclamation qui me passe dans la tête lorsqu'il me crie :

« Oh, bébé, tu me rends dingue. Oh, oh oh ! »

Et moi alors ?

Sait-il seulement l’effet qu'il fait à mon cœur qui cogne dans ma poitrine ?

A mon cerveau, qui chauffe de plaisir ?

A mon corps, qui est au supplice tant il est plus de rassasié ?

« Baise-moi, encore et encore. Tu es mon as de trèfle. », lui fais-je.

Et je finis à quatre pattes, avec cet étalon en levrette.

Et je HURLE mon plaisir.

« Tu es mon shoot à 3 points. », me fait-il.

« Et ces jolies filles qui te courent après ? »

« Tu es la meilleure. », répond t-il.

« Toi, tu es Mon meilleur. »

 

Il est surtout mon tabou.

Mon doux tabou.

Mon ultime secret.

 

C'est à la fin de la semaine que j'apprends son prénom.

Peter.

C'est à ce moment là que j'apprends où et dans quelles conditions il vit.

C'est pendant une partie de jambes l'air alors que sa bouche fait du bien à ma chatte, que j'en viens à lui crier :

« Je te donnerai tout ce que tu veux. Car moi, je te veux. Toujours et encore. Une semaine ne suffit pas. »

Et il saute sur l'occasion pour me dire :

« Je l'ai pensé dès la première fois. Je te veux dans mon cœur, dans ma vie, pour longtemps encore. »

 
SIMPLEMENT IRRESISTI...